Olivier Peru

Me voilà bien embêtée pour écrire ma chronique. Non pas que le livre ne m'aie pas plus ou même tièdement plu, non justement je l'ai adoré et j'ai peur que ma chronique ne reflète pas assez bien la qualité de ce roman.



Une mise en garde peut-être.

Si vous cherchez un livre sur l'amour et les belles princesses, vous vous êtes trompés de chemin!

Voilà, ça c'est dit! :-)))



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"Heureux le guerrier mort" et triste la lectrice admiratrice.



Pourtant Alfaric m'avait prévenue mais encore maintenant, je ne veux pas y croire. Mais, je me rassure en me disant que jusqu'au bout, en dépit de ses tourments et de ses révoltes, il est resté beau, majestueux et terriblement résolu.

Avec cet album, on en apprend un peu plus sur l'ignoble Lh'assa. On commence à entrevoir ses doutes et ses faiblesses et ce n'est pas plus mal. D'ailleurs, ce treizième tome me paraît décisif quant à l'avenir de la nécromancienne.

La fin, tragique, laisse entrevoir une suite tout aussi captivante.

Un monde sans dieux...mais surtout un tome sans saveur !



Olivier Peru et Pierre-Denis Goux ont décidé de prolonger les aventures de Thor le nain, bien que les deux premiers tomes constituent un diptyque qui se suffit à lui-même. Soyons honnête : j'étais le premier à espérer une suite mais le résultat est franchement décevant, de mon point de vue.



Nous retrouvons donc Thor, dont la nature divine fut révélée dans les tomes précédents. Assumant toujours difficilement son statut, il ne peut pourtant lui échapper. D'autant plus qu'une nouvelle menace se dresse : suite à la guerre qu'il déclencha contre Asgard, la magie des Ases s'est affaiblie au point que les géants se réveillent et menacent tous les peuples de Midgard...



Peut-être suis-je un peu sévère mais j'ai trouvé ce nouvel opus largement inférieur aux deux premiers. Certes, il n'y a plus besoin de planter le décors, et donc d'évoquer un univers entier, mais ce monde sans dieux manque cruellement de densité. S'appuyant toujours sur la cosmogonie scandinave, les auteurs se contentent de reprendre à leur compte la mythique rivalité entre Géants et Ases afin de concocter un scénar' basé sur l'action. Exit, donc, les suggestions de dynamiques politiques, historiques et sociales. Exit aussi les résonances philosophiques. Exit enfin l'originalité du traitement des Elfes, qui ont retrouvé un aspect classique. Le pitch est simple ; tous derrière moi contre les géants. Mais ce n'est pas vraiment le plus grave, car l'ensemble aurait pu constituer un agréable divertissement. Là où j'enrage quelque peu c'est que les scènes de batailles sont mal rendues, l'aspect épique mal fichu et l'utilisation des personnages franchement maladroite (mention spéciale à Loki, dont les manipulations et le retournement de veste final font bien rire).



Même les dessins de Pierre-Denis Goux, que j'avais vraiment appréciés dans le premier arc, ne sont pas à la hauteur et apparaissent bâclés par moment. Les aventures de Thor semblent se conclure définitivement avec ce tome, bien que l'ultime page suggère qu'il serait possible de relancer l'histoire sous la forme d'un mix entre mythes scandinaves et légendes arthuriennes. Why not ?

En Résumé : J’ai passé un agréable moment avec ce roman, l’histoire se révèle toujours aussi vive, sans temps morts au démarrage vraiment rapide et prenant. Un récit qui se révèle aussi plus sombre, plus mature. Un tome charnière à travers ses révélations sur le livre de la peur ainsi que sur les Haut-Conteurs et les Noirs-Parleurs. L’univers se révèle toujours aussi solide et intéressant. Les personnages principaux continuent à se développer, par contre concernant les personnages secondaires, ceux qui cherchent à retrouver nos disparus, ils m’ont paru ne pas apporter énormément à l’histoire. L’écriture se révèle toujours aussi vive, efficace et entrainante, malgré parfois quelques longueurs. Mais voilà, je sais qu’il s’agit d’un livre jeunesse j’accepte donc sans soucis l’aspect manichéen, mais voilà ce tome va faire vivre à ns héros énormément des souffrances qui, je trouve, sont trop rapidement et facilement assimilés. C’est dommage. Je lirai tout de même le dernier tome sans soucis et avec plaisir pour connaitre la conclusion.



