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Petites filles d'hier et d'aujourd'hui : Que d'histoire(s) !
Liste créée par Alzie le 19/02/2021
41 livres. Thèmes et genres : petite fille

Allumettes, beurre et confiture chez Andersen ou Perrault, les petites filles ont inspiré les contes ; elles aiment aujourd'hui les brigands (Ungerer) et rêvent moins d'être princesses. Psychanalyse, histoire, sociologie, littérature et réflexions des plus sérieuses aux plus troublantes les concernant, essais, récits et romans en tout genre, nouvelles, dont elles sont les figures ou les héroïnes.



1. La vie réelle des petites filles
Chantal Thomas
3.00★ (15)

"Ici les insectes sont remplacés par des enfants. Leurs petites silhouettes colorées donnent vie à la palette du bonheur fou. Ils vaquent dans l'ombre pain d'épice des maisons. Ils s'activent sur les places blanches de soleil. Ils se donnent à leurs jeux bruyants et insensés. Ils agitent leurs pieds ronds en une danse de la dévastation, qui pour le moment se satisfait d'elle-même, mais pourrait, au moindre prétexte, déborder sur le reste du monde." Entre Bécassine et Bellmer, entre L'Echo de la Mode et les leçons de grammaire, Chantal Thomas donne vie à une nuée de petites filles qui, sous l'amabilité rassurante de leurs charmes enfantins, satisfont tous leurs caprices. Elle nous transmet leur force et leur férocité, leur bizarre génie et cette joie sans raison qui fait danser leurs jambes.
2. La passion des petites filles : Histoire de l'enfance féminine de la Terreur à Lolita
Laura Kreyder
Les petites filles ont-elles une histoire ? Et si oui, comment est né cet objet d'intérêt, ce nouveau sujet qui traverse les classes et les trames ? Vers 1850 apparaissent des textes qui deviendront des classiques de la littérature : Alice au pays des merveilles, en Angleterre, Les Malheurs de Sophie, en France, Les Quatre filles du docteur March, en Amérique. Un peu plus tard, Freud élabore une théorie de la séduction, prémisse du complexe d'Œdipe. Même l'Eglise s'intéresse aux visions des petites filles pour en faire des bienheureuses. Un siècle plus tard, le mythe s'incarne en Lolita, une version amère et désespérée de la femme fatale et de l'amour en Occident. La petite fille a donc bien une histoire, et l'on peut en suivre les méandres dans la littérature, du modèle de la jeune fille accomplie de la période pré-révolutionnaire, en passant par l'âge romantique qui réévalue l'enfance et la femme, jusqu'au triomphe de la littérature enfantine, pour arriver au lendemain de la seconde guerre mondiale. On peut suivre l'itinéraire de l'enfance féminine, chez Mme de Staël et Jane Austen, Percy et Mary Shelley, Byron, Charlotte Brontë, Mme de Ségur, George Sand, Victor Hugo, Marie Bonaparte, Vladimir Nabokov, sans oublier les figures extra-littéraires qui ont eu prise sur l'imaginaire comme Eugénie de Montijo ou Bernadette Soubirous.
3. Enfance, au féminin
Taslima Nasreen
4.02★ (142)

En bengali, le mot «enfance» signifie «enfance d'un garçon». Tout un symbole, dont on comprendra vite la portée... Des parents mariés par leur famille. Un foyer désuni. Un père despotique, passant le plus de temps possible auprès de sa maîtresse. Une mère, réfugiée dans une dévotion religieuse austère... En un sens, c'est un tableau ethnologique de la famille traditionnelle bengalie que nous propose Taslima Nasreen. Un tableau auquel le regard de l'écrivain et de la petite fille apporte vie et chaleur. Dans un pays déchiré par la guerre civile, nous voyons naître et s'affirmer un caractère rebelle, auquel le père apportera une aide paradoxale en imposant à ses enfants, y compris aux filles, de faire des études. Après Lajja, qui a valu à Taslima Nasreen une fatwa et l'exil, on sent ici comme une gourmandise de l'auteur à rappeler son enfance, à en retrouver les saveurs, le langage vif et leste.
4. Petites filles d'aujourd'hui : L'apprentissage de la féminité
Catherine Monnot
2.33★ (13)

