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Citations de Paco Ignacio Taibo II (112)


Paco Ignacio Taibo II
« Lorsque le peuple est pris à la gorge, il finit par éclater. »
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Une idée audacieuse, la plus audacieuse de toutes celles qu'il avait conçues pendant toutes ces années de lutte (...) un enchaînement de marches ahurissantes, de dispersions et de regroupements de forces exécuté avec une précision admirable. Il dispersa plus de six mille hommes en petits détachements (...) il s'émiette, se perd. Est-il dans la montagne sous la neige, par ces journées d'hiver implacables ? Dans le désert ? Va-t-il vers l'ouest ?
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Ce pays me fait de plus en plus peur. Si je continue à parler et à écrire, c’est parce que j’ai encore plus peur de me taire.
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Voilà, c'était un roman que nous n'écririons jamais, le gros et moi, même s'il y avait matière à. Un merveilleux roman à quatre mains pas rédigé, au dénouement incertain, avec au centre la question de l'information, de l'éthique journalistique, de ce que l'on sait et ce que l'on ne sait pas... chap. 130 p. 517
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- Qu'est- ce que vous pensez de Rivera, l'instituteur?
-Du mal, mais c'est un type honnête, répondit le flic.
-Et de Lupe Barcenas?
-Du bien, mais c'est un salopard.
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- Qui cherche des problèmes les trouve, mon fils dit le curé.

-Qui cherche la vérité fait chier un max, mais la fin justifie le dérangement... En plus, mon père était non seulement athée, mais honnête homme, répondit le détective en clignant de son seul oeil à l'adresse du curé.
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De tous les biographes de Pancho Villa, celui qui a le mieux dessiné les années obscures de sa jeunesse, en les dépouillant de toute démagogie, romantisme et anecdotes taillées sur le modèle de ce que serait le Pancho Villa historiquement futur, c’est Ramón Puente qui les résume ainsi : » Son histoire avant la Révolution est ordinaire, pleine de cruautés et d’infamies ; ce qu’il a de pittoresque, c’est le paysage ; ce qui le sauve, c’est le sentimentalisme qui guide souvent ses actes, ce qui l’éclaire, c’est l’imagination qui brille parfois au-dessus de ces ombres et lui permet de voir se transformer en bonheur la misère du pauvre, en libéralité et en esprit d’entreprise l’avarice et la turpitude du riche. »
Un auteur anonyme, dans un des nombreux fascicules publiés sur Pancho Villa, affirme que rien de solide ne peut étayer la première étape de sa biographie, mais que les légendes ont du bon, n’en ont que ceux qui les méritent. Et John Reed d’insister : « Il est pratiquement impossible d’avoir des détails précis sur sa vie de bandit. »
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Le printemps faisait relâche, car on était dimanche. Demain, il leur ouvrirait peut-être ses portes.
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Pancho Villa parlait comme s'il savait qu'il serait pendant une centaine d'années la cible d'amours populaires passionnées et haines bourgeoises enragées, le matériau magistral de romans qui ne seraient jamais écrits.
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Le bras ? Non, le bras, je me le suis cassé en jouant au squash derrière la cathédrale avec des grévistes de la faim des brasseries Modelo. Je suis vraiment trop conne.
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Page 149 de l'édition de mai 2012, Métailié :
"- Le génie a cela de beau qu'il ressemble à tout le monde et que personne ne lui ressemble."
Cette fois Yanez ne connaissait pas l'auteur de la citation.
- Je n'y suis plus, dit le Portugais.
- Balzac, le romancier français. Vous devriez le lire.
- On me cache un écrivain important ?
- Sans doute. Probablement le plus intéressant de nos jours.
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Qu’il y a des amours qui durent même pour ceux qui ne les ont pas vécus
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Si nous sommes tous des personnages d’un roman qui s’écrit sur une putain d’Olivetti sans bande, si nous vivons en essayant d’être fidèle au personnage que nous nous sommes inventés, il n’y a aucun doute que son caractère principal s’est forgé en 68, que ses meilleures attitudes (s’étirer le bras à s’en rompre les muscles, sortir dans la rue malgré la peur qui paralyse, vivre le collectif, se découvrir une vocation à l’insomnie) se sont fabriqués ici, et nous avons vécu en l’imitant avec plus ou moins de bonheur
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Le poète espagnol Angel Gonzalez a écrit :
Un autre temps viendra distinct de celui-ci
Et quelqu’un dira
Tu aurais dû conter d’autres histoires
La phrase fut peinte telle quelle pendant le
mouvement de 68 sur la porte d’une des salles
du premier étage de la faculté des sciences
politiques. Pendant des années je me suis
demandé : « Mais y avait-il d’autres histoires
à raconter ? »

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Personne n'échappe au désir d'éternité. Aussi vague soit-elle, aussi lointaine qu'elle puisse paraître.
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Une partie de dominos sur laquelle plane trois assassinats, le sauvetage d'une jeune filke, le recit d'un coït bizarre et le bruit de la pluie dans les rues de Madero, ne peut pas etre réussie.
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Elle peut bloquer le fric. En faire cadeau à l'UNICEF.... ou a la guerilla du Honduras.
_du Salvador. Si c'est ce qu'elle veut, ce n'est pas très difficile.
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De nombreux immeubles ne tiennent debout que par miracle, des structures métalliques consolident des restes de bâtiments, soutiennent les ruines de façon précaire, les empêchent de s’effondrer. Est-ce un signal du désastre à venir ? Peut-être tout simplement le signe qu’on peut vivre dans la décadence, que le passé en ruine conserve quelque chose de beau.
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Je suis revenu à Irapuato presque dix ans après Estrella de Oro. Le prétexte est de faire un reportage pour Information Obrera sur les formes de résistance à la crise d'un secteur organisé et très combatif. Dans le fond, je reviens parce que je ne veux pas laisser dans le tiroir aux oublis ces souvenirs et ces gens, je ne veux pas oublier. Je veux continuer à trouver des arguments pour expliquer pourquoi Irapuato c'est mieux que New York ou Paris. Parce que sur la planète schizophrénique de mes goûts et préférences, cette ville brille plus au soleil que Madrid ou Barcelone, et que le snack de Guerrero n'est pas comparable au kiosque à sandwiches du vieux quartier d'Amsterdam.
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Je me souviens du visage bouffi de Rafic Irani, je l'imagine en train de faire une fortune douteuse dans ce pays qui te donne toutes les chances de réussir quand tu es un fils de pute.
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