AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nikolaus Heidelbach (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Que font les petites filles aujourd'hui ?

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet album m'a fait me poser plein de questions. J'ai cherché des critiques, des analyses, des retours sur internet. Je n'ai presque rien trouvé.

Si d'autres personne sur Babelio ont lu ce livre, je lirai leur réaction avec intérêt.



Il s'agit d'un abécédaire à la fois traditionnel : a chaque page, une lettre qui correspond à un prénom de petite fille en train de faire une action et très original notamment par les illustrations.

Les illustrations disent plein de choses, il y a plein de détails, la complémentarité avec le texte est extrêmement intéressante.



L'album est bien construit :

sur la page de gauche, la phrase avec la première lettre du prénom en gros et en couleur et un ange qui semble être la version masculine de la petite fille est appuyé sur la lettre.

Sur la page de droite, un dessin qui illustre la phrase.



Mais impossible de nier que certaines pages m'ont un peu choquée ou même que je n'ai pas compris.

Choquée comme cette page où "Kiki a préparé le dîner pour ses parents" La tête de Kiki est dans la panière à pain pendant qu'au dessus un tableau représente des corbeaux en train de picorer sur une table. Il y a quelque chose dans cette page, qui me dérange.

Pas compris comme cette page ou "Ursula s’entraîne" et joue du piano assise sur un tabouret en forme d'araignée.



Je pense que cet abécédaire est très intéressant mais je ne suis pas sûre qu'il soit destiné à des enfants. Dans sa présentation l'éditeur dit que le livre s'adresse directement aux enfants. Je ne crois pas que je l'aurai apprécié petite fille.

Je suis partagée en tant qu'adulte. Au moins, ce n'est pas un album qu'on lit puis qu'on oublie aussitôt. Il nous arrête, nous fait nous poser des questions.
Commenter  J’apprécie          72
La Reine Gisèle

Tout débute avec le récit d’une narratrice se remémorant les meilleures vacances de son enfance, quand elle est partie seule avec son père au bord de la mer et que, tous les soirs, celui-ci lui racontait une histoire ; le tout est accompagné d’images sobres qui occupent toute la place offerte par des doubles pages au format italien, le texte étant réduit à de brèves phrases accolées en bas de page.

Mais très vite un second récit s’enchâsse au premier, c’est l’histoire qui est contée chaque soir, l’histoire de la reine Gisèle. Le texte va alors prendre beaucoup plus d’ampleur, et sera accompagné d’images plus petites et plus nombreuses. Soir après soir, nous allons découvrir au côtés de la jeune narratrice l’aventure de l’égocentrique Gisèle et des korrigans, ces animaux intelligents et généreux qu’elle va peu à peu tenter de réduire à l’esclavage.



Cette histoire au schéma narratif complexe permet de partager un bon moment entre adulte et enfant en découvrant une façon de raconter différente et en introduisant la notion de mise en abyme. Les deux histoires enchâssées n’ont -à priori- aucun liens sinon la proximité de la mer et l’image de cette corniche qui revient chaque soir. C’est bien deux messages qui nous sont délivrés : Gisèle nous montre que les mauvaises actions ont souvent des conséquences néfastes, et la jeune narratrice que parfois histoire et réalité sont plus proches qu’on ne le croit…

Un bel album, finement élaboré, qui joue avec les codes du récit traditionnel et parvient à livrer deux histoires imbriquées, mais de façon si intelligente et bien marquée que le jeune lecteur/spectateur de ces récits sait toujours où il en est.
Commenter  J’apprécie          60
Un livre pour Élie

Léa adore les livres. D'ailleurs chez elle elle peut lire ce qu'elle veut. Elle a un ami, Elie qui lui, n'aime pas les livres. Lui il aime avoir de nouvelles choses, de nouveaux vêtements ou une planche à roulette ! Léa voudrait que son ami s'intéresse un peu plus à ce qu'elle fait ! Alors elle a une idée, un livre spécialement pour Elie. Ce livre va les emmener tous les deux dans une aventure extraordinaire.

C'est une jolie idée pour suggérer le pouvoir de l'imagination des enfants. En effet la première partie du livre on trouve du texte mais à partir du moment où les deux enfants plongent dans le livre que Léa a choisi, des images se succèdent sans texte, laissant au lecteur le soin d'imaginer l'histoire. Les images sont colorées et poétiques.