Que signifie être une petite fille au sein de nos sociétés occidentales contemporaines? Comment apprend-on à devenir fille et quelle fille doit-on exactement être à une époque et dans un type de société où les rites de passage semblent avoir disparu? Qu'est-ce qui fait grandir les filles, à l'heure de la culture, de la communication et de la consommation de masse? Réfutant souvent l'appellation de "petites filles", féminisées de plus en plus tôt, les filles dont il est question dans ce livre sont souvent désignées sous le terme de "préadolescentes". Elles ont entre 9 et 11 ans, et cet ouvrage les saisit juste avant leur entrée au collège. L'auteure explicite bien sûr le rôle joué par le monde des adultes (parents, enseignants, industries culturelles) comme prescripteurs. Cependant, l'ouvrage montre surtout comment se réalise l'appartenance de sexe dans les moments de loisirs où les petites filles se retrouvent entre elles, que ce soit dans la cour de récréation, chez elles ou lors des activités sportives. Il montre notamment comment la passion des petites filles pour l'univers de la musique, de l'image et des stars tient une place centrale dans leur quotidien. Avec une approche ethnologique, ce livre esquisse le portrait kaléidoscopique de la petite fille occidentale d'aujourd'hui, quelque part entre la Comtesse de Ségur et Nabokov.
5. Les petites filles respirent le même air que nous
Paul Fournel
3.58★ (45)

« On a joué à bleu-blanc-rouge. Quand la grosse Josiane s’est retournée pour nous surprendre, Maline s’est statufiée. Elle reste, bras écartés, bouche ouverte et jambe en l’air, comme une danseuse pataude. Les autres sont immobiles, au garde-à-vous. On jurerait qu’elles n’ont pas bougé. Madeleine quitte brusquement le jeu, sans raison ; elle s’ébroue, esquisse un ou deux mouvements de gymnastique et va pour entrer en classe. En frôlant Maline, elle murmure : - Si la mort passe, tu resteras comme ça et on ne pourra pas t’enterrer. » Dix petites filles inquiètes, dans vingt nouvelles qui jouent à cache-cache avec l’envie de grandir et la peur d’être grandes. Dix petites filles tendres dans les moments douloureux, ravissants ou magiques de leurs existences.
6. Les petites filles
Julie Ewa
4.04★ (686)

À Mou di, en Chine, la politique de l’enfant unique a fait des ravages. Alors qui s’inquiéterait de la disparition d’une nouvelle fillette ? Quand Lina accepte de mener dans le village une enquête discrète pour le compte d’une ONG, le piège se referme sur la jeune Française. Mené de main de maître par Julie Ewa, ce suspense formidablement documenté nous conduit au cœur d’une Chine cynique et corrompue où la vie d’une petite fille ne vaut que par ce qu’elle peut rapporter.
7. Les petites filles et la mort
Aléxandros Papadiamándis
3.95★ (173)

La vieille Yannou est au chevet de sa petite-fille, âgée de quelques jours à peine et déjà gravement malade. Au fil des heures de veille durant lesquelles elle se remémore sa vie passée, elle découvre qu'elle n'a jamais vécu que dans la servitude. Elle se persuade alors que son devoir est de délivrer - par tous les moyens - les petites filles de l'enfer qui les attend. Ecrit en 1903, Les Petites Filles et la Mort (dont le titre original se traduit par La Meurtrière) est le maître livre de Papadiamantis. Dans une tragédie qui va bien au-delà du tableau de mœurs, il invente une langue somptueuse et propose une réflexion sur la condition féminine, tissée d'obsessions personnelles, qui se révèle d'une inquiétante modernité.
8. Les Aventures d'Alice au pays des merveilles - Ce qu'Alice trouva de l'autre côté du miroir
Lewis Carroll
3.85★ (1193)

Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage «derrière le miroir», dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
9. Enfance
Nathalie Sarraute
3.63★ (5500)

Quatrième de couverture : Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ». Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une œuvre dont la sonorité est unique à notre époque.
10. La petite danseuse de quatorze ans
Camille Laurens
3.50★ (751)

