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Critiques de Olivier Peru (1388)
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West legends, tome 3 : Sitting Bull - Home ..

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / WESTERN.

Dans les collines noires, un patriote sudiste et un patriote sioux luttent conjointement de toutes leurs forces contre le Grand Capital et la Bête Immonde, ces deux faces de la même médaille suprématiste de mes couilles. Dans notre Monde de Merde, au fond de la Boîte de Pandore reste-il encore le moindre espoir ? Réponse avec Olivier Peru et Luca Merli dans un bon western antisystème des familles !
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Elfes, tome 18 : Alyana

Dans ce tome 18 intitulé "Alyana", nous suivons l'enfant maudite de la princesse guerrière Teshanep et de Fall l'elfe blanc au cœur noir, ecowarrior qui a longtemps marché dans les pas de Shiryû du Dragon de "Saint Seiya" avant d'être touché par Lashaa la nécromancienne qui a lâché la horde des non-morts sur le monde d'Arran...

Alyana naît avec des yeux pairs et des ailes membraneuses, une intelligence inouïe et des pouvoirs qui les siens jugent impies, à commencer par les dons psioniques de son géniteur (dont elle découvre la triste histoire en parcourant la mémoire de son Dragon Blanc désormais rebaptisé Coccinelle)... Tandis que son grand-père Orbotesh parcourt le monde en quête de réponses, les Anciens soumettent l'enfant à la question mais l'Île des Elfes Blancs bascule alors dans le cauchemar ! Attention Zone Spoiler





J'ai beaucoup aimé l'idée de faire d'Alyana une nouvelle Alia Atréides (mâtinée d'Elizabeth l'enfant miracle de "V, les Visiteurs", même si ici cela ne sert à grand chose dans le récit), plutôt qu'un énième "Damien, la Malédiction" : l'enfant elfe entend la voix de tous ceux qui l'ont précédé et parmi elles se cachent des monstres qui veulent mettre le monde à feu et à sang, et celle de Lashaa qui a connu sa rédemption est loin d'être celle dont il faut se méfier le plus...

Mais au final un tome confus, et la confusion est la malédiction de plusieurs tome de la série : Attention Zone UltraSpoiler





Les graphismes à quatre mains de Stéphane Bileau et Pierre-Denis Goux bonifié par les couleurs de Merli ne sont pas en cause (magnifique double planche de Dame Nature venant assister à la Nativité), et Olivier Peru a fait ses preuves dans les tomes précédent consacrés aux Elfes Blancs. Je mise plutôt sur Jean-Luc Istin qui doit être un peu dépassé par le succès de la série qui a atteint les 20 tomes en moins de 5 ans... (par comparaison la série "Thorgal" a mis 15 ans pour atteindre les 20 tomes, et la série pourtant prolifique "Lanfeust" 18 ans !)

Mais n'en doutez pas, après avoir achevé un arc inspiré de "World War Z" la saga "Elfes" inaugure un arc inspiré de "L'Attaque des Titans" ! Fantasy & Kaijû Ega, Oh Yeah !!!
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Les Haut-Conteurs, Tome 1 : La Voix des Rois

Conter est tout un art.

Un art difficile, exigeant auquel je vais m'essayer aujourd'hui devant vous.



Je vais vous conter comment a disparu Roland,fils du Grand Robert, l'aubergiste de Tewesbury dans le Gloucestershire.

Oh n'allez pas imaginer de tragique histoire d'une funeste destinée. Car si l'enfant Roland disparût, ce ne fut que pour laisser la place à Roland celui qui en une seule nuit revêtit la cape pourpre.

Quoi ? Certes non, Roland n'entrât pas dans les Ordres. On ne fait tout de même pas les Ecclésiastiques en une nuit... La cape pourpre est l'habit des Haut-Conteurs. Une caste d'étranges voyageurs qui parcourent l'Europe de ce XIIème siècle obscur. Ces temps où les morts qui marchent se nomment encore " Upyr "... Ils payent leur gite des récits qu'ils narrent à la veillée dans les auberges. Extraordinaire narration car chacun est détenteur d'un talent presque magique. Cette Voix des Rois qui rend leur boniments inoubliables.

Mais comment le devient-on en une seule nuit ? En devenant le détenteur de lourds secrets : les dernières paroles d'un Haut-Conteur mourant qui avait consacré sa vie à l'art de choisir ses mots...



Qui dit " secrets " dit " mystère".

Et qui dit " mystère " dit " quête ".

