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Critiques de Philippe Breton (15)
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La parole manipulée

Se faire manipuler, on en vient à trouver ça rigolo. C’est vrai : moi, par exemple, quand on me dit que la pub à la télé essaie de me manipuler pour que j’essaie des trucs, je trouve ça con parce que je sais ce que je veux acheter et quoi et tout, mais c’est vrai que je vais peut-être bien acheter du produit monsieur propre parce que j’en ai marre que les plaques électriques soient toujours poisseuses à force de foutre des lardons et du fromage râpé partout à côté de la poêle. Il n’empêche, voilà, il y avait une prédisposition qui n’a rien à voir avec la télé. Sauf peut-être que ce raccourci (acheter un truc pour régler un problème qui n’en est pas un) est justement symptomatique de la manipulation dont je suis inconsciemment victime. Quand j’étais petite, je voulais être bergère, voilà qui était plus original.





Ce qui est pas mal dans ce livre, c’est que l’auteur n’est pas là à nous dire que la manipulation, ouf, la démocratie nous en protège quand même. Ben non parce que justement, il voit la naissance des techniques de manipulation par la parole avec l’émergence de la démocratie. C’est qu’il fallait bien, dans une situation d’égalité, faire renaître de la différence par la consommation des diverses merdes que les gens produisent pour se passer le temps. Alors qu’on pourrait si bien garder des moutons dans de verts pâturages pendant ce temps-là.





Avec le régime nazi et tout, après, on a voulu nous faire croire que nos sociétés postmodernes c’était de la balle parce que tout est orienté pour le bien de la totalité. Et alors ? ce n’est pas parce que les techniques de manipulation sont utilisées pour défendre de nobles causes ou des trucs rigolos (aller manger au macdo) que c’est mieux. Oui, oui, la manipulation est présentée comme une agression. C’est une aliénation, rendez-vous en compte bon dieu. Mais ce qui s’aliène si bien devait être bien vide avant.





Ce que j’ai trouvé dommage, c’est qu’on doit se taper une longue séquence de décodage d’une interview de Jean-Marie Le Pen. C’est vrai qu’il était à la mode lorsque le livre a été publié dans les années 2000 mais bon, avec le recul ça semble con et contradictoire avec le message selon lequel la manipulation ne vient pas de là où on l’imagine. Le Pen c’est quand même carrément la manipulation où on attend de la voir, où on espère la voir, où on crève d’attendre et d’espérer qu’elle vienne, si fort que ça nous bouche la vue sur tout le reste.





En conclusion : nada. Ce bouquin aide un peu à ouvrir les yeux, à se sentir méchant, à se croire plus futé que les autres, mais qu’y faire ? Philippou le cochonou nous propose de fonder de nouvelles normes pour la parole, une nouvelle rhétorique, et tout, et tout, mais il s’y lance pas surtout, aux autres de faire le sale boulot ou quoi ? En tout cas c’est déjà pas mal d’écrire ça si ça peut aider à quelques prises de conscience tout en se rappelant qu’on est toujours le manipulateur d’un autre (moi, par exemple, j’aime pas qu’on me manipule les tétons trop longtemps).

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L'explosion de la communication à l'aube du X..

Parmi les souvenirs que je garde de mon D.U.T Information-Communication, option «Métiers du livre», se trouve cet ouvrage. Dans une société en constante mutation, les deux auteurs s'interrogent sur l'importance de la communication et les différentes tournures qu'elle a pris au cours des deux derniers siècles. Il est vrai que tout animal, et l'être humain en fait partie, se reconnaissent à leur manière de communiquer et de se faire entendre et comprendre par leurs semblables, et ce, depuis la nuit des temps. Cependant, le XX ème siècle a vu l'arrivée des nouvelles technologies, telles la radio, le téléphone et l'ordinateur et de plus en plus, l'on avance dans le temps et de plus en plus, ces nouvelles techniques de communication ont tendance à prendre la relève (ce qui est un bien et naturel) mais également à écraser (et c'est là où le bas blesse) les anciennes techniques de communication. Les auteurs font une remarque très justifiée, concernant Internet. Ce nouvel outil, bien que révolutionnaire, je le conçois, n'aurait-il pas tendance à dévaloriser les liens sociaux ou du moins à les rendre fictifs.

