Citations de Paul Beorn (296)
Combien de temps tu crois qu'on va tenir, à voler dans les cuisines des restaurants et à boire l'eau du caniveau ? Combien de temps tu crois qu'il faudra aux gangs pour flamber tout ce qui reste et nous faire crever de faim ? Tu sais comment on plante du blé, toi ? Tu sais comment on fait de la farine et du pain ? Moi, tout ce que j'ai appris, c'est à mettre le micro-ondes en marche et à me dépêcher-parce-qu'on-va-être-en-retard !
C'est ainsi que naissent les plus belles légendes. Sans artifice.Juste avec un petit grain de hasard.
- Attends : tu as parlé de riz au curry, il en reste ? J'adore ça.
- Mais non ! fait Mélo en rigolant lui aussi. Ce n'est pas "riz au curry", c'est "Marie Curie", la scientifique super connue et super forte !
C'est quelque chose de voir mourir un homme, mais c'est encore pire de voir mourir son âme.
N'ayez pas pitié des morts. Ayez pitié des vivants qui sont sans amour.
Je ne vais pas me laisser submerger par mes peurs d'enfant, quand même ! Je dois en savoir plus. Je me fais une promesse : je vais découvrir la vérité sur mon père.
Dire qu’Hadrien habite à Corbeny, un village tout près de chez lui ! Leurs univers sont tellement différents… Il a une impression bizarre, comme si son cousin était à l’autre bout du monde au lieu d’être à vingt kilomètres. Ce soir, il ira sur Facebook pour voir s’il a un profil.
Il sort pour aller à la poste du village quand il remarque la nouvelle boîte au lettres jaune qui a été installée juste en face de leur maison. il est surpris par sa drôle de couleur: d'habitude elles sont bleues Mais il y glisse quand-même son enveloppe en haussant les épaules.
— Ils sont encore assez loin d’ici.
— C’est plutôt une bonne chose, non ?
— Sauf qu’ils sont venus en force, cette fois-ci. Le code était : un coup pour « peu nombreux » et deux coups pour « nombreux ».
— Il a fait deux coups ?
— Non : il en a fait trois.
La culpabilité c'est comme le sel, il en faut, mais si on en a trop dans la vie on perd le goût des choses.
Vidéo numéro un : vas- y Meli, parle!
_ D'accord... Salut ! Je m' appelle Meli, et lui, c'est mon frère grumeau, Mélo !
_ jumeau, pas grumeau,la corrige Mélo.
_ Ah,oui ! dit Meli.
Elle louche en regardant son frère qui la filme avec ses propres lunettes-caméras,et reprend. : ...
Comprends-moi : Je suis sûr que tu existes, mais je ne sais pas où tu es. Pas à Laon en tout cas. Ou alors...
Je me demande si tu vis bien en 1914 ? J'ai lu La machine à explorer le temps, tu sais cet homme qui voyage à travers les époques, et j'ai l'impression que nous sommes dans ce roman ! Est-il possible que tu sois un garçon du futur ?
- Ne t'approche pas de moi ! crie-t-il avec une voix aiguë d'enfant. C'est dangereux pour les vivants.
P.208 " Est-ce-que tu vis bien en 1914 comme je le crains ? Je connais l'avenir de cette époque, je sais exactement ce qui va se passer en 1914 et j'ai peur pour toi."
Au fond, qu'est-ce qu'il fiche encore ici ? A quoi ça sert, d'aller en cours ?
Maman lui dit que ça lui permettra d'avoir un travail plus tard, mais il n'y a pas d'emploi dans la région. Dans sa classe, un élève sur deux a des parents au chômage.
- Rappelle-moi qui est le capitaine, ici ?
- V... vous, père.
- Mon capitaine !
- Vous, mon capitaine.
- Paol ! répète doucement sa grande sœur en le serrant contre elle.
Parfois, un frère, une sœur, c'est tout ce que la vie nous a laissé. C'est le dernier lien avec tous les souvenirs, les lieux disparus, les morts, les époques du passé. Pour Nola, Paol est tout cela à la fois.
Pour moi, un frère, c'est juste un traitre qui m'a livré à l'ennemi.
A chacun sa famille.
Il renifle et prend à témoin la pierre tombale. «-J’aurais vraiment besoin que quelqu’un m’aide.» Il se lève, jette les fleurs par terre et redescend l’allée jusqu’à la grille, que le gardien vient d’ouvrir. Il remarque à peine la vielle dame qu’il croise en sortant. Une très vielle femme appuyée sur une canne, voûtée, tassée, au visage strié de rides, qui le regarde passer avec des yeux perçants. Elle s’avance à petit peu jusqu’à la tombe du grand cyprès, ramasse les fleurs à terre et pousse un soupir satisfait. Adrien a demandé de l’aide. Il en recevra.
Un cimetière c’est l’endroit idéal pour un rendez-vous non ?
A cette heure il n’y a pas un chat, personne ne viendra les déranger.
[...] Quand une seule personne invente une histoire, c'est un mensonge. Quand une foule le répète, cela devient la vérité. [...]
Chapitre 39, Maura.