La quête des pages dispersées d'un livre maudit. Des pages gardées par des codes, des énigmes, d'impossibles hypothèses. Car n'est-il pas dit que le rédacteur de ce livre n'est autre que le Diable en personne ?



En une seule période d'éclat de lune dans le ciel d'Angleterre, Roland reçut tout cela : Ordre, quête... Et guerre...

Guerre contre le beau chef d’œuvre de Lucifer : "L'Upyr ". Qu'on ne nomme encore pas "vampire"...

... Mais je ne m’épuiserai pas plus sur le sujet. Libre à vous de parcourir les... pages de ce... livre. Les risques sont tout de même moins grand que de mettre la main sur une de celles du " Livre des Peurs "...



Des axiomes d'une simplicité digne de Colomb.

L'Europe est parcourue par une confrérie de troubadours au talent extraordinaire. Leur missions cachée est de traquer les mystères et les manifestations monstrueuses. Leur quête : retrouver les pages du " Livre des Peurs " écrit par le Diable.

Malgré cela on adhère à l'histoire de ce jeune garçon qui rêve de d'aventure, mais qui la redoute quand elle le happe.



Cependant ce roman de littérature jeunesse se laisse parfois aller à des ressorts d'une facilité un peu dommageable... Mais le frisson de la quête y est alors...

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Oracle, tome 1 : La Pythie

C’est ma 100eme critique ! Allez, je mets 5 étoiles pour fêter ça !



Non je blague. J’ai vraiment aimé cette BD. Encore une fois Olivier Peru a touché le cœur de la cible.



Aspasie est la Pythie, l’oracle de Delphes que tout Grec va consulter avant de se lancer dans une entreprise, que ce soit partir en guerre ou acheter des poulets (bon j’exagère un brin). Un soir le dieu Apollon pénètre dans le temple et… dans l’intimité de la belle et vierge jeune femme. Suite à ce viol infâme elle concevra une haine inextinguible envers les Dieux de l’Olympe et usera de la confiance que les populations grecques accordent à ses visions pour pousser Sparte à envahir l’Olympe. Aspasie a un plan bien pensé, mais il ne faut jamais sous-estimer les Dieux.



J’ai eu peur au début. Les premières pages m’ont paru très convenues, montrant un roi spartiate stupidement cruel, sans subtilité. Mais l’apparition d’Apollon a tout changé. Très loin de l’image d’Epinal pure et brillante, le dieu Soleil nous est dépeint comme violent, jaloux, haineux envers ses frères et sœurs, encore plus envers son père. Il est vraiment puant ! Puis l’histoire devient intelligente en plus d’être épique : les capacités à organiser des manigances d’Aspasie explosent, concurrencées seulement par celles de la déesse Athéna. Zeus n’est guère impressionnant, un joujou entre les mains de la femme et de la déesse, tout comme le roi de Sparte. Les batailles parsemant l’invasion de l’Olympe sont magnifiquement dessinées par Martino (une mention spéciale pour les cyclopes). La fin est splendide, aussi impitoyable pour les humains que leur sort dans les tragédies antiques. Tout au long de l’histoire on ressent pourtant un humanisme certain, la volonté des humains de dépasser le destin que les Dieux ont concocté pour eux, de se révolter contre lui, de faire payer leurs maîtres. Le résultat est pour le moins mitigé mais le dessein est réjouissant.



J’ai hâte de lire le tome 2.

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Martyrs, Livre 1

En Résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui nous plonge dans une histoire vraiment passionnante, sombre et adulte qui, sans révolutionner le genre, nous offre une intrigue solide pleine d'intrigue et de sous intrigue qui jouent avec le lecteur sans jamais l'ennuyer. On tourne les pages avec grand plaisir de ce livre en essayant de déterminer qui manipule qui et qui cherche à prendre le pouvoir. L'univers mis en place se révèle solide, intriguant et vraiment intéressant à découvrir l'auteur nous offrant un mélange efficace d'originalité et de classique. Les personnages sont vraiment travaillés, soignés et ne manquent pas d'attacher le lecteur et le tout est porté par un style dense, soignée et efficace. Dommage que parfois l'auteur en fasse un peu trop ce qui fait qu'on devine certains points, aussi que l'auteur nous offre une histoire d'amour un peu trop guimauve ou encore certaines facilités d'acceptation des personnages un peu surprenante. Mais franchement rien de dérangeant tant j'ai été emporté par ce roman jusqu'à cette conclusion pleine de surprises et je lirai la suite avec grand plaisir.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Sur les hauteurs de la cité de Belleck.