Elle est célèbre dans le monde entier mais combien connaissent son nom ? On peut admirer sa silhouette à Paris, New York ou Copenhague, mais où est sa tombe ? On ne sait que son âge, quatorze ans, et le travail qu’elle faisait, car c’était déjà un travail, à cet âge où nos enfants vont à l’école. Dans les années 1880, elle dansait comme petit rat à l’Opéra de Paris ; mais comme elle était pauvre et que son labeur ne suffisait pas à la nourrir, elle ni sa famille, elle posait aussi pour des peintres ou des sculpteurs. Parmi eux, il y avait Edgar Degas.
11. Deux petites filles en bleu
Mary Higgins Clark
3.76★ (2752)

Goûter d'anniversaire chez les Frawley : on fête les trois ans des jumelles, Kelly et Kathy. Mais le Soir même, de retour d'un dîner les parents des fillettes sont accueillis par la police : leur baby-sitter a perdu connaissance et les petites ont disparu. Kidnappées. Après avoir réussi à rassembler la rançon de 8 millions de dollars exigée, Steve et Margaret entrent en contact avec le ravisseur. Le jour de l'échange, ils ne trouvent cependant que Kelly dans une voiture abandonnée. Qu'est-il advenu de Kathy ? Alors que tout espoir semble perdu, Kelly affirme que Sa sœur est bien vivante, comme si les jumelles parvenaient à communiquer par télépathie… Jamais depuis Un cri dans la nuit, Mary Higgins Clark n'avait élevé la tension à un tel degré. Un Suspense extrême et angoissant qui nous plonge dans le pire des Cauchemars : celui des kidnappings d'enfants.
12. Ce que savait Maisie
Henry James
3.53★ (654)

Au divorce de ses parents, Maisie est l'objet d'un jugement de Salomon, " coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ". Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d'être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l'égoïsme des adultes. A travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. Ce roman est le tour de force d'un maître en psychologie, la recréation d'une âme enfantine et du monde qui l'entoure, où l'analyse minutieuse des sentiments, d'une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.
13. Zazie dans le métro
Raymond Queneau
3.59★ (13083)

- Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai. - Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con. - Qu'est-ce qui t'intéresse alors ? Zazie répond pas. - Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse ? - Le métro.
14. Au théâtre des filles
Nikolaus Heidelbach
3.80★ (5)

De grandes images raffinées, à la fois musclées et tendres, dévoilent les activités cachées des petites filles. L'une, Gertrude, se constitue une réserve de photos de plage en posant à l'avance dans le salon familial; l'autre, Henriette, esquisse une amitié avec des hippopotames, tandis qu'Ursula se prépare pour un improbable bal masqué... Bref, des petites filles qu'il faudrait inventer si, d'aventure, elles ne nous étaient déjà si proches.
15. Que font les petites filles aujourd'hui ?
Nikolaus Heidelbach
2.88★ (9)

ll y a une vingtaine d’années paraissait Au Théâtre des filles, un abécédaire de Nikolaus Heidelbach mettant en scène des filles. Voici la suite, version début XXIe siècle. Les personnages sont toujours aussi émouvants, les situations décalées et l'humour au rendez-vous. L’on dit souvent des livres de Heidelbach qu’ils s’adressent directement aux enfants et passent difficilement par les adultes. Images sans concession : voici un univers qui n’arrondit pas les angles, loin du politiquement correct. Alors, êtes-vous prêts à repasser par la case enfance?
17. Théorie de la vilaine petite fille
Hubert Haddad
2.89★ (179)

"Mister Splitfoot, si tu y es, frappe deux fois !" Qui se souvient de l'incroyable destin des sœurs Fox, ces deux fillettes de l'Amérique puritaine qui, par une nuit de mars 1848, en réponse aux bruits répétés qui secouent leur vieille ferme, inventent le spiritisme comme on joue à cache-cache ? Kate, d'abord, sorte d'elfe à la fois espiègle et grave, pleine de fantaisie et de mystère, Margaret, fascinée par la médiumnité de sa petite sœur, et enfin Leah, de vingt ans leur aînée, qui, avec l'aide de financiers de Wall Street, rêve de fonder un empire à partir de ce nouveau jeu de société un rien macabre... Avec Théorie de la vilaine petite fille, Hubert Haddad revisite, dans un style ample et endiablé, un demi-siècle de la folle Amérique, celle du libéralisme naissant, des sectarismes et de toutes les utopies. Il nous offre un roman facétieux, jubilatoire, émouvant, dont on ressort étourdi et joyeux, avec en tête la ritournelle d'un negro spiritual ou d'un vieux folksong.
18. Jeu des poupées
Françoise Dolto
4.50★ (6)

