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Critiques de Olivier Haralambon (29)
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Le versant féroce de la joie

Le bonheur vient-il sans amertume ? La dépression est-elle la conséquence logique du refus du bonheur ? Non, ce ne sont pas les sujets du baccalauréat de philosophie pour l'an prochain, mais bien les questions sous-jacentes au Versant féroce de la joie, d'Olivier Haralambon. Rien que ça !



Outre ses études de philosophie avant d'être journaliste, l'auteur a surtout évolué pendant dix saisons en tant que coureur cycliste, en côtoyant notamment le sujet de cette biographie, l’« enfant terrible du cyclisme belge », Frank Vandenbroucke. Mort le 12 octobre 2009 à 34 ans dans un hôtel du Sénégal, nous débutons les premières pages sur son suicide réussi ! Mais ce sont bien ses années de coureur professionnel, de ses premières armes à ses derniers débordements, qui constituent le cœur de cette biographie, puisqu’évidemment ils ont rythmé sa vie privée et publique.

Et que d’opportunités gâchées chez ce coureur ! Bien sûr, nous vivons le monde du cyclisme de l’intérieur, c’est parfaitement rendu, entre omerta sur le dopage, dépassement de soi et exigences de chacun, mais finalement l’essentiel est ailleurs. Ici, nous suivons surtout un homme, considéré par lui, ses proches puis le monde cycliste, comme un prodige, mais qui à chaque formidable montée embrayera sur une chute phénoménale. Si nous ajoutons à cela, ses crises liées au dopage régulier et à ses diverses addictions, son incapacité à se construire une vie stable et sa difficulté à côtoyer famille, dirigeants et coureurs concurrentiels, le bilan devient très vite négatif pour Franck Vandenbroucke. C’est vrai qu’il fut un beau coureur gâché par les affaires de dopage, mais son charisme et son tempérament qui lui valent de s’élever l’ont toujours systématiquement desservi.

Replonger dans le cyclisme des années 1990 et 2000 ne fait jamais de mal, non seulement par nostalgie envers la jeunesse, mais surtout pour voir que tout n’est pas réglé encore dans ce sport, malgré tous les efforts et l’avance considérable sur d’autres sports encore moins humains, voire complètement déconnectés des réalités, le football en premier lieu. Ce livre est vraiment touchant, Olivier Haralambon en zoomant sur des aspects très humains du cycliste et en romançant des aspects très privés du fils, du mari, du père aussi, qu’il fut. Il est vrai que l’occasion de publier ce livre s’est peut-être présentée lors de la mort de Philippe Gaumont (le 17 mai 2013, à 40 ans), dit « La Gomme », auteur de Prisonnier du dopage en 2005, et qui joue un rôle non négligeable ici dans l’inexorable descente aux enfers du fameux VDB.



Le Versant féroce de la joie, avec son titre énigmatique et sa sortie opportune juste au moment du Tour de France, est un récit touchant, mélancolique et empli de la sueur des coureurs. Le dopage, le quotidien, les malheurs, peu de choses nous sont épargnées et c’est tant mieux !



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Mes coureurs imaginaires

On n’a jamais aussi bien écrit sur le vélo depuis Antoine Blondin. Parce que, comme l’auteur du « Tour de France en quatre et vingt jours », Olivier Haralambon fait de la course cycliste une métaphore de la vie, avec ses ascensions difficiles, ses pentes trop raides, ses descentes vertigineuses, ses sprints endiablés et ces lignes d’arrivées qu’on franchit in extremis. Ce livre est un peloton, un groupement compact et solidaire de douze portraits de coureurs dont les trajectoires s’effacent devant les sacrifices et l’urgence de la victoire. C’est l’histoire de douze hommes amoureux de la même femme : la petite reine. Douze portraits empreints de tendresse et de nostalgie, entre la vedette oubliée, le coureur de jupon et le reconverti dans le commerce.

Les sports de course ne m’ont jamais passionnée. J’ai vu mon père s’enthousiasmer devant sa télé pour les montées de l’Alpe d’Huez, au temps où Bernard Hinault dominait la grande boucle. Depuis les années quatre-vingt-dix, j’ai l’impression que tout est joué d’avance, que le vainqueur est celui qui a bénéficié du meilleur docteur Folamour. La dimension épique de ce sport, aux limites des possibilités humaines, semble avoir disparu. D’ailleurs l’auteur s’intéresse moins aux exploits qu’aux débandades, aux trophées qu’aux souffrances endurées, comme si, finalement, le coureur cycliste est l’un d’entre nous qui, par magie ou par hasard, est devenu un centaure paré de mille couleurs, présenté à la foule, condamné à se surpasser. Haralambon écrit avec justesse, dans une langue chérie et travaillée, où l’érudition vient toujours à propos. Voici un extrait : « il traverse des fumées épaisses et colorées dans les cris et le hurlement des klaxons à air comprimé. Il a beau se retrancher dans l’intimité de ses propres gémissements, de sa respiration sifflante et de la violence de son pouls, tous ces culs nus qui courent et tremblotent à ses côtés, ces perruques secouées et ces bouches éructantes, c’est comme toutes les fêtes quand tu n’es pas d’humeur : ça ressemble à l’enfer. Il pédale dans un tableau de Jérôme Bosch ». Chez Haralambon, la description des corps en mouvement est impressionnante de grâce et de précision, incarnée à l’extrême, comme si Rodin était passé à l’écriture. Mention spéciale pour le douzième hommage à un cycliste… femme, évocation pudique d’une pionnière incomprise, Jeannie Longo.