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Avec « Morgane », Olivier Péru nous offre le troisième tome sur les quatre prévus d’une série de fantasy arthurienne à la française qui était censée n’être qu’une annexe des séries Merlin plus anciennes, mais qui s’affirme comme une des meilleures de la collection Soleil Celtic dirigée par Jean-Luc Istin.



Le scénariste, Olivier Péru, c’est notamment un roman sur les Druides, la bande dessinée éponyme correspondante et une série de bande dessinée en cours sur les Zombies ; autant dire que nous avons affaire à un très bon scénariste du moment. Avec ce tome intitulé « Morgane », on peut dire qu’enfin, on aborde l’introduction de Lancelot dans le monde véritablement arthurien avec les chevaliers, la Table et tout le toutim : à l’inverse des deux premiers tomes, nous ne sommes plus dans de l’heroic fantasy, Lancelot n’est plus seul(e) à mener l’histoire, désormais il/elle est inséré(e) dans un monde plus vaste, plus complexe, plus dangereux en somme. C’est dans ce contexte que l’on découvre avec intérêt l’histoire de Morgane : tout en suivant les récits déjà bien connus sur le personnage, Olivier Péru, sous la férule de Jean-Luc Istin, résume, condense et magnifie cette histoire complexe d’inceste, de magie et de traîtrise qu’est celle du quatuor composé de Guenièvre, Lancelot, Arthur et Morgane.

On ne peut chroniquer ce tome-ci sans souligner le travail graphique d’Alexe, dessinatrice autodidacte, qui nous gratifie ici, non seulement de personnages aux traits précis et équivoques, mais pas moins épiques, mais aussi d’une mise en lumière particulièrement soutenue de certaines scènes marquantes. Difficile d’oublier LA scène où Morgane séduit Arthur, revisitée ici en un songe cosmique des plus intéressants et des plus suggestifs. Son passage sur des séries comme Ange & Démons ou Paradis perdu se fait donc bien sentir.



Un troisième tome qui m’apparaît donc comme le meilleur de la série pour le moment, voire même comme un des tout meilleurs parmi toutes les séries de fantasy arthurienne dans la collection Soleil Celtic. On attend toujours plus de scénario facile à trouver quand il s’agit de s’inspirer de telles gestes épiques, mais on franchit déjà ici un bon cap. Vivement la suite !

Deuxième opus de ce qui, maintenant je le comprends, décrit à chaque fois, l'un des personnage de cette quête de la rédemption.

Les dessins sont beaux, soignés et sans recherche d'originalité : ils sont au service du scénario.

Celui-ci est maintenant bien posé, un no zombie est un zombie qui en est "revenu" grâce au vaccin à ARNm développé par ... Non je blague, pas de référence à un épisode récent de notre vraie vie même si c'est vrai que dans le contexte, il y a forcément un peu d'interférences. Je me demande d’ailleurs comment ils vont se sortir de/éviter ce piège.

L’essentiel : c'est une histoire de zombie, mais alternative.

Une série qui propose d'explorer des lieux des légendes bretonnes.

Ici on s'intéresse à la fontaine de Barenton, ce qui nous amène bien sûr à voir Merlin et Viviane à l'aube de leurs amours. Et je dois dire que représenter Merlin en jeune premier vantard plutôt qu'en vieux sage barbu change de ce qu'on a l'habitude de voir et c'est fort rafraîchissant !

La grande originalité c'est bien sûr d'avoir en scène plusieurs niveaux de récits avec un nain en narrateur et des korrigans en maîtres chanteurs pressés d'avoir leur histoire.

Bien entendu, les auteurs ont pris des libertés avec les légendes qu'on connaît, mais c'est tant mieux ! Cela évite d' avoir une énième mise en scène de ces légendes si connues.



Et, ce qui ne gâche rien à la lecture, les planches sont vraiment superbes avec des détails soignés et une coloration magnifique qui met le tout en valeur.

" Nous sommes des nains assis sur les épaules de géants [...] parce-que nous sommes soulevés en hauteur et élevés à une hauteur gigantesque " . Je détourne totalement de son contexte cette citation de Bernard de Chartres. Mais elle me trottait dans la tête pendant que je lisais " Mjöllnir "...