Deux Elfes blancs contemplent la destruction de la splendide ville érigée voilà des siècles par des humains guerriers-bâtisseurs. D’autres hommes la ravagent, la pillent, la brûlent et la réduisent en cendres… Spectacle consternant pour les sages Elfes blancs qui ne peuvent comprendre ce besoin d’anéantissement qui anime ces viles créatures que sont les hommes…

Ces deux Elfes sont des pisteurs sur les traces d’un rarissime et puissant dragon blanc qu’ils veulent amener dans leurs îles.

Soudain, ils tombent sur un homme et une femme qui ont réussi à fuir la ville. Ils n’iront pas loin ! La femme est enceinte et cinq guerriers sont sur leurs traces. La sagesse elfique leur recommande de ne pas s’occuper des affaires des hommes…



Critique :



Le rythme de cette histoire est particulièrement lent puisqu’il s’agit d’une traque d’un rarissime dragon blanc. Cette quête prend des années et est saupoudrée d’aventures secondaires qui vont lier un Elfe blanc à un homme. Mais Fall, l’Elfe, est-il aussi blanc que ce que son père adoptif voudrait le lui faire croire ? Va-t-il respecter les lois ancestrales des Elfes blancs ?

Le principal mérite de cet album réside dans la présentation d’une nouvelle race elfique, la plus ancienne, la plus sage, celle des Elfes blancs.

Je n’ai pas palpité pour cet album autant que pour les précédents. Le rythme y est pour beaucoup. Les visages des personnages à mi-chemin entre dessins comiques et dessins réalistes ne m’a pas convaincu.

Livre intéressant à lire pour ne rien perdre de l’ensemble de la saga, mais sans plus.

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Orcs et Gobelins, tome 9 : Silence

Yudoorm était un Orc de légende.

De ceux que la mort elle-même craignait.

Aujourd'hui, bien des années ont passé.

Il n'est plus que l'ombre de lui-même.

Un vieillard entouré de fantômes.

Et de Freill, son indéfectible pote, gobelin de son état.

Yudoorm a vécu dans le sang.

Il ne sera pas dit que son dernier chapitre vengeresque soit d'un autre éclat.



Alors oui, le coup du dernier baroud d'honneur, on le connait tous.

Cela n'empêche en rien de pondre un récit aux p'tits oignons comme celui de Silence et de sa destinée hors norme, de son épilogue qui l'est tout autant.

Un récit bien plus introspectif que les autres qui fera la part belle aux flashbacks de toute beauté couplé à un périple punitif actuel qui lui tient la dragée haute.



Silence apparaît finalement comme un album à ne surtout pas passer sous...
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Oracle, tome 1 : La Pythie

Aspasie est enfant lorsqu'elle assiste au meurtre de la Pythie de Delphes par Eurycratidès, un roi sparte blessé dans son ego par sa vision. Des années plus tard, elle devient Pythie à son tour.



Aspasie est une une très belle jeune femme. Elle va attirer l'attention d'Apollon qui va débarquer pour prendre son plaisir contre sa volonté.



En perdant sa virginité, la Pythie perd son pouvoir de divination. Elle va se servir d'Eurycratidès dans le but de se venger d'Apollon (elle ferait d'une pierre deux coups) mais est-elle de taille à faire payer un dieu pour son crime ?



Dans l'ensemble, j'ai bien aimé les graphismes et les couleurs. En ce qui concerne l'histoire, j'ai trouvé que c'était un peu trop violent à mon goût.



Comme j'ai emprunté les deux premiers tomes à la bibliothèque, je vais lire le tome 2 – L'esclave – et puis je déciderai si je continue ou pas cette série.









Challenge BD 2021

Challenge SFFF 2021

Challenge livre historique 2021
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Médicis, tome 1 : Cosme l'Ancien : De la boue..

Florence, début Xvème siècle, ville-état nous conte à travers cette bande-dessinée, l’ascension de la famille Médicis. Tout commence avec la famille de Cosme, famille de banquiers, qui prend de plus en plus d’importance dans la gestion de la ville. Cosme sera celui qui la fera basculer vers la politique en devenant capitaine et homme d’état. Son avènement fera suite à son opposition au régime oligarchique alors en place à Florence.. Régime politique mené par une famille rivale : Les Albizzi

Cosme est aussi celui qui développe le mécénat au profit des arts et de l’architecture. Ses largesses va aussi vers la population de la ville qui deviennent ainsi ses débiteurs.

Bon début de la série des Médicis, j’ai bien aimé les dessins, les décors, la richesse des costumes et des couleurs. Les visages sont un peu plus flous, mais j’ai bien apprécié la découverte de la genèse de la famille des Médicis.

