AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Padraig Kenny (133)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les monstres de Rookhaven, tome 1

Envie d’une histoire de monstres qui font peur, mais pas que ? Les monstres de Rookhaven est probablement fait pour vous. Entre conte qui fait frissonner et des thématiques parfois difficiles, ce roman jeunesse ouvre les portes à la réflexion, et c’est toujours quelque chose que j’adore.



Rookhaven est une petite bourgade qui abrite un manoir un peu particulier. Ses résidents sont des monstres qui ont signé un Pacte de bonne entente avec les humains il y a plusieurs siècles de cela. Tout se passait paisiblement jusqu’à l’arrivée de Jem et Tom, deux orphelins qui vont sans le vouloir vraiment chambouler tout l’univers de Rookhaven.



J’ai tout de suite beaucoup aimé l’idée de faire des héros des monstres. Une famille étrange mais soudée qui essaye de vivre avec le Pacte. Des êtres effrayants mais qui ne se résument pas uniquement à cela. L’auteur nous les présente d’ailleurs plus comme des êtres « normaux » avec des particularités. On s’attache d’ailleurs tout de suite (peut-être pas aux jumelles… n'allons pas jusque-là !) et la curiosité prend rapidement le pas. Qui sont-ils vraiment ? A quoi aspirent-ils ? Comment est leur vie au manoir ? On ne s’inquiète pas vraiment des colères d’Enoch, ni de voir trainer une partie de tante Eliza quelque part au-dessus de nos têtes. Et si Mirabelle n’a pas faim, ni sommeil, ce n’est pas un souci.



Et puis Tom et Jem débarquent dans la vie bien rangée de nos pensionnaires de Rookhaven. S’ils sont un petit peu effrayés au début, ils apprennent rapidement à voir au-delà des « monstres ». Un peu comme nous, ils apprennent à les connaître et leurs particularités deviennent juste un petit plus. Mais, tout le monde ne voit pas cela du même œil, et il suffit parfois d’attiser une toute petite flamme, pour qu’un incendie se déclenche.



Avec des points de vue alternés, Les monstres de Rookhaven nous permet d’appréhender plus facilement nos héros, de comprendre leurs sentiments, leurs façons de voir les choses. Comme je le disais au début de ma chronique, tout en découvrant l’univers de Mirabelle et de sa famille, de nombreuses thématiques sont aussi abordées. Le deuil a une très grande place dans l’histoire. Adultes comme enfants y sont confrontés, et l’auteur développe cet élément avec justesse et pudeur. On y voit aussi l’acceptation de l’autre, la peur de la différence, le rejet, le poids du regard des autres… Très contemporains, et abordés sans jugement, les sujets permettent à l’histoire d’avoir une dimension très émotionnelle. On s’attache encore une fois très facilement et on se soucie aussi des personnages. Ils ne sont pas des êtres qui laissent indifférents.



Si la mise en place de l’univers est, au début, un peu lente, les événements s’enchaînent ensuite faisant monter la pression crescendo. On ne s’ennuie donc pas une seconde et j’ai vraiment aimé l’enchaînement des événements ainsi que les choix de l’auteur. La seule chose que je pourrais reprocher au roman et son manque parfois d’approfondissement. Avec un one-shot, c’est toujours un peu difficile, mais je suis restée sur ma faim concernant certains éléments et j’ai trouvé que la fin apportait plus de questions que de réponses. J’en suis donc sortie un peu frustrée.

Néanmoins, Les monstres de Rookhaven reste un roman jeunesse original et attachant avec un univers qui sort de l’ordinaire. Les personnages sont un très gros atout tout comme les thématiques abordées.

Commenter  J’apprécie          470
Les Orphelins de métal

« Il est interdit de donner vie et d’attribuer une conscience à une machine possédant la taille standard d’un adulte ou d’un être humain authentique. »



Imaginez qu'il devienne possible d’insuffler la vie, voire même une conscience aux machines qui pourraient alors fournir une main d’œuvre utile, voire même tenir compagnie à des humains esseulés… mais aussi être instrumentalisées à des fins plus sombres.



Dans l’atelier de l’inventeur Absalom, Christopher tient à ses amis de métal comme à la prunelle de ses yeux. Et c’est réciproque. L’immense Lapoigne, la fragile Manda, le souriant Jack, et puis Rob, à qui il manque encore l’un ou l’autre boulon, adorent Christopher qui partage avec eux les rares souvenirs qui lui restent de l’époque où il avait une famille. Mais un jour, les mensonges d’Absalom volent en éclats, Christopher est enlevé et doit se mettre en quête de son histoire. Privée de leur ami, voilà que ses camarades mécaniques se lancent à sa recherche, aidés par une jeune fille pleine de courage…



La couverture annonce la couleur, avec son univers steampunk et sa chouette galerie de personnages humains et mécaniques. Elle a donné envie à mes enfants de découvrir ce récit qui débute de façon très plaisante, portée par une jolie plume. Très vite, on brûle d’élucider les origines de Christopher, de connaître les motivations de ses ravisseurs et, surtout, on rêverait d’avoir des camarades robots aussi attachants.