Un nain soulevé en hauteur et élevé à une hauteur gigantesque. Tel est le destin de Thor. Combattant d'anciennes guerres, Thor reprend les armes pour laver l'honneur de son clan. Les humains ont détruit le village de son frère et capturé des nains pour les obliger à se battre dans les arènes de Hakonn, seigneur des jeux. Les deux guerriers s'affrontent et le nain triomphe : La foudre terrasse son adversaire.

Alors tout le long de la Route Arc-en-ciel, la rumeur enfle. Thor, le nain pourrait-il être Thor le Dieu ? Lui le premier ne veut croire. Il aspire à la paix pour lui et ses enfants. Mais quand un groupe d'assassins sous couvert de mission diplomatique tue un de ses fils, son désespoir déchaîne à nouveau le courroux des cieux.



Et l'évidence fait vaciller le monde. Humains, elfes et nains se sont unis avec l'assentiment des Dieux pour leur survie en Midgard. Puis, humains et elfes prospérèrent en négligeant les nains. Puis les elfes déclinèrent, créatures ridées et mourantes. Les humains se nommèrent eux-mêmes Midgards pour montrer leur domination sur le monde...

Mais Odin chassât de Valhalla Thor et Loki. Et aujourd'hui, Thor a retrouvé un marteau. Et Thor est un nain...



Paradoxalement, le trait sec, réaliste de cette histoire rend son caractère inspirée de la Mythologie nordique très attachant... A hauteur... de nain.

De même qu’attribuer les pouvoirs d'un Dieu querelleur à un être de paix.



Un nain ainsi soulevé à une hauteur gigantesque...

Voici une série qui s'annonce plutôt bien.

West Legends, par le biais de différents auteurs, met à l'honneur un homme célèbre de l'histoire du Far West.

Dans ce premier tome, c'est Peru et Lorusso qui s'y collent pour cette dernière chasse de Wyatt Earp.

Si Wyatt Earp est surtout célèbre pour la fusillade d'O.K Corral, ce n'est pourtant pas ce moment que les auteurs ont choisi pour rendre hommage au justicier. On le retrouve quelques années plus tard, en route vers San Francisco, répondant à l'appel de son vieil ami Cullen. Mauvaise surprise à l'arrivée. Cullen est décédé et dans bien d'étranges et morbides circonstances.

La chasse au meurtrier est lancée !



J'ai beaucoup aimé ce tome qui ressemble bien plus à une enquête policière qu'à un règlement de comptes entre cowboys. Ceci dit, on y trouve tout ce qui fait le charme d'un bon western et le personnage de Wyatt Earp est très charismatique.

Côté graphisme, rien à redire, c'est très réaliste, soigné et superbe !

Après ça on a bien envie de retrouver Wyatt Earp sous les traits de Burt Lancaster !

Selon le pacte ancien " inviolable est la forêt, elle appartient aux seigneurs druides qui en sont les gardiens et ont tous droits ".

Au nord : il y a les hommes du froid et de l'acier

au sud : les tribus nomades

au centre : les druides qui appartiennent aux ordres des loups, des cerfs, des corbeaux et des ombres !

Ils sont dirigés par le Conseil des Anciens.

