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3.8/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 15/05/1953
Biographie :

Olivier Abel est un philosophe français.

De 1972 à 1975, il étudie la philosophie à l'université de Montpellier, à l’école de la phénoménologie avec D. Souche et M. Henry. De 1975 à 1978, il poursuit ses études à l'université de Paris-Nanterre auprès de Paul Ricœur et d'Emmanuel Lévinas.

En 1978, il soutient un DEA sous la direction conjointe de Paul Ricœur et d'Emmanuel Lévinas, intitulé "La passivité selon Husserl".

De 1978 à 1979, il enseigne la philosophie au lycée de Bongor, au Tchad, en tant que volontaire du service national. De 1979 à 1980, il enseigne à Montpellier, puis de 1980 à 1984 au lycée de Galatasaray d'Istanbul, en Turquie.

En 1983, il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur "Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard", à l'université Paris-Nanterre. En janvier 2000, il soutient un mémoire d'habilitation en philosophie intitulé "L'Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon", à l'université d'Amiens.

De 1984 à 2014, il est professeur à la faculté de théologie protestante de Paris, dont il est doyen de 1988 à 1990. Depuis 2014, il est professeur de philosophie et d'éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier.

Olivier Abel a longtemps présidé la Commission d'éthique de la Fédération protestante de France et a été membre du Comité consultatif national d'éthique.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'affirmation "black lives matter" le dit aujourd'hui avec force : ce qui a été le plus insupportable dans l'entreprise coloniale, et dans tout ce qu'il en reste et se poursuit sous d'autres modes, c'est l'humiliation. La violence millénaire des colonies humaines a toujours existé, mais le colonialisme occidental moderne a été très particulier, et il a laissé une structure d'humiliation profonde.
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La question n'est pas d'accepter de mourir, mais d'accepter d'être né, de dire oui à soi-même.

Le plus difficile à équilibrer dans la vie, c'est bien de savoir dire non et de savoir dire oui.
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Il y a donc une éthique de la responsabilité politique comme il y a une responsabilité de l'interrogativité politique, et elle se fonde sur le respect pour la parole. Car en deçà de toutes nos institutions comme de tous nos discours, il y a cette institution plus fondamentale qui est celle du langage. Loin de son dévoiement démagogique et technocratique, qu'elle se situe en dehors du pouvoir pour le critiquer ou lui proposer autre chose, ou qu'elle se situe à l'intérieur de celui-ci pour l'assumer, il faut une parole qui respecte la parole. Une parole qui donne confiance à la parole politique.
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la justice ne vise pas d'abord le bien, mais à éloigner du pire. (p.20)
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L'homme moderne en est venu à détester ce qu'il aime, sans avoir trouvé d'alternative crédible à la forme de société qui définit son identité. La maîtrise de la nature, la croissance, la prospérité se soldent par l'instrumentalisation généralisée, l'écrasement des cultures, la perte du sens, la désaffection de la vie publique et peut-être même pour la vie privée. (p.85)
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Même si la critique de l'Etat classique est à poursuivre, c'est la tromperie d'aujourd'hui que de laisse croire que l'Etat est toujours vecteur d'uniformisation, et que le Marché est seul respectueux des diversités. Cette tromperie est d'autant plus grave qu'une société sans projet politique, sans "vouloir-vivre ensemble", sans orientations, est une société où ressortent les vouloir-vivre corporatistes les plus archaïques, le népotisme, le piston, les clientélismes. Après le retrait des Etats, les "mafias" de toute sortes sont peut-être les formes de pouvoir les plus stables et les plus dangereuses dans le monde actuel.
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La dernière tâche d'une étique de l'interrogativité consiste à penser et à permettre le passage de l'utopie aux contraintes du système, de l'action symbolique à l'agir responsable, de l'interrogation à la réponse.
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Peut-être faudrait-il en finir avec les pratiques politiques qui veulent qu'on se présente avec les mêmes étiquettes, discours et slogans, à tous les niveaux de la vie politique. Il est urgent que les citoyens s'habituent à raisonner en termes d'échelles différentes, et comprennent que leurs intérêts mêmes peuvent être contradictoires selon l'échelle ou le type de décision concernés (en matière de transport ou d'aménagement du territoire, par exemple).
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L'instruction, la connaissance, et la réflexion sont les meilleures armes pour avancer et grandir et pour développer un esprit critique
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Il faut avoir assez d'estime de soi, c'est-à-dire de sentiment que nous aspirons (malgré tout) à une "vie bonne" pour pouvoir répondre à l'appel ou à l'injonction d'autrui et dire "Me voici!". (p.58)
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