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Critiques de Patrick Brion (37)
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Albert Lewin : Un esthète à Hollywood

Depuis que j'ai vu, très jeune, « le portrait de Dorian Gray » et « Pandora », Albert Lewin (1894-1968) est devenu mon réalisateur américain préféré. Et j'ai vu tous ses films, ce n'est pas bien compliqué car il n'en a réalisés que six !

Ce tout petit homme fit partie de l'intelligentsia juive de New-york puis d'Hollywood où Samuel Goldwin et Louis B. Mayer de la future Métro-Goldwin-Mayer vont l'employer comme lecteur, script, scénariste, producteur. Littéraire, d'une culture éblouissante, Lewin intelligent, esthète et perfectionniste va travailler avec deux autres génies d'Hollywood le producteur Irving Talberg et Cédric Gibbons, superviseur artistique du groupe. A la mort prématurée de Thalberg, Lewin quittera la MGM pour la Paramount et deviendra réalisateur, adaptant Somerset Maugham et Maupassant en s'appuyant sur des reconstitutions impeccables et des acteurs exceptionnels comme Georges Sanders, James Mason, Ava Gardner, Cornel Wilde…

Son oeuvre procède de l'envoutement dont le premier charme réside dans la présence d'un commentaire où se marient souvent élégance et cynisme.

L'ouvrage de Patrick Brion est très complet, reprenant la carrière, la filmographie et les mémoires et des témoignages sur ce pilier incontournable de l'âge d'or d'Hollywood.

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Billy Wilder

Jamais une auto destruction ne fut aussi admirablement filmée que dans cet opus pathétique absorbant dans le néant un romancier raté, mal rasé, hirsute, violent et alcoolique, colocataire indélébile d’un vice côtoyé quotidiennement alternant le temps d'un week-end effondrement et lucidité précaire.



Privé de motivation et d’inspiration Don Birnam abonde par contre d’ingéniosité et de sournoiserie, afin d’assurer la durée d’un partenariat destructeur le menant au dernier degré.



Dans une mégapole indifférente, les premières images dévoilent le délabrement solitaire d’une loque durement touchée ne percevant plus les parcelles d'un encadrement sincère et chaleureux.



Une spirale infernale alternant crise de délirium, errance citadine en quête d’une bouteille introuvable et prise de conscience finale, synonyme de renouveau suite au soutien et à la persévérance d’un environnement ne lâchant rien malgré l'ampleur de la tache.



Réussite d'une thérapie progressive et endurante remontant en surface entre hallucinations, désespoirs et décrépitudes une épave vers la lumière.



Une dépendance presque fatale envers un faux ami stoppée avant l’impact final, récompense d'un dévouement collectif à toute épreuve réamorçant les pièces maitresses d'un esprit enfin retrouvé.



Le poison (The lost Week-End) Billy Wilder 1945.
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D.W. Griffith : Le cinéma

Les films de Griffith se situent à un point de crise entre deux siècles, tirant leur pouvoir des attitudes populaires de l'Amérique du XIXe siècle alors qu'ils créent les modèles de la forme d'art la plus distinctive du XXe siècle. Griffith en tant que génie de la forme cinématographique et pourvoyeur rétrograde d'histoires réactionnaires et racistes. Son étude comprend une discussion approfondie du drame controversé de Griffith sur la guerre civile et la reconstruction, La naissance d'une nation, et de son épopée historique grandiose, Intolérance, mais identifie son travail durable dans les quelque 450 films plus courts qu'il a réalisés pour la Biograph Company entre 1908 et 1913
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Encyclopédie du film policier français

Dans l'histoire du cinéma français, le policier est le genre roi qui, à chaque époque, a produit des classiques exceptionnels gravés dans notre mémoire collective. Des premiers Fantômas de Feuillade aux chefs-d'oeuvre des années 40 et 50, des chocs de la Nouvelle Vague à la noirceur des films cultes des années 70 ou au réalisme sidérant des réalisateurs contemporains, le film policier se réinvente constamment au rythme des soubresauts de la société française. Dans l'histoire du cinéma français, le policier est le genre roi qui, à chaque époque, a produit des classiques exceptionnels gravés dans notre mémoire collective. Des premiers Fantômas de Feuillade aux chefs-d'oeuvre des années 40 et 50, des chocs de la Nouvelle Vague à la noirceur des films cultes des années 70 ou au réalisme sidérant des réalisateurs contemporains, le film policier se réinvente constamment au rythme des soubresauts de la société française.
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Encyclopédie du film policier français