A voir la suite….

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Elfes, tome 8 : La dernière ombre

Fall, il est à tomber, cet Elfe blanc !



Il te donne des envies de te transformer en petit gobelin tout mignon tout moche, d'entrer dans les pages de la Bd, de bien te caler dans une des vignettes, de préférence une des plus belles, celle qui représente l'île verte au milieu des glaces où s' est exilé Fall, de t'agripper à la branche d'un vieil arbre noueux et de mater le beau gosse chevaucher son dragon blanc en compagnie de ses trois griffons.

Le rêve, quoi !



Et si jamais il prend l'envie à la vilaine humaine Halleran de rameuter des Nains et des Orcs pour capturer Fall, je veux être aux premières loges !

Tu penses bien, Fall, depuis qu'il s'est retiré du monde des hommes et des elfes, seul avec son dragon, est devenu une véritable légende. Écoute un peu ce qu'on dit de lui :

" Sa légende est née dans le sang des siens, son coeur a noirci dans le sang des hommes, il est l'elfe au dragon blanc, celui qu'on craint, celui qui ne possède nul royaume. Blanc comme la mort, il tue sans remords.[...] On le dit seul, triste et plein de rage, l'épée brandie, sans répit, il va et vole pour s'abattre sur les impénitents comme un orage ne laissant derrière lui aucune obole. Les enfants sages n'ont pas à le redouter, mais gare aux pendards et aux coquins, car quand la dernière ombre vient il est trop tard pour regretter."



Promis, Fall ! Je serai bien sage sur mon arbre à te regarder combattre tous ces méchants qui te veulent du mal, qui détruisent tout sur leur passage et si jamais l'arbre prend feu, je prendrai mes jambes à mon cou et irai chercher de l'aide.

Parce que tu es un véritable héros ! Un héros de fantasy comme on les aime ! Mon héros !



Humm..TheWind, tu t'emballes encore là ! Reviens sur terre et fais nous une critique un peu plus digne parce que là, tu frises le ridicule, ma pauvre fille..

Bon d'accord.

Cet album, il est à tomber et Fall, l'Elfe blanc, est en passe de devenir mon chouchou de la série. Mais ça je pense que vous l'aviez déjà compris.

Mais, c'est surtout parce qu'avec Peru, au scénario, c'est vraiment un plaisir de lire de la fantasy ! Un produit brut d'émotions, où tu passes du rire aux larmes, où tu trembles, où tu t'émerveilles, où tout est clair comme de l'eau de roche, où chaque personnage a sa place, joue avec justesse, sans en faire trop, ni pas assez ! Bref, un vrai régal !

Le tout assaisonné par un message écologique.. Si c'est pas magnifique, ça ?



Si, ça l'est !
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Elfes, tome 13 : Heureux le guerrier mort

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Soleil ont sortie les séries "Elfes" puis "Nains"…





Décidément, cette saison 3 de la série Elfes est sponsorisée par les mouchoirs Kleenex car après la tragédie de Kastennroc (Pleurs) et la chute des royaumes sylvains (Pleurs), la légende de Fall l'elfe blanc au coeur noir prend fin… (Pleurs)

Dans ce tome 13, l'elfe maudit, mélange d'Elric Melniboné écolo et de Shiryû du Dragon fantasy, persuadé de faire le mal en voulant faire le bien, va jusqu'au bout de sa triste destinée : en croyant faire le mal il n'a cessé de planter les graines du bien, et alors qu'il croit se délivrer de sa malédiction en réalisant le sacrifice ultime pour le bien de tous il plante probablement pour tous la graine du mal ultime… (Pleurs)



Aujourd'hui, cité d'Adelessen. La horde morte-vivante de l'elfe noire Lah'saa poursuit sa progression dans le sang et dans les larmes : Fall est dans ses rangs et livre un combat à mort avec Jonesh son beau-frère… Comment en est-on arrivé là ? (GRR Martin, au bout de 20 ans quand est-ce qu'on passe enfin aux choses sérieuses SVP ?)

