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Critiques de Philippe Lombard (42)
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Le Paris de Michel Audiard

Curieusement, le cinéma d'Audiard, pour moi qui ai grandi sur les strapontins du Trianon à Valognes et dans les relax du Richelieu à Réville, c'est un cinéma incarné par la mythique séance télé du dimanche soir.

Que voulez-vous ?

Je suis trop jeune.

Mais la valeur, j'espère, n'attend pas le nombre des années !

Et le film que je préfère à tous, que j'ai vu et revu, est "Un taxi pour Tobrouk".

Le cinéma d'Audiard, on en a parlé et reparlé.

On l'a écouté, regardé, scruté et analysé.

Et on l'a, ensuite, encore écouté et regardé.

Il ne s'était pas asséché.

La parole ne s'était pas tarie.

Car le cinéma d'Audiard, c'est le genre qui associe la situation à la réplique, et qui, à chaque fois, se redécouvre.

Là, est tout le talent du maître.

Et c'est tellement bien dit que c'en est écrit.

"Le Paris de Michel Audiard" est un album magnifique.

C'est un bel hommage.

Il est à la croisée de l'album photo et de la narration.

On y rencontre, bien sûr, Lino Ventura, René Fallet, Jean Gabin, Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo, Jean Carmet, et tellement d'autres ...

Toute une époque !

Mais, ils se trompent, ceux qui pensent que le cinéma d'Audiard est réservé aux gros bras, aux hommes qui en ont, aux anciens truands et aux vieux flics !

On y croise aussi Mireille Darc, Annie Girardot, Dany Carrel, Andréa Ferréol, Stéphane Audran, Martine Carol et surtout l'inoubliable Françoise Rosay ...

L'album de Philippe Lombard est une réussite.

Il a tenu le pari d'être captivant, innovant et original.

Il est articulé en cinq grands chapitres :

"les jeunes années", "le (petit) monde du cinéma", "les lieux cultes", "les parisiens" et "la bande à Audiard".

C'est un beau livre plein de souvenirs et de découvertes.

Je remercie chaleureusement Philippe Lombard, les éditions "Parigramme" qui, depuis plus de vingt ans, proposent un catalogue consacré à Paris, et la "masse critique", pour ce magnifique éclat de lecture.

Cependant, "je crois, docteur, que l'homme de Néanderthal est en train de nous le mettre dans l'os ... Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche" ...













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Ca tourne mal !

J'aime bien lire les potins cinématographiques des deux commères de Hollywood, Hedda Hopper et Louella Parsons.

Avec Ça tourne mal ! de Philippe Lombard, je découvre les coulisses du cinéma français en six chapitres. Le livre est ludique, amusant, plein de couleurs et de photos.



On avait entendu parler du caractère ombrageux de Lino Ventura, des directions d'acteurs plus que musclées de Melville ou de Pialat. L'auteur livre une foule d'anecdotes précises sur les tournages hexagonaux. Certaines sont amusantes, cocasses, d'autres ne montrent pas les protagonistes sous leur meilleur jour. Sauf Bébel, qui collait des bourre-pifs à bon escient, surtout pour défendre Charles Vanel.

J'avoue que ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus, qui picole, qui se bat, qui pète les plombs sur les tournages. Ce qui compte finalement, c'est le résultat, des acteurs que l'on aime voir et revoir à l'écran, un Ventura ou un Pierre Brasseur, impeccables, un Dominique Zardi ou un Henri Attal dans des seconds rôles, des Sautet, des Melville…



De l'ouvrage, on retient surtout les chapitres consacrés aux « affres de la préproduction », avec De Gaulle donnant son avis à René Clément pour Paris brûle-t-il? ou Ventura pour Espion lève-toi et aux films que l'on ne verra jamais.

Songeons à ce qu'aurait pu donner Superdupont adapté par Gotlib et Jacques Lob avec Coluche. Claude Berri était prêt à le produire. « Je n'en peux plus tellement je me suis marré! » dit-il après avoir lu le scénario.

Ou à Voyage au bout de la nuit adapté par Audiard avec Belmondo et Shirley MacLaine.

Ou à de Funès dans Astérix en Hispanie.



Je remercie les Editions La Tengo et Babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre de l'Opération Masse critique, qui nous prouve que les tournages ne sont pas de longs fleuves tranquilles.
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Le Paris de Michel Audiard

"Moi quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile..."