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Le coureur et son ombre

Je ressors de la lecture de ce livre, bouclé en deux jours parce que j'ai décidé de freiner vers la fin, pour mieux me replonger dans la lecture aujourd'hui, aussi bouleversée qu'à la fin d'une étape de montagne du Tour.



Je suis entrée dans ce livre sans à priori sur l'auteur, ne connaissant pas son parcours sportif puisque mes premiers émois devant le Tour de France puis les classiques ne datent que de 1996. Ma subjectivité ne venait donc que des mes anciennes amours pour ce sport. Amours ravivées il faut l'avouer, à la lecture de ces pages. Je n'ai qu'une envie, trouver un streaming qui diffuse le Giro, là, tout de suite, me vautrer dans mon canapé pour me gaver de pédaliers, de cuissards, de casques, de dos arrondis, de fragilité, de puissance et de beauté.



Olivier Haralambon est un cycliste. On le comprend dès les premières pages. Il fait dans ce livre la biographie du Cycliste, à l'état brut. Il fait en même temps l'auto-biographie du cycliste. Ses révélations intimes, crues, m'ont presque dérangées. Je ne voulais pas en savoir autant. Je n'ai pas aimé connaître les jouissances de cet homme.



Les débuts de ma lecture m'ont déroutée. J'étais un peu déçue par ce style compliqué. On est loin du livre de Richard Virenque autant vous le dire !

« Un des plus beaux livres français de ces dernières années. De ces textes dont on lit deux fois chaque phrase pour renouveler le miracle. » Voilà ce qu'en dit Eric Naulleau, eh bien moi je m'y reprenais à deux fois pour comprendre le sens de la phrase souvent ! J'avais l'impression au fil de ma lecture, de lire du Marc-Aurèle ... Je ne savais pas qu'Olivier Haralambon n'était pas qu'un cycliste. Je suis rassurée de savoir maintenant qu'il a fait de brillantes études de philosophie et qu'il n'a pas simplement pris tous les mots compliqués du dictionnaire pour prouver que les cyclistes ont du vocabulaire.



Si certains passages alambiqués m'ont laissée de marbre, il n'en va pas de même pour certains chapitres qui m'ont transportée. J'étais là, dans l'ombre du cycliste, à l'observer, le scruter, le sentir, le vivre. J'étais sur le vélo. J'étais le cycliste, j'étais Olivier Haralambon qui observe le cycliste.



Je referme le livre les larmes aux yeux, le coeur emballé. Peut-être qu'il faudra aimer ou avoir aimé le cyclisme, le cycliste pour se perdre dans ce livre...



Merci Babelio et les Editions Premier Parallèle pour ce beau cadeau que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Le versant féroce de la joie

Le cyclisme est un sport unique qui produit des champions uniques.Frank Vandenbroucke est un de ces champions comme il en existe tous les 20 ans. Hélas, si le physique était à la hauteur , le mental lui ne l'était pas. Tout au long du livre on assiste à la déchéance de ce coureur perdu au milieu de toutes cette pharmacie.

Le verdict est sans appel, tout va très vite et sera hélas fatal

Au travers de ce roman on vibre dans la roue de ce champion aussi attachant qu'enervant.

L'auteur qu'on sent féru de cyclisme nous fait partager son admiration pour Frank. Loin de porter un jugement, il nous décrit la chute de VDB athlète surdoué mais tellement fragile.
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Comment lire des livres qu'on ne comprend pas

Olivier Haralambon, né en 1967, a d’abord été coureur cycliste pendant dix saisons avant de se diriger vers une carrière de rédacteur - photographe au sein du Groupe de Presse Michel Hommell. En 2014 il publie Le Versant féroce de la joie, un roman sur le destin tragique du coureur belge Frank Vandenbroucke, mort en 2009. Comment lire des livres qu’on ne comprend pas, son nouvel ouvrage, vient de paraître.

J’avais déjà prévenu, méfions-nous des titres des livres et pourtant je me suis fait avoir ! J’exagère, disons plus simplement que le contenu de cet ouvrage ne répond pas aussi clairement que je l’avais souhaité à ce que suggère son titre.