Un tome assez touffu : on nous raconte le destin de Fall après la chute du sanctuaire vert (cf tome 8), son retour parmi les Elfes Blanc et ses relations avec la belle Tenashep et son frère Jonesh le revêche , mais aussi sa quête pour empêcher la résurrection de Lah'saa, l'éveil de cette dernière qui s'avère sans doute être son pire échec, mais aussi la résistance acharnée d'un petit groupe mené par Redwin, oh yeah, Aamnon, Gal Kahnridge et le petit Rom (oui, on vous a reconnu Gimli, Legolas, Aragorn et les Hobbits !!! ^^), la triste histoire du Gengis khan au féminin qui est devenue un monstre parce qu'on pensait qu'elle pourrait devenir un monstre (whaou, on a carrément un préquel avec une magiocratie de sorciers oracles sur fond de "Minority Report" !), ainsi que la légende des cristaux magiques pouvant mener au pouvoir ultime (oui, on vous a reconnu les silmarillions ! ^^)…

Après la bataille du Gouffre du Helm, voici celle de Minas Tirith : tous convergent vers la cité d'Adelessen, et une fois de plus la traîtrise à l'oeuvre avec ces salopards d'homines crevarices (appelés aussi collabos entre 1939 et 1945 : certains se reconnaîtront et nous les enverrons à leur semblable le diable). Qui de l'elfe blanc qui peut posséder les esprits et de l'elfe noire qui peut posséder les corps sera le plus fort ? Qui d'entre deux remportera la victoire ? Car au final, il ne peut en rester qu'un !

https://www.youtube.com/watch?v=VEJ8lpCQbyw

Dans l'épilogue, après tant de sacrifices et de souffrances les Elfes Blancs entrent à leur tour dans la Grande Alliance, mais ils ont peut-être autant de chance d'en être les sauveurs que d'en être les fossoyeurs !





Les jolis clins d’œil aux œuvres de JRR Tolkien et à l'univers de Warhammer sont toujours aussi cools et niveau scénario Olivier Peru ressemble de plus en plus au Roi Midas, niveau dessins en dépit de quelques défauts d'anatomie le travail de Stéphane Bileau est appréciable, et niveau couleurs celui de Merli est toujours aussi agréable…

Mais la série a été prise au piège de son succès, et joue désormais les équilibristes entre le serial et le feuilleton (d'où les changements de direction dans la scénarisation)… Mais c'est aussi ce qui permet aux éditions Soleil de prendre définitivement les commandes de la fantasy en bande-dessinée, à l'exception des éditions Delcourt qui font très joliment de la résistance avec la série "Wollodrïn" (rendez-vous le mois prochain avec le tome 7 intitulé "Les Flammes de Wffnïr" !)

Vite, la suite !!!
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I.S.S. Snipers, tome 4 : Sharp

BD SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Horrifique et survivaliste, ce tome 4 d’"I.S.S. Snipers" n’est pas sans rappeler le tome 15 d’"Orcs & Gobelins", mais le ton est moins sombre et la conclusion plus légère. Dans les deux cas j’ai reconnu rapidement la patte d’Olivier Peru, irrémédiablement plus doué que le responsable des tomes 2 et 3 à tous les niveaux… Pour ne rien gâcher les dessins et les couleurs d’Alessandra de Bernardis sont plutôt agréables à regarder, bref de la bonne Série B !
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Médicis, tome 1 : Cosme l'Ancien : De la boue..

Finalement je me rends compte que je connais assez peu les Médicis.

La seule fois où mes lectures m’ont permis de croiser le chemin de Cosme l’Ancien, c’est dans La Passion Lippi de Sophie Chauveau qui conte l’histoire de ce peintre pas piqué des vers Filippo Lippi. Ce roman m’a laissé une impression favorable du maître de Florence, impression centrée sur son mécénat envers les arts et sa volonté d’embellir sa ville.



La passionnante BD de Peru et Lorusso construit plutôt un portrait en demi-teinte, très centré sur la lutte pour le pouvoir à Florence. Cosme y apparait comme un banquier, donc pas aristocrate, qui a les dents très longues et l’intelligence suffisamment vivace pour leur trouver de quoi croquer. Il n’applique pas bêtement la force mais s’emploie patiemment à former sa toile de puissance sur des décennies, jusqu’à ce que la ville se retrouve couverte d’un cocon « despotique éclairé » qu’elle a elle-même appelé de ses vœux. Son côté sponsor des arts n’apparaît limite que comme un instrument de realpolitik parmi d’autres.



Quoi qu’il en soit, les intérêts de la Renaissance et des premiers Médicis convergeaient. L’un nourrissait l’autre et vice-versa ; une espèce de symbiose dont on peut discuter la morale.



Tout cela est magnifiquement mis en scène par Olivier Peru qui a le sens des formules qui frappent. Les dessins de Giovanni Lorusso, qui a l’honneur de pouvoir dessiner Florence en train de s’embellir, en particulier la construction du Duomo de la cathédrale, sont à la hauteur du modèle qui m’avait laissé pantois quand j’avais débarqué dans cette ville splendide.