Cette fameuse réplique de Blier dans "les tontons flingueurs", fut pour moi une sorte de révélation, la première fois que je vis le film à la télévision, quand j'avais 13 ou 14 ans.

On a les références que l'on peut...

Mais je ne fais pas de complexe pour autant, car je crois que toute personne qui apprécie Audiard a ce genre de souvenirs.

C'est toujours comme ça la découverte d'un auteur.

Car Audiard était un auteur à part entière, parigot à part entière aussi, et c'est le sujet du livre de Philippe Lombard.

La biographie parisienne dont il est question, débute dans le Paris de l'avant-guerre.

Né le 15 mai 1920, Michel Audiard, de père inconnu, fut élevé par des parents de sa mère dans le 14 ème arrondissement qu'il ne quitta quasiment pas avant ses 17 ans.

Son enfance, plutôt heureuse d'ailleurs, fut marquée par la fréquentation de ce Paris populaire joyeux et gouailleur.

Cette période fut déterminante pour l'auteur, qui cependant refusa l'etiquette de "titi parisien".

Avant le cinoche, il y eu l'écriture, "jacter noir sur blanc" devint le métier d'Audiard qui malgré sa passion pour le petite reine, ne fit pas carrière dans le cyclisme "J'monte pas les côtes !" confia t'il à André Pousse.

Le Paris de Michel Audiard, revient , sur les différentes périodes de sa vie qui rejoignent L Histoire, l'occupation, la libération (et ses résistants de la dernière heure), les personnalités du moment, Piaf, Colette, Céline...

Céline dont Audiard voulut adapter le "voyage au bout de la nuit" avec Belmondo-très enthousiaste- dans le rôle de Bardamu.

Projet qui ne se concrétisa pas, ce dont avec le recul, Audiard se félicitera...

Ce Paris là, n'existe plus, il a disparu avec le Vel D'hiv', le marché des halles, les maisons closes, les petits cinéma de quartier...

Raison de plus pour découvrir ce livre, citant souvent les propos d'Audiard lui même ou de ses proches, et joliment illustré de photos souvent inédites ou rares.

Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, merci à Babelio et aux éditions Parigramme.

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Le Paris de François Truffaut

Le nouveau livre de Philippe Lombard, “Le Paris de François Truffaut”, disponible depuis le 24 mai dernier en librairie, . évoque ce Paris tendre et poétique cher à l'oeuvre de Truffaut.





"Dans mon enfance, ayant le goût de choisir les films que j'allais voir, j'ai été amenée à connaitre Paris, à traverser Paris dans tous les sens".



Néanmoins le Paris de Truffaut est un le Paris rive droite presqu' exclusivement (à l'exception de la Tour Eiffel souvent présente à l'écran).

C'est un Paris enfui aussi qu'on peut découvrir au fil des pages: les salles de cinéma étaient beaucoup plus nombreuses, les autobus à plateforme circulaient, l'horloge parlante existait, le téléphone public aussi.



Le Paris de Truffaut est le Paris des endroits qu'il connait et qui lui rappellent sa jeunesse, le Paris des cabarets, des salles de concert, des musées, des ateliers d'artistes mais aussi des librairies ou des livres très présents dans ses films.

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Enfin ce livre revient sur le Paris de son personnage Antoine Doinel, retraçant sur une carte tous les endroits où il s'est rendu.

Un regard inédit sur François Truffaut doublé d'une balade dans un Paris aux visages parfois oubliés.



Très illustré, il se double d’un intérêt supplémentaire puisque le Paris des années 1960 n’est plus, sa grande mutation intervenant précisément au cours de ces années.



C’est donc un Paris oublié qu’il nous est donné de contempler, un Paris populaire, gouailleur, un Paris où les portes cochères ne sont pas condamnées par des digicodes, un Paris où le téléphone se trouve au café d’en bas et où le laitier dépose ses bouteilles à l’aube devant des commerces au rideau de fer baissé.



Paris et François Truffaut c'est une véritable histoire d'amour. D'abord parce qu'il y a passé toute sa vie, ensuite parce que moins d'une douzaine de ses films ont comme décor Paris ou la banlieue parisienne.