Nous avons pourtant déchanté ensuite face à une intrigue à la fois prévisible et brouillonne. On ne comprend pas bien les motivations de certains personnages, notamment les « méchants » dont même le projet nous a laissés perplexes (s’il s’agit de créer de redoutables machines de guerre, pourquoi avoir besoin de la technologie permettant de leur donner une âme alors que cela génère précisément des scrupules qui les empêche de faire le mal ?). Certaines questions restent floues (la nature du Divinateur), voire ne sont jamais résolues (par exemple le comportement incompréhensible de Cormier dans l’Agence).



Dommage, ces incohérences nous ont empêché de savourer ce qui aurait pu être une belle fable sur la nature humaine, la frontière homme-machine et les dérives de la science. Il nous reste tout de même la rencontre avec cette bande de camarades mécaniques qui a enchanté toute la famille.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          384
Les monstres de Rookhaven, tome 2 : Les omb..

J’avais été un peu frustrée avec la fin du premier tome des Monstres de Rookhaven. Il faut dire qu’à l’époque je ne savais pas que c’était une saga et que donc, il y aurait une suite… Alors bien entendu quand Les ombres de Rookhaven est sorti, je me suis rapidement plongée dedans.



Chose assez exceptionnelle, car nous connaissons tous la malédiction du second tome, j’ai préféré ce tome-là. Il y a pourtant une ambiance un peu différente et la plupart de l’intrigue se passe à l’extérieur du manoir, mais en même temps, le choix de l’intrigue est plus palpitant et Mirabelle est moins passive et bien décidée à faire entendre sa voix. De quoi donner plus de piquant à l’histoire.



Nous retrouvons nos héros cinq ans après le premier tome. Un peu déconcertant au premier abord, même si globalement peu de choses ont changé. Le benjamin de la famille est devenu un petit monstre (dans le sens figuré du terme, j’ai eu envie de lui mettre des baffes), Jem et Tom sont partis, mais pour le reste, rien de bien nouveau. Le départ de Jem a cependant beaucoup attristé notre jeune héroïne et on ressent une colère naissante dès les premières pages. Un point plutôt bien trouvé et qui va être un fil conducteur de ce second tome car il implique plusieurs spécificités liées aux « monstres ».



La plupart des monstres sont immortels, ce qui implique qu’ils peuvent voire certains proches mourir. Mirabelle, malgré son statut de métisse n’échappe pas vraiment à cela non plus. Elle vieillit beaucoup plus lentement et elle finira par mourir, mais vis-à-vis de ses amis humains, elle semblera immortelle. Et elle ressent déjà ce gouffre, même si elle a accepté son destin. Plusieurs deuils la frappe en quelque sorte. La perte d’un ami et l’éloignement de Jem qui est parti pour vivre sa vie. Ce n’est pas évident à vivre, mais notre jeune héroïne fait son petit chemin et elle gagne en maturité.



L’intrigue principale se superpose à ce cheminement. Billy, un nouvel arrivant, va causer pas mal de soucis à nos Monstres de Rookhaven et il va obliger Olibrius et Mirabelle à sortir du manoir pour sauver l’un des leurs. Un périple qui va non seulement permettre à notre jeune héroïne de nous montrer combien elle maîtrise son don maintenant, mais aussi développer la psychologie d’Olibrius. Et clairement cette aventure est palpitante à souhait ! Beaucoup d’action, de rebondissements et des petits pics d’adrénaline.



L’univers s’étoffe aussi. On en apprend plus sur nos héros mais aussi sur les monstres. Je ne sais pas si c’est parce que je suis habituée à l’ambiance globale du roman, mais je l’ai trouvé moins horrifique, même si je n’aimerai pas croiser certains membres de la Famille ! Et je trouve cela plutôt sympathique car je pense que je les vois comme des personnages « normaux » et c’est certainement ce que l’auteur voulait. J’ai aussi beaucoup apprécié les relations entre les personnages de Rookhaven. Eliza se montre maternelle et compréhensive, tout en poussant un peu ses neveux et nièces. Goret est toujours bien présent et sa relation avec Mirabelle est juste adorable. J’adore vraiment cette recherche d’acceptation parmi ces créatures qui en souffrent pourtant depuis toujours. On pourrait croire qu’ils sont plus ouverts d’esprit, mais pour la plupart pas du tout.



Un second tome que j’ai donc beaucoup aimé. Il y a plein de messages très positifs, des héros qui se cherchent encore, beaucoup d’acceptation et de pardon, et on sent réellement Mirabelle, Olibrius et Billy évoluer. J’espère qu’il y aura une suite car je serai totalement partante.

Commenter  J’apprécie          340
Les monstres de Rookhaven, tome 1



Un parfait mélange de l'univers de Tim Burton et du livre de TJ Klune : la maison au milieu de la mer ceruléenne !

Un coté très simple pour l'intrigue où il ne se passe pas un milliard de choses mais où on prend plaisir à simplement suivre le quotidien de nos personnages et à les voir évoluer jusqu'au dernier quart où l'action se révèle vraiment.