En 1123 : 49 soldats ont été massacrés dans la citadelle Wishneight du royaume de Sonrygar ! C'est le druide aux yeux blancs : Obrigan qui est appelé pour découvrir les corps des hommes déchiquetés, mutilés, éparpillés, pendus de façon atroce. le problème est que le roi Yllias pense aussitôt qu'il s'agit de l'oeuvre du royaume de Rahimir avec qui il a un vieux contentieux ! le vieux roi Tiriekson et son fils Jarekson vont tenter avec l'aide d'Obrigan d'éclaircir ces crimes et même si Yllias veut la guerre ainsi que leur royaume : ils décident d'accorder au druide et à ses apprentis Tobias et Kerher un délai de 21 jours avant de passer aux hostilités ! Obrigan n'est pas au bout de ses peines car il va y avoir des morts toujours inexplicables au et à mesure de l'avancée de son enquête, il va découvrir qu'il y a des fils du Rôdeur ( mi-homme/mi-animal ) aux yeux d'or qui les épient, les traquent et les tuent impitoyablement ! Les druides communiquent avec la nature, avec les animaux et ils ont un " don" qui leur permet de ressentir les présences étrangères, les pensées des hommes, des bêtes mais ce "don " ne les met pas à l'abri d'ennemis qui peuvent guider, envahir, diriger leurs cerveaux et, ce "don" peut se retourner contre eux . Arkantia : la druidesse de l'ordre des ombres les accompagne mais elle est " habitée " par un guerrier qui a existé quelques siècles auparavant ! Obrigan va être obligé de défendre la forêt de l'attaque des armées du Roi Invincible qui a vécu pendant des millénaires dans la haine suite à des trahisons et, qui veut se venger après toutes ces années et prétend reprendre son trône ! En effet, à coté des 2 royaumes : il y a une autre vie en 3 Dimensions...(pour faire simple ) mais ce roman policier Fantasy, outre les péripéties du druide et les siens va nous révéler les haines, les jalousies, les secrets, les faiblesses de certains druides, la duplicité, les ruses de Jarekson ! Obrigan, le héros du récit va être obligé, au prix de sa vie et de celle de ses apprentis de se transformer en chef de guerre pour sauver la "mère verte ", la Cité-Racine et, chasser les fils du Rôdeur !

Olivier Peru nous propose une immersion dans un monde tridimensionnel, dans une nature verte et somptueuse avec des personnages attachants ! Il se sert de la communication animale et de la forêt pour faire passer un message " écolo " !

L.C thématique de Mars 2022 : les pavés

Les fictions prenant pour héros des personnages réels devenus des mythes sont souvent intéressantes. J’aime quand un auteur s’empare d’une telle figure et choisit d’apporter sa pierre à la construction du mythe ou au contraire choisit de s’amuser à le déconstruire. Comme le dit un des personnages de « l’homme qui tua Liberty Valance » « quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende ». C’est ce qui est arrivé avec Wyatt Earp à tel point qu’on ne connait plus vraiment la vérité à son sujet. Etait-il un justicier intègre (version « Règlements de compte à OK Corral » de Sturges) ou bien était-il un vigilante brutal (version « 7 secondes en enfer » de… Sturges) ?

Forcément cette B.D ne pouvait que m’intéresser. Le bilan de ma lecture est un peu mitigé mais reste globalement positif.



Ce qui m’a vraiment dérangée dans cette B.D c’est qu’on ne reconnait pas vraiment Wyatt Earp. A la limite, ça n’apporte rien que le héros soit Earp, ça aurait pu être un personnage inédit que ça n’aurait rien changé. Du coup, sur ce point j’étais un peu déçue. D’autant plus que le titre de la série est « West Legends », je m’attendais donc à reconnaitre un tant soit peu Earp, quelle que soit la caractérisation choisie.

Mais passée cette déception, la B.D a aussi de belles qualités. J’ai apprécié que le scénariste cherche à s’éloigner des codes trop évidents du western. En effet, si l’histoire se déroule à l’époque du far-west il s’agit avant tout d’un thriller. Et si j’avoue que j’aurais préféré un véritable mélange de thriller et de western, je trouve que c’est une ambition louable que de vouloir proposer autre chose. Autre point fort : le cadre du récit. Là aussi on évite les décors habituels du western, l’histoire prend place en ville. Pas de grands espaces donc mais un décor urbain souvent oppressant très bien rendu. Enfin, j’ai aimé la petite touche sociale en arrière-fond.



Je n’ai donc pas été totalement enthousiasmée par cette lecture, j’étais venue pour Wyatt et je ne l’ai pas eu, mais il y a suffisamment de bonnes choses pour que je conseille la lecture de ce titre.

