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Citations de Nii Ayikwei Parkes (45)


Avant, beaucoup d'hommes avaient l'habitude de corriger leurs épouses de temps à autre, mais quand nous tous là nous avons vu ce que Kwaku Ananse faisait, nous avons compris pourquoi nos Aïeux disaient que l'homme brave doit montrer son courage et sa force sur le champ de bataille, et non dans sa maison. Ce que nous avions coutume de faire là, n'était pas correct. La force qu'on nous a donnée, cette force doit nous servir pour protéger nos semblables, et non pour faire de nos semblables des esclaves. Donc, sebi, c'est à cause de Kwaku Ananse que les hommes ont cessé de battre leurs femmes dans le village.
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Toutes ces choses qui font de toi l'homme
que tu es, tu les cache sous tout ce noir
de ta peau et jamais ne t'ouvre : ainsi personne ne sait
qui tu es, même si la plupart disent qu'ils t'aiment bien
à cause de ton sourire énigmatique.
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Le féticheur Oduro a du mal à recruter un assistant, et les jeunes gens ne lui font plus confiance ; ils veulent des comprimés, et il n'a que des herbes à leur donner.
Les choses ont changé. Mais la nuit tombe toujours de la même façon.
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Ces gens là. Policemans, avocats, ministres, ils n'apprendront jamais rien ; les lois des livres et le pouvoir des fusils n'enseigneront jamais les manières de faire avec les humains.Nous avons toujours vécu selon nos coutumes ; souviens-toi que le singe mangeait déjà bien avant que le cultivateur ne vienne au monde.
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"- C'est un procédé qui porte le nom de Blue Merge Technology, mais moi j'appelle ça la technologie des billets verts parce que ça coûte la peau des fesses... Mesurez-moi la longueur de la traînée d'urine, s'il vous plait.
- Tout de suite."
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[...] les prostituées s'exhibaient dans des tenues qui semblaient avoir survécu à toutes les évolutions de la mode des trente années précédentes. Si les jupes remontaient autant que les décolletés plongeaient, si les robes paraissaient trop étriquées d'une taille et leurs couleurs assez vives pour harponner n'importe quel oeil irrésolu, alors elles étaient encore à la mode.
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Le soleil plongeait en bas du monde quand nous sommes partis chercher les arbres bambou que le féticheur Oduro nous a indiqués. Je me souviens, j'ai regardé le ciel et j'ai dit, bientôt les chauves-souris vont peupler l'air de leur aveuglement.
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Mais ce que Oduro a dit à Kwaku Ananse le jour là, c'est que si sa main venait toucher Mensisi encore une troisième fois, alors son destin allait quitter les mains des vivants et les ancêtres seraient forcés d'intervenir pour rendre leur propre justice, parce que c'est vrai que tout un chacun a le droit de faire la même erreur deux fois et venir demander pardon après, mais si tu fais la chose une troisième fois encore, alors c'est toi-même qui es en train d'insulter la sagesse de ceux qui ont vécu avant toi.
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_Et comment se fait-il qu'il soit encore en liberté ?
_ Saa'...
_ Appelez-moi Kayo.
Garba hocha la tête et poursuivit. Il nous est plus utile dehors. C'est un chef d'entreprise, on ne peut pas fermer son business comme ça. Les gens ont besoin de travailler.
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Les ancêtres disent que la vérité est courte mais, sɛbi, si l’histoire est mauvaise, alors même la vérité va s’étaler comme un crapaud écrasé par une voiture sur une de ces routes qu’ils sont en train de construire
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Ma mère me disait toujours qu'il est bon de terminer ce qu'on doit faire avant le départ du soleil ; ainsi, son départ n'est pas la fin de la journée mais le commencement de la nuit.
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Il haussa encore les épaules et, juste au moment de s'installer dans la voiture, avisa une mangue mûre par terre, près de son pied gauche. Il se pencha pour la ramasser et sourit ; la journée ne commençait pas si mal.
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Nos Sages disent toujours que toutes les choses dans ce monde sont comme le sommeil ; il vient, et il part. Le bonheur et la folie, c'est comme ça aussi. Au temps de l'histoire que je vous raconte maintenant, un homme est arrivé du lointain pays de Kenya pour dire ici que des hommes blancs anglais le pourchassaient pour lui couper les testicules (je te dis, ce monde est plein d'étonnement !), et dans ce moment nous avons compris que vraiment le temps de la folie était venu.
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Le bruit de la bouilloire ; chargée
de bulles paroles attendant d'éclater.
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Kayo secoua la tête: " Voyez? Je vous demande de mener les interrogatoires et vous passez votre temps à regarder les femmes des gens."
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Je te raconte une histoire seulement. Sur cette terre ici, nous devons bien choisir quelle histoire nous allons raconter, parce que l’histoire là va nous changer. Ça va changer comment nous allons vivre après
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La nuit était claire, son cortège d'étoiles au complet. A côté, les illuminations de la zone résidentielle faisait pâle figure.
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Eï, les choses étonnantes ne cesseront jamais. Les gens disent qu'il n'y a rien d'autre que ce qu'on voit, mais il est vrai aussi qu'il n'y a rien d'autre que ce qu'on ne voit pas.
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- Opanyin Poku, pourquoi nous tous là on dit ça sent chose gâtée, et vous tous ici vous n'avez pas senti rien?
J'ai ri.
- Sargie, est-ce que je peux dire quelque chose en langue twi de chez nous?
- Ah, Opanyin, y'a pas problème.
- Alors écoutez bien ce que je vais dire, Sargie. Sebi, notre village là, c'est comme un vagin. Ceux qui sont dedans n'ont pas de problème ; ceux qui sont dehors trouvent que ça sent.
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C'est mon grand-père Opoku, celui dont les mains n'étaient jamais vides, qui m'a appris que ce que l'homme blanc anglais nomme Histoire, c'est avant tout des mensonges écrits à l'encre fine.
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