Noëlle Châtelet

au début je me suis laissée bercer par les mots de cette Mamie toute moelleuse d'émotions pour sa petite fille, puis le ton m'a agacée, et enfin vraiment ennuyée....

Noëlle Chatelet nous a décrit la mort de sa mère dans la dernière leçon, un très beau livre. Là, à la naissance de sa petite fille, elle raconte son bonheur d'être grand-mère et met en parallèle sa vie de mère et de fille. Un joli livre un peu redondant mais lucide et intelligent. A mettre entre les mains de toutes les grands-mères, des mères, des filles et des petites-filles où chacune se reconnaîtra.

L'auteure se délecte de sa grand-maternité. D'une plume simple mais élégante, elle s'adresse à sa petite-fille et à sa mère disparue. Ce récit plein d'émotion me fait envier toutes les mamies qui, elles, ont la joie du recul, libérées des contraintes du temps et des responsabilités.

Un livre que j'ai lu avec beaucoup d'émotion, étant moi-même concernée (pour très bientôt) à la "grand-maternité" ! Beaucoup d'amour et d'humour dans ce récit très vivant.



lu en 2015.

je n'ai pas pu entrer dans cette histoire :

une mamie et sa petite fille

dommage car c'est une auteure que j'admire

Ce livre me va droit au coeur. "Traversée du miroir...Invitation au voyage", il retisse les liens entre une toute nouvelle grand-mère et sa merveilleuse toute petite-fille. C'est parti pour deux années de couvade et d'Amour, de la marche en crabe au langage. "Tu descends. "Down, down, profond." Comme Alice, celle du pays des merveilles, ami lecteur.

Récit inédit de l'apprentissage d'une grand-mère à travers l'apprentissage de sa petite fille.

Le rôle de grand-mère, sa place dans la famille, est mieux compris grâce à Noëlle Châtelet.

C'est bien observé : la joie, l'émotion, et tout ce que « l'enfant de l'enfant » nous fait revivre...

Beaucoup d'amour dans ce récit très bien écrit et facile à lire.

L'écriture est douce, les descriptions sincères et le style remarquable.

Et comment donne envie à une femme d'être grand mère . Et comment voir sa mère avec un autre regard

Livre que j’ai savouré, étant moi-même concernée par ce nouveau statut de « grand-mère ». Ce dialogue entre l’auteure et sa petite fille est d’une authenticité profonde et relate avec émotions ce lien qui se tisse entre ce petit être et sa grand-mère au fil de leur rencontre. Une écriture poétique dont les descriptions peuvent faire penser au style de « Colette ». L’auteure prend souvent à témoin sa mère, décédée des années auparavant et qui avait fait le choix de mourir dans la dignité en décidant de l’instant de sa mort. A travers un retour en arrière où elle évoque son fils enfant, elle se devine à travers eux et redessine l’image de cette petite fille qu’elle a été. Une réflexion sur le statut de grand-mère qui comme le souligne Noëlle Châtelet … « alors qu’une maman doit rester bien droite, dans un souci éducatif, nous, les grand-mères, nous pouvons marcher à quatre pattes, sucer notre pouce pour les faire rire… »

Je comprends bien pourquoi ce livre a été proposé au club de lecture : beaucoup d'entre nous sommes des grand-mères.

J'adore être grand-mère et je raconte (trop sans-doute) les bons mots de mes petits enfants, mais de là à en faire un livre ... bref je vais bien vite oublier ce livre sans grand intérêt.
Lien : http://luocine.over-blog.com/

Que signifie le lien singulier qui unit grands-parents et petits-enfants ? Comment occuper cette nouvelle place dans la lignée familiale, quand l’enfant de l’enfant vient au monde ? Devenir grand-mère, c’est traverser comme Alice le miroir du temps. Noëlle Châtelet retrouve les souvenirs de la mère et de la toute petite fille qu’elle fut. Les images reviennent, de son fils, bébé mouillé qu’on pose sur son ventre de jeune accouchée, d’elle enfant jouant avec son ombre sur la plage comme sa petite-fille aujourd’hui. S’adressant tantôt à sa mère, disparue il y a six ans, tantôt à sa petite-fille, elle raconte la transmission et les premières fois partagées : le premier tour de manège, le premier été à la campagne, la première séance de cinéma… Le lien qui les unit se tisse au fil des mois, à travers les jeux et les rituels qu’elles inventent, jusqu’au deuxième anniversaire de la petite Salomé. Un livre qui touche au cœur.

un petit livre pleins de douceurs, de tendresse telle qu'une grand mère peut avoir avec ses petits enfants !

je m'y suis vite retrouver, puisque cette petite fille "Samomé" a l'âge de la mienne, et que les souvenirs refont surfaces et nous inonde de bonheur.