Presque chaque année, grâce au Père Noël, ma collection de livres consacrés au cinéma s'agrandit. Cette année, il est un peu en avance et il a les traits de Babelio et des éditions Télémaque. Merci à eux, c'est Noël avant l'heure !



J'ai découvert cette collection grâce au volume célébrant les quarante ans du Cinéma de Minuit de Patrick Brion. Patrick Brion, c'est évidemment une voix unique reconnaissable entre mille et bien entendu une grande érudition, dans le domaine du cinéma tout au moins.



Gamin insomniaque, j'étais souvent au rendez-vous des cinéphiles noctambules, c'est donc avec un plaisir mêlé de nostalgie que je retrouve ses mots, que je réentends sa voix…



De tous les genres, le film policier est sans doute celui qui se démode le moins et qui reflète le mieux son époque. Impossible de vous parler des 888 films évoqués au fil de ses 600 pages agrémentées de photos et d'affiches, qui en plus d'être une somme font de ce livre une référence.



Je ferai donc juste mention de quelques films plus ou moins connus qui m'ont marqué et que je vous invite à découvrir au hasard d'une rediffusion.



Comme L'Assassinat du père Noël (1941) de Christian-Jaque, d'après le roman homonyme de Pierre Very, avec un immense acteur un peu oublié aujourd'hui : Harry Baur. Un film découvert un 24 décembre dans l'après-midi, j'avais une dizaine d'années, je décorais le sapin tandis que ma mère préparait le repas du réveillon.



Comme Voici le temps des assassins (1956) de Julien Duvivier avec Jean Gabin, Gérard Blain et une Danièle Delorme machiavélique : « Dans l'ambiance du « Ventre de Paris », au milieu des livraisons, le drame va se nouer et, face à Jean Gabin, la composition de Danièle Delorme est terrifiante. Sous une apparence de victime, Catherine est un personnage de cauchemar, jouant de sa féminité […].»



Comme le Trou (1960) de Jacques Becker, film découvert il y a quelques années seulement. Un film prenant, sans temps mort et qui n'a pas pris une ride : « le film est à la fois un véritable documentaire sur le monde carcéral avec ses espoirs et ses déceptions et la description d'un groupe d'hommes oeuvrant comme de véritables fourmis à la recherche d'une liberté qu'ils ne pourront pas atteindre. »



Comme La Vérité (1960) de Clouzot également à voir, là encore, tellement moderne : « Un des grands films de Clouzot ».



Comme La Femme infidèle (1969) de Claude Chabrol : « C'est l'un des plus parfait contes de Chabrol qui, comme un entomologiste, s'attache à cette société policée qui peut soudain basculer dans le crime. »



Il y a enfin les films que je ne connaissais pas et que Patrick Brion m'a donné envie de découvrir.



Les Espions (1957) de Clouzot encore avec au casting Curd Jürgens, Véra Clouzot, Louis Seigner et Peter Ustinov, Hercule Poirot himself ! « C'est un univers à la Kafka que décrit ici Clouzot, plongeant en quelques instants le spectateur dans un monde - essentiellement nocturne – où personne ne semble être ce que l'on croit. »



De nombreuses adaptations de Simenon dont les Maigret interprété par Harry Baur, Gino Cervi ou Albert Préjean.



Et enfin, la série des Fantômas (1913-1914) de Louis Feuillade d'après les romans de Pierre Souvestre et Marcel Allain. « […] Alain Resnais reconnaissait : « de tous les cinéastes qui ont porté Fantômas à l'écran, il est le seul qui en ait compris et respecté l'esprit, et s‘il avait connu une totale liberté du point de vue financier, il aurait fait quelque chose d'encore plus proche du chef d'oeuvre de Souvestre et Allain. »



Une chose encore m'a marqué, c'est l'aspect international de la distribution de bon nombre de vieux films avec parfois aux côtés des français des acteurs italiens, allemands, anglais ou américains, ce qui me semble moins le cas aujourd'hui mais je peux me tromper.