C'est donc sous cet angle particulier que ce beau livre propose aux cinéphiles, aux amoureux de Paname et autour lecteur de découvrir ou de redécouvrir la vie et l'oeuvre de ce formidable cinéaste.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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365 répliques cultes expliquées

Chouette livre que ce guide de Philippe Lombard, 365 Répliques Cultes de cinéma, dont le concept est de raconter qui a écrit, comment, ou encore à quelles origines on doit ces fameuses citations.



Car si tout le monde ou presque à des répliques en tête (dernièrement, lors d’une soirée Blind Test sur le cinéma je me suis aperçu que tout le monde ou presque connaissait la cité de la peur), il est encore plus épatant d’expliquer le contexte de telle ou telle réplique.



C’est ce à quoi s’essaie de faire Philippe Lombard, journaliste spécialiste du cinéma populaire en donnant des anecdotes plus ou moins connus sur les films présentés, allant d’un large éventail des incontournables Bronzés à des œuvres moins connues.



Autrement dit, voici un ouvrage ludique et instructif, dans une maquette aérée et agréable, on prend sans hésiter !!
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Parler comme un super-héros

Ce livre ne vous donnera pas de superpouvoirs mais vous permettra au moins d’avoir l’assurance d’un Batman ou d’une Wonder Woman face à une situation conflictuelle ou simplement de faire votre intéressant.



Ce n’est déjà pas si mal.



Philippe Lombard, particulièrement actif en cette rentrée puisque déjà auteur d'un beau livre sur Paris et le cinéma, sait nous rendre accroc de ce genre de livres ludique et vite lu!
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600 répliques de films à l'usage du quotidien

Voici un ouvrage sur le cinoche bien plus ludique que ceux qu'on présente habituellement.

Un livre à sortir dans les diners entre amis : un ouvrage réunit 600 des répliques les plus drôles et impertinentes du cinéma, certaines devenues cultes. 600 répliques, à savourer et à s'approprier, qui pourraient bien faire de vous un expert de la parade et de la facétie.

Une manière originale de (re)découvrir des perles du cinéma, de celles qu'on n'aurait sans doute jamais osé sortir sous peine de se prendre quelques belles mandales.



Des répliques de films adaptées à chaque situation de la vie à placer dans les conversations au moment opportun, pour rire et pour faire mouche.



Vous ne savez pas quoi dire à votre belle-mère ? Pour rompre ? À vos enfants ? Et dans bien d'autres situations de la vie quotidienne où parfois on manque de mots, par exemple :



POUR DEGELER L'AMBIANCE : « Vous voulez un whisky ?

- Oh, juste un doigt !

- Vous ne voulez pas un whisky, d'abord ? »

Chantal Lauby et Gérard Darmon dans La Cité de la peur



POUR SE DISPUTER AVEC SA FEMME :

« Je me demande comment tu fais pour être aussi salope.

- Bah, c'est une question d'habitude. Quand on a la chance de pouvoir commencer très jeune, après ça devient comme une seconde respiration. »

Coluche et Isabelle Huppert dans La Femme de mon pote
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300 anecdotes de tournages

Saviez vous que Marlène Jobert servait d'intermédiaire entre Jean Yanne et Maurice Pialat sur le tournage de Nous ne vieillirons pas ensemble tant les deux hommes se détestaient?



Qu'Alain Delon a très vite pris l'ascendant sur le trop discret réalisateur Jean Chapot sur le tournage des granges brulées et a pris le contrôle des opérations?



Que Patrick Bruel alors acteur débutant a tout fait pour se rendre indispensable sur le tournage du Grand Carnaval pour éviter de faire son service militaire?



LES GRANGES BRÛLÉES » (1973) | BLOG DU WEST 2







Ou bien encore qu'André Dussolier, contrairement à ce qu'il affirmait, n'était pas pret à tout pour travailler avec l'iconoclaste Jean Pierre Mocky?



Toutes ces anecdotes de tournage, sont piochées parmi les 300 anecdotes de tournage/ Le cinéma comme vous ne l'avez jamais lu de Philippe Lombard en librairie ce jour.