Après sa carrière sportive Olivier Haralambon a passé une maîtrise de philosophie, une expérience qui l’a mis face à des livres difficiles à lire, d’où l’idée de ce petit essai. Pour désamorcer ce qui pourrait effrayer certains, le sujet est traité sur le ton de l’humour, j’en veux pour preuve cet avertissement au lecteur d’un livre de philo ardu, « Si vous venez d’avaler une, voire deux (!) pages complètes sans achopper sur la moindre difficulté, dites-vous que quelque chose cloche. »

Comme mon entame de billet l’annonce, je ne suis pas sorti de cette lecture rapide, réellement satisfait, si je m’y suis bien amusé, je n’ai pas vraiment trouvé les clés me permettant de comprendre des bouquins vachement pointus, turlututu. Car, grosso modo, il propose (trop longuement) une approche sportive de ce type de lecture, en adoptant une bonne base posturale pour être dans les meilleures conditions de lecture. Ouais, bon. Puis quand on se lance, démembrer les phrases et ne pas s’effrayer des mots rares ou hors de leur signification habituelle. Ok, c’est juste. Enfin, il préconise de prendre des notes, l’écriture favorisant la retenue du lu. Bah oui, on s’en doute quand on a un minimum d’expérience ?

Donc, pour le fond, pas grand-chose d’intéressant. Pour la forme, j’ai aimé le ton et – veuillez m’excuser de ramener la couverture à moi – ça ressemble fort (en mieux) à mes petits billets où je traite de la lecture, des livres et autres bricoles du genre. Le gars tire un peu à la ligne en usant d’un style un peu ampoulé, peut-être un pastiche de ces fameux livres, où l’auteur laisse sa plume courir juste pour le plaisir d’écrire ; un plaisir que je comprends très bien d’ailleurs. J’ai aussi tiqué sur une assertion, « Certains livres ne sont pas destinés à être lus en entier, hormis par qui en fait son métier » ; ça mérite que je revienne sur le sujet, un jour, à suivre… ?

Un minuscule livre, dispensable mais amusant.

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Comment lire des livres qu'on ne comprend pas

A l'instar de David Meulemans avec Ecrire son premier roman en dix minutes par jour, avec Comment lire des livres qu'on ne comprend pas, Olivier Haralambon ne se pose ni en vrai théoricien ni en donneur de leçon mais souhaite offrir à ses lecteurs un puissant encouragement à se relever les manches. Il n'est pas question ici d'écrire mais bien de lire, et même de s'attacher à comprendre les lectures coriaces que sont en particuliers les livres des philosophes.

Pour autant, ce livre ne tient en rien de la plaisanterie et les conseils qui y sont donnés sont loin d'être dénués d'intérêt.

On sent que l'auteur à pris plaisir à cette modeste composition et le plaisir est partagé par le lecteur, à condition peut-être qu'il se soit déjà frotté à autre chose que de la romance et du easy reading - ceci étant noté sans condescendance aucune.

Le livre est par ailleurs un bel objet, un petit carnet d'à peine 90 pages qui libère innnocement un parfum de partage et possède une allure de cadeau lorsqu'on pense à des amis lettrés ou désireux de le devenir.
Lien : https://christophegele.com
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Le versant féroce de la joie

Je connaissais Olivier Haralambon au travers de ses articles dans la presse cycliste spécialisée. Articles fort intéressants et bien écrits. Il arrive à donner corps et âme, intérêt, intelligence et sensibilité à un papier sur le test d'un vélo de route... Ce qui fait preuve d'un certain talent d'écriture ! Quand j'ai appris qu'il avait écrit un roman, je l'ai acheté sans réfléchir.



Le versant féroce de la joie. On y sent les brumes et l'humidité des Flandres, les routes glissantes et ce climat rude. On y entend le cliquetis des roues libres et des dérailleurs, le souffle court des coureurs, contenu afin de ne pas donner d'information aux adversaires, le sifflement des roues en carbone, sous les relances puissantes. On y découvre, au travers un récit à la fois pudique et cru, parfois philosophique, sans jamais de jugement de valeur, la vie mélancolique et douloureuse de VDB. Et on pense "quel gâchis". J'avoue avoir été quelque peu déstabilisé par ce livre, assez lourd à lire pour moi, non tant par son écriture, au demeurant très bonne, mais par cette ambiance persistante des brumes, qu'elles soient sortie des terres humide ou des états narcotiques de l'intéressé. L'ombre et la lumière s'y côtoient, c'est l'ombre qui gagne. Douleur et plaies d'enfance non refermées, et sans doute certaines rencontres néfastes feront gagner l'ombre. Malgré la belle amitié de Nico et l'amour prodigué par ses compagnes et celui qu'il portait à ses filles.