On oscille entre deux points de vue principalement celui de Mirabelle qui fait partie de cette famille si particulière et Jem qui est une orpheline venue avec son frère Tom se réfugier au manoir. Elles sont très similaires. Toutes les deux perdues et fragiles mais aussi fortes et indépendantes. C'est un récit très jeunesse, nos personnages ont 12 ans. On y parle de monstres mais aussi et surtout d'amitié.





J'ai vraiment adoré l'ambiance présente à la fois un peu étrange et dangereuse, gothique et sombre mais aussi pleine de bon sentiments.



J'ai adoré les illustrations qui immergent à la perfection le lecteur. J'ai vraiment kiffé dès les premières pages. On fait la connaissance de cette famille de "monstres" qui vivent cachés loin du village. Tous très différents mais attachants. C'est un univers très visuel avec plein de détails, qui fait travailler l'imagination. J'ai beaucoup aimé m'imaginer chaque membre de cette famille, leur physique, leur maison, leur jardin. C'était très très riche et détaillé.



En bref, une super lecture jeunesse que j'ai dévorée !!!


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          150
Les monstres de Rookhaven, tome 1

La famille de Mirabelle a conclu un pacte avec ceux de l'extérieur : elle reste dans son manoir, loin des humains, en échange d'un ravitaillement régulier en viande. Seul le conseil du village est autorisé à pénétrer dans la propriété car la famille de Mirabelle est un peu particulière. Mais l'arrivée de deux orphelins, Jem et Tom, va tout chambouler.



Au départ, "Les monstres de Rookhaven" m'a fait penser à un intrigant mélange entre les enfants particuliers de Randsom Riggs et la famille Addams de Charles Addams. L'univers me plaisait bien, les personnages aussi.

Sauf que le soufflé s'est vite dégonflé et je me suis ennuyée tout le long de ma lecture. L'univers n'est finalement pas très étoffé. Les péripéties s'entremêlent avec un mélange de bons sentiments et de tentatives horrifiques sans que ça ne fonctionne vraiment. Même le grand méchant est assez décevant...



Le seul point positif est que l'auteur arrive à faire passer son message initial : les monstres ne sont pas toujours ceux qui paraissent physiquement monstrueux. C'est mieux que rien.
Commenter  J’apprécie          103
Les Orphelins de métal

Christopher, orphelin, vit auprès d'Absalom, un inventeur douteux et malhonnête, avec toute sa bande de copains bien particuliers : ce sont tous des robots. Un jour, il se rend compte qu'il n'est pas bien différent d'eux, à la seule exception qu'il est ce qu'on appelle un "authentique", c'est-à-dire doté d'une âme. A partir de ce moment, son destin s'en trouve chamboulé. Un accident survient. Absalom est arrêté par des agents chargés de veiller au respect de la réglementation relative à la création de robots. Christopher est emmené pour être interrogé.



Envahis par des bribes de souvenirs, Christopher compte bien découvrir qui il est vraiment et d'où il vient. C'est sans compter l'aide de Jack, Rob, Manda, Estelle et Lapoigne, ses fidèles amis, qui vont l'aider et tenter de le libérer.



Je remercie Babelio et les éditions Lumen pour cette découverte.



Avec la lecture de ce roman, nous nous embarquons pour une grande aventure pleine d'action, entre un groupe d'amis pas comme les autres. Même s'ils sont conçus à partir de métal, dépourvu (normalement) d'âme et de conscience, cela ne les empêche pas de construire une belle amitié "humaine".



On y trouve des personnages attachants et loyaux entre Lapoigne, le géant, muet et plein de force ; Manda, petite fille en métal, fidèle et pleine d'idées ; Rob, un petit garçon très curieux, mal terminé par Absalom ; Jack, compagnon de route prêt à tout pour libérer son ami et Estelle, une fillette en métal pleine de ressources.

Puis Christopher, qui a toujours pensé être un humain. Physiquement, il est parfait. Il a une conscience, des idées, du tempérament, de la répartie, et des souvenirs éparses. Il songe beaucoup à sa mère, à son ancienne maison, à des moments privilégiés auprès des siens, puis à l'incendie qui a détruit sa famille. Il apprend, bien malgré lui, qu'il est également fabriqué à partir de métal.



L'auteur nous emmène alors sur le terrain de la création des robots, principalement d'enfants dont les plus grands inventeurs ont le génie et la capacité de leur insuffler une vie consciente dans le but de procurer aux familles des domestiques, de la main-d'oeuvre ou de combler un vide suite à la perte d'un enfant.



"Les orphelins de métal" est une roman jeunesse intelligemment pensé et bien construit que j'ai pris plaisir à lire. Il y a de l'action, des rebondissements et de l'intrigue. On aborde la question de l'amitié et du dévouement au gré d'une belle aventure qui rappelle en de nombreux aspects celle de Dorothée dans le "Magicien d'oz", à la seule différence qu'il n'est, ici, pas question de magie ou de sorcellerie mais de robotique.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          100
Les monstres de Rookhaven, tome 1

C’est un livre que j’ai beaucoup aimé et dévoré. C’est bien écrit et très facile à lire. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant plongée dans un roman ! L’intrigue est intéressante et bien menée et j’ai trouvé l’univers monstrueusement extraordinaire . Je ne voulais plus le quitter et j’y aurais bien fait un petit séjour dans la vraie vie .