Une enfant gravement atteinte d'une névrose narcissique guérit par l'intermédiaire d'un transfert sur une étonnante poupée-fleur inventée par sa psychanalyste, Françoise Dolto. En pays bantou, des poupées de fertilité et des figurines de cire accompagnent les petites filles dans leur initiation à leur rôle de femme et de mère. Deux éclairages passionnants qui permettent d'approcher le jeu énigmatique des poupées.
20. Les quatre petites filles
Pablo Picasso
3.50★ (5)

«En 1865, le terrier d'un lapin permettait à la blonde Alice, petite fille anglaise, de se rendre en un pays où les merveilles succédaient aux merveilles. En 1947-1948, c'est un jardin potager qui est le lieu d'enchantement, choisi par Picasso, où quatre petites filles, moins élégamment peignées que leur sœur de l'époque victorienne, s'ébattent et, à travers leurs jeux empreints de fraîcheur, de sauvagerie et souvent de malice, évoquent la vie, l'amour, la mort : tout ce monde de magie et d'angoisse à quoi s'ouvre l'adolescence. Chansons, dictons, litanies, formulettes, coqs-à-l'âne, calembours s'égrènent tout le long de cette pièce de théâtre où l'auteur semble avoir usé d'un langage en vacances : insoucieuses des règles logiques et des syntaxes, les images y déploient leurs fleurs japonaises et, telle une mère Gigogne, la poésie ne cesse d'y proliférer comme si, en un mouvement qui n'aura pas de fin, elle s'enfantait elle-même.» Michel Leiris.
21. L'opoponax
Monique Wittig
4.00★ (100)

Mon Opoponax, c'est peut-être, c'est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l'enfance. Mon Opoponax, c'est l'exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l'enfance. C'est la fin d'une certaine littérature et j'en remercie le ciel. C'est un livre à la fois admirable et très important parce qu'il est régi par une règle de fer, jamais enfreinte ou presque jamais, celle de n'utiliser qu'un matériau descriptif pur, et qu'un outil, le langage objectif pur. Ce dernier prend ici tout son sens. Il est celui-là même - mais porté au plain-chant par l'auteur - dont l'enfance se sert pour déblayer et dénombrer son univers. Ce qui revient à dire que mon Opoponax est un chef d'oeuvre d'écriture parce qu'il est écrit dans la langue exacte de l'Opoponax. Mais il ne faut pas s'effrayer : les adultes même s'ils l'ignorent connaissent le langage opoponax. Il leur suffira de lire le livre de Monique`Wittig pour qu'ils s'en souviennent. À moins, mais cela peut arriver, d'avoir des yeux très fatigués par une littérature très fausse ou d'ignorer même si on fait carrière dans la littérature. De quoi s'agit-il dans le livre ? D'enfants. De dix, cent petites filles et petits garçons qui portent les noms qu'on leur a donnés mais qui pourraient aussi bien les échanger contre des sous neufs. Il s'agit de mille petites filles ensemble, d'une marée de petites filles qui vous arrive dessus et qui vous submerge. Il s'agit bien de cela en effet, d'un élément fluide et vaste, marin. Toute une moisson, une marée d'enfants portés par une seule vague : car tout d'abord, quand le livre débute, ils sont très très jeunes, ils sont dans le fond d'un âge sans fin. On a dans les trois ans, je dirais, de Véronique Legrand ? Nous avons tous écrit ce livre, vous aussi bien que moi. Une seule d'entre nous a découvert cet Opoponax que nous avons tous écrit, que nous le voulions ou non. C'est une fois le livre fermé que s'opère la séparation... Un chef-d'oeuvre.
22. La petite fille de Monsieur Linh
Philippe Claudel
4.18★ (10413)

