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3.94/5 (sur 35 notes)

Nationalité : Salvador
Né(e) à : San Salvador, El Salvador , 1983
Biographie :

Óscar Martínez est un journaliste d'investigation spéciale et écrivain salvadorien qui travaille pour Elfaro.net, journal en ligne spécialisé sur les sujets de violence, migration et crime organisé.

Auteur des livres : Los migrantes que no importan (2010) et Una historia de violencia (Debate, 2016). Il est aussi coauteur du livre de chronique Jonathan no tiene tatuajes (2010) et Crónicas negras, desde una región que no cuenta (Aguilar, 2013).

Il a remporté de nombreux prix tout au long de sa carrière, notamment en 2008 el Premio Nacional de Periodismo Cultural Fernando Benítez au Mexique, El Premio Nacional de Derechos Humanos de l'Université José Simeón Cañas de El Salvador. Il est membre de l'équipe gagnante en premieu lieu du Premio de periodismo de investigación entreprit par l'Instituto de Prensa y Sociedad en 2013, le Hillman Prize en 2018. En 2016, il reçoit le Prix de Maria Moors Cabot entreprit par l'Université de Columbia, el Premio Internacional a la Libertad de Prensa entreprit par la Comité pour la protection des journalistes ( CPJ).


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Source : El niño de Hollywood (version espagnole, édition Debate)
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
une fois que tu as franchi le pas et que tu as tué, tu as signé le pacte avec le diable, tu es un serviteur du diable, tu es une âme qui livre une âme...Et à tout moment, c'est ton âme à toi que tu peux livrer, parce que dans la rue,c'est comme ça ,quand c'est ton tour ,c'est ton tour...
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C'est curieux comme souvent les gens rencontrent Dieu dans les calamités. Dieu se révèle souvent dans les prisons et en temps de guerre, de faillite et de pandémie. Dieu, on ne le rencontre pratiquement jamais sur les parcours de golf ou dans les résidences au bord de la mer et les cocktails.
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le Salvador tend vers le zéro dans de nombreux domaines/ football, croissance économique mais bat tous les records d'homicides.
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La mort appelle la mort. Pas partout, mais au Salvador, si. La mort a la mort en héritage. Des petites histoires de famille à l'histoire récente du pays, le Salvador est construit sur des morts qui ont généré d'autres morts.
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L'histoire du gang qui a essaimé dans un pays - dans plusieurs pays-, de la mafia internationale dont parle Trump en personne, de l'organisation terroriste, ainsi que la qualifient les lois salvadoriennes, s'est forgée en grande partie derrière les barreaux et grâce à des fonctionnaires irréfléchis qui se sont dit que les mettre ensemble était la solution.
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Le gang le plus important du monde, le plus violent, le seul gang qui figure sur la liste noire du département du Trésor des Etats-Unis, au même titre que le cartel de Sinaloa, la yakuza japonaise ou l'euro-asiatique Cercle des Frères, n'a pas débarqué armée et toute-puissante dans le pays qui est aujourd'hui son plus important centre d'opération. Il est arrivé sous la forme de gamins qui dansaient ce qu'ils croyaient être du hip-hop dans des rues goudronnées sur lesquelles on aurait pu faire cuire un oeuf.
L'expulsion du gang a été une mauvaise idée es autorités américaines qui ont cru que cela réglerait le problème. Ils croyaient cracher dans l'eau, et ils ne faisaient que cracher en l'air. L'avenir allait le démontrer, quand les membres de gangs expulsés de Californie reviendraient clandestinement par dizaines à la conquête des quartiers de New York, des villes de Virginie, du Maryland, de Houston. Une fois au Salvador, les bandes ont gonflé aussi vite et furieusement qu'un poisson-lune ; et avec la même intention : ne pas se faire dévorer. Par la pauvreté, par l'abandon, par la violence des autres. Survivre, gonfler pour survivre. Se doter d'un corps permettant de se battre. Cela n'a pas été difficile. Aucune autorité ne faisait attention à eux. Alors que leur guerre débutait, une autre s'achevait qui avait duré douze ans et détruit le tissu social du pays.
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Miguel Àngel Tobar a été membre de la Mara Salvatrucha 13.
Un membre sanguinaire de ce qui est aujourd'hui le gang le plus nombreux et le plus redouté du monde, le seul gang que le département du Trésor des États-Unis a inscrit sur la liste noire, à côté des Zetas mexicains ou des yakuzas japonais. C'est le gang qui deux ans de suite, - 2015 et 2016 - a condamné le Salvador à être le pays le plus meurtrier du monde.
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Les balles ont été aimables à son égard.
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Au bout du compte, ce livre ne parle pas seulement de la vie d'un sicario du plus gros gang du monde, le seul figurant sur la liste du département du Trésor des États-Unis, celui qui revient régulièrement dans les discours incendiaires de Donald Trump, celui qui est présent sur la totalité du territoire du Salvador. Au fond, ce livre est notre façon de comprendre et d'expliquer l'arrière-cour des États-Unis. "Shithole", a dit Trump en parlant comme de quelque chose de lointain de ce que des gouvernements tels qui lui ont contribué à construire, à détruire.
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Il n'y en a pas eu qu'un seul. Ils sont arrivés par centaines dans les années 1990.
Les Etats-Unis expulsaient.
Les Etats-Unis déportaient.
Les Etats-Unis vomissaient.
Sans comprendre ce qu'ils faisaient.
La migration est un cercle.
Des recruteurs pour tout le Salvador.
Des recruteurs d'enfants perdus pour tout le Salvador.
Des chefs de clan pour tout le Salvador.
Un pays en reconstruction.
Un pays en ruines.
Un pays qui n'avait pas de temps pour les enfants perdus.
La guerre expulsée des rues de Californie aux rues du Salvador.
Une guerre s'achevait. Une autre commençait.
Le Salvador et sa leçon la plus terrible : la fin d'une guerre n'est pas nécessairement le début d'une paix.
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