Comme on dit dans le milieu cycliste, "j'suis dèpe".
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Le versant féroce de la joie

Un roman très atypique que je n'ai pas eu le courage de terminer. L'auteur, coureur cycliste, ayant ensuite étudié la philosophie puis devenu journaliste, s'attache au personnage de Frank Vandenbroucke, sa légende et son immense vulnérabilité. Le livre s'ouvrant sur le suicide du héros, le lecteur n'a aucun doute sur le fait qu'il va assister à une longue descente aux enfers.

La plume sensible, souvent lyrique d'Olivier retranscrit si bien l'immense vide qui habite le champion que cette lecture m'a pesé. Arrivée à la moitié pourtant je n'ai pas eu le cœur de l'emmener en vacances et de retour je n'ai pas le courage d'assister à la suite des tourments de VDB. Je suis sûrement trop sensible ou pas assez passionnée de cyclisme pour aller au delà de ce sentiment...

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Le coureur et son ombre

Attention, tous les passionnées de vélo doivent absolument lire ce livre. L’écriture de Olivier Haralambon n’est pas toujours facile d’accès - il faut parfois relire les phrases plusieurs fois pour bien en saisir toute la richesse - mais c’est une formidable déclaration d’amour envers la petite reine. Les coureurs cyclistes n’ont aucun secret pour l’auteur puisqu’il en est un, il connaît par coeur les us et coutumes de cette tribu qui passe sa vie sur la selle, les mains au-dessus du cintre. Son écriture est affutée, ciselée, poétique, elle sent le camphre et l’EPO, elle est unique. Quoi de mieux qu’un ancien coureur cycliste pour pénétrer les codes de cette tribu, pour revivre les premiers coups de pédale, la relation presque intime que noue le coureur avec sa machine, son ombre. Juché sur son vélo, le coureur cycliste devient un démiurge prêt à mettre le monde en jeu tous les 500 mètres.



Olivier Haralambon ne passe sous silence aucune facette de son sport et le dopage est assumé, l’auteur n’hésitant pas à rendre hommage à ces coureurs des années 90 et 2000, à cette génération sur laquelle on a jeté l’opprobre mais quand on a pédalé vers les cieux, on ne peut pas se résigner aux possibilités finies de son corps et l’on devient sourd aux avertissements terriens car l’ivresse de pédaler vite et fort vous ouvre cette fenêtre d'immortalité qui vaut tous les sacrifices.



Il y a une partie particulièrement magnifique quand l’auteur aborde la description du peloton, son style fait des merveilles pour décrire le Monstre, cette masse difforme qui s’étire et s’allonge et qui avale les coureurs en rupture avec une cruauté indicible.



Olivier Haralambon veut nous persuader que les cyclistes ne sont pas des sportifs mais plutôt des ascètes, des danseurs, des marins, des poètes.... Le lecteur se fera son avis mais en tout cas il nous a persuadé d’une chose, c’est qu’il était un grand écrivain.


Lien : http://lecafesport.blogspot...
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Le coureur et son ombre

Masse Critique m'a choisi pour ce livre et j'en suis ravie car j'aime le "vélo" ou le "cyclisme" je terminerais cette critique en essayant de vous expliquer comment et pourquoi.

Ce livre est pour moi une découverte de cet auteur et également du coureur cycliste qu'il a été.

Le texte est délicieux mais pas immédiatement aisé à décoder c'est pourquoi j'ai lu les 14 parties qu'il comporte deux fois à la suite.

Ici j'indique le titre de chaque partie et comment je l'ai interprété.

MON OMBRE DE COMPAGNIE

La course cycliste est un mystère

COSMOS A PLAT

Un vélo est autre chose qu'un objet

LE DOIGT DE SAINT THOMAS

Comment un gamin de 13 ans découvre que l'on ne touche pas le même monde de ses deux roues que de ses deux pieds

CONCOURIR

Mon premier bouquet

CORPS LIQUIDE

Enchevêtrement de mots qui font apparaître la difficulté technique et physique de l'effort fourni par les coureurs

RIEN DE MOINS QU'UN METIER

Réflexions sur ceux qui viennent d'une famille de cyclistes et sur ceux qui viennent au métier

LE MONSTRE

Le peloton - sa forme : un corps, un serpent, un animal, des flux. Mais surtout des mots et des phrases magnifiques pour le décrire.

INTIMITES

A nouveau des mots recherchés et bien placés pour décrire l'après course et les soucis entre les étapes.

GRACE ET DISGRACE

La description de l'effort récompensé ou insuffisant pour l'être

MONTER AU CIEL AVEC SON CORPS

Où il est question de l'étrange éloquence musculaire des amphétamines.

NOCTURNES

A la saison chaude avec un coureur de second rang en tournée pour engranger parfois quelques sous.

PLASTIQUES

Les gabarits, les corps des coureurs

EMPREINTE

L'effet de l'âge sur les pouvoirs cyclistes.

Les styles du disgracieux à l'élégant.

" monter un col à fond relève - certes ! - de l'usage du corps, mais fondamentalement c'est un exercice spirituel."