Un premier tome épatant, quoiqu’il ait un peu cassé mes opinions positives sur le personnage. Je lirai la suite avec grand plaisir.

Mais… heu… monsieur Peru… j’attends quand même le dernier tome de la trilogie Martyrs. Ça fait trois ans maintenant !

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Médicis, tome 3 : Jules : De l'or à la croix

On conserve encore la formule du tome 1 : c’est la ville elle-même qui est narratrice omnisciente de la destinée de la dynastie Médicis et nous passons de Laurent le Magnifique à Jules, le fils bâtard de son frère assassiné par les Pazzi lors de la messe pascale de 1478. Le personnage principal de ce tome est plus connu sous le titre de Clément VII, et ici il fait plus que partager la vedette avec Savonarole, Machiavel et César Borgia ! Ce tome 3 fait pas moins de 74 pages, et il en aurait fallu encore davantage pour approfondir la fabuleuse partie d’échecs qui se joue entre les Médicis et leurs adversaires (ici un peu réduite par des ellipses et des raccourcis) : les alliés d’aujourd’hui étant les ennemis de demain, et les ennemis d’aujourd’hui les alliés de demain le "Game of Thrones" de l’Italie de la Renaissance ressemble furieusement au "House of Cards" de la Rome antique !



Pierre, Julien et leur cousin Jules sont chassés de Florence par le fanatique Savonarole qui ne cesse de prêcher le retour à la pureté évangélique (qui n’a jamais existé puisque les disciples et les membres de la famille de Jésus Christ se déchiraient déjà au Ier siècle !). Ils se réfugient à Rome chez le cardinal Jean appartenant à leur clan, mais la papauté a déjà fort à faire coincée entre les délires du moine dominicain et la chevauchée de Charles VIII, avant que ces derniers ne soient remplacés par Luther et Louis XII, et avant que Charles Quint et Soliman le Magnifique n’entrent dans la danse…

Il y a un bon développement sur la radicalisation christianiste avec Savonarole, plus proche avec ses enfants espions et ses autodafés des dictatures totalitarismes modernes que des révolutions religieuses médiévales. D’ailleurs monothéisme et totalitarismes ont toujours fait bon ménage puisque que pour l’un comme pour l’autre tout est centré sur le degré de pureté idéologique des hommes et des institutions… Mais il aussi les trahisons, les manipulations, les renversements d’alliances, les Guerres d’Italie, les bingos papaux entre les Borgia, les Della Rovere et les Médicis, la lutte des loyalistes de Soderini pour rétablir et préserver la république florentine, et les divers complots absolutistes des enfants terribles du Clan Médicis qui n’hésitent pas à faire passer toute la population d’une cité au fil de l’épée juste pour montrer à leurs sujets qui tient le bâton qui pourrait les battre… Donc il y a plusieurs entrées pour suivre l’histoire, ou plutôt l’Histoire, et plusieurs grilles de lecture pour comprendre et analyser celle-ci, mais celle qui m’a le plus intéressé c’est la relation entre Jules Médicis et Nicolas Machiavel, amis puis ennemis, mais toujours fascinés l’un par l’autre : le premier possède la puissance et le nom, le deuxième l’intelligence et la passion… Et ce qui fait la faiblesse du génial théoricien politique est sans doute aussi ce qui a fait sa force : son horizon n’est pas bouché par les ambitions, les querelles et les vendettas sans fin des aristocrates italiens (qui n’ont d’autre motivation que d’être riches et puissants et le rester) ! Diabolisé par ses contemporains, aujourd’hui maître à penser des crevards du monde entier, dans cette BD Machiavel n’est pas très loin d’un Dante Alighieri, c’est-à-dire un patriote désemparé et désespéré…

A la fin de l’album le fondateur du machiavélisme pleurs de n’avoir su protéger Florence et l’Italie de ses turbulents enfants, et Jules à la tête d’une papauté plus forte que jamais semble triomphant et tout puissant en tenant à son vieil ami les mêmes répliques que Rinaldo Albizzi face à Cosme l’Ancien dans le tome 1… Depuis le temps les puissants devrait savoir que rien n’est acquis, rien n’est jamais figé et que tôt ou tard la roue finit par tourner : Jules va devoir affronter la tourmente des guerres de religion que lui et les siens ont déclenché, et quelques années plus tard les armées de Charles Quint assiégeront Rome et la mettront à sac lors d’une boucherie sans nom !

