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Citations de Paul Féval (266)


Dans cette lutte de la vérité contre les apparences, tu te présenterais sans armes, affaiblie par la torture morale. Nul bruit du dehors ne pénétrerait dans la tombe où tu mourrais vivante.
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Il mourut du coup, le pauvre docteur Pierre Garba, pour avoir respiré la vapeur de son élixir de longue vie !
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Les tendres billets n'y pouvaient rien, les douces œillades y perdaient leurs flammes et leurs langueurs, la guitare elle-même était impuissante. La belle Inès était inabordable.
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- Ô ciel ! m'écriai-je.
- Vous êtes, par conséquent, la femme du père incestueux, adultérin et bigame de votre bisaïeul ! Je crois qu'un pareil fait ne s'est jamais produit dans les œuvres d'imagination !
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Elles travaillaient en babillant et en chantant, les brunes, les blondes, les châtaines, les rousses aussi; elles travaillaient très bien, très vite et de très bon cœur. On ne travaille ainsi qu'à Paris, où la rage du plaisir donne la rage de la besogne.
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Son nom lui-même (le Mont-Saint-Michel au péril de la mer) en dit plus qu'une longue dissertation.
p 9
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Quand Reine et Aubry furent en selle, ce fut un long cri de joie.
Jeannin trépignait et la fièvre le prenait, car un ennemi restait à combattre : la mer.
- Oh, disait-il, comme si Aubry eût pu l'entendre, à droite, messire, à droite, au nom de Dieu ! Devant vous est le fond de Courtil. Saint Jésus ! Le chien a deviné ! Ils tournent à droite !
- Allons, vous autres, reprenait-il en s'adressant à l'assistance, un Avé, vite, vite, pour qu'ils passent les lises du Haut-Mené. Mais vous n'aurez pas le temps... Oh ! Le brave chien ! Il les conduit tout droit, comme s'il avait pêché des coques toute sa vie dans les tangues. Tenez ! Tenez ! Les voilà qui sortent du flot... s'ils peuvent tourner la mare d'Anguil, tout est dit... Bonne Vierge ! Bonne Vierge ! Le flot les reprend ! Mais piquez donc, messire Aubry ; de l'éperon ! De l'éperon !
Il essuya la sueur de son front.
- Eh bien, enfant ? murmura Maurever qui ne respirait plus.
Jeannin fut une seconde avant de répondre.
Puis il quitta la lunette et se prit à cabrioler comme un fou sur la plate-forme.
- La mare est tournée, dit-il. Oh ! Le brave chien ! Maintenant, vous pouvez bien aller à l'église remercier le bon Dieu !
Une demi-heure après, Reine était sur le sein de son père.
Petit Jeannin embrassa Maître Loys d'importance et lui jura une éternelle amitié.
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On suivait du regard la course d'Aubry. Arriverait-il à temps ? Jeannin se demandait :
- Mais pourquoi le chevalier et la demoiselle restent-ils immobiles, si près de la mer qui monte ?
Il prit le tube à son tour et devint plus pâle qu'un mort.
- Ils sont enlisés, balbutia-t-il ; le chevalier a du sable jusqu'à la ceinture et demoiselle Reine disparaît... disparaît...
La cloche du monastère tinta le glas. Une voix tomba des galeries supérieures. Cette voix disait :
- Il y a deux malheureux en détresse dans les tangues. Priez pour ceux qui vont mourir !
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Au nord-ouest, la grande ligne bleue avançait, étincelante, sous les rayons du soleil.
Le cheval d'Aubry dévorait les sables, précédé toujours par Maître Loys, le grand lévrier noir.
Qui de la mer ou du cavalier, de la mort ou de la vie, allait arriver le premier ?
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Montalt avait mis grande hâte à recomposer sa physionomie ; mais gagnez donc de vitesse le regard d'une femme !
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(lu dans une autre édition) Une soirée, un aventurier de retour des Amériques raconte son histoire aux convives. Un final au couteau dans les parcs de Paris. Paul Féval nous entraîne une fois de plus dans une équipée mystérieuse.
Décidément, j'adore le feuilleton.
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[ … ] Ce qu'il y
a de meilleur dans ces humbles récits de la vie
réelle, c'est le détail ; on peut même dire que tout
est dans le détail. Chaque incident, ici, perd sa si-
gnification aussitôt qu'on le dépouille de la bourre
qui l'enveloppe. Tout mot doit être dit selon sa
note précise, avec le dièze ou le bémol qui en modi-
fia si merveilleusement le sens, avec le sourire qui
le ponctua, avec le geste qui en fut le costume et
l'accent.

p. 36, dans l'édition GRANGER Frères, Montréal.
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Il n'y a, pour savoir aimer follement et sans réserve, que ceux qui aiment tard.
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Susannah aurait pu le courber sous l'une de ces tyrannies féminines dont nulle autre tyrannie ne peut approcher, mais Susannah n'avait garde. Elle aimait autant et plus que Brian. Elle se demandait, elle, la parfaite créature, exquise de corps et d'âme, elle se demandait: Que suis-je pour être aimée par lui !
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Longtemps sa méditation roula entre la bonne et la mauvaise pensée , comme le galet des grèves entre le flux et le reflux.
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Stephen avait passé tant bien que mal sa première nuit de martyre d'amour; il n'avait aucune espèce d'envie de recommencer et se promettait bien de clore brusquement ce chapitre d'incertitudes et de doutes en demandant une explication à Clary Mac Farlane. C'est ce qui s'appelle aller doit au but. Si tous les amoureux prenaient cette route bourgeoisement logique, aucun roman n'atteindrait la fin de son premier volume.
Ce qui serait une publique calamité.
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Là où commence le repos heureux, il n'y a plus d'histoire.
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- Fichtre ! c'est du cossu ! s'écria Bastian c'est stylé !
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On attendait midi avec impatience, non point parce que c'était l'heure de la distribution solennelle des prix, mais bien parce qu'une table immense se dressait dans les jardins de la maison commune et que le repas devait avoir lieu tout de suite après la cérémonie. Or en Allemagne, les estomacs des deux sexes sont de première qualité.
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Une chose parfaitement incontestable, c’est que, d’ici à cinquante ans, si ce n’est plus tard, il y aura un chemin de fer de Paris à Brest. En ce temps, on ne mettra guère que huit heures trente-sept minutes et un nombre insignifiant de secondes pour se rendre au pont de Cesson. (…) Cesson sera dans la banlieue de Paris ; on connaîtra Noyal comme Pantin ou Saint-Cloud, et les jeunes employés du commerce graveront poétiquement leurs initiales bourgeoises sur l’écorce séculaire des grands chênes de la forêt de Rennes. Tout le monde voyagera, verra, saura ; pour se faire lire, hélas ! les malheureux conteurs seront tenus d’aller faire des études de mœurs aux îles Sandwich ; on verra le feuilleton maigrir, les variétés s’étioler, le roman disparaître… Ce dont Dieu préserve le monde et les cabinets de lecture !
(p. 102, “La Grenouille”).
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