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Citations de Pascal Dessaint (480)


Qui est Watrin ?
Dans la France industrielle, du nord au sud, il se crée des mines et des forges partout, tout le temps, et naturellement Wattrin est le fruit de cette histoire ...
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Ce n’était pas le monde que nous voulions, et pourtant nous y vivions, sans trop de désir mais avec une certaine volonté.
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C'était une forêt monotone, organisée afin de faciliter plus tard, au mieux, la coupe et le débardage. Les arbres, qui avaient poussé très droit et très vite, s'étendaient comme une armée immobile. Ils étaient innombrables mais j'ai pensé que le sous-bois était si sec qu'il suffirait d'une étincelle pour les réduire tous en cendre.
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Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
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J'aimerais connaître l'histoire de chaque sentier de montagne. Qui, le premier, a marché là ? Faut-il qu'il soit revenu sur ses pas pour que le sentier commence à se dessiner ? Or un autre bougre ? Tiens ? un sentier. C'est dommage, et injuste.
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e marche parce que j'ai de l'espoir. Je marche avec espoir plutôt. Je marche parce que ça me semble encore un motif d'esperér. Je marche car ça me permet de côtoyer une nature qui est encore sauvage. A certains endroits, ainsi, je ne peux céder à un désespoir complet, penser que tout est en grande partie fichu. Je chasse de mon esprit les océans de plastique, les forêts incendiées, les catastrophes industrielles, les espèces qui s'éteignent.
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«  L’important c’est pas de les aimer, c’ est qu’ils vous aiment » .

GABIN dans «  CHIENS PERDUS SANS COLLIER » .
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«  Des hauts et des bas. Loïk passait sans cesse de roulis mélancoliques en tempêtes rageuses .
Plein d’une colère qu’il tournait pour l’instant vers le ciel , il disait qu’il lui faudrait raccrocher les gants de toute façon , et nous ne savions pas après qu’elle sorte de combat , dans sa tête ou la vie réelle, aujourd’hui ou demain .
Mélancolique , il se mettait à parler tout bas, pour lui - même » ….
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«  Quand il n’y a plus rien à gagner, on peut continuer à tout perdre ……. »
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«  Tout de suite après les dernières tentes , les dunes se succédaient, intactes.
Entièrement couvertes d’argousiers , ou peu s’en fallait , elles paraissaient noires à certaines heures de la journée .
D’étroits sentiers serpentaient à travers la végétation, souvent au creux des dunes .
C’était s’aventurer là avec l’impression d’être avalée , en même temps que piquée par les épines, de sentir le sable s’ouvrir sous ses pieds et voir le ciel se rétrécir au - dessus de sa tête , Je n’avais pas peur de me perdre » ….
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«  Même en plein soleil on est toujours loin du soleil » .

DOMINIQUE A.
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Le mauvais caractère c'est comme le lierre. Ça pousse d'abord l'air de rien au bas du mur, et puis un jour vous vous retournez et ça a grimpé partout.
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Maintenant, je sais ce que c'est la guerre. Ce n'est pas seulement un conflit entre des pays. C'est une tuerie qui concerne toute l'espèce, tous les hommes, indépendamment de leur langue, de leurs idées, de leurs croyances. C'est une pulsion morbide qui s'acharne contre ce qu'il y a de meilleur dans l'humain, contre la civilisation, contre la beauté. C'est ni plus ni moins que du suicide.
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Le vestiaire, oui, c'est un peu comme le ventre de la femme, c'est la gestation, la mise au monde, soudain tune peux plus t'échapper. Le public est acquis à ta cause et il ne faut pas le décevoir.
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« Asseyez-vous sur le tronc de l’arbre abattu au fond des bois : si dans l’oubli profond de vous-même, dans votre immobilité, dans votre silence, vous ne trouvez pas l’infini, il est inutile de vous égarer aux rivages du Gange. » Châteaubriand
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Je ne connais pas l’ennui. On s’ennuie souvent par paresse et manque de curiosité. Il y a toujours une chose, aussi anodine soit-elle, qui peut exciter l’esprit et stimuler la réflexion, à tout le moins embellir la journée.
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C’est tout un monde, les papillons ! Leurs noms m’intriguent, m’amusent. Verrai-je un jour la zygène de la filipendule, la queue fourchue du hêtre, l’hespérie des sanguisorbes ou le grand mars changeant ? Que ne donnerais-je pour savoir reconnaître la géomètre à barreaux, la carte géographique, l’échiquier d’Esper ou la mélitée des mélampyres ? Je me régale de tous ces noms étranges, qu’il conviendrait d’agencer et de lire à haute voix pour composer une poésie subtile.
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C'est la vie sauvage au coeur même de la ville ! D'ailleurs, il arrive qu'un sanglier téméraire, perturbé par on-ne-sait-quoi, remonte les berges et s'en aille errer dans les rues. Il fonce, effraie tout le monde. Il passe le Capitole et s'engouffre dans un magasin. L'aventure ne finit jamais bien... Le fleuve a aussi ses suicidés. "Gare à la Garonne..." chantait Allain Leprest.
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- L'effet nitrate d'ammonium ! plaisanta-t-il encore. On en pris tous un sacré coup sur le citron pas vrai? Je sais pas toi, mais moi, parfois ça revient, un vrai cauchemar, même un an après...
- A plus forte raison parce que ça fera bientôt un an... Tu n'as pas remarqué dans la rue, tous ces gens qui marchent l'échine courbée, ou qui sursaute dès qu'ils entendent une porte claquer ?
( p 106)
( Toulouse)
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C’était frappé au coin du bon sens ! Évidemment, il fallait que quelqu’un paie. C’était une idée que je ne pourrais pas lui sortir de la tête, à cause du mal qu’on lui avait fait, à lui et aux autres. Ça n’avançait à rien de manifester et de séquestrer le patron. N’avais-je pas vu comment ça se finissait ? Toujours de plus en plus mal pour le plus faible. Les vieilles méthodes ne fonctionnaient plus. Il fallait arrêter avec les négociations qui n’aboutissaient jamais. Prendre l’ignoble dans un recoin et le fumer. Il fallait que ça saigne. Je n’avais pas encore compris ? Que ça serait désormais la bonne solution ?
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