Olivier Grenson

Cet album nous dévoile pas mal de détails sur la jeunesse de Koda. On comprend mieux le récit après cet éclairage. Je trouve les personnages sans âmes. Il y a beaucoup d'actions, l'intrigue se tient mais les personnages n'ont pas de profondeurs. Dommage.

Petite plongée dans le monde des renseignements et de l'espionnage, cependant le rythme est un peu lent. De plus, je n'accroche toujours pas avec le personnage de Koda, bourreau des cœurs. L'album se termine sur un rebondissement surprenant. Je suis intriguée et je lirai la suite.

Judith aurait peut être du rester tranquillement à gérer sa pharmacie. Cet épisode parait un peu gros avec tous ces hasards qui n'en sont pas et ces rebondissements. Cette rencontre avec Jessica Martin donne le ton, mais l'alchimie des épisodes précédents a du mal à prendre dans cet épisode.

Grenson a fait le choix dans ce beau roman graphique intelligent et maîtrisé d'une progression linéaire, chapitre par chapitre, pour raconter la découverte par un jeune américain Billy Summer du passé de son grand-père, combattant de la guerre de Corée.

Billy est un jeune homme dont l'histoire d'amour avec Emily est faite d'attentes non partagées. Lui, orphelin de père et de mère, élevé seul par sa grand-mère, rêve de de foyer, quand Emily veut aussi profiter de la vie. Sa grand-mère reçoit un jour la nouvelle que le corps de son mari Ted, soldat disparu au front pendant la guerre de Corée, a été retrouvé. Une cérémonie va être organisée en Corée, le long de la zone démilitarisée du 38 éme parallèle (la DMZ), pour lui rendre hommage, ainsi qu'à quelques uns de ses camarades. Mais la grand-mère de Billy mourante ne peut s'y rendre. Après son décès, c'est son petit-fils qui fait le voyage. Un voyage vers un passé qu'il n'a pas connu et dont il découvre des bribes au travers de lettres échangés entre ses grands parents. Quels ont été les jours de guerre de ce grand père que Billy n'a connu qu'en rêves ?

Il faut un peu de temps à l'intrigue pour entrer dans le cœur du sujet, la guerre de Corée et ses conséquences, mais le détour par les peines sentimentales de Billy et ses débuts difficiles d'adulte permet de mieux comprendre les réactions de ce gamin dont les rêves ne vont plus coller à la réalité. Le tout est porté par des choix de montage graphique efficaces. Une belle page d'histoire de la guerre froide, racontée avec tact et finesse.

Seleni est sur les traces de son père. Niklos Koda est en possession du VIe livre, puissant ouvrage de magie noire. Mais pour acquérir ses pouvoirs il faut affronter le spiborg, l'esprit maléfique qui est enfermé dans les pages. Niklos va tenter de trouver le moyen de survivre à cette confrontation.



Dans la première moitié de la bande dessinée, nous suivons Seleni accompagné d'Antioche. Tout deux recherchent Niklos sans pour le moment le rejoindre. Les pouvoirs de Seleni sont de plus en plus puissant et rien ne semble l'arrêter. Tuer de sang froid ne lui fait pas peur.

Niklos quant à lui n'ai pas prêt à reculer, il veut les pouvoirs du VIe livre.

Un tome bien sombre donc que ça soit pour la fille ou le père. Sont-ils basculés du coté sombre de la force? Reverra-t-on le beau Niklos insouciant et souriant? La famille sera-t-elle réunie et en paix après tant d'horreur?

Plein de question et il faudra attendre le prochain tome pour en savoir plus. En tout cas la tension grimpait de tome en tome. Comment tout cela va-t-elle finir...

Une négociation entre la France et une île probablement des Caräïbes ne tourne pas comme elle devrait, les négociateurs sont tour à tour victimes d'hallucinations et perdent connaissances ou meurent. Niklos Koda, agent secret français mis sur la touche, est appelé à la rescousse.

Une histoire intéressante où se mêle magie noire, sorcier vaudou et jolies femmes...