Les personnages, que ce soit les monstres ou les humains, sont tellement bien faits qu’on arrive facilement à les aimer ou au contraire, à les détester. Ils contribuent tous à l’histoire ayant chacun un rôle dans son déroulement. On suit d’ailleurs quatre points de vue différents, écrits à la 3e personne du singulier : Mirabelle, Jem, Freddie et Goret. D’habitude, il y a toujours un ou des points de vue que j’apprécie moins mais ce n’est pas le cas ici. Ils sont tous utiles, essentiels et complémentaires, ce qui était très intéressant à suivre



Les illustrations sont très belles et dans un style qui s’accorde très bien à l’histoire. Je pense que ça m’a bien aidée à imaginer les scènes et ça a rendu ma lecture plus immersive. Je suis fan des livres illustrés et ça m’a donné envie d’enchaîner avec “Les Ombres de Rookhaven”, que j’espère aimer autant !! 🥰



↪️En bref, une lecture passionnante avec un déroulement parfait, vous pouvez foncer tête baissée !!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          90
Les monstres de Rookhaven, tome 1

L'illustration magnifique de la première de couverture a suscité ma curiosité. Le résumé a fait le reste : je raffole des histoires de monstres.

Le début se lit agréablement. On découvre une galerie de personnages denses, au profil intéressant.

Mais l'action démarre tardivement et l'intrigue met du temps à s'installer.

J'ai été gênée par ces longueurs dans le récit. C'est dommage car l'ensemble de l'univers est fascinant *-*
Commenter  J’apprécie          71
Les Orphelins de métal

Les professionnels de la chaîne du livre s’interrogent souvent sur les raisons qui peuvent bien pousser un lecteur à acheter tel ouvrage plutôt que tel autre, et se demandent si la couverture a une quelconque influence sur ce choix. En ce qui me concerne, elle est un élément essentiel, surtout pour un auteur qui m’est inconnu. C’est la première chose qui m’attire et si elle n’est pas à mon goût, je passe directement mon chemin. Autant dire que je me suis intéressée aux Orphelins de métal, de Padraig Kenny, grâce à la splendide couverture des éditions Lumen. A peine a-t-elle commencé à fuiter sur le net que j’ai eu envie de ce livre, c’est bien simple.



C’est la raison pour laquelle je me suis précipitée dessus quand je l’ai aperçu au sein des ouvrages de la Masse Critique Babelio du mois de mai. Je savais qu’il s’agissait de littérature jeunesse mais il m’arrive d’en lire et l’univers de Padraig Kenny titillait mon imagination. Ce n’était pas mon seul choix, pourtant quand j’ai découvert l’avoir obtenu, j’étais ravie. J’ai bien vite déchanté et ça n’a rien à voir avec le roman lui-même : j’ai reçu des épreuves non corrigées, alors qu’il était sorti en librairie depuis un mois et demi ! Difficile de ne pas avoir l’impression d’être prise pour une truffe, pour parler poliment !



Il leur restait sans doute des exemplaires à écouler, ils n’ont pas hésité. Ils ne l’avaient pourtant signalé nulle part, je suis allée vérifier sur le site de Babelio. Adieu la magnifique couverture qui me faisait tant envie et bonjour les fautes d’orthographe, les mots manquants et… pompon sur la pomponnette, les pages manquantes. Oui, vous lisez bien, les pages manquantes ! Il fallait le faire, quand même. De quoi vous gâcher la lecture d’un roman que vous attaquiez pourtant avec tant d’enthousiasme. Bref, revenons plutôt à Padraig Kenny et ses orphelins qui ne sont en rien responsables, malgré tout.



C’est un roman jeunesse, très jeunesse, mais que n’importe quel jeune lecteur va adorer, pour peu qu’il ait entre les mains un exemplaire comportant toutes les pages. Désolée, c’était plus fort que moi ! En tant qu’adulte, j’ai un tout petit peu moins adhéré. L’univers est pourtant extraordinaire. C’est un monde où les inventeurs créent des robots à taille d’enfants -la taille adulte est formellement interdite, pour ne pas risquer de confusion. Dans le passé, certains ont même réussi à leur insuffler une âme par magie, à tel point qu’ils ne savent pas eux-mêmes qu’ils sont des robots. C’est interdit à présent, à cause d’un grave accident, mais vous vous doutez bien que c’est à l’un de ceux-là que nous allons avoir à faire.



Les personnages sont très réussis, bien qu’un peu trop humains pour des robots, à mon sens, mais ce petit groupe d’enfants est terriblement attachant. D’une honnêteté scrupuleuse, ils croient à l’amitié et sont prêts à tout pour sauver leur ami. Le bémol, c’est l’intrigue ou peut-être la manière trop simpliste dont elle est menée. On sent venir les choses à des kilomètres et l’auteur reste trop souvent à la surface. Si cela conviendra à de jeunes lecteurs, leurs parents se sentiront sans doute un peu frustrés. Quant à moi, j’attendais davantage d’explications concernant les automates, l’insufflation d’âme, le contexte de cette Angleterre si différente de celle que nous connaissons.