L'émerveillement de l'auteure lorsque mère d'un garçon, la voici devenir grand-mère pour la première fois.



Elle nous décrit le rapport affectif qu'elle a avec sa petite fille, les ressemblances qu'elle y retrouvent avec son fils alors qu'il était petit garçon, et elle même avec sa mère .



Du moins tout ce dont elle arrive à se souvenir.

Voilà, Bébé, l'enfant de l'enfant, fait son apparition, dans ce bas monde, un beau matin à l'aube. Alors commencent pour la grand'mère les questions, les angoisses, la culpabilité, les comment... que... pourquoi ?.

C'est beau, émouvant. Dès qu'on ouvre ce livre on n'a de cesse d'arriver à la fin. Une merveille, ou ... vermeille !

Ma fille enceinte de 3mois de notre premier petit fils me l'avait merveilleusement dédicacé

Je n'ai absolument pas accroché. Noëlle Châtelet écrit d'habitude assez bien. Ici, elle nous parle de sa petite fille, je m'attendais à quelque chose de fort, mais rien ne s'est passé.

Un parcours qui amène à réfléchir sur le corps et l'image que l'on peut avoir de soi. Il montre son importance et qu'il n'y a pas que le regard des autres qui compte...

Merci à Masse Critique pour ce recueil, à Babelio et Calman-Levy.

Commençons par ce que ce livre n'est pas : un roman, des entretiens, une histoire de la Shoah.

5 écrivains ont rencontré un personnage extraordinaire, Charles Palant, rescapé des camps de la mort, l'un des fondateurs du MRAP, militant et ardent défenseur des droits de l'homme toute sa vie.

Clairement la rencontre avec 5 écrivains contemporains font de ce recueil un objet à part. Le bilan des entretiens n'est pas un texte historique, sans pour autant être un objet littéraire. Les 5 courts textes entremêlent le récit de Charles Palant et le vécu/ressenti de chaque auteur.

Une vision différente de la Shoah et de son "après". Une vision de la Shoah dans le prisme du "maintenant".

Intéressant. 5 textes différents sur des thématiques différentes (l'enfance, l'art oratoire, l'espoir, le courage, l'humanité....). Chaque auteur oriente son texte (son entretien ? ) sur une thématique, sans cacher ses questionnements, ses difficultés.

Toutefois il s'agit de textes qui s'additionnent, sans regard global.

Lien : https://abdelilahouarditwo.w..

----Petit livre Hommage pour un grand Homme.-----

Merci à l'opération Masse Critique et aux éditions Calmann Lévy pour cet envoi. C’est un petit livre à la couverture très reconnaissable qui par son titre interpelle tout de suite. C’est aussi un petit livre qui se lit très vite et bien. Cinq écrivains acceptent de se prêter au jeu, c’est-à-dire réaliser un court entretien avec Charles Palant, rescapé d’Auschwitz et restituer leur ressenti en quelques pages. Les auteurs sont Elisabeth Brani, Noëlle Châtelet, Alexandre Jarin, Mazarin Pingeot et Alice zeniter.

C’est étonnant comment les auteurs réagissent à ces interviews ! En effet, chacun après son entretien avec Charles Palant entreprend sa propre remise en cause, essaye de trouver une bonne raison d’exister, autrement dit chacun cherche sa place dans ce monde tout en sachant ce qui s’est passé, chacun à sa manière se demande comment vivre avec l'indescriptible, avec « ça ». Ces interviews agissent finalement comme des miroirs.

Ma préférence va aux textes de Mazarine Pingeot et d’Alexandre Jardin.

J’ai beaucoup aimé l’incompréhension de Mazarine Pingeot. Elle se révolte, elle dénonce, s’indigne et ne trouve pas les mots assez forts pour dire qu’elle ne comprend pas ! J’ai trouvé ce texte très fort.

Alexandre Jardin, c’est un autre registre. Il a un passé lié à cette histoire de la seconde guerre mondiale (voir son livre « Des gens très bien »). Il dénonce ces années-là avec force et prévient Charles Palant que son grand-père était le directeur du cabinet de Laval. Ce qui est incroyable c’est la réponse très sage de Charles Palant que je vous laisse découvrir p128 ! Le texte d’Alexandre Jardin est vivant (!), il pose des questions directes, il est actif dans cet entretien, il n’a pas peur ! Il cherche .. quoi ? … je ne sais pas.

Le seul bémol que j'aurai pour ce livre c'est que ma lecture a été très inégale. Je n’ai pas été sensible à tous les textes de la même façon. En effet certains ne m’ont absolument pas parlé, j’avoue, ne pas avoir compris où voulait m'emmener les auteurs. Mais ces textes sont aussi très intimistes et je pense que c’est la raison pour laquelle certains ne m'interpellent pas.



Petit livre Hommage pour un grand Homme qui nous a quitté en 2016.


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