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Citations de Oscar Brenifier (91)


[...], chaque personnalité est définie dans ses richesses comme dans ses excès, qui peuvent susciter de l'attirance ou provoquer des tensions. Car l'étrangeté nous fait aller au-delà de nous-mêmes. Néanmoins, si éloignés ou déroutants que paraissent certains caractères, IL Y A TOUJOURS UN PEU DE NOUS EN AUTRUI, UN PEU DE L'AUTRE EN NOUS...
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Certains pensent que le mal peut être nécessaire, par exemple pour se défendre, punir de mauvaises actions ou les empêcher. D'autres croient que le mal ne doit jamais être commis, car il faut combattre le mal par le bien et en aucun cas par le mal.
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Certains croient que la vie
est une chose précieuse, qu'il faut tout faire
pour la préserver.

D'autres pensent que la vie compte moins que les grands idéaux,
comme la liberté ou la vérité.
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Choisis-tu qui tu es ?

Tu n'as pas choisi le moment et le lieu
où tu es né, ni d'être une fille ou un garçon,
ni ton prénom... Tu es un enfant, et tes parents,
ta maîtresse décident souvent pour toi, ce qui parfois
t’agace. Mais cela t’empêche-t-il d’être libre ? Tu as
déjà des idées qui te permettent de penser comme
tu veux, et une personnalité pour refuser ce qui ne te
plaît pas. Les obligations sont nécessaires pour t’ouvrir
au monde. Mais elles ne sont pas qu’un cadre à tes choix et
ne doivent pas t’empêcher de réfléchir, pour découvrir
ou comprendre qui tu es, et agir en conséquence. Afin
de réaliser ton rêve et ne pas passer à côté de ta vie.
A moins que tu ne préfères échapper à toi-même
et devenir quelqu’un d’autre…

Te poser cette question, c’est donc…

… apprendre à assumer
ton existence, même si
tu ne l’as pas choisie.

… comprendre qu’être libre, ce n’est pas
fuir les obligations, mais t’y confronter,
tout en restant toi-même.

… distinguer ce qui
peut changer en toi
et ce qui est permanent,
pour ne pas courir après
un rêve impossible.

… savoir que la vie
va t’apprendre
tout doucement à
découvrir qui tu es.
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Certains pensent que Dieu décide de notre sort après la mort, et que notre vie doit être vécue dans l'espoir du Paradis ou d'une nouvelle existence, et dans la crainte de l'Enfer.
D'autres croient que Dieu ne change rien à notre existence, que nous ne vivons qu'une seule vie dont nous sommes seuls responsables.
Et toi ?
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L'être,
c'est le cœur d'une chose ou d'un être vivant,
c'est sa réalité profonde, celle qui ne change pas
selon les regards et les circonstances.
Un poisson peut-être un poisson
même s'il n'en a pas l'apparence. [dans l'illustration une assiette contenant un poisson pané]
L'apparence,
c'est ce qui permet de connaître
un objet ou un être vivant en le voyant,
en l'entendant, en le touchant ou en l'utilisant.
Un poisson peut ne pas être un poisson
même s'il en a l'apparence. [dans l'illustration une assiette contenant un jouet poisson pour le bain]
[définition pour être/apparence]
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Choisis-tu qui tu es ?
NON, PARCE QUE JE NE SAIS PAS
QUI JE SUIS.
oui, mais...
Faut-il toujours savoir pour choisir ?
Peux-tu déjà être toi-même ou as-tu besoin de temps pour le devenir ?
Peut-on jamais savoir qui l'on est vraiment ?
Ce que tu fais chaque jour ne te permet-il pas de savoir qui tu es ?
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Des questions ?
Pourquoi des questions ?

Les enfants se posent des questions, toutes sortes de questions, souvent importantes.
Que faire de ces questions ? Faut-il que les parents répondent ? Pourquoi répondraient-ils à la place de l'enfant ?

Il ne s'agit pas ici d'exclure la réponse des parents : elle peut aider l'enfant à se constituer. Mais il convient aussi d'apprendre l'enfant à penser et juger par lui-même, à réfléchir pour pouvoir acquérir sa propre autonomie et devenir responsable.

Dans les différents ouvrages de la collection PhiloZenfants à chaque question s'offrent plusieurs réponses. Certaines paraîtront évidentes, d'autres mystérieuses, étonnantes, déroutantes. Toutes feront l'objet de nouvelles questions, car la pensée est un chemin qui ne connait pas de fin.

Ces dernières questions resteront peut-être sans réponse. Tant mieux. Il n'est pas indispensable de répondre. Une question peut être aimée pour elle-même, uniquement parce que c'est une belle question, parce qu'elle présente un beau problème, porteur de sens et de valeur. Ainsi, la vie, l'amour, le beau ou le bien resteront-ils toujours des questions.