Au final, c’est une lecture très tendre que nous propose Padraig Kenny. Un univers fascinant mais un petit peu sous-exploité, des personnages très attachants -encore que le héros soit très vite éclipsé par ses copains, si vous voulez mon avis- et une intrigue aventureuse mais un poil attendue. Je reste un peu sur ma faim, mais je suis persuadée que ce ne sera pas le cas de vos chères têtes blondes !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          70
Stitch

J’avais beaucoup aimé la série Rookhaven de cet auteur, alors j’étais très heureuse de voir qu’un autre de ses romans sortait prochainement ! Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue de sa plume ce qui me donne très envie de découvrir son autre titre : les Orphelins de Métal !



Stitch est une histoire très mignonne et plus enfantine que Rookhaven, mais ça ne m’a pas empêchée de passer un bon moment. D’ailleurs je l’ai fini en une journée.

Il aborde de belles thématiques : la différence et le regard d’autrui. Avec des personnages très mimis et attachants, cela a rendu l’histoire encore plus touchante. Je voulais tout simplement offrir tout le bonheur du monde à Stitch et sa bande d’amis.

C’était vraiment rafraîchissant de voir le monde au travers du regard innocent de Stitch. Il est un personnage passionné qui s’émerveille de chaque petite chose de son environnement. Il est aussi d’une gentillesse et d’un enthousiasme impressionnants, qui font chaud au cœur.



J’aime toujours autant l’écriture de cet écrivain, l’histoire est fluide et bien contée, une bonne avancée du récit : ni trop rapide, ni trop lente. Sa narration me convainc à cent pour cent. Si vous avez des enfants (à partir de 10 ans) qui aiment le fantastique ou veulent découvrir ce genre, c’est un très bon livre pour se lancer ! D’autant que cette histoire détient une très jolie morale !



En bref, si vous aimez les livres jeunesse, la plume de l’auteur, ou que vous débutez dans la lecture, lisez-le !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          60
Les monstres de Rookhaven, tome 1

c'est le concept qui m'a attirée vers cette lecture, faire d'une famille de monstres les héros d'une histoire.



une famille de monstres qui habitent dans un manoir et ont conclu un pacte avec le village d'à côté. les habitants ne les pourchassent pas et les monstres ne les pourchassent pas en retour. jusqu'au jour où par une brèche dans l'enchantement 2 jeunes humains pénètrent dans le manoir.



la famille de monstres est intéressante et j'aurais aimé en apprendre plus sur ses membres mais malheureusement Mirabelle qui est le personnage principal sur laquelle on en apprend le plus n'est pas du tout attachante. Pareil pour son amie humaine Jem, elle est trop effacée et on ne l'a voit quasiment pas.

Bref je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture et je ne lirais certainement pas la suite.

Commenter  J’apprécie          60
Les monstres de Rookhaven, tome 1

Mon avis lecture : ce livre m’a grandement fait penser à l’univers de « Miss Pérégrine et les enfants particuliers » et « Hôtel Transylvanie » en plus adulte pour ce dernier, bien évidemment. Même si, je dois l'avouer, ayant des enfants, je regarde souvent les dessins animés avec eux lol. Ce subtil mélange donne une histoire captivante et intéressante. Ce roman se lit rapidement avec les illustrations magnifiques qui l’accompagnent, nous ne pouvons passer qu’un agréable moment lecture. Je me suis instantanément retrouvée happée par le déroulement des événements et les différents points de vue des personnages. J’ai apprécié cette ambiance ou les protagonistes sont très attachants. C’est une belle surprise inattendue qui se révèle dans les derniers chapitres et maintenant, je suis impatiente d’être au mois prochain pour connaître la suite de tout ce petit monde hétéroclite. 



Commenter  J’apprécie          60
Les Orphelins de métal

J'ai beaucoup aimé lire ce livre. Je trouve que les robots sont un sujet interessant.

Tout commence chez Absalom. Inventeur douteux se disant être le meilleur de tous, il a un apprenti nommé Christopher. Avec ses amis les robots, Jack, Rob, Manda, Lapoigne et l'Authentique Estelle, il vit chez l'inventeur. Un jour, Christopher a un accident. Suite à cela, des agens de l'Agence vienne réclamé le pauvre garçon ! Que se passera-t-il pour lui et ses amis ?

Je le recommande vraiment c'est un très beau livre.
Commenter  J’apprécie          50
Les monstres de Rookhaven, tome 1

Coup de coeur pour ce roman fantastique jeunesse illustré, à partir de neuf ans.