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide et grise, avec des centaines de réfugiés. Monsieur Linh a tout perdu. Il partage désormais un dortoir avec d’autres exilés qui se moquent de sa maladresse. Dans cette ville inconnue où les gens s’ignorent, il va pourtant se faire un ami, Monsieur Bark, un gros homme solitaire. Ils ne parlent pas la même langue, mais ils comprennent la musique des mots et la pudeur des gestes. Monsieur Linh est un cœur simple, brisé par les guerres et les deuils, qui ne vit plus que pour sa petite fille. Philippe Claudel accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l’amitié et de la compassion. Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.
23. Les Petites Filles
Elizabeth Bowen
2.90★ (91)

Trois anciennes camarades de classe se retrouvent après s'être perdues de vue quelque cinquante années plus tôt. Elles s'étaient séparées d'un cœur léger l'été de leurs dix ans, en se jurant, face à la vie qui s'annonçait, de décrocher monts et merveilles. Un demi-siècle plus tard, tout proclame qu'elles ont "réussi" leur existence mais, reportant leur regard en arrière, elles ne peuvent s'empêcher de se dire qu'elles l'ont bel et bien ratée-les adultes, sur ce chapitre-là, sont tellement plus indulgents avec eux-mêmes que les enfants... Sort-on jamais de l'enfance? Et si l'on pense un jour en sortir, est-ce pour aller quelque part? Pour aller où? Ces questions, Elizabeth Bowen (1899-197:3) -sans doute en son siècle la plus sûre héritière de Jane Austen et de Virginia Woolf-les pose (à peine). Et se garde bien sûr d'y répondre. Nos certitudes sont les plus grandes ennemies de nos émotions. Publié en 1903, Les Petites filles, que tous les amoureux d'Elizabeth Bowen considèrent connue l'un de ses plus grands romans, était depuis des années absent des librairies de langue française.
26. La comtesse de Ségur, ou l'art discret de la subversion
Maialen Berasategui
Frédéric Dard est sans doute l'un des seuls à l'avoir avoué franchement : "La comtesse de Ségur fut une des hontes de mon enfance, à cause du plaisir qu'elle me procura". Pourquoi brûler ce qu'on a adoré ? C'est qu'il est difficile d'aimer cette femme russe devenue l'un des symboles de l'aristocratie française et dont le nom évoque désormais essentiellement le temps des crinolines, la violence éducative et le paternalisme bien pensant. Depuis le Second Empire, des générations de lecteurs s'étonnent de voir leurs jeunes successeurs apprécier une oeuvre qu'ils ont le sentiment d'être les derniers à pouvoir comprendre. Pourquoi lit-on encore la comtesse de Ségur ? Parce que derrière la grand-mère catholique dévouée à l'édification de ses petits-enfants se cache une femme dont les ambitions littéraires ont vaincu le conservatisme familial. Parce que, grâce à cette image et à ses réseaux, elle a pu défendre la publication de textes beaucoup plus subversifs qu'il n'y paraît. Sucrée ou sulfureuse, d'où nous vient l'image de la comtesse de Ségur ? Quelles idées politiques, religieuses, éducatives défendait-elle réellement? Quel regard portait-elle sur son métier d'écrivain? Partir à la recherche de la comtesse de Ségur, c'est redécouvrir, au coeur d'un XIXe siècle avide de progrès et de grandes espérances, l'un des auteurs les plus connus et les plus méconnus de la littérature française.
27. Du côté des petites filles
Elena Gianini Belotti
4.08★ (400)

Du côté des petites filles est une analyse, fondée sur de très nombreuses observations qui rendent la lecture agréable et parfois amusante, de la vie de l'enfant selon qu'il est un garçon ou une fille. Comment l'enfant préexiste-t-il dans le désir de ses parents? Comment est-il déjà conditionné par l'attente de ses parents? Quelle répression lui fait-on subir s'il ne correspond pas aux souhaits des deux parents. La petite enfance, comment les enfants ont-ils intériorisé les conditionnements par sexe, les rôles sociaux qui leur correspondent? Comment, en fait, sont-ils déjà des réductions d'adultes prêts à se conformer au modèle que conserve et transmet la société. Étude des fondements d'une éducation qui se transmet toujours à l’identique, de manière presque inconsciente, automatique. L'auteur montre comment elle est le résultat de toute une série de conditionnements passant par les jeux, les jouets, la littérature enfantine. Critique des méthodes pédagogiques, du manque presque total de préparation des enseignants, des rapports toujours faussés des instituteurs et institutrices avec les enfants. Seules les qualités " humaines " sont à développer et à favoriser, conclut l'auteur, et ceci pour le plus grand bénéfice de tous. Cet ouvrage connaît un immense succès (comme auparavant en Italie), il a été tiré à 250 000 exemplaires. Livre à recommander à tous ceux et celles qui s'occupent d'enfants soit dans le cadre d'un enseignement, soit dans le cadre d'activités culturelles diverses. Il est destiné non seulement aux enseignants, aux instituteurs et institutrices d'écoles maternelles mais encore au personnel des crèches, aux psychologues d'enfants, aux parents, et peut servir de base à une remise en question critique et productive de ces rôles et fonctions.
28. La petite fille dans la forêt des contes
Pierre Péju
3.43★ (40)

