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3.61/5 (sur 623 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sainte-Adresse , le 15/12/1960
Biographie :

Philippe Dupuy est un dessinateur et scénariste de BD.

Il publie en 1980 sa première bande dessinée, "Le père Gaspard", dans l'éphémère revue Aïe ! d'André Leborgne (éditions Distri B.D.). Il collabore ensuite à plusieurs fanzines et fait la connaissance, en 1983, de Charles Berbérian. Ils décident d'unir leurs talents et figurent tout d'abord dans P.L.G.P.P.U.R. (Plein la gueule pour pas un rond). Leurs histoires suivantes seront toujours co-signées (scénario et dessin). Notons que ces premiers récits ont fait l'objet d'une réédition, en janvier 1991, sous le titre générique "Les héros ne meurent jamais" (L'association). En 1984, ils entrent à Fluide Glacial. Ils y publient tout d'abord "Red, Basile et Gégé" (album Graine de voyous aux éditions Audie, 1987) et surtout "Le journal d'Henriette", chroniques amères et tendres d'une adolescente timide et complexée, confrontée à la stupidité de ses parents. En 1985, ils publient "Le petit peintre", aux éditions Magic-Strip. En 1987, ils réalisent Chantal Thomas, un portfolio édité par Michel Lagarde. Ils collaborent à diverses revues de la presse juvénile, comme Je bouquine, Mikado, etc. et conçoivent des campagnes publicitaires.

En 1990, ils prépublient quelques planches de "Monsieur Jean" dans Yéti. Cette série est ensuite reprise en recueils aux Humanoïdes Associés. En 1994, parallèlement à la sortie du tome 3 de cette série, ils publient à L'association Le journal d'un album, biographie où les deux auteurs séparent pour une fois leurs travaux. En 1996, Cornélius publie New York Carnet, résultat de leur voyages aux USA.

En 1998, les planches du Journal d'Henriette réalisées pour la revue Je Bouquine sont publiées par Les Humanoïdes Associés dans Une envie de trop. Par leur graphisme simple et efficace et surtout par le ton unique de leurs récits, mêlant habilement l'humour et la tendresse, Philippe Dupuy et Charles Berbérian s'imposent en douceur parmi les grands créateurs de la bande dessinée française. En 2003 ils quittent Les Humanoïdes Associés pour rejoindre Dupuis. Ils reviennent chez Fluide Glacial en 2007 pour "Bienvenue à Boboland".
En 2021, il publie "Peindre ou ne pas peindre".
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Philippe Dupuy, le dessinateur aux deux vies