Julie est une mère en prison pour meurtre. C'est une femme avec une sacrée vie, avec un douloureux parcours. Une enfance près des hauts-fourneaux de Charleroi, des amours, des déceptions, des fuites, un enfant, des hommes pour l'argent ou pour le réconfort. Une vie à chercher l'amour dans le regard des autres, à se débattre sans perdre de vue ses rêves les plus chers.







La construction de ce diptyque de bande dessinée fait qu'il faut lire l'ensemble des deux tomes pour comprendre les raisons de l'emprisonnement et du jugement de Julie, tout en prenant le temps de retracer toute sa vie, entre Charleroi, Paris et les croisières lointaines.



Une histoire qui capte l'intérêt, un portrait d'une femme confrontée aux difficultés d'un grand réalisme social. Les dessins sont généreux, les traits parfois flamboyants, des couleurs pastels mais aussi plus vives (rouges, bleus...) On croirait, sur la forme, une BD d'aventures. Aventure humaine alors. Les décors prennent une place importante pour camper l'histoire dans un milieu social particulier, le milieu ouvrier en décrépitude ou les ambiances plus luxueuses.




Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Julie est une mère en prison pour meurtre. C'est une femme avec une sacrée vie, avec un douloureux parcours. Une enfance près des hauts-fourneaux de Charleroi, des amours, des déceptions, des fuites, un enfant, des hommes pour l'argent ou pour le réconfort. Une vie à chercher l'amour dans le regard des autres, à se débattre sans perdre de vue ses rêves les plus chers.







La construction de ce diptyque de bande dessinée fait qu'il faut lire l'ensemble des deux tomes pour comprendre les raisons de l'emprisonnement et du jugement de Julie, tout en prenant le temps de retracer toute sa vie, entre Charleroi, Paris et les croisières lointaines.



Une histoire qui capte l'intérêt, un portrait d'une femme confrontée aux difficultés d'un grand réalisme social. Les dessins sont généreux, les traits parfois flamboyants, des couleurs pastels mais aussi plus vives (rouges, bleus...) On croirait, sur la forme, une BD d'aventures. Aventure humaine alors. Les décors prennent une place importante pour camper l'histoire dans un milieu social particulier, le milieu ouvrier en décrépitude ou les ambiances plus luxueuses.




Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Un suspens parfaitement maîtrisé. L’histoire commence par la fin, Fanny est arrêtée pour le meurtre de sa mère et de sa jumelle, Tania. Fanny va expliquer à son avocat les causes de ce délit. Une mise en scène de grande qualité pour une auteure dont c’est le premier ouvrage.



J’ai beaucoup aimé le portrait de la mère. Personnalité toxique qui choisit délibérément de privilégier Tania au détriment de Fanny. Ou comment des adultes névrosés peuvent décider de la vie d’un enfant en usant de manipulation, de sadisme et d’injustice.

J’ai beaucoup aimé aussi le traitement du thème de la gémellité. L’aspect fusionnel des jumelles est parfaitement décrit, et accentué par ce qui s’est passé à leur naissance.

J’ai bien aimé le graphisme aussi : les fonds de différentes couleurs, les tons froids et pastel, en contradiction avec la souffrance et la violence des événements. Il indique ainsi, l’inéluctabilité de ce qui va se passer.

Un drame psychologique qui interroge sur l’importance de l’éducation dans la construction de la personnalité.

L'histoire est touchante, j'aurais aimé la voir être plus développée mais un autre format aurait alors dû être adapté. J'ai apprécié les dessins, le style, et le fait que l'on entre dans la BD par l'esprit d'un personnage directement. Elle nous montre que tout n'est pas aussi lisse que les apparences le laissent penser, et j'ai été particulièrement touchée par certains aspects de l'histoire, certains évènements. Une agréable lecture, touchante, en somme.

Lorsque nous abordons cette BD, nous rencontrons une jeune femme, affairée à préparer un repas de Noël. Elle nous fait comprendre que les relations familiales ne sont pas au beau fixe mais qu'elle souhaite tout mettre en oeuvre pour que ce moment se passe bien.