Rookhaven n'est pas un banal village de la campagne anglaise : à sa périphérie, un manoir se cache derrière un enchantement… un manoir où vivent de bien étranges pensionnaires : Mirabelle, ses oncles Enoch et Bertram, Daisy et Dottie, Goret, Olibrius… Si je vous dis que Bertram se change en ours à la nuit tombée et qu'Enoch vole comme une chauve-souris ?! Lorsque deux jeunes orphelins s'introduisent sans permission sur la propriété – et manquent se faire dévorer par les gigantesques fleurs carnivores qui en gardent l'accès – la vie de tout le monde, « monstres » et humains, va se trouver bouleversée. D'autant plus qu'une effroyable menace pourrait bien rôder non loin…



Les magnifiques illustrations gothiques d'Edward Bettison, toujours très adaptées à l'histoire, m'ont charmées. "Les monstres de Rookhaven" a du coeur. L'histoire est piquante et originale dans ses rebondissements, nombreux et bien souvent surprenants. L'intrigue est solide et les personnages bien campés. J'ai apprécié la dimension humaine de cette histoire fantastique – le monde sort de la seconde guerre mondiale et chacun essaye de composer avec ses deuils et ses pertes. Ce roman porte un message très fort : les monstres ne sont pas forcément ceux que l'on croit – Padraig Kenny s'en explique à la fin, dans une postface touchante. Mon unique bémol concerne l'écriture, qui manque un peu d'envergure.



Cette lecture fut commune avec @tiphanieastre – et pour vous dire comme on s'est régalées toutes les deux, on a décidé d'embrayer ensemble direct sur le tome 2, Les ombres de Rookhaven, paru il y a peu. Oui, parce que certains mystères ont été levés, mais on veut savoir la suite !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
Commenter  J’apprécie          50
Les monstres de Rookhaven, tome 1

Mais quelle magnifique découverte que ce roman ! Déjà, je tiens à dire que l’objet livre est absolument superbe, les illustrations d’Edward Bettison sont géniales et mettent parfaitement en exergue le récit. Les éditions Lumen ont fait un très beau travail d’édition, ce qui rend la lecture encore plus agréable.



L’auteur nous conte ici l’histoire d’une famille de monstres, dans l’Angleterre de l’après-guerre.



Si l’on s’attend à un récit coloré et enfantin, il n’en est rien. Padraig Kenny aborde des sujets difficiles comme l’acceptation de la différence, mais également le deuil. La perte d’un être cher est partout dans le récit, ce qui confère au roman une profondeur assez inattendue. Chacun des personnages principaux de l’histoire a vécu une perte : un père, une mère, un fils, un amour perdu… L’auteur aborde le deuil avec une grande sensibilité et une pudeur touchante et j’avoue avoir eu le cœur serré plus d’une fois.



Les héros sont tous attachants à leur manière et, bien évidemment, on se rend compte que les véritables monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit.



En bref, j’ai passé un excellent moment en compagnie de ces personnages quelque peu atypiques. Certes, nous pensons assez facilement à La famille Adams au premier abord, il y a un côté assez « burtonnien » également, mais l’auteur nous offre une histoire totalement différente et, cerise sur le gâteau, elle est très bien écrite.
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
Commenter  J’apprécie          50
Les monstres de Rookhaven, tome 1

Je tiens tout d’abord à remercier Lumen pour l’envoi de ce roman. J’avais beaucoup aimé le premier roman édité de Pádraig Kenny, Les Orphelins de Metal, chez Lumen (critique ici), j’étais donc curieuse de découvrir cette saga. Il faut dire qu’en plus la couverture est absolument magnifique, il y a plusieurs illustrations dans le roman et le quatrième de couverture était attirant. Au premier abord, difficile de ne pas faire quelques parallèles avec d’autres œuvres, je pense notamment aux romans de Miss Peregrine ou même Edward aux mains d’argent. En effet, entre les personnages qui sont tous des monstres, le manoir caché de tous, le pacte entre le village et eux, des enfants qui découvrent le lieu par hasard, difficile de ne pas faire quelques parallèles mais en fait on oublie vite ces derniers pour plonger dans une histoire passionnante avec des personnages originaux et surtout des thématiques abordées plutôt intéressantes.



En effet, l’auteur parle ici de maltraitance puisque Tom et sa sœur Jem se sont échappés de chez leur oncle à cause de cela. Ils ont tous perdus, leurs parents sont décédés et ils sont seuls et doivent lutter pour s’en sortir. C’est ainsi qu’ils tombent par hasard sur le Manoir de Rookhaven suite à l’ouverture d’une brèche. Ces derniers sont finalement invités à y rester car Tom est très malade. Jem se prend d’amitié très vite avec Mirabelle qui lui fait découvrir cet endroit magique avec des habitants plutôt originaux. Tous ont un pouvoir (sauf Mirabelle) et elle explique comment ils vivent. Difficile à appréhender au début, Jem finalement, se sent bien dans ce lieu et se sent en sécurité malgré l’originalité de tout cela. Malheureusement, les habitants de ce lieu ne sont pas forcément très bien vu au village. D’ailleurs, ils ont fait un pacte avec les hommes pour ne pas s’y rendre. La tolérance n’est pas connue dans le village vis à vis d’eux, ils ne veulent pas en entendre parler ni même les voir parce que pour eux ce sont des monstres dans tous les sens du terme.