J'ai trouvé cet ouvrage très intéressant, facile d'accès et qui nous incite à réfléchir et à nous poser des questions sur la manière que nous avons de transformer nos propres réseaux sociaux. Je vous invite à lire cet ouvrage, qui a été réédité depuis, afin de vous forger votre propre opinion sur la société dans laquelle nous vivons actuellement...
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La parole manipulée

Panneaux dans les rues, pub à la télé, communication politique : la publicité et le marketing sont tellement dilués dans notre réalité qu’on ne les questionne plus.

Le mérite de Philippe Breton dans son essai de 1998 est d’abord de nous rappeler que c’est une invention récente dans l’Histoire.

A l’époque du livre, les faux charniers de Timisoara, la propagande américaine lors de la Première guerre du Golf ont réveillé les consciences quelques mois...Et puis on est passé à autre chose.



L’auteur remonte l’histoire. Durant la démocratie athénienne, une révolution mentale se produit: la fin de la vengeance privée. Le droit s’élabore avec les tribunaux.



L’argumentation devient donc un outil décisif pour remporter la bataille de la parole. On invente la Rhétorique. Elle comprend plusieurs parties: l’exorde est chargée de calmer le peuple, les orateurs ont des cahiers d’exordes remplis de formules, puis il y a la discussion, la péroraison.



Bientôt deux visions s’affrontent: celles de l’efficacité - certains orateurs se vantent de pouvoir défendre une chose et son contraire- et celle de l’éthique. Comment gagne-t-on ? Par des techniques de manipulation ou par la sincérité ?



L’auteur s’intéresse à la façon dont l’argumentation se technicise: comment crée-t-on de la désinformation, quelles sont les étapes de la propagande (simplification, grossissement, orchestration, transfusion et contagion - Domenach) .

« Jacques Ellul montre bien comment, lors de la Première guerre mondiale, se met en place aux Etats-Unis une technicisation de la parole destinée à convaincre. Le CPI est un organisme de propagande pure chargé de maintenir le moral, d’accroître la capacité de la guerre psychologique, d’assurer la diffusion des idéaux américains à l’étranger, dans tous les pays du monde.... »p.68

En 1932, Goebbels se vante de reprendre les techniques de la publicité américaine...



Ensuite Breton passe en revue les techniques de manipulation. Celle des affects: le Pied-dans-la-porte étudié en psychologie sociale par Joule et Beauvois.



On utilise une belle femme pour rendre sexy les cachous...



Il y a aussi une façon de piéger les mots avec la sémantique. Un exemple qui nous parle en notre période de Gilets jaunes:

Page 111 : « Un certains nombre de force anti-émeutes utilisent des balles de caoutchouc. On s’étonne parfois qu’elles puissent blesser gravement ou même tuer. En fait il s’agit de billes d’acier enrobées d’une couche de caoutchouc. Le mot est enrobé de façon à cacher sa réalité bien tangible. »

Il cite la Programmation neuro-linguistique où une personne se synchronisant par la respiration parvient à vendre son produit. Il note que cette discipline s’est développée en dehors de l’université, en circuit fermé, ce qui a permis sa marchandisation à plusieurs niveaux.



Il rappelle les campagnes de désinformation en temps de guerre (le cadavre de soldat anglais porteur de fausses informations sur un débarquement en Sicile pendant la Seconde Guerre Mondiale- les Kabyles libérés porteurs de faux documents pendant la guerre d’Algérie)...



Après avoir montré les différents modes de manipulation de la parole, par recadrages, mensonges, jeux sur les mots et les phrases, l’esthétisation des messages, l’auteur passe aux cas pratiques.