A la page suivante, un bond dans le temps est effectué : un homme est convoqué par la police. Sa femme vient d'être placée en garde à vue . L'homme est atterré, découvrant une nouvelle facette de son épouse. Il s'agit de la jeune femme précédemment évoquée.



Le lecteur , comme s'il assistait aux entretiens qu'elle tient avec son avocat, va parcourir la vie de Fanny : son enfance auprès d'une mère détestable, sa relation fusionnelle avec sa soeur jumelle, ses moments de joie auprès de son oncle et sa tante, les premiers émois...jusqu'au dénouement, destructeur.



Avec sobriété, elle évoque l'impensable, cette maman dépourvue d'amour et de tendresse, qui ne cessera de mettre les deux soeurs en compétition, de les agresser verbalement et les rabaisser...Ces moments sont entrecoupés d'instants de répit, lorsqu'elle évoque sa soeur Tania et leurs vacances auprès de leur oncle. Une véritable fusion unie ces deux soeurs et celle-ci est délicatement évoqué par le dessin délicat et les couleurs douces choisies par Olivier Grenson.



Plus on avance dans la lecture, plus on sent la tension monter crescendo, avec notamment la révélation d'un secret de famille, déclencheur de l'horreur. L'on devine alors doucement l'objet de l'incarcération. Le dessin se fait alors plus dur, plus saisissant. Les frissons puis la torpeur surviennent. Et nous laisse démunis.



Beaucoup d'émotions débordent de ces planches : de la compassion, de l'incompréhension, de la stupeur, de la rage, de la tendresse aussi.



J'ai refermé cette BD désœuvrée, tellement triste pour ce personnage central, qui a tant subi. C'est une belle découverte !

Dès le départ le lecteur est avisé d'un drame qui a eu lieu lors du réveillon de Noël. Toute la construction de la bande-dessinée se fait autour du pourquoi nous en sommes arrivés là. Elle se lit avec intérêt mais, en définitive, je suis restée sur ma faim quant à la finalité. Je fais partie des gens qui ont besoin d'une conclusion, d'un sens et là je suis restée avec le sentiment que la conclusion était somme toute de dire : voilà, c'est arrivé.

C'est l'histoire d'une femme qui finit par exploser et avoir un geste qui lui coûtera tout. Quelqu'un de bien qui se transforme en monstre. Alors, à qui la faute ?

Le scénario explore le cheminement d'une femme toujours hantée par les blessures de son passé, qui l'auront tellement affectée psychologiquement, qu'elle commet l'irréparable dans un accès de violence inouïe qui ne lui ressemble pas. Ce thriller psychologique est prenant, saisissant, et nous assemblons en même temps que l'avocat, les différentes pièces du puzzle. L'influence de l'enfance de Fanny dans sa vie actuelle est finement abordée à travers le prisme des contes, qui vont rythmer sa jeunesse, et qui parsèmeront le récit. Les illustrations sont dans des tons assez froids et pastel, comme si un filtre du passé se greffait sur ces souvenirs, avec quelques touches de rouge qui montrent l'origine de cette souffrance, sa présence de l'enfance à l'âge adulte. Un roman graphique bouleversant, dans lequel la tension va monter progressivement, en nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.

Une bande-dessinée qui prend le temps d'installer tous les éléments d'une tragédie annoncée. Elle nous fait voir la dérive psychologique d'une mère abandonnée qui ne peut supporter l'amour fusionnel qui lie ses jumelles. Le dessin soigné aux tons pastels croque les scènes réelles ou imaginaires des fillettes, et fige les détails, objets ou expressions du visage, qui marquent chacun des moments traumatiques de leur vie. Nous assistons, horrifiés, au sacrifice de l'amour inconditionnel qui devrait lier un parent à des enfants. Une bande-dessinée qui fait apparaitre l'escalade de la violence née d'un impossible deuil. Une sensibilisation malheureusement encore nécessaire pour analyser certains conflits familiaux.