Olivier Peru est un auteur prometteur que j’avais découvert en 2016 avec le premier tome de « Martyrs » ainsi que quelques-unes de ses bandes dessinées. À chaque fois, il avait su me conquérir avec ses personnages, son univers ou ses intrigues. Il me tardait donc de découvrir « Druide » dont on m’a souvent vanté les mérites… Quel plaisir quand Siabelle, ma sœur de sève, a accepté de m’accompagner dans cette forêt où les mystères et la Mort sévissent malgré la protection des druides… L’auteur est parvenu à m’impressionner dès le début, notamment avec un carnage sacrément glauque et bien décrit. Tout commence avec ce massacre inhumain et sanglant qui va provoquer une suite de péripéties entraînantes, incroyables et inquiétantes. Le Mal a corrompu la forêt ainsi que le cœur de certains hommes qui n’attendaient qu’une étincelle pour abaisser leurs cartes. Obrigan, un maître druide respecté, va faire tout son possible pour découvrir qui a commis cette hécatombe. Il sait qu’il doit se hâter, car les prémices d’une guerre se dessinent à l’horizon… Partant à l’aventure, il quitte alors ses apprentis, Tobias et Kesher, deux jeunes loups qui sont loin d’être en sécurité…



En plus de promouvoir de belles valeurs sur la Nature, l’amitié, l’amour, le courage et la justice, Olivier Peru propose une belle poignée de protagonistes qui m’ont plu. Obrigan est un héros dont je me suis attachée petit à petit… Malgré sa sagesse, il ne me plaisait pas plus que cela, cependant ses actes m’ont permis de mieux le cerner et d’adhérer à sa vision des choses. J’ai également beaucoup aimé Arkantia, une druidesse, qui apporte une touche de féminité non-négligeable au récit. Son caractère m’a plu d’emblée, même si certains événements vont changer à jamais sa personnalité… Le prince Jarekson est intéressant à découvrir. Ni blanc ni noir, il a ses propres motivations que je préfère vous laisser découvrir… Grise, une louve, n’est pas dotée de parole, toutefois j’ai aimé la retrouver dans plusieurs scènes. C’est un personnage utile qui va agir plus d’une fois dans le scénario. Le responsable de tout le chaos m’a également conquise : on comprend les raisons de ses gestes. Il est crédible. Enfin, il y a Tobias et Kesher… Mais j’avoue ne pas être satisfaite par ces deux adolescents. J’imaginais les voir davantage ou avoir un autre rôle. Certes, j’ai apprécié ce que chacun est devenu, néanmoins je m’attendais à une implication plus importante dans l’intrigue. J’en attendais sans doute trop d’eux… Il faut dire que la narration alternée entre les trois druides laissait à penser que les jeunes seraient également des héros de l’histoire. C’est finalement Obrigan qui a pris la place dominante du récit. Cela m’a surprise.



L’univers de l’auteur est tout simplement féerique ! J’ai adoré les différentes castes de druides ainsi que leurs rapports avec la forêt. Malgré quelques longueurs ou répétitions, j’ai trouvé l’histoire à la fois fluide et prenante. L’intrigue dure environ un mois. Les jours qui se succèdent s’assombrissent au fil des pages et sont ponctués de combats bien retranscrits, de retournements de situation inattendus et de révélations. Olivier Peru a un talent pour décrire les batailles. Il m’a fait songer à David Gemmell : ces deux auteurs savent placer le lecteur au cœur des escarmouches ou des grosses guerres. Un régal ! On a là une quête enchanteresse, sombre et pleine de rebondissements qui saura ravir les fans de fantasy. C’est le second livre de Peru que je lis et je suis toujours aussi ravie de sa plume ! Je remercie Siabelle qui a découvert cet opus à mes côtés. N’hésitez pas à aller lire sa critique : pour elle, c’est presque un coup de cœur !


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En un âge reculé, un pacte vieux de plus de 1000 ans protège la Forêt du royaume des hommes. Une forêt primordiale où règnent le silence des Ombres, la chasse des Cerfs, la science des Corbeaux, la ronde des Loups. Quatre ordres de Druides pour gardien de l’Arbre-Vie qui a pris racine sur le sol désolé et mort de son cœur sombre… un cœur sombre où le Mal ne rôde plus, il menace à nouveau la paix des hommes et du peuple de la sève.