Le découpage du roman est intérressant puisqu’on passe par plusieurs personnages dans chaque chapitre, ce qui nous permet d’en apprendre plus sur l’histoire de chacun et ses particularités. Mais ce n’est pas seulement cela, c’est aussi un mystère qui plane sur l’histoire du manoir. Des choses ont été caché et finalement les langues se délient quand une terrible menace pèse sur eux. Le rythme est très bon, j’avoue ne pas m’être ennuyée une seule seconde en lisant ce roman. Tous les personnages sont intéressants et attachants. Ils sont beaucoup (Mirabelle, Gideon, Goret, Enoch, Dotty et Daisy, Olibrius, Bertram et Eliza) et pourtant je trouve que justement c’est vraiment bien ça diversifie l’histoire. J’ai tout de suite adoré Mirabelle et Jem qui sont quand même les principales du livre. Malgré le fait que tout ce monde là soient catalogués comme des monstres ce ne sont pas eux que le village devrait craindre mais plutôt l’ombre qui plane sur le village.



En résumé, Les monstres de Rookhaven est un roman passionnant grâce à une très bonne écriture de l’auteur, des personnages originaux et une histoire bien menée. C’est un roman qui parle de la tolérance envers des personnes différentes mais aussi du deuil et de la gestion de ce dernier mais aussi de la volonté de s’en sortir, de se faire des amis, de l’important de dire la vérité. Plein de thème aussi importants les uns que les autres qui feront réfléchir les plus jeunes lecteurs. Vivement la suite !
Lien : https://antredeluciole.fr/20..
Commenter  J’apprécie          50
Les monstres de Rookhaven, tome 1

Dans ce livre, on parle de monstres qui font peur, mais pas que. Derrière ce conte pour enfant et grands enfants, se cachent également de jolies thématiques comme la maltraitance, la tolérance sans oublier le deuil. Nous suivons plusieurs personnages comme Jem et son frère Tom, deux orphelins qui ont fui un oncle violent et maltraitant. Le frère de Jem est malade et leur chemin va s’arrêter devant une drôle de déchirure et les mener vers un manoir où vivent d’étranges personnages.



Des Monstres.



Mirabelle, l’une d’entre eux, est une adolescente singulière, mais avec laquelle je me suis tout de suite attachée. À vrai dire, chaque personnage ayant sa propre personnalité, il est impossible de les oublier, car ils restent longtemps en mémoire comme les oncles Enoch et Bertram, tante Eliza, les jumelles Dotty et Daisy, Olibrius qui voyage sans cesse ou encore le plus jeune, Gideon. Ah et il y a Goret (mon chouchou avec Mirabelle). Celui qui est craint de tous. Ils représentent la Famille et leur particularité est qu’ils sont des monstres qui se cachent. Voilà où atterrissent Jem et Tom.



Si au départ, l’oncle taciturne, Enoch de son prénom, ne veut pas d’eux, Mirabelle aussi altruiste que bienveillante (et têtue) va tout faire pour qu’ils restent. Ainsi, va commencer une drôle d’histoire à travers les murs d’une maison étrange où il veut mieux rester calfeutré dans sa chambre une fois la nuit tombée.



Nous découvrons également que la Famille a signé, il y a fort longtemps, un traité de paix avec les villageois de Rookhaven, mais quand une ombre dangereuse plane au-dessus d’eux, je peux vous garantir que c’est bien vite la pagaille. Et les monstres ne sont pas forcément ceux auxquelles on pense.



J’ai passé un merveilleux moment de lecture avec cette histoire écrite avec amour et beaucoup de douceur pour les monstres. Les dessins en noir et blanc d’Edward Betisson subliment le récit. Un conte sombre, mais empli de justesse. J’ai plusieurs fois eu les larmes aux yeux, notamment lorsque Goret était mis en avant ou bien Mirabelle. Goret est un monstre particulier qui nous montre ici que les apparences sont bien souvent trompeuses. Et…



Cette histoire parle également d’un sujet qui me touche beaucoup : le deuil. J’ai trouvé que c’était décrit avec justesse et pudeur. Ainsi on suit le chagrin de plusieurs protagonistes qui essaient de faire au mieux et d’aller de l’avant malgré le silence et les non-dits. Que ce soit avec Jem et Tom, les deux orphelins ou bien Freddy, le jeune villageois qui a perdu son grand frère durant la guerre.



Le deuil est omniprésent dans le récit.



Je crois que je pourrais vous parler de ce roman durant des heures. Alors certes, je ne vous fais pas une chronique ultra pro et détaillée, mais c’est là mon ressenti tout à fait personnel, j’en conviens. Il y a beaucoup de choses à écrire encore, mais je m’arrêterai là en vous disant qu’il serait dommage de ne pas vous aventurer au manoir de Rookhaven et de ne pas y rencontrer tous ses occupants ainsi que les villageois vivants non loin.



Bref. Je me suis régalée, j’ai pleuré, un peu et souris aussi. Les Monstres de Rookhaven, est un titre, conte aussi sombre que lumineux qui a su me toucher en plein cœur. J’adore !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
Commenter  J’apprécie          50
Stitch

L'auteur a choisi de revisiter la thématique du monstre de Frankenstein pour les enfants.