Un livre sur les livres en résumé !
Commenter  J’apprécie          60
Que font les petits garçons ?



Plutôt moche pour mon goût personnel, et sans grand intérêt.

(Je précise que j'ai l'ancienne version, pas vu la nouvelle)



Sur la page de droite, une image pleine page d'un petit garçon occupé à une activité différente chaque fois.

Sur celle de gauche : un enfant (fille ? ou bien garçon habillé en fille, comme je l'ai lu quelque part ; mais aucune ressemblance avec celui de la page de droite, et rien ne permet d'évoquer que ce soit plutôt un garçon)

et une phrase courte, commençant par un prénom, et indiquant l'activité du garçon.



N'arrivant pas à me souvenir pourquoi j'avais noté de prendre ce titre à la bibliothèque, j'ai fait une recherche sur Internet.

Je n'y ai pas trouvé ma réponse, mais j'ai découvert pas mal de polémiques sur ce livre.

Certaines sur l'attitude de l'Education Nationale, qui semble effectivement avoir fait une grosse erreur si ce que j'ai lu est exact, mais ce n'est pas mon propos

D'autres sur le contenu de l'album, qui me paraissent totalement exagérées.

Ces images ne me plaisent pas parce que je ne les trouve ni belles ni vraiment intéressantes, mais rien d'outrageusement choquant là-dedans, et chaque enfant y verra ce qu'il a envie d'y voir, comme dans tout album.

Il y a certainement matière, en y regardant de plus près, à jouer avec ces images, souvent un peu surréalistes.

Je n'ai pas testé car mes petites-filles, pour qui j'avais pour ces vacances fait une pile des livres de la bibliothèque (histoire de les habituer à avoir une PAL !!) ont lu pratiquement tous les autres, mais ne sont pas allées vers celui-ci. Et comme de mon côté, comme je l'ai dit, je ne suis pas attirée par ces illustrations, il est resté de côté.

A part s'en servir pour jouer au "Petit Bac" côté prénom de garçons !!

Bref, dans la pléthore de chouettes albums pour enfants qui paraissent sans cesse, on peut facilement (à mon idée bien sûr) l'oublier. Mais pas de quoi s'en indigner.



PS : en reprenant l'album pour noter la citation précisément, je revois l'image d'Ulysse, allongé entre deux tombes, sur un rectangle où il a tracé son nom.

Probablement une des illustrations qui ont outré certains.

Moi qui n'aime guère ce style, je la trouve au contraire plutôt bien faite, et intéressante pour lancer la discussion avec un enfant qui le souhaite, sur la mort, les cimetières, etc.



Commenter  J’apprécie          50
La Reine Gisèle

Une petite fille riche, prénommée Gisèle, décide de partir en mer, seule. Malheureusement, son bateau coule et elle se retrouve à la dérive sur une simple valise. Elle finit par échouer sur une petite île où de gentils korrigans l’accueillent. Sauf que Gisèle, habituée aux mondanités, prend leur service un peu trop à cœur et se met à en faire ses serviteurs dévoués sans rien leur demander. D’abord étonnés, les petits korrigans se révoltent ensuite. Sous couvert de vouloir couronner la reine Gisèle, ils lui préparent en réalité un mauvais tour.



Une histoire surprenante et loufoque où on ne se range pas du côté de la malheureuse petite fille échouée sur une plage. Une reine malveillante et bien trop exigeante ne peut mener qu’à la catastrophe. Par certains côtés, ce récit m’a fait penser à Max et les Maximonstres. A lire à toutes les petites filles un peu trop capricieuses, pour leur faire comprendre ce qui les attend si elles continuent sur cette pente.



Pour découvrir d'autres albums avec comme personnage principal une reine, rendez-vous sur notre site.
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
L'Enfant-Phoque

Nikolaus Heidelbach publie un nouvel album et c’est un événement. Le sujet est tiré de légendes écossaises et irlandaises, mais on le retrouve aussi chez les Inuit et d’autres peuples du Nord. Heidelbach a choisi pour épigraphe une citation de David Thomson, auteur d’un livre The people of the Sea, A Journey in Search of the Seal Legend (le bateau du pêcheur s’appelle aussi David), sans doute pour souligner ce qu’il doit à Thomson, qui a recueilli ces histoires de femmes-phoques (plus rarement d’hommes-phoques), les « selkies », dans les années cinquante, avant qu’elles ne tombent dans l’oubli.