Dans ce livre résolument antioedipien, qui diffère de la démarche psychanalysante de Bruno Bettelheim tout en y faisant fréquemment référence, Pierre Péju nous propose une écoute différente des contes. Les thèmes de l'ombre des automates, de la mandragore, des miroirs et des reflets perdus, de la sorcière et de la fée, des animaux et de l'enfant "ravi" ou séduit s'aventurant dans la forêt, sont toujours vivants dans notre inconscient et y exercent leur fascination. La petite fille entraînée vers l'ailleurs, tentée par l'état sauvage, la liberté, la fuite, échappant aux rôles traditionnels, voilà bien celle dont toute femme se souvient comme de son aspiration première, celle qui précède la rencontre, précisément avec le père et sa loi, le prince, le mariage, le château dont elle sera ensuite à jamais prisonnière... Le livre se clôt sur un conte original proposé par l'auteur : Le Poisson-Chat.
29. Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses
Catherine Dufour
3.85★ (154)

À Noël dernier, j’ai feuilleté le catalogue Jouets d’un grand magasin. Sur fond bleu : des autos, des motos et des bateaux. Sur fond rose : des poupées qui marchent et parlent, dix Barbie princesse et une Barbie fait le ménage. Materner c’est très bien, faire le ménage c’est nécessaire, et s’habiller comme une princesse peut être agréable, mais ce ne sont pas les seules façons, pour une fille, de gagner sa vie. Il y a beaucoup d’autres métiers, bien mieux payés. Ce « Guide des métiers » vous fera découvrir plus de cinquante professions, depuis Aventurière jusqu’à Physicienne en passant par Agent secret, Chef d’orchestre, Femme d’affaires, Informaticienne ou Surfeuse. Chaque fiche-métier offre deux portraits : celui d’une pionnière et celui d’une femme d'aujourd'hui. Des indications pratiques comme « études conseillées », « salaire en début de carrière » ou « espérance de vie » accompagnent le texte. Décalé et enthousiasmant. À mettre entre toutes les mains.
30. Les Trois Brigands
Tomi Ungerer
4.30★ (3293)

Comment l'irrésistible Tiffany orpheline effrontée peu ordinaire détourne sans états d'âmes trois malfrats de leur vocation première.
31. Petit éloge des petites filles
Eva Almassy
2.33★ (20)

Que savent les petites filles que l'on ne sait pas ? Ce qui revient à se demander ce que l'on sait d'elles, un beau paradoxe.
32. La petite fille aux allumettes
Hans Christian Andersen
3.92★ (4388)

La veille du Jour de l'an, une fillette marche pieds nus dans le froid et la neige. Elle tient serrées contre elle des allumettes soufrées. Tout à leurs préparatifs de fête, les gens ont oublié de lui en acheter aujourd'hui. Ils sont pressés de rentrer chez eux pour réveillonner et se régaler de mets succulents. La petite fille craque une de ses précieuses allumettes pour tenter de se réchauffer un peu. Puis une autre... Un des plus émouvants chefs-d'oeuvre d'Andersen.
33. L'échange des princesses
Chantal Thomas
3.43★ (1292)

L'idée est audacieuse et peut sembler providentielle : un échange de princesses pour solder la fin d'un conflit. En 1722, à la croisée des royaumes et des chemins, l'infante d'Espagne et la fille du régent de France sont encore des enfants. La première doit épouser le très jeune Louis XV, la seconde l'héritier du trône espagnol. Ce chassé-croisé dans la cour des grands signera-t-il la fin de leur insouciance ?
34. Le Roman de Gilberte Swann
Jacques Dubois
4.00★ (6)