LE VIEUX

Le vélo blanc éternel

*************************************************

Le texte n'est pas truffé d'anecdotes sur les coureurs , juste quelques réflexions. Je ne peux m'empêcher de citer :

" Et on ignore qu'Eddy Merckx fut encore plus beau qu'Elvis Presley."

Après cette lecture j'étais fière de tant aimer les courses cyclistes alors que je n'ai jamais pratiqué le vélo m^me pas un mètre ( j'ai tout de m^me monté et descendu le Col de l'Izoard .....en ski de fond )

Les coureurs je les ressens comme des sportifs au courage sans cesse remis sur le tapis.

Regarder les étapes du Tour de France me fait également penser à mes parents qui regardaient ce spectacle et je ne comprenais pas trop pourquoi . A présent tout est clair.







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Le versant féroce de la joie

Olivier Haralambon restitue le drame de la vie du champion cycliste Frank Vandenbroucke appelé, ou plutôt poussé, vers une brillante carrière qu’il a lui même détruite sous les influences de son environnement. La réussite de ces 450 pages que j’ai lues presque d’une traite tient au fait qu’Olivier Haralambon est lui même ancien cycliste et est à présent journaliste après avoir fait des études de philosophie. Il sait très bien nous faire vivre le drame de Vandenbroucke de l’intérieur. Il nous restitue vraiment une individualité, sans jamais tomber dans des généralités sur le cyclisme ni le dopage.

Nous sommes aspirés dans la vie d’un sportif de haut niveau. Le mot vie doit ici s’entendre « survie » plutôt que « force vitale ». En effet Frank Vandenbroucke tente et échoue par trois fois d’en sortir par suicide. Il réussira à se suicider lentement par usages de drogues diverses.

Le drame de la vie du champion cycliste est raconté à la façon d’une tragédie dans laquelle le héros a, en apparence, des choix pour orienter ses actions et sa vie, mais est mû par des forces intérieures qui le poussent vers la mort après avoir dévasté ses proches. Une vie qui alterne entre éblouissements, amoureux, paternels, sportifs, et aveuglements, consommations de drogues, relations délétères, refus de l’amour.

O.Haralambon fait très bien ressortir comment l’enfance de Vandenbroucke lui a donné à la fois la force motrice de sortir de lui-même et un environnement familial qui lui donnent les moyens de réaliser son idéal, et une force mortelle qui le pousse à faire ce qu’il faut pour échouer.

Ce livre permet aussi de penser à d’autres personnes qui ne sont pas sportifs de haut niveau mais qui sont pris dans la même spirale d’idéaux, d’ambitions et de pulsions mortifères : artistes du show-biz, politiciens, cadres, ….Avec les mêmes capacités et dons déposés dans le berceau par une bonne fée à la naissance et les mêmes obsessions monomaniaques insufflées par une méchante sorcière.

Olivier Haralambon sait très bien rendre à la fois les sensations physiques du cyclisme et la perception extérieure que peuvent en avoir les spectateurs, anonymes ou proches du champion. Le style est à la fois très imagé et introspectif, ni banal, ni passe partout. Il peut néanmoins être parfois un peu lassant, à l’image d’une très longue ligne droite parcourue en vélo dans un pays plat, les Flandres par exemple, région d’origine de Vandenbroucke. Heureusement, nous avons le vent de dos. En effet, des rebondissements et changements de rythmes surviennent suffisamment souvent pour que l’ennui n’ait pas le temps de s’installer.

L’absence de jugements négatifs sur Frank Vandenbroucke est particulièrement appréciable. Le passage à la brigade des stupéfiants est à ce titre remarquable, notamment par l’attitude du policier qui est très bien incarné.

Un livre donc que je conseille, d’autant plus qu’il m’est arrivé dans mes mains par hasard, que je ne l’aurait pas acheté spontanément de crainte de tomber sur un livre bateau sur le dopage, écrit dans un style scolaire. Ce livre est au contraire original et bien écrit. Je suis heureux de l’avoir lu.

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Mes coureurs imaginaires

Pourtant pas cycliste, même pas adepte de sport, j'ai de nouveau fondu pour le livre d'un sportif. Mais que m'arrive-t-il ? Tchernobyl passé, les poules ont-elles enfin des dents ? Même pas. Il y a un phénomène qui ne s'explique pas : le talent. Quand les gens ont une plume, il faut se rendre à l'évidence, ils peuvent vous parler mécanique ou logarithme népérien avec enthousiasme, intérêt et passion. C'est le cas d'Olivier Haralambon, que j'avais déjà eu la joie de découvrir dans "Le coureur et son ombre", et qui sait conquérir son petit monde par la seule force de son verbe. Je remercie donc Babelio et les éditions Premier Parallèle pour me permettre de continuer la danse avec cet artiste via l'opération masse critique.