D’emblée, les pages de garde plongent le lecteur dans le mystère de fonds marins bleutés, agités par le courant et peuplés d’algues et d’invertébrés. Au contraire, dans les pages de titre, un maquereau se tient tout seul, tête en bas, parfaitement immobile et vertical, et page suivante, dans la même position mais en miroir, se tient l’enfant-phoque de la couverture, en short de bain rouge (on ne le verra jamais avec d’autres vêtements, sinon un peignoir) et lunettes de plongée. Suit une double page où l’enfant et le maquereau, nageant en apesanteur dans l’espace blanc, dessinent un arc de cercle parfait avant de jaillir de l’eau page suivante. La narration commence, c’est l’enfant qui raconte : « Je n’ai jamais appris à nager, j’ai toujours su. » D’où tient-il ce savoir ? Une petite maison côtière isolée, un porche en fanons de baleine, un drapeau dans le vent. Le père est pêcheur, souvent absent ; l’enfant ne va pas à l’école : quand il a aidé sa mère pour la maison et le jardin, il part nager. Le soir, sa mère lui raconte le peuple des créatures marines et les pages s’emplissent de « lamantins courtisans, bernard-perlites, moulimaces… », tout un monde chimérique, à l’inquiétante étrangeté. Ces êtres hybrides, dotés de pouvoirs magiques, comme en attestent leurs colliers, perles, sceptre ou couronnes, forment un cortège ondoyant et viennent habiter les rêves de l’enfant.

D’où sa mère tient-elle ces histoires, elle qui ne trempe pas même ses pieds dans l’eau ?

Un soir, l’enfant voit son père revenir de la remise avec « un truc brillant » dans les bras. Il comprend que sa mère cherche aussi ce « truc » mais c’est lui qui le trouve : c’est une peau de phoque. Pour lui, pas de doute : son père est un de ces hommes-phoques dont il connaît l’histoire, qui garde sa peau dans un endroit secret pour pouvoir un jour repartir en mer. Il fait part de sa découverte à sa mère. Le lendemain, mère et peau ont disparu. Le père rentre et comprend : « Alors il m’a pris dans les bras et il ne m’a plus lâché. » Rien de plus n’est dit, mais dans l’étreinte du père et de son enfant se lisent à la fois la tristesse et la tendresse infinies, l’acceptation et la confiance. Une saison passe : « On s’en sort bien tous les deux. »

La mère-phoque envoie de temps à autre un signe (des maquereaux posés sur un caillou), l’album se clôt sur l’enfant, minuscule face à l’horizon, qui s’inscrit dans sa double filiation : « Lorsque je serai grand, je serai marin. Ou phoque », et dans les pages de garde, une famille phoque, père, mère, petit, nage dans les grands fonds.



On retrouve intact dans cet album envoûtant le pouvoir de fascination qu’exercent les images de Nikolaus Heidelbach. Mais dans celui-ci, le monde extérieur occupe peut-être plus de place : l’eau, l’air, le sable et le ciel se partagent l’espace dans les aquarelles d’horizons marins où les bleus dominent et où l’enfant apparaît tout petit. Ces paysages presque vides contrastent avec les six pages où les créatures sous-marines déploient la profusion de leurs couleurs et motifs dans une longue ondulation; elles deviennent comme comme un seul corps engendré par les histoires de la mère. Dans la maison, les tons gris et bruns évoquent un quotidien qui semble paisible – mais rien ne peut être tenu pour sûr dans une image de Heidelbach –, quelques objets rappellent la mer : un nautile peint sur une assiette, un harpon accroché au mur. Chaque image demande qu’on s’y attarde et, comme souvent chez Heidelbach, elle n’illustre pas le texte à la lettre. Les ellipses narratives laissent le choix de l’interprétation : cette histoire est de celle qu’on relit pour trouver un sens caché, un détail qui avait échappé. L’enfant-phoque, qui rend à sa mère sa liberté, habitera sans doute pour longtemps l’imaginaire des enfants-lecteurs.
Commenter  J’apprécie          30
Que font les petites filles aujourd'hui ?