Mais des pistes se dessineront. Examinons-les, apprécions-les comme de véritables amies qui veulent nous garder éveillés. Et prolongeons ce dialogue, en pariant qu'il apportera autant aux enfants qu'aux parents.
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Hugo ne sait plus quoi penser : si on apprend aussi bien à la maison, il n'y a peut-être pas besoin d'aller à l'école... Tout bien réfléchi, chez lui, il ne peut pas profiter de son maître. [...] Il lui apprend plein de choses qu'il n'aurait pas pu découvrir tout seul.
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- Moi je voulais juste me faire jolie. Est-ce que je n'ai pas le droit d'être jolie, comme mes copines ?
- Ah, mais il faudrait savoir : tu veux être jolie ou tu veux faire comme tes copines ?
- Un peu des deux. Je veux être jolie tout en étant à la mode.
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L'univers
est-il un grain de sable
dans l'immensité du rien...
... ou une immensité
tellement grande que l'on ne peut
la comprendre ou l'imaginer ?
[questionnement à propos de fini/infini]
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Pourquoi meurt-on ?

La mort est une réalité mystérieuse. Elle nous fait peur et nous préférons souvent l'oublier en agissant comme si nous étions immortels. Pourtant, nous mourrons tous : par fatigue, pour laisser place aux autres, pour aller au paradis, ou simplement parce que c'est ainsi. Et si nous devions accepter que nous sommes mortels pour apprendre à vivre... et aussi à mourir un jour ?

Te poser cette question, c'est donc....
.... ne pas fuir la réalité de la mort et tenter de vivre avec elle.
.... comprendre que la mort, comme la vie, n'a pas le même sens pour tout le monde.
... mieux se rendre compte du prix de la vie en acceptant les limites qu'elle nous impose.
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Souvent, nous pensons que la liberté, c'est faire tout ce que nous voulons. Sans limite et sans obligations. Pour cela il faudrait être un dieu capable de tout maîtriser.
Or la vie en société impose d'obéir à des règles.
La nature aussi nous soumet sa loi : personne ne choisit de naître garçon au fille. Tout le monde doit manger, boire ou dormir pour survivre. Tout ce qui existe n'est libre que dans les limites de ce qu'il est.

Notre liberté à nous, hommes, est immense car nous sommes capables de faire des choix et d'en être responsables.
C'est ce qui la rend difficile : à cause d'elle, nous hésitons avant de prendre la bonne décision, les autres se moquent de nous lorsque nous nous trompons, nous devons réfléchir, et nous nous sentons coupables lorsque nous commettons quelque chose qui n'est pas bien. Mais c'est cette conscience qui nous permet de faire de grandes choses, c'est elle qui nous distingue des animaux, qui nous rend vraiment homme.
[analyse pour liberté/nécessité]
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POURQUOI PENSER
LES CONTRAIRES ?

Des contraires, on en apprend depuis qu'on est tout petit.
Dès le plus jeune âge, on découvre que des idées s'opposent
et se comprennent l'une grâce à l'autre : le haut est le contraire du bas,
le froid du chaud, l'obscurité de la lumière.

Quand on grandit, notre pensée devient plus subtile,
elle est capable de comprendre des notions plus abstraites, des idées
plus complexes. Mais elle continue d'avoir besoin des contraires.
Car ces grandes oppositions universelles sont celles qui structurent
notre esprit, qui lui permettent de réfléchir, que l'on soit un grand enfant
ou un grand philosophe. Comment concevoir l'esprit sans l'opposer
au corps, l'infini sans l'opposer au fini, l'être sans l'opposer à l'apparence ?

SANS CONTRAIRES, ON NE PEUT PENSER. CE LIVRE SE FONDE SUR CETTE NÉCESSITE.

Il montre que dans chacun de ces couples on a toujours besoin
également des deux contraires, même si l'un nous semble plus évident
ou plus important, même si l'autre nous effraie ou nous paraît impensable.
Nous tentons parfois d'échapper à cette tension en fusionnant les contraires,
en les oubliant, en les décrétant complémentaires - et pourquoi pas...

La lecture de cet ouvrage est une méditation, à travers le texte
et les images, pour prendre plaisir à entrevoir l'unité de l'être
à travers ses oppositions et toucher aux limites de notre pensée,
un plaisir que l'on peut connaître à tous les âges de la vie.



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"Mais ce qui est beau pour la majorité des gens, c'est forcément beau, non ?"
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- Ils n'ont vraiment pas de goût. Il ne savent pas ce qui est beau !
- Nos parents, ils étaient à la mode il y a 20 ans !
- Exactement. Ils n'y connaissent rien.
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Pour le maître de l’histoire, l’ennui de l’élève provient plutôt d’une certaine mollesse d’esprit, qui l’empêche de fournir les efforts nécessaires à l’accomplissement de sa tâche. Aussi choisit il le « saisissement », technique pédagogique habituelle du zen, comme moyen de faire vivre et comprendre à l’élève son propre problème. À travers cette confrontation au réel, revigoré par cette expérience surprenante, ce dernier prendra conscience de lui-même et du monde, il émergera des fantasmes de sa subjectivité auxquels il finit par croire.
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Lorsque nous sommes tristes, nous affirmons que le verre est à moitié vide, lorsque nous sommes heureux, nous affirmons qu'il est à moitié plein.
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D'autres croient que le sens de la vie, c'est savoir accepter la réalité comme elle est, prendre chaque jour comme il vient.
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- Evidemment, se faire beau c'est forcément pour qu'on nous remarque, mais pas seulement.

- C'est aussi pour faire enrager ses parents...

- Mais non ! C'est se faire plaisir à soi-même, pour se sentir bien.

- Ah oui? Et ça t'arrive souvent de te pomponner alors que tu ne dois voir personne et que tu restes chez toi toute la journée?



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