Il analyse une interview télévisée de Jean-Marie Le Pen, l’épouvantail de la politique des années 80 et 90. Deux colleurs d’affiches du Front National ont abattu un jeune comorien d’une balle dans le dos. A partir de ce meurtre injustifiable, Breton détaille les figures de style du discours de Le Pen qui arrive à se faire passer pour une victime du système. Comme c’est à la télévision, cela va vite, on ne peut pas corriger.



Ensuite, ce sont des pages saisissantes (149) sur la façon dont l’industrie du tabac a formaté les foules dans les années 60 pour lui faire croire que le tabac n’était pas mauvais pour la santé. En 1950, les ventes de tabac commencent à baisser parce que sortent les premières études sur sa nocivité. Alors les industriels réagissent: ils s’inspirent d’études de psychologie sociale pour orienter leurs messages: on fait croire que la clope est virile pour les hommes (Le cow boy Marlboro ) et un signe d’émancipation pour la femme. La parole manipulée a un effet sur la santé publique: les ventes de tabac augmentent jusqu’au milieu des années 80. Le pic de mortalité du tabac sera atteint en 2025 en France avec une projection de 160 000 morts (projection de 1998).





Bien sûr, les gens instruits de ces techniques de manipulation peuvent les ignorer. Mais Philippe Breton se demande si se boucher les oreilles, fermer les yeux, ignorer la publicité ne conduit pas à se couper des autres et à l’individualisme.



Dans les derniers chapitres, Philippe Breton s’étonne de la disparition de la rhétorique. Elle aurait permis de comprendre les techniques de manipulation.



La propagande s’inspire d’abord des expériences de Ivan Pavlov qui a montré dans son laboratoire comment on peut automatiser les réflexes chez l’humain, conditionner son comportement. Puis ce sont les études psychanalytiques et sociologiques des années 50 qui seront utilisées par les publicitaires pour élaborer des messages performants (techniques de manipulation mentale). Enfin, cette technicisation de la parole manipulée culmine avec les services de communication qui se sont développés un peu partout dans les années 80.



Dans les dernières pages, l’auteur va plaider pour que ces techniques de manipulation soient apprises à l’école, à la faculté. Le citoyen doit savoir décoder une publicité télévisuelle en se posant des questions.

« Ce que l’on regarde à la télévision n’est pas le spectacle d’une réalité existant en dehors de nous, mais un message construit qui s’adresse à nous. Dès lors les questions à poser deviennent évidentes et productives :



Que veut-on nous dire

Comment nous le dit-on

A quelle part de nous s’adresse-t-on ? »





La manipulation est-elle éthique ? Est-elle l’arme des démocraties ou un exercice de coercition des individus ? Est-elle l’arme des faibles contre la violence ? Autant de questions qui restent ouvertes. Mais Philippe Breton, en 1998, s’étonne du peu de résistance et de réactions qu’elle suscite. Il faut se défendre, s’armer d’outils intellectuels insiste-t-il.



Livre court dont la densité et la diversité des sources incite à le lire lentement.

Il me donne envie d’étudier et de lire plein de livres et d’articles qui ont servi à l’auteur et dont je me fais une liste pour ne pas oublier.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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La parole manipulée

Philippe Breton nous livre sa catégorisation des différents techniques de manipulation par la parole, relevant aussi bien de la manipulation des affects que de la manipulation cognitive. Il émet des théories très convaincantes sur les raisons de la multiplication jusqu'à l'omniprésence de ces techniques dans notre quotidien, des conséquences engendrées et des pistes d'amélioration pour un public mieux averti et un débat public réellement démocratique.
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Argumenter en situation difficile

Qui ne souhaiterai pas bien s'exprimer et surtout intelligemment, lorsque nous sommes en situation difficile. Ce livre est fait pour nous qui avons quelques lacunes. Manipulation verbale, harcèlement, agression verbale oui nous y sommes tous plus ou moins confrontés.

Différentes techniques sont proposé dans cet ouvrage

il ne manque plus qu'à s'exercer "sur le terrain".

La parole est très importante et quelques fois nous ne faisons pas attention aux subtilités, messages que notre interlocuteurs veut faire passer...

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Les refusants : Comment refuse-t-on d'être un..

Incontestablement intéressant et bien écrit.