Et si un Médicis, un Borgia, un Savonarole, un Soderini ou un Machiavel ou un avait réalisé l’unité italienne avec 3 siècles d’avance ? Cette uchronie serait passionnante, et je crois bien que Chelsea Quinn Yarbro l’a déjà réalisée dans son "Ariosto Furioso" ^^



Non seulement Olivier Peru ne déçoit jamais, mais il en plus il est ici en grand forme : et il arrive à rendre simple le compliqué, et je n’avais plus vu cela depuis les sagas SFFF de Yoshiki Tanaka. Pour ne rien gâcher, le réservoir de bons dessinateurs latins semblent définitivement sans fin puisque Lucio Leoni et Emanuela Negrin succèdent sans faille à Eduard Torrents et Lorusso Giovani : Elodie Jacquemoire assure la continuité de la colorisation, mais une telle homogénéité au fil des pages et au fil des tomes forcent le respect, même si ce tome 3 manque un peu de souffle graphique, au-delà des nouveaux standards de qualités des productions Soleil…



PS : le plaisir de lecture sera démultiplié si vous connaissez le manga "Cesare" de Fuyumi Soryo, car dans ce dernier Jean Médicis est un benêt maniéré, trouillard et rondouillard manipulé par un César Borgia beau-gosse cultivé, alors qu’ici ce dernier est une brute qui se fait manipulé par un Jean Médicis au sang froid en public et au sang bouillant en privé ^^
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Zombies, Tome 1 : La divine comédie

Difficile de se lancer dans une bande dessinée sur les zombies quand l’ogre Walking Dead caracole en tête des ventes. Je suis un gros fan de Walking Dead, mais cela ne m’empêche pas pour autant de regarder ce qui se fait ailleurs. Et donc, après 28 jours plus tard et Crossed, je me suis lancé dans Zombies, dont les auteurs sont français. Ca fait très cliché dit comme ça, mais c’est toujours agréable de voir que nos auteurs sont tout de même capable de faire des choses de qualité.



Car c’est le cas avec ce premier tome, la qualité est au rendez-vous. Bon, alors certes cela se passe aux Etats-unis, a Seattle pour être précis, mais bon, c’est plus vendeur je suppose. L’approche sur les zombies, la contamination est différente par rapporte a Walking Dead. Ici on est moins dans le gore. Déjà les planches sont en couleurs, les personnages sont bien travaillés, mais attention, on ne sait pas à quel moment ils peuvent disparaitre. (Je n’en dit pas plus pour ne pas spoiler).



Ce premier tome me fait penser a 28 jours plus tard, dans le sens ou les survivants essaient de s’organiser pour récupérer une ville, et non pas un petit quartier. Concernant la contamination, on ne sait pas grand chose, mais sans trop en dévoiler on apprends qu’il y aurait des porteurs sains, que la contamination n’évolue pas forcément pareil. Bref, là-dessus, c’est très bien géré et très bien mis en scène.



Le seul petit bémol c’est la fréquence a laquelle sortent les tomes. 4 tomes en presque 4 ans, c’est assez long. Quand on vois que Walking Dead sort deux tomes par an, j’ai peur que d’un tome a l’autre on oublie un peu ce qu’il s’est passé ou qu’on se lasse. Je vais donc enchainer les deux tomes suivants, histoire de rester dans l’ambiance.
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Orcs et Gobelins, tome 9 : Silence

BD FANTASY / DARK FANTASY.

Celui qui recherche la vengeance doit se préparer à creuser deux tombes : un récit sombre et implacable. Mais ce coup-ci Olivier Peru emprunte la boîte à outils de Nicolas Jarry, donc on nous refait le coup du vieux grognard qui se lance dans un baroud d’honneur en crachant à la gueule de la mort. Les vieilles recettes marchent toujours quand on y met du cœur, et pour ne rien gâcher la fin ouverte nous épargne le traditionnel "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir"...
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Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Qu'est-ce qu'ils sont beaux ces elfes !



Dans ce tome, deux elfes blancs suivent la piste d'un dragon blanc. Au cours de leur très longue quête, ils aideront une humaine à accoucher. Le destin du jeune elfe Fall sera désormais lié à celui du petit qu'il a mis au monde et dont il a choisi le prénom : Alornell.

Un destin lié pour le meilleur...mais surtout pour le pire !



