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Citations de Paul Nizan (139)


Tu es parfois terriblement français.
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Régnier leur serra la main : ils connaissaient tous son nom, ils avaient lu ses livres, c'était le premier écrivain connu qu'ils rencontraient : ils eurent sur-le-champ envie e briller, de le contraindre à les admirer. Ce ne fut pas facile, et finalement ils n'y parvinrent pas.
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Le lycée était une espèce de grande caserne de briques pâles avec des cadrans solaires à inscriptions dorées, où des garçons de dix-neuf ans ne pouvaient pas apprendre grand chose sur le monde à force de vivre parmi les Grecs, les Romains, les philosophes idéalistes et les doctrinaires de la Monarchie de juillet : ils étaient cependant à gauche, comme on dit.
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C’est ainsi qu’une vie s’évapore, c’est ainsi qu’un homme quitte ses compagnons…
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Antoine n’avait jamais le temps de faire le point : il attendait. Il attendait peut-être de découvrir qu’il était heureux...
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Il y avait des moments où il aurait voulu abandonner cette existence qu’il menait, pour devenir quelqu’un de nouveau, quelqu’un d’étranger, qui serait vraiment lui-même. Il s’imaginait, tout seul, perdu, comme un homme qui n’a pas laissé d’adresse, et qui fait des choses et qui respire…
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« Nous visons dans une temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandaleuse absence. Il existe un scandaleux écart, une scandaleuse distance entre que qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux hommes en dépit de sa promesse (…) Elle n’est jamais là où on aurait besoin de ses services. »
« Il est temps de dire que la philosophie bourgeoise peut seulement produire des déclarations verbales, mais travaille réellement contre les grandes fins qu’elle prétend poursuivre. »
« Les bourgeois seuls ont véritablement besoin de subtilité dans leurs divisions, et de profondeur visible dans l’esprit, parce qu’ils ont seuls quelque chose à cacher et que la grossièreté est un moins bon masque que l’esprit de finesse et que les nuances. »
« Il est l’heure de dire simplement qu’il y a une philosophie des oppresseurs et une philosophie des opprimés, sans aucune ressemblance réelle, bien qu’on les puisse toutes deux nommer philosophie. »
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On aurait voulu une critique autre que celle de la gente féminine qui ne colle en aucun point avec la vision de Nizan à cette époque.
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Si les gens sont à l'agonie, c'est qu'ils étouffent sous des coquilles de mensonge. Nous leur dirons pourquoi ils meurent ces Bernard l'Ermite. Ils seront furieux contre nous, personne n'aime la vérité pour elle-même.
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Comme ils n'étaient pas pressés par la nécessité déprimante de gagner leur pain sur le champ, ils se disaient qu'il fallait changer le monde. Ils ne savaient pas encore comme c'est lourd et mou le monde, comme il ressemble peu à un mur qu'on flanque par terre pour en monter un autre beaucoup plus beau, mais plutôt à un amas sans queue ni tête de gélatine, à une espèce de grande méduse avec des organes bien cachés.
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on aperçoit d'avance toute leur vie qui ne serait coupée, comme celle des animaux, que par des maladies, des accidents, des accouplements et par la mort
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l'une d'elles était une jeune femme un peu forte dont les cheveux frisés était légèrement répugnants parce qu'ils faisaient penser à une aisselle ou à un sexe
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Une femme après toutes ces années de voisinage ne donne pas beaucoup plus de joie que mille autres habitudes, que mille autres filets où se prennent une à une les journées, les années, que les repas, les cigarettes, les tiroirs du bureau qu'il faut se décider de temps en temps à ranger, - et il y a une quantité de papiers à brûler... Que de scrupules, de leçons, de vertus pour protéger cette habitude légitime! L'amour n'en exige pas tant, ni la liberté : personne ne parle des codes de l'amour, des scrupules de la liberté.
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La caque sent toujours le hareng !
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Dans le commerce, on est trop esclave, vraiment... Il faut toujours être sur la brèche, toujours à la disposition du client... On est obligé d'être aimable, même quand on n'a pas le cœur à la politesse... on dépend des autres...
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Les oiseaux noirs se forment en pluie...
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Il faut respecter celle qu'on aime et se respecter soi-même... nous ne sommes pas des bêtes...
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Il faut un amour presque parfaitement inhumain pour perdre toute la pudeur, risquer les gestes que se permet seule l'activité des rêves. Une femme défend à son mari de s'oublier jamais : ainsi cette sorte de politesse et de discipline, ces contraintes occupent beaucoup dans les commencements d'un mariage, les moins délicats sont pris par cette nécessité de s'observer.
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Dans les premiers temps d'un mariage, il y a eu les jeux de la jeunesse, le désir facilement pris pour l'amour, les rires, les apprentissages, la nouveauté d'un lit où l'on n'est plus jamais seul la nuit, où l'on ouvre plus librement l'éventail de ses jambes comme au temps de la solitude.
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L'univers des femmes, l'univers des hommes, un profond abîme les sépare, comme l'univers des Blancs et l'univers des Noirs. Un homme et sa femme ne cherchent point à franchir la distance : tant de nuit, d'aventure les effraie...
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