Longtemps occulté par la dimension psychologique d’une œuvre qui semblait tout entière dédiée à l’exploration des tourments du cœur et de l’esprit, le « sens du social » de Proust apparaît désormais avec évidence. Il est du moins aisé de lire la Recherche comme une succession de scènes de salon où se déploient, au gré des interactions des personnages, des luttes de pouvoir et de prestige entre castes ou clans. Mais cette description acérée du chassé-croisé d’une noblesse en déliquescence et d’une bourgeoisie cloisonnée se réduit-elle à une « sociologie amusante » de la Belle Époque ? Et si l’on trouvait, chez ce contemporain de la naissance d’une discipline avec laquelle il avait pourtant peu d’affinités, une pensée du social originale, susceptible d’aiguiser notre propre regard sociologique ? Telle est la piste, audacieuse et féconde, que nous invite à suivre ici Jacques Dubois. Le petit monde proustien auquel il nous introduit se révèle peuplé de figures clivées, ambivalentes, à l’image de Gilberte Swann, dont le caractère « alternatif » est emblématique des héritages concurrents dont nous sommes porteurs, au point que certains en arrivent à renier d’un instant sur l’autre les versions précédentes d’eux-mêmes. En distillant avec humour et finesse la sociologie paradoxale qui irrigue le grand œuvre proustien, Jacques Dubois nous en offre une puissante redécouverte.
35. Les aventures mystiques d'une toute petite fille
Dane Cuypers
Années 50. Une petite fille. Avec des soucis de petite fille : une poussette pour sa poupée, des Carambars pour la récré, un petit frère à l'horizon. Sur cet univers enfantin - ce qui ne signifie pas innocent - s'en greffe un autre, incompréhensible, effrayant, où les péchés peuvent être mortels, où un homme sue des larmes de sang, où les démons possèdent des corps et les morts sortent des tombeaux... Dans ce monde-là, la découverte du plaisir est cause de souffrance, la disparition du grand-père, de culpabilité. Les dieux - tous autant qu'ils sont - doivent rester à leur place avec les adultes. Ceux-là peuvent négocier avec les divinités ; l'enfance, elle, ne négocie pas. Un récit tragique et drôle, qui tire sa violence et sa pertinence d'une écriture dénuée de toute sensiblerie et de tout jugement moral. En éclairant le psychisme de l'enfant, Les aventures mystiques d'une toute petite fille met en lumière le processus de création littéraire et ses origines obscures.
36. Le temps des filles
Isabelle Smadja
L'idée de ce livre est née d'un double étonnement chez Isabelle Smadja (qui se passionne depuis longtemps pour la littérature "destinée à la jeunesse"). D'abord la lecture de Rousseau affirmant dans Emile ou de l'éducation : "Les femmes ont cessé d'être mères, elles ne le seront plus, elles ne veulent plus l'être." puis les commentaires plus actuels d'Alain Renaut constatant que : "Les femmes ne se reconnaissent plus dans une maternité qui serait leur destination..."Et pourtant jamais les enfants occidentaux n'ont fait l'objet de telles attentions, valorisations et discours. Comment sortir de cette contradiction ? Faut-il penser que les femmes revendiquent la "paternité" mais non pas la "maternité" ? Les trois romans pour la jeunesse sur lesquels s'appuie l'auteur (tous plébiscités par les adultes) bâtissent un univers très sombre confirmant les pressentiments de Rousseau : les adultes baissent les bras devant les multiples menaces et s'en remettent à de jeunes enfants pour les protéger et pourtant ils transmettent une conception de la féminité que l'auteur analyse brillament. Les héroïnes "se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" n'existent plus, elles se consacrent à rendre le monde meilleur, tâche plus urgente que de faire naître des enfants dans un monde de ruines. Peut-être qu'après avoir été longtemps fondé et dominé par un pouvoir patriarcal, une chance est donnée aux femmes de mettre en oeuvre pour sauver le monde, des valeurs de protection et de don de la vie : "Arrête de pleurer Ella mon enfant." (Ella l'ensorcelée)
37. L'enfant dans la peinture
Nadeije Laneyrie-Dagen
La représentation de l’enfance accompagne l’histoire de la peinture depuis le Moyen Âge. Des tableaux d’église aux tableaux de Salon, les artistes ont brossé tous les visages de l’enfance : enfants divins de la peinture religieuse ou mythologique, petits princes de l’art de cour, anges du foyer de la peinture de genre, enfant modèle du portrait de famille, sans compter tous les irréguliers de l’enfance qui n’ont pas moins intéressé les artistes, petits gueux et petits bâtards, enfants surnaturels ou démoniaques, cancres et révoltés. Cette place dévolue à l’enfance conduit à s’interroger sur les fonctions mêmes de la peinture, sur son évolution du sacré au profane et du profane à l’intime, sur son implication dans la formation des identités sexuelles et dans les pratiques éducatives, sur sa quête de naïveté primitive. Figure incontournable de la peinture, l’enfant est une grande question pour l’histoire de l’art. À travers plus de 130 artistes, du XIVe siècle à nos jours, une étude sans précédent sur le sujet.
38. L'épopée des petites filles
Françoise Zamour
L’épopée n’est pas un genre de « fillettes ». Et pourtant... Cet ouvrage invite le lecteur ou la lectrice à explorer l’oxymore de l’épopée des petites filles, à travers les siècles comme à travers les genres : littérature de jeunesse depuis le début du XIXe siècle, roman pour adultes, théâtre, bande dessinée, jeu vidéo, cinéma, peinture reflètent ou subvertissent les motifs de l’ima- gerie populaire, les stéréotypes, les clichés et les révoltes. Depuis trente ans, il se pourrait même que les filles aient égalé, voire supplanté les garçons dans les rôles épiques. Cette multiplication des figures combatives, perspicaces et audacieuses questionne la définition des genres. Les épopées de ces icônes guerrières, emblèmes de courage, d’astuce ou de résistance, célèbrent en un sens le triomphe de l’imagination, la puissance de l’esprit d’aventure qui, depuis les premiers récits, ne saurait être l’apanage d’un seul genre. Sont réunies ici les contributions de Jean-Loup Bourget, Hélène Curchod, Hugo Darroman, Marion Farge, Guillaume Grandjean, Anne-Élisabeth Halpern, Sophie Heywood, Mathilde Lévêque, Déborah Lévy-Bertherat, Thomas Lion, Jessy Simonini, Ruth Vogel-Klein, Françoise Zamour.
39. La Machine à broyer les petites filles
Tonino Benacquista
3.46★ (246)