Une longue promenade dans la forêt de Druide… non pas une errance, je ne me suis pas égarée, je n’ai pas déambulé, le chemin est bien tracé… seulement j’ai trébuché de lassitude sur les racines bien ancrées de l’intrigue. Une intrigue qui se veut sombre comme le cœur de cette forêt primordiale où elle se déroule, terrifiante comme le Mal qui y rôde. Une intrigue dont les ramures renouent avec un tronc solide, une enquête surnaturelle sous forme de compte à rebours qui se veut intéressante à défaut d’être originale… mais le chemin de plus de 500 pages est long, au côté de personnages qui n’ont pas su toucher mon cœur, pourtant loin d’être aussi difficile à fendre que celui d’un chêne…

Le talentueux Oliver Peru offre un agréable moment de lecture avec Druide, son premier roman illustré somptueusement de ses mains. Je vais continuer d’apprécier son imaginaire sur son autre support de travail d’écriture et de dessin : la BD (signée sous le nom d’Olivier Peru). Reste à voir laquelle ou lesquelles…

Avec un tome 0 au beau milieu du premier cycle, j’avoue que j’ai été un peu surpris. J’avais plus envie de connaitre la suite de l’intrigue plutôt que de revenir en arrière. Mais bon, c’est l’auteur qui décide dans quel ordre il publie sa saga et avant d’entamer le tome 3 il faut en passer par le tome 0.



Dans ce tome 0 donc, nous suivons Serge Lapointe l’acteur Canadien que nous avons déjà aperçu dans les tomes 1 et 2. J’ai trouvé le choix assez surprenant car ce n’est pas le personnage principal (du moins pour les deux premiers tomes). Mais qu’importe, nous suivons avec plaisir le début de la contamination, vécu par cet acteur de série B et il faut reconnaitre qu’il a bien plus de consistance dans un tome qui lui est totalement dédie que lors des deux premiers tomes.



AU fil du tome il perd son air détaché, ses petites considérations pour devenir un type vraiment bien n’hésitant pas à aider les autres, dans la mesure du possible. Je dis cela car la fin du tome l’oblige à faire un choix très difficile, et donne lieu à une scène d’une incroyable intensité.



Du coté des dessins, j’ai trouvé les visages bien moins bien fait que lors deux premiers tomes, le dessinateur n’étant pas le même ceci explique cela. Par contre les décors sont superbes. On ne peut pas tout avoir ^^



Un petit mot sur un gros clin d’oeil à la série Walking Dead en tout début de tome. Dans la première page, nous découvrons la fin d’un film avec Serge Lapointe et lorsque le cast est dévoilé nous découvrons les noms des héros du film : Shane, Rick et Lori.

Mon avis : J'avais adoré "Druide" d'Olivier Peru donc j'avais énormément envie de découvrir le premier tome de "Martyrs". Au départ j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais passé les cent premières pages, j'ai dévoré cette histoire fantastique dans un univers riche, original et très proche du nôtre de par sa géographie.



Nous sommes dans le royaume de Palerkan et suivons principalement deux frères assassins : Irmine et Helbrand Lacefal. Ils sont des Aserkers, un peuple de guerriers ayant été traqué et décimé par Siegfried l'ancien roi du Reycorax.



Nés et entraînés pour devenir des tueurs impitoyables, il doivent vivre cachés car ils sont sans cesse traqués par l'armée du roi "Les fauconniers". Reconnaissables grâce à leurs yeux d'or, ils voient la nuit et sont de redoutables combattants.



Leur quotidien : traquer et tuer.



Kassis vit au château des ronces dans la ville natale d'Alerssen, dernière descendante du roi Yrasen, elle doit la vie sauve à la mansuétude du roi Karmalys même si elle doit vivre enfermée. Seul le mariage pourra la délivrer de ses geoles.



Le jour où on tente de l'empoisonner, l'intentant "Guyarson" du château d'Alerssen décide d'engager Irmine et Helbrand pour la protéger mais ils ne sont pas les bienvenus car ils font peur à tout le monde.



Mais la révolte gronde dans les îles de l'Ouest et le petit fils du roi Siegfried : Karmalys doit rentrer en guerre pour pouvoir garder sa couronne. Cependant depuis des années on complote dans son dos, manipulations, intrigues, l'étau se resserre et une véritable toile d'araignée s'est créee autour de lui, il devra se méfier de tout le monde.



De la magie, des fantômes, des descendants de dragon, amour et trahison, on suit une superbe et passionnante aventure. Irmine et Helbrand essayent de découvrir leur mystérieux passé et vouent une haine infinie à l'armée du roi responsable de la mort de leurs parents.