Charmée par son style, tantôt poétique, tantôt journalistique, au plus près de la réalité, on fait vite le constat : cet homme-là n'est pas qu'un sportif. C'est un écrivain. Un esprit. Un philosophe du geste. En esthète, il sait décortiquer l'humain, croquer nos brèches, les petits riens qui font chavirer.



Pas de redite ici, une belle continuité, une précision, un prolongement de l'évidence : on peut écrire encore et encore sur un même sujet, sans lasser son lecteur, ni s'épuiser soi-même. L'acte de création est infini et l'auteur sait autant se renouveler que s'amuser des mots, des situations, de l'écriture. Auteur à suivre !
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Mes coureurs imaginaires

Cher Olivier Haralambon,

Je vous hais, je vous déteste, je vous honnis ! Je n’ai qu’un seul souhait, en refermant “mes coureurs imaginaires”, c’est de vous écarteler, place de Grève, avec des chevaux de traie à qui je commanderais de ne pas aller trop vite.

De piètre blogueur littéraire, porté aux nues par quelques compliments bienveillants, j’ai rêvé, à mon tour, de passer de l’autre côté de la barrière et de me mettre à l’écriture et… je vous ai lu !

Comment ai-je pu, ne serais-ce qu’un instant, fantasmer sur la sortie d’un ouvrage quand il y a, dans un coin de ma table de chevet, un livre d’Oliver Haralambon ? Je vais de ce pas me flageller de ses pensées obscènes.

Eric Naulleau a raison quand il dit : “Je donnerais cher pour avoir écrit ne serait-ce qu’une phrase de « Mes coureurs imaginaires »” . Et puis, après tout, je suis bien trop feignant et désormais trop vieux, pour écrire plus qu’un article sur un blog.

Cher Olivier, comme votre précédent ouvrage “le coureur et son ombre”, nous voici transpercés d’une plume trempée dans un encrier d’érudition. Je vous rassure, le supplice est très largement supportable et je le conseille à tous.

Dans “mes coureurs imaginaires”, ils sont 12 à votre table des matières. Apôtres de l’effort et de la bicyclette. Hommes, femmes, jeunes, vieux, glorieux ou besogneux. Bien sûr, certains se reconnaîtront.

Vous avez ce talent, une nouvelle fois, de nous inviter aux fonds des âmes. Vous nous plongez dans l’intime de ces esthètes de la pédale. Je veux dire en cela que nous éprouvons réellement, à la lecture, ce que ressente psychologiquement, physiologiquement ces coureurs ou anciens coureurs. Et dans la descente, vive et enivrante, l’empathie pour ces coureurs imaginaires nous envahis.

Qu’ils soient cloués à leur fauteuil, vissés à leur monture, au point de rupture…ils sont beaux à lire, le “prodige”, le “Jésus jardinier”, “l’impeccable”, “le confisqué”. Ils sont vos “coureurs imaginaires”, ils en deviennent les nôtres.

Cher Olivier, vous glorifiez la littérature sportive. Celle qu’on aime, qui nous submerge, qui nous emporte comme un tsunami. Vous lire c’est ouvrir un espace-temps littéraire. C’est un moment de lévitation littéraire.

Permettez-moi de convoquer et de détourner, quelque peu, le philosophe Bernard Andrieu. Avant de vous lire, nous sommes “le corps vivant (corps en acte sans perception)”. A vous lire nous devenons “Le corps vécu (le corps percevant des sensations)” et vous, vous êtes “Le corps décrit (le corps pouvant mettre en mots ses sensations)”.

Quand on termine votre ouvrage, il n’y a pas de doute permis, l’on se sent plus léger, plus intelligent aussi. Oui plus intelligent. Mais cela ne dure…qu’un instant.

Alors revenez nous vite !

Sébastien Beaujault



“Mes coureurs imaginaires”

Olivier Haralambon

Premier Parallèle
Lien : https://blogs.letemps.ch/seb..
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Comment lire des livres qu'on ne comprend pas

Que l'on se rassure, cet opuscule de 80 pages n'appartient pas au genre signalé dans le titre. L'auteur, après avoir interrompu ses études pour une épopée plus cycliste, les a reprises à la trentaine. "Puis le thème de mon mémoire de maîtrise se précisant - forcément, je voulais écrire sur le corps pédalant, tenter d'esquisser une phénoménologie de l'effort-, la question des lectures préparatoires s'est posée. Je me souviens de l'air embarrassé de mon directeur se passant plusieurs fois la main dans les cheveux, m'annonçant comme on annonce une maladie mortelle que, manifestement, je ne pourrais pas échapper à la traversée de la Phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty. 'Mais', me dit-il, s'adressant implicitement à mon parcours singulier, 'c'est un texte assez long, et pas forcément facile.' Je dois dire en passant que je n'ai jamais lu depuis le moindre texte philosophique facile."