Philippe Lombard a récolté ces moments savoureux dans des mémoires ou confidences de tel réalisateur ou tel acteur afin de nous dévoiler es coulisses de vos films cultes, comme si nous y étions



Même si le titre est parfois trompeur- une bonne partie de ces anecdotes ne concerne pas forcément le tournage d'un film proprement dit mais plus des cérémonies ou des rencontres entre des personnalités du 7eme art



Des anecdotes savoureuses, classées dans des rubriques pleines d’humour: "Le jour où," Oups!, ça n’arrive qu’au cinéma,"Ça fait mal", "Coup de génie", "On s’tape une barre..". , bref le livre idéal imenter soirées ciné et plateaux télé !
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Paris 100 films de légende



Qui n'a pas, en tant que spectateur de cinéma, une image de Paris gravée dans sa mémoire ? Paris by night filmée par Woody Allen, Paris en pleine occupation dans la Traversée de Paris, Paris et son métro dans Peur sur la ville ou Subway, les exemples sont légion comme si Paris et cinéma étaient intimement liés. Bien-sûr Paris sans le cinéma existerait mais la ville serait moins magique, moins mystérieuse, moins fantasmée.



Ce beau livre a ainsi sélectionné 100 films de légende ayant pour cadre Paris. Pour chaque film, la photo qui l'illustre est accompagnée d'un texte précisant où le film a été tourné précisément (parfois en studio, parfois même à Hollywood).



Saviez-vous qu'Olivier Dahan pour son film La môme a tournée la majorité des scènes parisiennes à Prague car les salles de concert là bas ressemblent encore à celles des années 40 et 50 ? Il a reconstitué également le Belleville de l'enfance d'Edith Piaf dans certains quartiers de la capitale tchèque.

A l'inverse, le "Tchao Pantin " de Claude Berri avec un formidable Coluche en contre emploi a été tourné entièrement en décors naturels dans le quartier de la Chapelle.



De "Fantomas" à "Hôtel du Nord", de "Minuit à Paris" à "Un monde sans pitié", ce livre est une invitation à la fois à redécouvrir la ville lumière et une plongée dans l'univers du cinéma.



C'est aussi au hasard des pages l'occasion de retrouver un souvenir d'enfance ou d'adolescence lié au petit ou grand écran comme ces jeunes filles en blouse blanche dans Diabolo Menthe.
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Louis de Funès à Paris

Même si la rétrospective que La Cinémathèque française a consacre à Louis de Funès a été fortement impactée par la Crise du Covid , 2020 sera restée l'année De Funes, mettant en lumière par nombre d'évenements ou de parutions cet acteur culte de la comédie française, star du box office et de l'audimat, Louis de Funès



Ainsi Louis de Funès à Paris, sous-titré Les aventures d’un acteur en vadrouille, que Philippe Lombard a consacré à De Funes et paru cet été aux éditions Parigramme. propose un angle assez inédit à la carrière de cet acteur.Le livre propose en effet une promenade touristique et cinématographique", de tous les coins importants que Louis de Funes a traversé à Paris dans ses films, à commencer par le fameux" 45 rue Poliveau ! , de la traversée de Paris de Claude Autant Lara».



De Funes aura traversé Paris de long en larges, à travers les époques et les lieux, et le Paris Populaire de ses emplois modestes du début de sa carrière va laisser place à un Paris plus bourgeois ( Opéra dans la Grande Vadrouille, Place Sainte Geneviève dans le Corniaud) plus en rapport avec le niveau social de haut standing des personnages qu'il joue dans la seconde partie de sa carrière .




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Ca tourne mal !

Philippe Lombard n’en est apparemment pas à son coup d’essai dans le genre et lorsque l’on prend connaissance de ses publications impressionnantes, on a assez vite compris sa passion pour le cinéma populaire, seule une biographie du peu connu Sean Flynn dénote un peu dans un ensemble de livre qui flirte avec les cartons du box office et tourne autour du culte à Audiard, des Tontons Flingueurs, des bronzés, de James Bond et des Super héros.

Ici, rend de bien nouveau pour le cinéphile qui connait tout cela mais comme le dit la jaquette : « vous apprendrez des choses qui vous permettront de briller dans les dîners en ville » si vous ne faites pas partie des rats de cinémathèque ou des vieux lecteurs de Ciné-revue !


C’est distrayant autant que ragotier, ne dépassant que très rarement la barre des années 1990. A croire que les cinéastes, producteurs et acteurs ont calmé leur égo depuis ou que les procès pour diffamation sont moins risqués aujourd'hui.

Belmondo, Delon, Melville reviennent un peu trop souvent alors que d’autres sont bien oubliés comme Depardieu par exemple, incapable souvent de dire un texte ou qui éructe et pète sur les tournages !