Je m'arrête là, mais au terme de cet incroyable voyage dans le cinéma français, je me retrouve avec l'envie de voir et de revoir des dizaines de film.

Vous l'avez compris, à la lecture de cette Encyclopédie du Film policier Français, un seul embarras, l'embarras du choix !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Encyclopédie du film policier français

Un livre qui regroupe 888 films policiers connus ou beaucoup moins. Ils sont classés par année de sortie au cinéma avec le plus souvent l'affiche du film. Une fiche technique reprend le nom des techniciens, des producteurs et de tous les acteurs (nom de scène et nom du personnage dans le film). Un bref résumé pour donner le thème du film et quelques précisions très intéressantes ajoutées par l'auteur. Les photos qui agrémentent les articles sont superbes, parfois inédites et c'est un réel bonheur de se plonger dans cette encyclopédie. Certains films sont restés plusieurs semaines à l'affiche, d'autres un peu moins et certains m'étaient quasiment inconnus. Le film policier français est totalement ancré dans notre culture et ce livre lui rend un très bel hommage.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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Encyclopédie du Western

Le terme encyclopédie ici n'est pas galvaudé.



Allons-y pour les superlatifs c'est une bible, une somme pour tous les amoureux du cinéma en général et des Westerns en particulier, Attention à manipuler assis à une table « livre lourd ».



Ce livre (2 tomes) présente l'essentiel des westerns qui ont marqué l'histoire du cinéma enfin je pense ,(plus de 1000, beaucoup m'étaient inconnus).



Un ouvrage que l'on peut picorer un peu chaque jour, ou après avoir vu un western, pour en savoir plus.



Présenté de façon chronologique de 1903 à 2014, il est superbement illustré. Ecrit par « La voix » du cinéma de minuit (Patrick Brion) ce livre est La référence du western au cinéma.

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Encyclopédie du Western

Et voilà, j'ai craqué, je n'ai pas attendu ma misérable dotation en chèques cultures de fin d'année ! Il y a longtemps que je le lorgnais celui-ci en grand amateur de western que je suis devant l'éternel. Je dois avoir quelques 500 DVD et enregistrements TV que je vois et revois... Soit presque la moitié des films du livre. Quand à tous ceux que j'ai pu voir...

J'ai été raisonnable, depuis que je patiente cette encyclopédie s'est transformée de deux à un seul gros volume, écrite par Patrick Brion, l'homme du Cinéma de minuit. Et en plus, on peut la trouver à quelques 15 euros de moins que son prix de lancement. (58 euros neuve quand même !)

Côté encyclopédique donc rien à redire, c'est du complet ou presque car des choix ont obligatoirement du être faits. Le classement est chronologique, on s'y habitue.

On peut cependant regretter l'absence de très bons films relativement récents comme par exemple "Seraphim falls" sorti en 2006 mais Brion prévient qu'il a fait très court sur les westerns contemporains. Côté iconographie, c'est du solide là aussi avec de très belles reproductions principalement en noir et blanc. Les couleurs étant franchement ratée, peut-être à cause de la qualité d'impression qui ne s'y prêtait pas.

Restent quelques regrets sur les commentaires du très avisé Patrick Brion que je trouve un peu trop légers sur certains très bons films comme "La Dernière caravane" par exemple et qui auraient mérité d'être plus développés. André Moreau (pseudo de Brion) nous avait souvent habitués à mieux !

Enfin, encyclopédie certes mais des films, pas des acteurs (et tant de petits rôles mériteraient d'être mis en avant), ni des réalisateurs dont il faut aller chercher ailleurs les filmographies plus complètes, même et sur uniquement leur production western.