Une histoire assez complexe, on se promène dans les dédales d'un château au milieu d'une multitude de personnages atypiques comme le nain que j'ai adoré, mais il y aussi des gens vils, dupes et manipulateurs. Nos deux héros ne vont pas en sortir indemnes.



Vivement la suite car la fin est surprenante et nous laisse assez pantois. Je me demande vraiment comme Olivier Peru va tourner ce second tome.
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J'ai découvert Mjollnir sur les conseils de Meygisan et je l'en remercie !



J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce Nain nommé Thor et qui semble maîtriser la foudre. Le Pitch pourrait prêter à sourire, si ce n'est que c'est Pierre-Denis Goux qui est de la partie et, comme souvent, je trouve qu'il arrive à insuffler une bestialité incroyable dans les scènes de combat. Ca doit être une question de perspective, de gestuelle, mais il semble que même le lecteur n'est pas à l'abri d'un coup de machette au détour d'une planche.



L'univers Nordique dans lequel évoluent les personnages est également très plaisant. Je regrette toutefois les couleurs un peu froides tout au long de ce premier tome, même si je conviens qu'elles répondent à une certaine cohérence : on n'imagine pas Midgard sous le soleil ...



Je me procurerai le tome 2 bientôt, il est vrai qu'à la façon dont se termine le premier, on ne peut naturellement pas en rester là.

Comme de nombreuses autres maisons, les éditions Soleil se sont lancées dans leur série de western. West Legends présente l’originalité de faire revivre de grandes figures de l’Ouest. Et la première d’entre elles sera Wyatt Earp !



Le résultat est franchement original. La quatrième de couverture est bien loin de représenter la complexité de l’ouvrage. Dans les faits, il n’est pas question de recherche d’enrichissement personnel, mais de vengeance et de recherche d’un tueur en série.



Le scénario est découpé en chapitres, comme dans un roman, ce qui permet d’introduire une lecture en plusieurs temps. L’histoire se décompose en trois temps : une introduction, l’enquête et la confrontation. Cette dernière partie est la plus longue et mettra un terme assez rapide aux investigations.



La violence est ici au rendez-vous et plusieurs séquences sont à la limite du supportable. Il faudra réserver cette lecture à un public averti. Une certaine complaisance pour les détails macabres pourra être notée.



Les dessins, à condition de passer sur l’orientation de l’album, sont de toute beauté. Le trait est précis aussi à l’aise dans les plans rapprochés que dans les scènes d’intérieurs, d’action ou les passages urbains. Tout cela est plaisant à l’œil, sauf lorsque des détails viennent rappeler que nous sommes dans un polar bien sanglant.



Voici une bonne pioche qui donne envie de lire la suite. Espérons que l’album annoncé sur Billy the Kid soit du même niveau.

Après Jean-Luc Istin sur Résurrection, C'est Olivier Peru qui prend les commandes d'Androïdes avec "Heureux qui comme Ulysse". C'est c'est encore une réussite!



Les hommes vont partir découvrir l'univers à bord du SSOxygen, un voyage qui va durer 600 ans grâce à l'hibernation. Hélas un accident et tout dérape, les seuls survivants seront un androïdes AC7+ et un bébé né dans l'espace, Ulysse. Ils vont mettre 900 ans à revenir sur la planète bleue qui, en un millénaire, a bien changé...



L'histoire est bien construite et nous amène à apprécier les protagonistes. AC7+, Ulysse et même Isabella l'intelligence artificielle du vaisseau SSOxygen sont sympathiques et touchants.

En dehors du simple plaisir de lecture d'une bonne histoire, ce tome arrive à aborder des sujets comme le partage, l'ironie, l'évolution...

L'histoire n'a pas de lien avec le premier et peut donc se lire de façon totalement indépendante. Seul le thème reste commun : une histoire d'anticipation où l'humanité se mélange aux intelligences artificielles puis vire au roman post apocalyptique.



Le dessin est efficace même si je pourrais émettre quelques réserves sur les visages. En tout cas c'est coloré et vivant.