On le voit, l'auteur a du s'attaquer à de la bête coriace, de la philo résistante, et ce afin d'écrire dessus. Il donne, non sans humour, des pistes plutôt concrètes qui devraient permettre de venir à bout, ou en tout cas d'aborder des lectures a priori ardues. Reprendrai-je Schopenhauer? Lirai-je Spinoza comme on m'y a incitée?



"Avant tout, s'armer de patience : ça va prendre un moment. Ca ne se lira pas en une semaine. Allez-y mollo sur le mythe du dévoreur de livres, ou du mec qui s'avale Aristote et Darwin entre deux paquets de M&M's pour les besoins de l'enquête. Renoncez à l'obsession de compter le nombre de livres que vous lisez dans l'année et à la tentation d'en photographier les piles qui écrasent votre table de chevet. Nous avons tous des siècles de lecture sur nos étagères éphémères."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Le versant féroce de la joie

Tout d'abord attirée par le titre puis par le format de ce livre, je ne pensais pas y découvrir ces mots, ce témoignage, cette histoire ... poignante, décalée, à bout de souffle.

C'est l'histoire d'une vie, touchante, tourmentée, passionnée, chaotique mais au rythme d'un vocabulaire riche et varié, au rythme d'une course cycliste, les mots s'enchainent aussi vite que les paysages ne défilent.

Finalement, on finit aussi essoufflé qu'après une course.
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Comment lire des livres qu'on ne comprend pas

Petit livre de moins de 100 pages très accessible qui vient dédramatiser la lecture d'oeuvres complexes.

Au format d'un carnet, vous n'aurez pas besoin de vous attabler, de poser la tête dans vos mains au dessus du livre et de vous positionner de façon symétrique pour le lire.

Si vous vous demander pourquoi je vous dis ça, je vous conseille de lire ce petit ouvrage pour mieux comprendre.
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Mes coureurs imaginaires

Imagine all the cyclists



12 portraits en forme de nouvelles. Olivier Haralambon aime passionnément les coureurs cyclistes. Mais comme il aime avant tout l’être humain qui est derrière le costume du coureur, ses portraits, pour inspirés qu’ils peuvent être de vrais coureurs, dont les silhouettes de certains se dessinent plus ou moins nettement entre les lignes, restent avant tout anonymes.



Pour appuyer cet anonymat revendiqué des figures cyclistes mises en avant, Olivier Haralambon n’intitule pas ses différents portraits de noms ou de prénoms. Il met en exergue une caractéristique, un trait de caractère… « Le Reconverti », « Cheville Ouvrière », « L’œuf », « Le Prodigue », « L’impeccable » ou « Le Confisqué » pour ne citer que certains d’entre eux.



Olivier Haralambon fonctionne énormément par analogies, par images dont on se demande parfois où il va les chercher mais qui au final se révèlent systématiquement pertinentes. Que ce soit avec le monde ouvrier, que ce soit à travers des figures christiques, Olivier Haralambon sait parfaitement saisir les situations ou les tempéraments et les rendre compréhensibles au lecteur.



Parmi les portraits les plus touchants, il y en a trois qui m’ont particulièrement marqué. Il y a « Dernières économies » qui parle de cet ancien coureur en maison de retraite qui voit passer les cyclistes sur l’écran de la salle de télévision et qui repense à l’échappée belle qu’il a tenté l’année précédente, y mettant toute sa science de baroudeur et toutes ses dernières forces d’homme, pour essayer de rallier les Champs-Elysées et respirer une dernière fois le parfum du peloton. Il y a « L’œuf » qui raconte cette course sur piste qui semblait promise mais qui chavire sur un instant d’inattention. Et il y a « Antilopes » qui parle de cette femme qui a enfourché son vélo et participe à des compétitions alors que, dans sa famille, seuls les hommes pédalent à ce niveau. Comme un symbole de la masculinité de la société, c’est d’ailleurs le seul portrait féminin de cycliste. Pour autant, les femmes sont très présentes dans le livre à travers les figures maternelles essentiellement.



Olivier Haralambon joue avec les vies, mes souvenirs, le temps, les failles de ses personnages, leurs corps et leurs paroles, ceux et celles enfouies derrière les façades de circonstances que le sport de haut niveau impose aux coureurs. Il joue ainsi avec l’âme de ses personnages. Raison pour laquelle, d’ailleurs, ses personnages ont de multiples facettes. Olivier Haralambon parvient en quelques pages, à chaque fois, à les rendre toutes nettes, toutes complètes, toutes cohérentes, toutes pures.



Olivier Haralambon parle beaucoup d’anciennes figures du monde du vélo comme pour mieux marquer le fait qu’on ne cesse jamais vraiment d’être un cycliste. Cycliste un jour, cycliste toujours. Car ne dit-on pas que le vélo, ça ne s’oublie pas ?