On découvre donc l'histoire à travers les yeux de Stitch, une créature gentille et naïve, protégée jusque là par son professeur. Mais le décès de celui-ci va tout changer et l'obliger à affronter le monde qui l'entoure.

J'ai vraiment apprécié la première partie du roman où l'on découvre le personnage central : sa vision du monde, sa façon de parler, son regard sur les autres ainsi que ses proches. Il y a une réelle trouvaille à ce moment là qui accroche le lecteur.

Par contre, j'ai trouvé des lenteurs dans la deuxième moitié du récit avant de voir arriver une fin trop rapide.

Une bonne idée selon moi mais des différences de rythme qui m'ont fait perdre le fil.
Commenter  J’apprécie          40
Stitch

Ebook reçu en service presse grâce à @netgalleyfrance. Merci à @lumeneditions !



J’avais bien apprécié “Les monstres de Rookhaven” écrit par l’auteur et donc j’étais très intriguée avec la campagne de pub de Lumen. Très fortement inspiré de Frankenstein, ce roman donne envie surtout que là c’est à destination de la jeunesse, à partir de 7-8 ans pour moi. D’ailleurs en tant qu’adulte, j’ai été un peu frustrée à la fin parce que j’en aurai voulu plus mais la longueur est parfaite pour un enfant.



À travers Stitch mais aussi Henry ou même Alice, on parle énormément du regard des gens, de la façon dont certains sont traités de monstres simplement parce qu’ils sont différents. On parle aussi du traitement qu’on inflige aux autres, la méchanceté, la malveillance, la bienveillance et la gentillesse. Beaucoup de choses que je trouve importantes à aborder avec les enfants. La plume de l’auteur fait que tout cela est traité avec douceur et on en ressort comme apaisé.



La première moitié de l’histoire se passe dans le laboratoire de son créateur avec l’apparition de deux personnages qui chamboulent toute la vie bien rôdée de Stitch et là c’est déjà un gros cataclysme pour lui qui commence à apprendre et à se rendre compte des choses. Ensuite dans la deuxième moitié, il se retrouve dans le monde et au contact d’autres humains ce qui va aussi le chambouler mais d’une autre manière.



Une belle histoire sur la différence qui, pour moi, est à mettre dans toutes les bibliothèques et les écoles !
Commenter  J’apprécie          40
Les monstres de Rookhaven, tome 1

J’ai mis du temps avant de commencer, parce que j’avais lu le tome 3 de Miss Peregrine après avoir littéralement dévoré les deux premiers tomes quand j’étais plus jeune et j’avais été déçue par l’écriture et l’histoire qui ne me plaisait plus autant. Pour moi, ce roman était dans la même vibe et j’avais peur d’avoir la même désillusion. Ça n’a pas été le cas.



C’est effectivement un mélange de Miss Peregrine, de Tim Burton et de La maison au milieu de la mer céruléenne de TJ Klune, c’est un condensé de ces trois univers en un seul et j’ai adoré ma lecture. C’est glauque, sombre et poétique, les enfants sont attachants, l’écriture est fluide, le livre est magnifique, notamment grâce à ses pages ponctuées de dessins sublimes. L’intrigue est assez simple mais efficace, on ne s’ennuie pas. C’est un livre jeunesse et ça se sent parfois, il y a des choses que j’aurais aimé voir plus creusées, comme les relations entre les personnages, mais je comprends que le pour le public visé ce n’est pas forcément intéressant de partir sur des pages et des pages où l’on se plongerait dans la tête des protagonistes.



Pour autant, il y a eu des choses qui m’ont touchée, car si on reste parfois en surface, on évoque tout de même des sujets plus complexes tels que le deuil, la famille ou la maltraitance. C’est un roman qui tourne autour de l’amitié et de la tolérance et qui montre que les personnes différentes ne sont pas les plus monstrueuses. Petite anecdote : j’ai assisté à une thérapie par l’écriture dans le cadre de mes études et j’ai beaucoup pensé aux enfants avec qui j’étais, qui écrivaient une histoire en se décrivant eux-mêmes comme des monstres tristes d’être rejetés par les villageois car ils étaient différents et j’ai retrouvé ça dans cette histoire.



J’ai hâte de lire le tome 2, j’attends d’être en automne pour me plonger dans l’univers et être dans l’ambiance, mais je suis impatiente !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Padraig Kenny (346)Voir plus

Quiz Voir plus

Vrais couples de légende, à Hollywood et ailleurs !

D'abord hommage à mon avatar ! entre l'abonné aux rôles de dur et "the look", 12 ans d'amour, un mariage dans la propriété de Louis Bromfield, 2 enfants et un cancer pour lui qui l'a conduit au ... grand sommeil !

Marlène Dietrich/Jean Gabin
Ava Gardner/Frank Sinatra
Humphrey Bogart/Lauren Bacall
Ingrid Bergman/Roberto Rossellini

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , cinéma americain , cinéma français , cinema italien , acteur , Actrices , films , coupleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}