Le scénario de ce troisième tome, tenu de la main de maître de Peru, est très bien ficelé et se révèle vraiment haletant. Je me suis retrouvée en terrain connu, bien sûr. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Fitz Chevalerie et à son lien si particulier avec les animaux, au monde du Seigneur des anneaux avec ces terribles orks et aussi un peu à Daenerys amadouant ses terribles dragons...

Mais si l'univers de Peru emprunte largement aux incontournables de la fantasy, il a su aussi façonner le personnage de Fall avec subtilité et intelligence et le faire évoluer à travers une histoire dense et captivante.

Quant au graphisme, il me ravit toujours autant. Découvrir de nouveaux lieux du monde des Elfes est un vrai régal à chaque tome !
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Lancelot, tome 4 : Arthur

Et voici que s’avance le quatrième et dernier tome de la série « Soleil Celtic » dédiée au fameux héros versatile des légendes arthuriennes, Lancelot. Les trois premiers tomes ont été un peu en dents de scie, mais le fait de construire dès le départ une série en quatre épisodes bien calibrés faisait naître des espérances intéressantes quant à sa conclusion.



La première grosse partie de cet opus se passe dans le monde des rêves, qui se trouve être drôlement bien pratique pour faire causer tout le monde d’un coup alors qu’ils se trouvent à des endroits bien différents. C’est ainsi que Lancelot croise Merlin, Arthur, Guenièvre et Morgane, notamment. Dans la suite, de même, la magie soutient le monde arthurien, ok, c’est normal, mais là tout est d’une facilité déconcertante pour Morgane… et en plus Mordred devient l’enjeu ultime de tout ce que le monde peut contenir de magie, c’est un petit peu trop d’un coup, à mon humble avis.

Toutefois, le plus difficile à accepter ici, c’est de se voir confirmer que cette courte série a définitivement perdu sa cohérence. Pourquoi l’appeler toujours « Lancelot » alors que ce n’est plus forcément le personnage principal ? Pourquoi appeler ce tome conclusif « Arthur », alors que celui-ci est des plus passifs ?

La dualité homme-femme du personnage de Lancelot, plutôt bien utilisée jusque là, prend une tournure très dérangeante quand la femme est constamment (de manière très très répétée) associée à la faiblesse, à l’ignorance et à la honte. Certes, nous sommes dans une société médiévale-fantastique, mais quand même c’est franchement gros et dérangeant, encore une fois.

Enfin, du côté des dessins, rien de grave à signaler, saluons plutôt le travail sur les expressions des visages et des corps (notamment les poitrines toujours bien généreuses), avec des décors un peu plus fuyants peut-être que précédemment.



C’est donc la déception qui prime dans cet ultime tome de la série Lancelot après une idée de départ vraiment originale et un troisième tome qui avait légèrement relevé le niveau global.



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No zombies, tome 1 : Le livre de Joseph

Les histoires de Zombies m'ont toujours attiré. C'est un reste du choc "The Walking Dead". Alors c'est un peu par automatisme que j'ai emprunté ce tome 1 à ma bibliothèque habituelle. Et bien sûr, on se retrouve en terrain connu : décors forestiers et petites villes îlots de survie en milieu hostile, aux états unis avec des armes à profusion...

Mais là... surprise...

Le traitement scénaristique est très différent : le désespoir fait place à l'espoir. L'humanité n'est pas si inhumaine que cela. Espoir espoir...

Graphiquement, c'est sage et bien dessiné, Evgeniy Bornyakov a fait un beau travail permettant de bien suivre l'intrigue, les personnages étant très reconnaissables.

C'est un peu le contrepoint du traitement habituel zombiesque et si une bande dessinée alternative à LA référence citée plus haut mérite le détour, c'est peut être celle-ci. J'attaque le tome 2.
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Brocéliande forêt du petit peuple, tome 1 : La ..

L'hiver n'arrive pas sur les terres de Bretagne. De vilains Korrigans tentent de faire chanter le conteur Orignace. Merlin tente de séduire cette jeune femme du noms de Viviane.

Et si tout était lié ?



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Un jolie découverte que cette série Brocéliande.

Tout d'abord, car elle se base sur 7 sites liés à 7 histoires (ici la fontaine de Barenton) des contes et légendes de Bretagne.

Ensuite, car dans ce tome le ton est léger, badin, et les dialogues très bon. Continuons avec les dessins qui sont agréables (même si le procédé du visage "vide / lisse" ne me plait pas). Et terminons par l'histoire en elle-même et ses rebondissements qui ne peuvent que plaire (merci, paganisme-roi).

Seul bémol sur le côté un peu simpliste du lien unissant Merlin et Viviane, mais c'est plus un regret qu'autre chose.
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