Cela reste de toute façon très politiquement correct bien en dessous parfois de la réalité.

Car il y a des anecdotes qui se disent en confidences et ne s’impriment pas.

Et croyez-moi, j’en ai entendu des vertes et des pas mures sur Michel Simon, Fernandel, Jean Lefebvre, Belmondo, Nicole Garcia… et tant d’autres qui ne sont qu’effleurées ici et m’ont été révélées par des acteurs ou des metteurs en scène en « Off ». :)
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Goscinny-scope : D'Astérix au Viager, tout le..

L’œil ne peut qu’être attiré par la couverture, qui nous rappelle directement l’un des personnages les plus connus de la bande dessinée. Les éditions Dunod ont en effet bien travaillé leur sujet que se soit à l’extérieur ou dans la mise en page, tout à la fois aérée, confortable et plaisante.



Philippe Lombard est un auteur dont la bibliographie est impressionnante et porte sur de nombreux domaines. Il nous propose avec le Goscinnyscope une étude de l’œuvre cinématographique du célèbre scénariste. Le résultat dépasse les attentes puisqu’il s’agit d’une sorte de biographie qui dépasse ce qui est annoncé.



En une centaine de pages, l’auteur parvient à évoquer quelques éléments touchant à la vie de René Goscinny, à son œuvre littéraire et ce qu’il a fait pour le cinéma. Tout cela est très bien agencé. Dans certains cas, la bande dessinée semble prendre plus d’importance que le cinéma dans le propos de l’auteur mais tout cela se justifie. Le texte est sympathique, agréable et va vous donner envie de découvrir ou de redécouvrir des œuvres plus au moins connues.



Les cinquante dernières pages sont consacrées en grande partie à un retour sur les œuvres cinématographiques qui s’inspirent de l’héritage du maître. Même si l’auteur se permet des jugements de valeur tout à fait personnels, ces passages permettent de lister des œuvres à découvrir ou à redécouvrir. Qu’il s’agisse de Lucky Luke ou d’Astérix les adeptes pourront trouver ici une source d’inspiration.



La partie la plus amusante reste sans doute la deuxième. L’auteur passe la parole à Goscinny en compilant ses commentaires sur certains sujets. Dommage qu’elle soit aussi courte.



L’ouvrage se lit très rapidement. Quelques photographies et illustrations supplémentaires auraient été les bienvenues. Les prises de positions auront de quoi agacer, car elles sont imposées au lecteur et structurent une partie importante du texte. Une certaine prise de distance aurait également été la bienvenue (notamment pour ce qui concerne le poids du « lobbying » des créateurs et de leurs ayants-droits).



Cet ouvrage plutôt sympathique se révèle être une bonne surprise.
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600 répliques de films à l'usage du quotidien

De nombreuses répliques de films rangées par thèmes (draguer, rompre, se disputer avec les enfants, rembarrer avec classe ...).

Des répliques cinglantes, marrantes, étonnantes et plaisantes à lire.

Un livre pour se détendre entre deux quais de gare on pourrait dire.
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Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock

J'adore ce genre de livre qui nous explique le pourquoi du comment. Là il nous instruit sur les prénoms de nos héros. C'est très intéressant même si je suis à peu près sûre de ne pas m'en souvenir hélas.
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Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock

Avec Pourquoi Sherlock s’appelle Sherlock, Philippe Lombard propose au lecteur de l’éclairer sur l’origine et la naissance des noms des héros. En 168 pages, l’auteur passe en revue des héros de romans, BD, films, jeux vidéos et séries.



Chaque page se propose donc de nous expliquer la genèse de nom d’un héros.



Savez-vous donc pourquoi James Bond s’appelle ainsi? Tout simplement parce que Ian Fleming voulait que son personnage ait un nom banal, anonyme. Sur sa table de chevet trônait le guide ornithologique d’un certain Bond! Le nom du célèbre 007 fut donc trouvé tout à fait par hasard.



Buffy Summers se prénomme ainsi car pour Joss Whedon, son créateur, c’était le nom le moins sérieux qu’on pouvait trouver. Un prénom en total décalage avec « le métier » de l’héroïne.



Le prénom Mario du célèbre petit plombier rouge provient tout simplement du nom du propriétaire de l’entrepôt dans lequel les créateurs du jeu ont commencé à travailler.