Fanny et Tania sont jumelles, leur enfance ne s'est pas déroulé facilement : leur père est parti avant leur naissance et leur mère, follement amoureuse, le leur a fait payé. Heureusement il y avait Pauly, la tendre Pauly, leur tante qui leur a donné toute la tendresse qu'elle pouvait.

Fusionnelles, leur mère, toxique, n'a pas réussi à les séparer. Que s'est il passé lors de ce repas de Noel qui les réunissaient la mère et ses deux filles pour que Fanny se retrouve inculpé et couverte de sang? Qui est mort? et pourquoi ce déchainement de violence. Histoire de vies brisées, celles de Fanny et Tania, mais aussi celle de mère, mauvaise femme et mère abusive, ainsi que celles de Pauly et de son mari.

C'est Fanny qui raconte sa version lors de l'interrogatoire menée par le policier chargé de l'enquête. On a sa voix te celle de son oncle au travers d'un carnet écrit lors des premières années des jumelles. Est ce assez?

Il manque la voix de Tania qui manifestement avait une autre vision de leur propre histoire...

Graphisme doux empreint de nostalgie parfois trop compte tenu de la violence de certaines images.

Il y a quelques maladresses, ainsi le personnage de la mère est dans la caricature sauf un bref moment quand son frère raconte sa jeunesse, mais cette histoire est prenante et difficile à lacher avant la fin...

Le titre de ce premier tome me laisse perplexe : "A l'arrière des berlines.

C'est vrai qu'il y a de belles voitures. Les femmes sont aguichantes et les hommes, séduisants.

Effectivement, le héros a un faux air de John Travolta. Un autre ressemble à Karl Lagerfeld.

L'histoire est intéressante. La visite d'un homme politique étranger et de sa femme à Paris. Dans leur sillage, un sorcier, des espions.

Me voilà indécise.

Niklos Koda va devoir de nouveau affronter son vieil ennemi Mirvic. Car un seul d'entre eux pourra être celui qui affrontera le spiborg et atteindra les pouvoirs du VIe livre. Pendant ce temps là Seleni le recherche toujours et un magicien la prend sous son aile quand il découvre ses fabuleux talents.



La magie imprègne désormais totalement l'univers de Niklos Koda. Seleni est une fillette qui regorge de surprise et l'on se demande bien ou va mener son personnage. J'ai parfois un peu du mal à accrocher avec elle. je préfère de loin Niklos (Mais je ne suis certainement pas très objective! ^^). Quoiqu'il en soit les retrouvailles père-fille ne semblent pas pour tout de suite.

Je trouve que Seleni grandit bien vite, physiquement je veux dire. Nous n'avons pas l'impression qu'il s'écoule autant de temps pour les autres personnages. Psychologiquement elle me parait toujours décalée et mystérieuse.

Niklos Koda est prisonnier de l'Océan, un magicien puissant qui aimerait l'être encore plus. Pour ce faire il lui faut gagner le pouvoir du VIe livre mais le monstre contenu au dedans lui fait peur. Alors c'est Niklos qu'il a choisi pour affronter le spiborg a sa place.



Pendant que Seleni, sa fille, le cherche désespérément, Niklos est perdu sur un rocher au milieu de la mer. Le but s'endurcir. Cela va le faire réfléchir sur sa vie. C'est donc l'occasion de raconter un peu son passer. La plus grosse partie de la bande dessinée va donc raconter sa rencontre avec la mère de Seleni, Valentina.

Niklos Koda est à la recherche de Valentina, son grand amour. Pendant ce temps là le club Osiris décide de libérer Melle Ferouz, l'ancienne patronne de Niklos.



Un tome qui manque un peu d'allant par rapport au autre. L'action se fait un peu attendre.

Néanmoins nous avons la chance de voir la petite famille Koda enfin réunie. Mais pour combien de temps?

Encore une fois, on se régale de découvrir un album très esthétique.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..