Il suffit de prononcer le mot "colt" et l'on a changé de bord. Errer dans les rues avec un revolver en état de marche, c'est saisir la chance d'être un autre. Immédiatement, dès le tout premier contact, des idées me sont venues à l'esprit, des choses auxquelles je n'avais jamais pensé. Jamais. Une foire au crime, un chasseur de pizza, un balcon meurtrier, un violoncelle qu'on assassine et un Van Gogh gravé dans la peau sont autant de pièces d'un engrenage cynique et burlesque, un laminoir de l'innocence, une machine à broyer les petites filles.
40. La Petite Fadette
George Sand
3.93★ (13593)

Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre "besson." Après La mare au diable, et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. "La petite Fadette" illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour. 4e de couverture folio 2012 «Comme il marchait la tête basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu'un qui lui tapait l'épaule, et se retournant il vit la petite-fille de la mère Fadet, qu'on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour ce que c'était son nom de famille que pour ce qu'on voulait qu'elle fût un peu sorcière aussi. Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu'en d'autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles, du côté de chez nous, on ne croit plus guère. Mais que cela voulût dire une petite fée, ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s'imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie. C'était un enfant très causeur et très moqueur, vif comme un papillon, curieux comme un rouge-gorge et noir comme un grelet.»
41. Gamines
Sylvie Testud
3.44★ (1384)

- Qu'est-ce que tu faisais dans la chambre de maman ? - J'ai volé une photo. Une toute petite photo. - Tu lui ressembles tellement, a dit ma soeur. J'ai mis la photo dans la poche de mon jean. Je me suis assise dessus pendant trente ans. - La photo est ressortie de ma poche! j'ai dit à mes soeurs. J'ai vu l'homme de la photo...
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