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Hitchcock

Sans réel intérêt.
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Hitchcock

Des oiseaux qui s’attaquent à des humains obligés de se confiner… Cela vous rappelle sans doute quelque chose au moment où une bébête microscopique est venue chambouler toute la planète et, en quelque sorte, innocenter les volatiles, créatures sans doute heureuses actuellement puis qu’éloignées en partie de notre espèce nuisible à plus d’un titre.



C’était dans Les Oiseaux (1963), chef-d’œuvre étonnant d’Alfred Hitchcock qui investissait son art du suspense dans une dimension fantastique et inaugurait ainsi le cinéma-catastrophe. Le grand maître est décédé il y a quarante ans, le 29 avril 1980, à l’âge de 81 ans.



Né à Londres – comme Charlie Chaplin, autre génie du septième art – il avait reçu une éducation très dure accompagnée d’un sentiment d’injustice d’où viendraient tous ses personnages d’innocents accusés à tort. Sa mère était si sévère avec lui qu’il s’en serait inspiré pour Psychose (1960).



Il racontait aussi qu’un jour son père lui remit une lettre à déposer au commissariat du quartier où les policiers, après lecture, le placèrent brièvement en cellule en lui disant : voilà ce qui arrive aux mauvais gars ! Ses films, jamais anodins, toujours déroutants, souvent remarquables et truffés d’innovations, ont grandement contribué à l’élaboration du cinéma contemporain, tous genres confondus. Le premier emploi d’Hitchcock, graphiste dans la publicité, n’est pas sans lien avec son œuvre.



Il est entré dans le cinéma en dessinant les intercalaires de films muets. Réalisateur, il a créé le story-board graphique, chacune des séquences à filmer étant d’abord minutieusement dessinée. D’où le sens du détail de ses plans, décors, éclairages, positionnements de la caméra et des acteurs, etc. D’où ces images parfaitement léchées qui lui faisaient préférer les reconstitutions en studios.











Son premier film, Nombre trente (1922), fut un muet inachevé. Le dernier, La Nuit courte, film d’espionnage entamé en 1970, restera dix ans à l’état de projet jusqu’à sa mort. Entre les deux, on compte un peu plus de cinquante films, conçus en collaboration avec Alma Reville, son épouse, qui ont marqué les cinéphiles du monde entier et influencé les plus grands cinéastes.





. S’il vivait encore, il aurait certainement reconnu qu’en matière de suspens, le coronavirus l'a bien dépassé .

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John Ford

À un journaliste qui lui demandait quels étaient les cinéastes les plus importants, Orson Welles répondait : "Les vieux maîtres, c'est à dire John Ford, John Ford et John Ford."

Patrick Brion retrace dans ce livre toute la carrière du Réalisateur grâce à de brèves analyses de films mais aussi de très belles images. Ce qui pour les films perdus notamment constitue sans doute une documentation exceptionnelle. le carrière de John Ford se confond avec l'histoire de Hollywood, de ses débuts, en 1915, comme acteur dans un film réalisé par son frère Francis, jusqu'à son dernier film, "Frontière chinoise", en 1966. Après avoir été assistant réalisateur, accessoiriste, cascadeur, il réalise son premier film en 1917, un western pour l'Universal avec Harry Carrey. de 1917 à 1921 il réalise 41 films pour l'Universal, des westerns. Il devient ensuite un réalisateur à tout faire pour la Fox, enchaîne dans les années 1930 avec d'autres majors. En 1939 c'est "La chevauchée fantastique" dans lequel il utilise les paysages grandioses de Monument Valley. Ce film marque un retour au western mais John Ford s'est aussi illustré dans des comédies, des mélodrames, des films de guerre, sur le monde de la mer qui le fascinait, etc. Ce que l'on retient souvent de Ford, c'est son sens de l'espace, sa poésie visuelle, son combat pour la justice, sa grande efficacité dans les scènes d'action, son sens du comique avec , aux côtés de grands acteurs fordiens comme Henri Fonda ou John Wayne, de nombreux personnages pittoresques, et son lyrisme. le cinéma de John Ford est pétri d'émotions. Certaines séquences sont sans doute restées définitivement gravées dans la mémoire des spectateurs.
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John Ford