La thèse centrale veut que les génocides, les massacres ne sont pas avant tout des actes racistes mais des actes guidés par le désir de vengeance. Dans ce cadre, les refusants sont ceux pour qui la vengeance, pour des raisons personnelles et diverses, n'opére pas: ils n'y adhérent pas.



La thèse que les génocides et autres massacres ne peuvent voir le jour que dans des sociétés vindicatives est assez bien amenée mais je regrette qu'elle ne le soit qu'en s'appuyant sur deux exemples (Allemagne et Rwanda). Des sociétés vindicatives, il y en a beaucoup plus et des plus vindicatives que ces deux-là (pensons aux vendettas, crimes d'honneur, etc.)... Or elles ne sont pas évoquées...



Certes, ce n'était pas a priori l'objet du livre mais cela le devient en quelque sorte et on sent que si l'auteur amène des éléments de compréhension tout-à-fait valides, cela relève plus de l'intuition appuyée sur quelques faits que de la démonstration. L'objet d'un autre livre peut-être...



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L'utopie de la communication

A contrario du commentateur précédent, je pense que « l'utopie de la communication » – écrit en 1992 - est une remarquable anticipation de la société de transparence forgée par les nouvelles technologies de l'information : et aujourd'hui, en 2020 on sort des ouvrages comme « La Société d’exposition : Désir et désobéissance à l’ère numérique » de Bernard E Harcourt qui montrent la justesse du propos du sociologue tenu 30 ans plus tôt .



« L'utopie de la communication » est une intuition géniale d'un sociologue Français sur la société cybernétique dans laquelle nous vivons aujourd'hui.


Lien : https://www.editions-saphira..
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L'utopie de la communication

L'essai présente, notamment en introduction, une belle mise en perspective de la naissance des théories de la communication (cybernétique), sous l'angle d'une nouvelle utopie, et ce avant même l'émergence de l'internet. Malheureusement, le développement est plombé par un parti-pris un peu trop systématique : à trop vouloir démontrer le totalitarisme d'une société "transparente", l'auteur fait des raccourcis bien peu convaincants.
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Une histoire de l'informatique

Voici un ouvrage qui nous décrit l'évolution de l'informatique, des origines jusqu’à la fin des années 80. Philippe Breton remonte très loin dans le temps et c'est aussi l'intérêt de l’œuvre de ne pas se concentrer sur les seuls aspects 'hardware' mais aussi sociétaux.

S'il faut sortir les points négatifs on peut dire que certains chapitres ont mal vieillis comme le focus sur les différents systèmes IBM avant l'ère des minis (fastidieux et de peu d'intérêt) et je regrette aussi que le chapitre sur la cybernétique n'ait été qu'effleuré.

De lecture facile, on mesure au global tout le poids des affaires militaires dans cet outil qu'on utilise tous aujourd’hui au quotidien. Ainsi donc sur ce sujet également c'est la guerre qui a fait avancer la science!

Néanmoins, une chose est sûre: En rédigeant ce bouquin je suis sûr que Philippe Breton était loin d'imaginer ce que l’informatique allait devenir!
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Crime pariétal

L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, mais ce petit polar se laisse lire. Une petite phrase au passage du syndicaliste sur la menace qui pèse sur les sciences humaines au CNRS est très bien vue (mais l'auteur est sociologue au CNRS d'après la quatrième de couverture, donc directement concerné). Dommage cependant qu'il y ait trop de coquilles (" pourquoi faire " ou, p. 136, " je me suis toujours demandée pourquoi ", etc.).

