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Citations de Paul Greveillac (186)


Il n'avait pas encore de prénom cela viendrait plus tard, selon des rituels superstitieux à moins que divinatoires, en tout cas ancestraux. Il était du signe du Tigre. Son élément associé était le bois. Et il est vrai que son meilleur allié, toute sa vie durant, serait le pinceau-le bois, donc. (p. 19)
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Le brouillard faisait au monde une page blanche. (p.15)
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Quant à la transition Staline-Khrouchtchev, Katouchkov préfère ne pas y penser pour plusieurs raisons : 1) penser quelque chose sans pouvoir en discuter en confiance confine au masochisme ; 2) s’il commence à penser, qui sait où il s’arrêtera ; 3) quelle peut être la qualité de votre réflexion quand vous êtes sevré d’information. 
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L’abat-jour crème avait la forme d’une cloche pétrifiée ou d’une branlante tour de refroidissement nucléaire. La poussière se prenait dans ses galons décousus, indélogeable, et l’on était immanquablement sujet aux éternuements lorsqu’on gravitait dans l’orbite de la vieille lampe. Pourtant, c’était là qu’on voulait être. Non pas parce que la lampe reposait sur une commode bourrée de publications diverses et variées sans doute passionnantes (tout autant sinon plus poussiéreuses que l’abat-jour lui-même) mais parce que, gravitant également dans l’orbite de l’abat-jour, reposait le demi-queue. Et qu’il était idéal de s’accouder à la commode pour en écouter jouer. À ce piano, tout le monde pouvait s’asseoir. Les propriétaires n’étaient pas regardants et, même, considéraient avec soulagement l’étranger de passage qui savait extraire de leur instrument une autre existence que celle à laquelle eux-mêmes, en s’excusant presque, le limitaient. Sous l’abat-jour, l’ampoule était grillée. Le salon était plongé dans la pénombre.
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... Pour des millions de soviétiques, les années Khrouchtchev devaient rester comme un âge d'or relatif, coincé entre les tenailles terrifiantes et arbitraires du stalinisme et les années de plomb autarciques de Brejnev. Et ce court âge d'or suffit à semer le germe de l'impertinence. À lever une génération de malappris, qui iraient peupler les rangs de la dissidence.
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Ça ira mieux demain, se dit-il, incertain.
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