Patrick Autréaux

Troisième livre abordé d'un auteur qui pour moi sait écrire : recherche d'un rythme, analyses fouillées, respect de la phrase, de la langue abordée comme un matériaux musical.

"J'étais reconnaissant que les gens me laissent explorer les pliures de leur pensée ; de voir ainsi sous des angles inhabituels ce qu'on néglige en soi, chez les autres, et de donner un corps à l'invisible."

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Ce qui est très beau également dans ces dernières pages, c’est que cette renaissance qui passe par une nouvelle occupation du corps s’accompagne par la naissance de l’écriture, ou plutôt le jaillissement d’une écriture nouvelle, d’une nouvelle langue. L’auteur affirme ainsi les liens indéfectibles entre les mots et le corps et l’impact que peuvent avoir les bouleversements physiques sur l’écriture et réciproquement. Un livre atypique qui touche et bouscule, du 100% Verdier donc.
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J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose en lisant les autres critiques. J'ai reçu ce livre grâce à Masse Critique... Le sujet me plaisait mais j'ai pas pu rentrer dedans. J'ai trouvé l'écriture péremptoire, avec des maximes assénées comme des vérités... Bref je n'ai pas été du tout sensible à cette écriture.

Avec lucidité, Patrick Autréaux refait à l’envers le chemin qui l’a conduit de la médecine, puis de la maladie, à la littérature.
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Ancien psychiatre urgentiste, l'auteur dévoile comment est né son besoin d'écrire. Une démarche intime qui touche pourtant à l'universel.
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Tout ensemble spéculatifs et intuitifs, singuliers et souvent très beaux, les sept chapitres de Se survivre sont comme les paliers de ce chemin initiatique, qui n'est pas sans lien avec le sacré.
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