Dommage aussi que certains détails n'aient pas été plus soignés. Ainsi, p. 9, on lit " dans une grotte du Sud-Ouest, la grotte Vauchet ". Pour les besoins de la narration, l'auteur aurait pu déplacer la grotte dans cette région riche en grottes ornées. Mais plus loin, elle est bien positionnée en Ardèche, comme dans la réalité (à Vallon-Pont-d'Arc, ce n'est pas précisé), donc loin du Sud-Ouest... Page suivante " la flèche rappelle bougrement saint Antoine ". Alors là, je ne comprends pas. En lisant la description, le jeune efféminé en extase, vêtu d'un pagne et transpercé d'une flèche, ça évoque tout de suite saint Sébastien (voir par exemple le très bel exemplaire par Mantegna, au Louvre...). La flèche ne fait pas partie des attributs de saint Antoine, en général, il est en bure franciscaine et tient l'Enfant Jésus dans ses bras, il a parfois pour autres attributs des poissons, une mule, un lys ou un cœur enflammé. Dommage aussi le détail sur la datation en urgence au laboratoire de Gif. Impossible de faire une datation dans la minute, même pour une datation au radiocarbone (impossible sur de l'ocre, comme indiqué dans le livre, car il ne contient pas de carbone) : le temps de préparation chimique de l'échantillon est bien plus long. Et pour avoir une idée rapide de l'âge, on ne met pas l'échantillon dans une simple machine avec un ordinateur, mais dans un accélérateur de particules. Certes, ce ne sont que des détails, mais pour un polar avec pour fond le milieu scientifique, mettre des détails réalistes ne coûte rien.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Le culte de l'Internet : Une menace pour le..

Philippe Breton, docteur en psychologie, spécialisé en sciences de la communication, interroge le discours qui entoure lors des débuts de l'expansion d'Internet en Europe (nous sommes au début des années 2000). Dans un premier temps, l'auteur établit l'ancienneté des discours idéologiques des pionniers d'Internet (notamment de la silicon valley), qui reprennent ceux du mouvement cybernétique (début des années 60s) et même des aspects communs aux écrits de Pierre Theilard de Chardin à propos de la "noosphère" (débuts des années 50s !). Ensuite l'auteur identifie les dynamiques et les porteurs du discours actuel, enfin il expose en quoi le développement d'un certain Internet représente une véritable "menace pour le lien social", les partisans de ce culte rejetant les aspects positifs de la rencontre physique, devant la crainte démesurée du risque de conflit. Cette vision repose sur l'illusion qu'internet aboutira à nécessairement une meilleure communication (alors que meilleure connexion du monde n'aboutit pas nécessairement à l'amélioration qualitative de la communication).



Si l'essai présente inévitablement des limites dues tant à sa taille modeste, qu'a son ancienneté (on est encore très loin des réseaux sociaux tels que nous les connaissons), sa lecture à la lumière des événements récents est saisissante, tant l'auteur pointe les risques de dérives (sans identifier les formes exactes qu'elles prendront), mais aussi le lien entretenu avec une certaine "religiosité" qui imprègne internet depuis ses début et qui persiste encore aujourd'hui dans la bouche des personnalités du secteur (comme Mark Zuckerberg ou Elon Musk).
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L'utopie de la communication

Je n'ai pas lu ce livre, je l'ai dévoré!

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À l'image de l'homme

Il y a exactement un an et un mois, j'avais lu un livre similaire mais juste sur le golem. C'était le livre de Paul Salmona Golem ! Avatars d'une légende d'argile que j'avais trouvé bon et fort intéressant. Cette fois-ci, ce vieux d'une vingtaine d'années parle beaucoup du golem mais aussi du pygmalion ou de d'autres créatures créer par l'homme durant l'Antiquité. Sujet fort vaste, l'auteur fait un lien entre notre histoire millénaire, que l'homme a toujours voulu des créatures fait d'autres matériaux que la chair, que ce soit le marbre, l'argile, le bois. Que ce soit, les Égyptiens puis les grecs ou les romains tous on voulu que leurs créations prennent vie. Il fait pas mal de lien entre les oeuvres livresque que ce soit Frankenstein de Mary Shelley qui la remis au goût du jour. Mais aussi les automates précurseurs des robots pas aussi esthétiques que dans le temps mais pouvant construire des voitures, ou tout autres objets modernes.
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Éloge de la parole

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Convaincre sans manipuler : Apprendre à argum..





Ce livre mets les choses au clair pour ceux qui ne connaissent pas grand-chose en rhétorique.
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