Assurément, ces vingt-six portraits collent bien, n'en déplaisent à certains, au monde contemporain. Un abécédaire mi-ange mi-démon, reflétant bien l'intériorité de ces petites dames!
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          30
L'Enfant-Phoque

Le livre est raconté à la première personne, par un enfant aux cheveux courts et perpétuellement en maillot de bain. Lui et ses parents vivent à l'écart du village, il passe son temps à nager lorsqu'il a fini d'aider sa mère. Son père pêcheur est lui très souvent absent. Sa mère semble connaître beaucoup de choses sous la mer bien qu'elle n'y trempe jamais un orteil...



Nikolaus Heidelbach a un style de dessin qui me rappelle un peu Claude Ponti, en moins expressif et en moins foutraque. Les illustrations sont dans des couleurs sourdes, bleues, vertes, brunes, rouges...

et fourmillent de détails : les illustrations de la maison contiennent toujours un petit élément marin, les intérieurs de couverture sont de beaux fonds sous-marins, très organiques, enfin il y a surtout un magnifique défilé de créatures fantasmagoriques! Cette image panoramique est découpée en plusieurs doubles pages, ce qui est un peu dommage car on ne voit que des fragments de ce défilé... Je ne sais pas pourquoi l'éditeur les grandes personnes n'a pas intégré une longue page qui se déplierait pour voir l'illustration dans son intégralité. Coût trop élevé ou choix délibéré pour laisser le plaisir de tourner la page et de découvrir ce qui se cache derrière?

Cependant, le grain velouté des teintes matérialise aussi un silence vibrant et discret, comme un secret qui plane, un non-dit qui transpire...

Bien qu'ils semblent former une famille banale et heureuse, les personnages ont un côté inquiétant: leur physique est lourd, épais, terrien. On voit très peu les yeux de l'enfant, il est soit les yeux fermés, soit de dos, soit avec ses lunettes de plongée. La mère, elle, a un visage étrange: de grands yeux noirs sans sourcils, et pas de sourire, une allure austère qui contraste avec la richesse polychrome des images fabuleuses suscitées par ses récits. Quant au père, on ne le voit que sur trois images à peine. Un jour, l'enfant découvre une peau de phoque cachée par son père...



Les selkies sont un peuple de phoques dont les femmes quittent parfois leur peau animale pour aller danser sur la terre ferme. Généralement, dans la légende, un humain les découvre, réussit à voler la peau de l'une d'entre elles, la cacher et amener sa propriétaire, qui ne peut donc plus retourner dans l'eau, à se marier avec lui. Quand on y réfléchit bien, c'est carrément un mariage forcé, comme un viol... Cette légende est donc peut-être moins cruelle que les contes ayant pour thème l'infanticide (le Petit Poucet, Hansel et Gretel, le Petit Chaperon Rouge), mais tout aussi dérangeante!



Dans la plupart des contes, iels restent suffisamment ensemble pour qu'ils aient un ou plusieurs enfants. Mais, bizarrement, le mari ne détruit jamais la peau ; et soit qu'un des enfants la trouve et l'apporte ingénument à sa mère, soit que la selkie retrouve elle-même la peau, cela finit toujours par la liberté retrouvée.



Ici le récit est raconté du point de vue de l'enfant, et la légende s'en trouve modifiée: les selkies sont des gens qui laisseraient volontairement leur peau pour vivre parmi les hommes, puis s'en vont lorsqu'iels en ont assez... Modification minime, et qui doit provenir de la mère puisque c'est elle la source principale de légendes pour l'enfant, mais qui le conduit à une mauvaise interprétation de ce qu'il a vu, et donc à tout raconter... à la mauvaise personne! ou à la bonne, ça dépend de quel point de vue on se place ;-)



Cet enfant narrateur a d'ailleurs l'air assez pragmatique : son goût pour la nage et sa curiosité sont ses principales caractéristiques, mais il ne manifeste pas de signe d'affection particulier pour l'un ou l'autre de ses parents. En plus, comme je disais, on voit très peu ses yeux, et ça diminue fortement l'empathie que je peux avoir pour lui. La disparition de sa mère, bien que brutale et inattendue, n'a pas l'air de le chagriner outre mesure et est loin d'être présentée comme une catastrophe, juste un fait avec lequel il faut vivre. Douleur muette ou acceptation indifférente? Le calin père-fils de l'image où ils se retrouvent seuls contredit néanmoins la froideur apparente du texte...