Voir ou revoir la Charge Héroïque, la Chevauchée Fantastique, les Raisins de la colère… D'origine irlandaise, cinéaste emblématique dont la longue carrière s'étend du muet jusqu'à l'âge d'or du cinéma hollywoodien, John Ford est un des premiers réalisateurs américains à avoir tourné en décors naturels (la Vallée de la Mort pour de nombreux westerns). Quand les aléas de la météo obligeait l'équipe d'abriter le matériel, et que le planning du tournage s'en trouvait perturbé, le réalisateur se consacrait alors à la prise de vue des plans rapprochés des visages de ses acteurs. Quoi de plus passionnant que de contempler le visage d'un être humain, disait-il.

Dans ce livre, commandes et oeuvres plus personnelles sont analysées et commentées à la lumière de la biographie de l'homme. Une mise en page claire et efficace, une iconographie soigneusement établie (dont quelques illustrations d'ambiance préparatoires au travail des décorateurs) font de cet ouvrage un guide utile et éclairant sur l'oeuvre du cinéaste. On retrouve une liste complète et chronologique des films, des résumés, y compris pour les oeuvres dont les copies ont aujourd'hui disparu.

Un ouvrage de référence à la portée de tous pour revisiter ce classique.
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Joseph L. Mankiewicz : Biographie, filmogra..

« She’s here Doctor. Miss Catherine’s here. »

Scénariste, producteur et metteur en scène, Joseph Mankiewicz n’est pas seulement un grand technicien, comme je l’ai longtemps pensé. C’est un créateur, un auteur dans le plein sens du terme.



Le livre de Patrick Brion permet de revisiter un pan de l’histoire du cinéma, d’Holywwod, de de parcourir un œuvre foisonnante.



Richement illustré, il permettra à chacun-e de revoir des photos, des actrices et des acteurs, des scènes fixées dans sa mémoire. De lire les résumés de films, des histoires mais pas seulement des histoires.



Un film n’est donc pas qu’un scénario, des personnages, des décors, des interprètes, des mouvements de caméra, un montage et de la musique. C’est une alchimie, un peu mystérieuse, très coûteuse, la plupart du temps industrielle et toujours aléatoire.



Je garde un souvenir particulier de quelques uns de ces films : L’aventure de Madame Muir, Chaînes conjugales, Eve, L’affaire Cicéron, La comtesse aux pieds nus, Soudain l’été dernier et Le limier.



Et je laisse les lectrices et les lecteurs retrouver les films dont sont extraites les citations en titre et ci-dessous.



« En informant un homme qui doit être pendu de la taille exacte, du lieu et de la force de la corde, vous ne supprimez pas le bourreau ou la certitude de sa pendaison »
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L'héritage du film noir

Le film noir, genre populaire dans les 40',50' avec quelques chefs d'oeuvres du 7eme art("Assurance sur la mort","Laura" ....) . La femme fatale, le detective, l'homme qui ne paie pas de mine de par son allure/statut ....quelques conventions du genre.

Patrick Brion s’intéresse ici à la suite de cette ère et les films qui se sont inscrits dans l'héritage du genre. On retrouve ici évidemment des films comme "Chinatown" "The barber", mais aussi des choix plus osés comme "Eye Wide Shut."

Chaque film sélectionné est présenté sur 2 à quatre page avec un synopsis intégral du film (dommage pour ceux qui veulent découvrir la fin en regardant le long métrage) et quelques mots d'analyse.
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La comédie musicale

Patrick Brion, c'est le créateur du Cinéma de Minuit, celui de la Dernière Séance avec Schmoll. Autant dire du sérieux, du patenté quand il cause, on écoute.

Le genre comédie musicale est totalement passé aux oubliettes du cinéma, dommage car il nous a donné de réels chefs-d'oeuvre. Vingt sont ici exposés et commentés. Y figure bien sûr "Chantons sous la pluie" , "My fair lady", "Le pirate", "Le grand Zidflied"…

Superbes photos et commentaires avisés. Le genre a tant donné que de toutes manières, on ne pouvait pas tout montrer et commenter. Parti pris assumé.