Philippe Lombard truffe son livre d’anecdotes, de citations. Il montre que le plus souvent le nom d’un héros doit tout au hasard. Flaubert a vraiment supplié Zola de lui laisser le nom de Bouvard pour son célèbre roman Bouvard et Pécuchet. Goscinny aurait, lui, piqué l’idée d’Astérix à Jacques Martin.



Si certains noms m’étaient totalement inconnus, j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir les anecdotes de l’auteur sur des héros « plus datés ». La fin du livre offre aussi une solide bibliographie sur l’onomastique, venant étayer les recherches de l’auteur.



Avec humour et brio, Philippe Lombard nous fait découvrir ou redécouvrir ces héros qui s’imposent rien que par leur nom. Une façon drôle et intelligente de voir la littérature et le cinéma. Et Pourquoi Sherlock s’appelle Sherlock d’ailleurs? C’est à vous de le découvrir….
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le Paris de François Truffaut

Le Paris de François Truffaut est un sublime livre.

Sublime par ses nombreuses photos mais également par son contenu littéraire.

Je ne vous ferais pas l'offense de vous expliquer le sujet du livre, le titre étant assez explicite je pense.

Un livre sur deux de mes passions Truffaut et Paris ne pouvait que me plaire, je n'ai pas été déçu.

On nous décrit son parcours tant professionnel que géographique en nous décrivant les lieux chers à son cœur, ceux où il a vécu.

Bien qu'ayant déjà lu de multiples livres et vu de multiples documentaires sur ce même sujet, chacun apporte son lot d'anecdotes et celui la ne déroge pas à la règle.

On y apprend des choses très intéressantes, touchantes.

Je retiendrais forcément la fameuse polémique Langlois qui ait très bien décrite et très bien illustrée. Notamment la photo de François Truffaut et Jean Pierre Leaud en pleine manifestation. On suit cette défense du sacro-saint Henry Langlois avec passion et intérêt.

C'est ce fameux Henry Langlois qui fonde la cinémathèque française, celle-la même où François Truffaut a fait ses premiers pas cinéphiliques, celle la même où j'ai acheté ce sublime ouvrage.



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Lino Ventura : Le livre coup de poing !

Philippe Lombard. Lino Ventura. Hugo : Image. 222 pages. 4 étoiles.

Un livre bourré de prises de vue, de miniatures d’affiches de cinéma, de répliques.

Une bonne façon de découvrir Lino (un de mes acteurs préférés)…, l’ensemble de sa filmographie, les femmes qu’il a le plus aimé, et puis des anecdotes sur ses amis (Michel Audiard,…).

Point un petit peu négatif : la qualité du papier.

Un chouette bouquin bourré d’illustration qui plaira à la majorité…peut-être pas aux cinéphiles avertis (quoique… 😊).

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Pourquoi Sherlock s'appelle Sherlock

Si vous vous êtes posé la question, un jour... pourquoi Tintin s'appelle Tintin ? Ce livre est pour vous. Philippe Lombard est allé découvrir les coulisses de nos héros préférés. Des noms inventés par les auteurs ou par les traducteurs pour des questions de sens, de sonorité.

Un livre à découvrir et déguster. Très sympathique ! A vous de briller en société ensuite !!
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Le Petit livre de Star Wars

Ce livre porte bien son nom, c’est effectivement un petit livre, un très petit livre qui nous livre quelques anecdotes sur les différents films de la saga (en l’occurrence la trilogie, prélogique, l’épisode VII et Rogue One.

Anecdotes de tournages, travail sur le scénario de chaque films, répliques cultes… il y a plusieurs infos intéressantes.

Mais on reste sur un format très petit, pas très pratique, limité, réduit… bref, un ouvrage qui n’est pas indispensable et dont on trouvera aisément les infos dans n’importe quel livre (et ils sont nombreux) sur la saga.
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Michel Audiard : Le livre petit mais costaud

Une occasion de revoir dans sa tête les films “culte”, pas seulement “Les tontons flingueurs”. Une occasion également d’apprécier l’importance de sa collaboration cinématographique, soit comme scénariste et/ou dialoguiste. C’était aux temps anciens où les Français allaient au cinéma pour voir des films et non les petites choses actuelles que personne ne va voir, branlatoires et subventionnées, encensées par les caquètements de Télérama et autres volailles bien en cour, films qui “ont la carte” comme disait Chabrol.
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