La fin est très apaisée, avec ces maquereaux que l'enfant dit trouver de temps à autre comme des cadeaux, et cette ambition qui donne son titre original au livre : "Wenn ich gross bin, werde ich ein Seehund" (en français: "quand je serai grand, je serai un phoque").



Un livre intéressant et beau; mais les illustrations ne sont pas complètement à mon goût et comme je dis, je ne me suis pas vraiment attachée à l'enfant... que ça ne vous empêche pas de découvrir cette lecture! Plus de détails et d'images sur mon blog, lien ci-dessous ;-)
Lien : http://sirenologie.canalblog..
Commenter  J’apprécie          20
L'Enfant-Phoque

C'est l'interprétation d'une légende.

L'enfant adore nager sans jamais avoir appris. Il habite avec ses parents près de la mer. Son père est marin et part souvent pour la pêche, sa maman reste à la maison, occupée à la rendre propre et ne mettant jamais les pieds dans l'eau. Le garçon lui y court dès qu'il a fini d'aider à la maison et que son père revient de ses quelques jours en mer.

Mais à la maison, la mer est le sujet de conversation: la maman raconte toute la faune te la flore sous-marine... comme des histoires. Un phoque viendrait sur terre, retirerait sa peau pour devenir humain.



Ce petit livre pour enfant apporte une fascination pour la mer. Nikolaus HEIDELBACH offrent des illustrations magnifiques et fantastiques de la faune marine. La légende prend alors des couleurs très sombres, la mer semble comme le noyau de gravitation... une attirance vitale.

L'histoire aussi propose une vision des concessions d'une vie, des besoins vitaux. Il n'y a pas à dire, entre les mots, l'auteur parle fort, vrai... et ces personnages singuliers ne laissent pas indifférents.
Commenter  J’apprécie          20
L'Enfant-Phoque

S'inspirant de la légende que nous connaissions déja, la version inuite de cette "Femme phoque" de catherine Gendron chez Didier Jeunesse. Une femme retrouve la peau que son amant a dissmulé afin de la garder près de lui. Vue d'un angle plus européen et raconté cette fois par l'enfant, cette version fantasmagorique de Nikolaus Heidelbach est dépourvu de toute amertume de fin. Cette alternative est moins sérieuse quant au départ de la mère. L'auteur s'attache d'ailleurs à nous laisser des indices.Il est amusant de remarquer cette maman dans une posture animale discrète qui trahit sa véritable nature. A découvrir pour l'histoire et l'oeuvre surréaliste de Heidelbach.
Commenter  J’apprécie          10
La Treizième Fée

Intéressant que les élèves racontent leurs cauchemards souvent originaux et révélateurs, ça donne une touche d'humour. Néanmoins pas convaincue totalement par le récit.
Commenter  J’apprécie          00
Contes abracadabrants

Parfois très courts - pas plus d’une dizaine de lignes -, souvent emprunts de poésie, ces contes, écrits par l’auteur et chansonnier suisse Franz Hohler, peuvent aussi être assez grinçants.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
Commenter  J’apprécie          00
L'Enfant-Phoque

L’Enfant-Phoque est un album initiatique qui n’a pas peur d’inquiéter pour mieux rassurer ensuite. Une sûreté dans le ton et dans les images qui renvoient à l’essence de la littérature jeunesse. Dès 5 ans.


Lien : http://www.lesoir.be/culture..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nikolaus Heidelbach (56)Voir plus

Quiz Voir plus

Le portrait de Dorian Gray (facile)

Le Portrait de Dorian Gray est une...

pièce de théâtre
autobiographie de l'auteur
fiction
oeuvre d'un peintre nommé Oscar Wilde

10 questions
950 lecteurs ont répondu
Thème : Le Portrait de Dorian Gray de Oscar WildeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}