Je regrette toutes fois certains films comme Brigadoon ou le Chant du Missouri et peut-être un petit Travolta ?
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La comédie musicale

Pendant longtemps, j'ai eu des a priori sur les comédies musicales que je ne considérais pas vraiment comme du cinéma mais comme du théâtre filmé. J'ai changé d'avis après la lecture de ce beau livre qui revient sur l'histoire de la comédie musicale de façon très complète. J'ai appris beaucoup de choses et, Patrick Brion a gagné son pari car il m'a donné envie de voir les films mentionnés dans son livre !

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Le cinéma et la guerre de 14-18

De tout temps, déjà aux temps antiques, l'image fut utilisée pour promouvoir l'enrôlement et la participation à la guerre. Le cinéma de propagande, dès l'avènement de ce nouvel art, fut largement utilisé à la fois pour exalter les populations et faire soutenir l'effort de guerre (notamment dans le film documentaire, mais également en temps de guerre dans les films de fiction). L'ennemi y est montré sous des traits presque inhumains et le soldat doit être l'objet de toutes les ferveurs. L'adversaire est moins montré comme le peuple à abattre pendant la Seconde Guerre et se centre plus sur les visées des dirigeants, mais il s'agit plutôt d'une nuance.Le cinéma en a fait par la suite des films récréatifs, destinés au plus grand nombre, lançant des défis. Jusqu'à nos jours, on retrouve deci delà une histoire qui se déroule en 14-18. Il y a eu il y a quelques années, Cheval de guerre du Spielberg. Une réussite narrative et esthétique !
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Le cinéma fantastique

Le cinéma fantastique est un genre cinématographique regroupant des films faisant appel au surnaturel, à l'horreur, à l'insolite ou aux monstres. L’intrigue se fonde sur des éléments irrationnels, ou irréalistes. Le genre se caractérise par sa grande diversité : il regroupe des œuvres inspirées du merveilleux, des films d'horreur faisant appel à l'épouvante, au cauchemar, à la folie. Bien que représentant un genre à part entière, le cinéma de science-fiction se rattache au fantastique en mettant en scène des faits considérés comme impossibles, et qui s'accompagnent pour certains d'entre eux, d'horreur et d'épouvante (Alien de Ridley Scott, The Thing de John Carpenter). Le cinéma fantastique tire son origine de la littérature du même genre, et commence par adapter les œuvres classiques comme Frankenstein ou le Prométhée moderne ou Dracula. Bonne présentation du genre.
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Le film noir

Tout dépend de celui qui est en selle



Un voyage enthousiasmant au pays des films noirs, des ambiances, des personnages, des non- dits, des mouvements de caméra exceptionnels, de situations inventives, etc....

Sans oublier la censure, les jeux de l'érotisme, les actrices et acteurs devenant des stars...

Les noir-et-blanc sublimes et quelque fois des couleurs somptueuses.

Des huit-clos et des scènes de foule. Le tout studio et le tournage de rue.

Quelques uns des plus inventifs cinéastes.

Des seconds personnages inoubliables.

Une invitation à voir ou revoir quelques chefs-d’œuvre, beaucoup de bons films, des scènes d’anthologie et de multiples films noirs, noirs.....

Et surtout une leçon d'évidence, un film ce n'est pas seulement une histoire. Qui pourrait raconter de manière convaincante « Le grand sommeil » ?
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Le film noir

Le film noir est un style passionnant à plus d'un titre .

On à ici nombre de figures mythiques du cinéma.

Un peu mis sous silence ces dernières années il faut rendre à ce genre l'aura qui est la sienne .

On à rarement vu des histoires aussi tenues , profondes , qui maintiennent l'intérêt sans violence ou presque .

On est loin ici des thrillers vides de sens et produits à la pelle.

Le film noir c'est une esthétique , une ambiance , c'est un ensemble qui font de ces films des oeuvres intemporelles .

Il fallait un grand nom pour écrire un livre sur ce sujet , quelqu'un qui respecte ce genre .

Force est de constater que Patrick Brion est l'homme de la situation.

Son livre est passionnant de bout en bout et d'un respect constant.
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