Après l'excellente série "Mjollnir", je me suis laissé tenté par "les Maîtres Inquisiteurs" également issue de la collaboration entre le scénariste Olivier Peru et le dessinateur Pierre-Denis Goux (du moins ce premier tome, la série semblant devoir se décliner en une succession de one-shot se déroulant au sein du même univers)



Dans le monde d'Oscitan, une guerre sans pitié opposa pendant de nombreuse années humains, elfes, nains et géants. Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter le chaos et le morcellement des peuples, les mages, restés neutres pendant longtemps, sortirent de leur réserve et surent imposer la paix, grâce, notamment, à un projet politique : l'unification du monde, au sein de deux empires, un dirigé par un mage empereur et le second par une mage impératrice. Mais cette UE fantasy se heurte, elle aussi, à des résistances. Non seulement il faut assurer et consolider la paix chèrement acquise, mais également tenter de convaincre nombre de réticents de l'utilité d'assurer l'unité politique par la promotion de lois communes. C'est le rôle de l'Inquisition et de ses mages guerriers, dirigée par trois juges et qui tient plus des missi dominici de Charlemagne que de la redoutable institution catholique chargé de traquer les hérétiques de tous poils.



Le héros de ce premier tome, Obeyron, est un de ces mages guerriers, sans doute le plus impitoyable de tous, de retour à Ares (la ville ou siège l'Inquisition), quarante ans après avoir été envoyé dans la redoutable péninsule forestière des Soupirs, alors que la guerre s'achevait, afin d'y convertir les clans autochtones aux visées des trois juges. Tout le monde le croyait mort dans le massacre, par les redoutables dragons noirs qui infestent la forêt des Soupirs, de l'expédition de pionniers qui l'accompagnait, lui et son acolyte elfe L'Jaren. Il faut dire que son sens intransigeant et expéditif de la justice lui a attiré nombre d'ennemis et, tel un Punisher version fantasy, il revient se venger de ceux qui ourdirent ce complot pour se débarrasser de lui...



J'ai globalement apprécié ce premier tome dont l'univers ne ferait pas tâche au sein des différents mondes de Dongeons et Dragons même si je trouve cette entrée en matière un poil en dessous de "Mjollnir", et ce, pour trois raisons :



-malgré le glossaire présent au début de l'album pour nous aider à nous familiariser avec un univers qui, bien que classique dans l'esprit, semble ambitieux en terme de développement, on est immédiatement projeté dans l'action. Même si celle-ci est servie par une narration plutôt réussie, basée sur des allers et retours entre passé et présent, elle est centrée uniquement sur l'histoire d'Obeyron et un tome d'introduction, pour nous acclimater au monde d'Oscitan n'aurait pas été de trop



-le personnage d'Obeyron est, certes, efficace, mais manque un peu, à ce stade, de profondeur et apparaît un poil caricatural



-au niveau graphique, bien que j'ai retrouvé les mêmes qualités que dans "Mjollnir" (sens du cadrage, soins apportés aux décors), j'ai trouvé le dessin moins réussie, comme si les auteurs avaient été davantage contraints par les délais.



Néanmoins les aventures d'Obeyron se suivent avec plaisir et raviront sans doute aisément les amateurs de fantasy et de jeux de rôle.

Ce livre, je l'ai attendu longtemps. Il y a une an, je l'avais commandé sur internet, rupture de stock. et du coup ça m'était sorti de la tête, et quand je l'ai recroisé au fil d'achats, je me suis dit, ENFIN!



Alors donc, beaucoup d'espoirs concernant cette lecture. Aucun déçu.

L'histoire d'Obrigan est passionnante, mais c'est aussi toute l'histoire de chacun des protagoniste rencontrés, racontés par eux même, qui fait tout. Cela en fait un livre riche, au monde étudié.



Pas de temps mort, on doit sauver le continent de la guerre en 21 jours, les druides sont des hommes résistants au sommeil. Et aux horreurs. Les combats et les tortures infligées sont précises, on ne tend pas vers le mélodramatique, l'essentiel est dit, est c'est souvent rude.



Le côté enquête annoncé n'est pas si présent finalement: la personne capable de massacrer 49 soldats au milieu d'un forteresse ne s’arrêtera clairement pas à ce seul méfait.



Côté personnage, je me suis beaucoup moins attaché au personnage principal qu'est Obrigan qu'à Arkantia, ses apprentis ou surtout, oui, surtout, le prince des glaces, que j'ai tout bonnement adoré.