Et si on ne parvient pas toujours à mettre un vrai visage, un vrai nom sur les portraits imaginaires d’Olivier Haralambon, cela importe peu : il reste de merveilleuses histoires, merveilleusement mise en texte par Olivier Haralambon. Un cycliste donne tout sur une compétition, d’un jour, d’une semaine ou de trois semaines : un cycliste doit aimer se faire mal avant toute chose ; Olivier Haralambon ne s’épargne pas dans ces quelques pages somptueuses et le lecteur ne sort pas indemne de cette lecture. Chamboulé et bouleversé, ému autant par les histoires que par le style, il ne pourra plus jamais voir, si tant est que ce fût jamais le cas, les coureurs comme de simples machines.


Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Le coureur et son ombre

Non mais franchement ! Qu'est-ce qu'un cycliste vient se perdre chez les jeunes éditions "Premier Parallèle" (fondées en 2015) qui éditent des textes de fond, riches de pensée, autour de thématiques diverses, telles que la prison, la prostitution, le fanatisme religieux et l'écologie ? Leur credo : "Des lectures pour se faire des idées." N'est-ce pas éloigné de la pédale, de l'EPO et du Tour de France, ça ? Il y a eu connivence, ce n'est pas permis, conflit d'intérêt, l'auteur se tape des cols - certes - mais sûrement celui de l'utérus de son éditrice, ce n'est pas possible autrement !



Ainsi éberlué, le lecteur soupçonneux ne peut s'astreindre qu'à une chose : cocher le livre lors d'une masse critique Babelio en espérant rafler la mise, pour enfin découvrir le pot aux roses ! C'est ainsi que je souligne le caractère fichtrement révélateur des masses critiques, et remercie l'opération, sans quoi mes nuits n'auraient plus été tout à fait paisibles.



Recevant l'ouvrage (de toute beauté d'ailleurs, j'aime beaucoup le papier utilisé, sa texture, son grain et les caractères d'imprimerie, l'ensemble est très classieux), je me lance donc dans une lecture pêchue, l’œil attentif au moindre faux pas, prêt à descendre de la petite reine pour souligner la faiblesse du texte, les fautes d'eurtaugrafe et la viduité du mecton à la barre.



Que non ! J'ai eu beau chercher, fouiner, user mes yeux sur la page, rien, nada, que dalle, je n'ai rien trouvé de blâmable. Au contraire.



Nous voilà avec un penseur du sport, un philosophe du biclou, qui fourre du sens en toute chose, sublime le cyclisme et nous fait apprécier ses aspects vitaux, ses ressorts psychologiques, la connaissance de soi. Le vélo en science de la vie. Un prisme. Un révélateur. Une lecture du monde, du corps, de l'homme.



C'est brillant, bellement scribouillé et passionnant. Que demande-t-on de plus ? D'autres livres de cette teneur, peut-être !
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Le coureur et son ombre

Une prose maniérée, agréablement tournée, voilà du bel ouvrage ! Je remercie les masses critiques du site et les éditions pour l'offrande.



L'auteur évoque tous les aspects physiques et mentaux qui mènent à cet exercice si étrange, mécanique et redondant, vu de l'extérieur, du pédalage étendant le temps à l'infini. Il fait montre de lucidité et d'analyses poussées. Il n'élude rien, se colle aux tabous, se frotte aux affaires, évoque le dopage.



Seul bémol, Olivier Haralambon semble vouloir dédouaner l'ensemble des coureurs, des sportifs même, souffrant certainement d'une image écornée de bébêtes sans cerveaux. Prôner que l'intelligence guette obligatoirement le cycliste de haut-niveau, non, ça me gêne. Le peloton est à l'image de la société, les cons y côtoient les moins cons. On sait tout ça, monsieur Haralambon. Pas besoin de complexer. Vous n'êtes pas Virenque, qui n'est pas Poupou et caetera. Personne ne se trompe, n'ayez crainte, on distingue les individus et nous régalons de votre ouvrage, votre science et votre langue. Comme l'on a su également se régaler des victoires de Richard sur les sommets, moins de ses sorties médiatiques. Il y a de la beauté en toute chose, même dans la bêtise. Laissez-nous ça et maniez votre intelligence sans craindre que l'on n'y adhère pas.
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Comment lire des livres qu'on ne comprend pas

Découverte du format et de l'éditeur grâce à l'opération Masse Critique non-fiction de ce mois de juin 2021.

Comment lire des livres qu'on ne comprend pas d'Olivier Haralambon est pour moi un petit ovni. N'étant pas du tout habitué à ce genre de lecture, j'ai découvert ici non pas un genre de mode d'emploi, comme me laissait suggérer le titre, mais plutôt le récit d'une ou même plusieurs méthodes. Le sujet est abordé avec simplicité et placé dans un contexte relatif à l'auteur qui permet de se projeter tout en tirant des moyens et outils pour comprendre comment lire ces livres qu'on ne comprend pas.

Le format est idéal pour sa lecture et le glisser ensuite dans la poche de ce proche qui saura à son tour y trouver bon usage.
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