Citations et extraits (171) Voir plus Ajouter une citation
La peinture a son esthétique figurative ou abstraite. La photographie s’est affranchit de cette esthétique et c’est un art à part entière. Ce n’est pas parce que c’est un outil mécanique qu’il faut la juger avec négligence. Au contraire, la mécanique va investir l’art, vous verrez. Et puis, elle ouvre des portes inédites auxquelles la peinture n’a jamais pu accéder. La photographie poussera la peinture à se montrer plus aventureuse que jamais !
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Ce ne sont pas des peintures. Non, la peinture, c’est ce qui est déposée, là… à la surface. Le reste n’est qu’illusion. Peinture. Duplicité. Ambivalence. Vérité / Mensonge. Moyen / Résultat. Objet / Représentation. Figuration / Abstraction. Forme / Matière. Couleur / Dessin. Modèle / Copie. Figure / Fond.
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Trop bavard, ou trop de langue ? Le bavardage est creux. Utiliser les mots c’est autre chose. Ce qui compte, c’est l’acte. Si vous avez fait un acte avec ce livre, alors il y a langage. Que la langue soit abondante ou muette est secondaire. Votre éditeur pense Langue quand vous pensez Langage. Mais vous vous posez la même question. Quoi et comment faire ? Ce qui le tracasse au point de les désigner, ce sont des phrases qu’il considère seules. Mais c’est comme en peinture ou au cinéma, même en littérature, l’Acte est au-delà des mots, de l’écrit, de ce qui est dit, ou même montré. Ce qui compte, c’est ce qui est fait et le Langage avec lequel on le fait. Créer c’est du Langage. Les mots c’est la Langue.
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Eh bien voilà. C’est ça vos bandes dessinées quand vous ne rangez pas trop. Ne soyez pas préoccupé par le rangement. En fait vous vous dîtes que vous faîtes là un livre foutraque. Foutraque et égaré. Mais arrêtez donc de vous excuser. Vous craignez qu’il soit incompréhensible ? Et alors ? Dîtes-vous que ce sont parfois les autres qui sont incompréhensibles.
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Échecs 5 – Quelle importance ? Rien de cela n’existe. Il n’y a pas de bon joueur d’échecs. Ou alors c’est un piège. Parce que celui qui tend à ne chercher que cela perdra forcément un jour. Ne serait-ce que parce qu’il se confrontera toujours à un meilleur joueur. Ou mieux, à un joueur différent. Ce qui compte, c’est l’échiquier. Ce qu’on en fait, comment on le pense, comment on le met en mouvement. La peinture, comme la photographie, comme tous les arts, ça ne devrait être que ça. Une histoire de mouvement. Je ne parle pas de mouvement artistique, ou du rendu du mouvement, ou du geste. Mais de mouvement de l’esprit.
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Pourquoi représenter la nature telle une suite d’orages, de coups de vent tragiques ? Pourquoi ne pas la représenter telle qu’elle est si souvent, calme et bien intentionnée ?
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La bande dessinée peut tout porter, tout dire. C’est un continent à explorer, un terrain vierge aux richesse insoupçonnées, je le sens. Il suffit de vouloir imaginer.
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Pour cette nouvelle collection je veux de la soie que nous broderons de serge. Une multitude d’étoffes que nous pourrons superposer à l’envi pour les corsages. Du cachemire des Indes, du taffetas. Comme toujours, nous doublerons en mousseline de soie. Jamais de contact en la peau et la laine. Volupté douceur… Poiret, c’est la seconde peau des femmes. Et pour les manteaux, des doublures en crêpe de Chine imprimé de fleurs dorées. Le luxe ne réside pas toujours dans ce qui se voit, mais dans la confidence de ce qu’on porte. Et de la fourrure, bien sûr. Pas du vison, c’est commun. Loutre, zibeline, chinchilla, martre et sconse. Allez ! Passez commande. Je veux ce qu’il a de mieux. Éblouissez-moi ! Et soyez prévoyants. J’ai horreur de manquer !
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C’était à Bordeaux, au CAPC (musée d’art contemporain). Ce jour-là, Takako Saito est présente pour une performance. Des centaines de cubes en papier blanc de toutes tailles tombent du haut de la nef sur le public. Un petit groupe de visiteurs porte d’étranges chapeaux que Takako a fabriqués et leur a confiés. Les cubes en tombant émettent de petits sons quand ils rencontrent le sol. De la musique cubique. Il est arrivé lors d’une précédente performance que le public piétine les cubes en gestes rageurs. Tous les cubes faits à la main par Sakak Saito furent détruits, produisant un tout autre bruit. Mais, ce soir, comme souvent, les adultes restent en retrait, observateurs émerveillés. Et comme souvent, ce sont les enfants qui se sont spontanément emparés des cubes jonchant le sol. Les cubes / Jeux d’enfance. Le jeu / Takako Saito. Le jeu / Le lien. Le jeu / l’échange, la participation, l’implication. Le jeu / L’autre. C’était une pluie de polyèdres blancs, une cascade merveilleuse. J’y ai vu aussi un effondrement. De cet effondrement, les enfants ont fait surgir une cité immaculée, fragile, incertaine. Une utopie dont les parois vierges sont déjà porteuses de leurs rêves et de leurs histoires. Puisse-t-elle être aussi joyeuse que l’œuvre de Takako Saito.
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Pourquoi les gens sont-ils tellement attachés à leurs chiens ? Parce que c’est le compagnon idéal. Pas d’engueulade possible avec un chien. Un chien ne dit jamais rien, et on peut lui dire ce qu’on veut. Le mari, l’amant, la femme ou la maîtresse ne seront jamais aussi soumis, dépendants et accros aux caresses qu’un chien. Le principal défaut de l’âme sœur, ce n’est pas son manque de docilité ou le fait d’avoir la migraine plutôt qu’envie de faire des câlins. Non, son principal défaut, c’est de vieillir et de mourir. Un chien, c’est pratique. Quand ça meurt, ça se remplace. La même race, la même couleur, et hop ! c’est reparti ! Je parle surtout des gens seuls accrochés à leurs chiens. Et ils ne peuvent plus être reliés à quelque chose ou à quelqu’un autrement que par une laisse. Ils disent que plus ils connaissent les hommes, plus ils aiment leurs chiens. Ils ont définitivement rejeté le monde autour d’eux. En laissant des petites crottes partout, ils veulent se donner raison de rejeter ce monde. Au mis comme ça, ils sont sûrs que partout c’est effectivement la merde. Et vu l’état de nos trottoirs, on peut fièrement affirmer que nous autres Français sommes ceux qui ont le plus au monde peur de vieillir et de mourir.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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