Philippe Ogaki

Un premier tome compliqué à appréhender pour moi..



Cette bd a été compliquée à lire pour moi. J'ai eu du mal avec les dessins. Je les trouve plutôt chargées et sombres. À lire de préférence en plein jour du coup 😅 j'avoue que j'ai fait ça pour le deuxième et ça a été plus simple.



Cela n'empêche que le dessin est travaillé et beau, mais comme une plume d'auteur, ils sont exigeants.





Je peux aussi dire que le texte est riche avec un lexique propre à l'univers. Sauf que c'est comme ça dès le début du roman et sans explications donc c'est dur de tout comprendre dès le début. Il m'a fallu quelques pages pour tout intégrer.





Il y a aussi plusieurs époques et éclipses dans le temps. Il faut le savoir, une fois cette mécanique intégrer, il faut bien faire attention aux dates et là, j'ai mieux compris pour ma part.





J'ai pensé à ne pas lire la suite au vu de ce début compliqué, mais finalement l'intrigue, une fois comprise 😂, révèle des mystères qui ont accroché mon intérêt. J'ai maintenant des questions sans réponses. Et c'est normal puisqu'il y a plusieurs tomes !

Je ne lis pas souvent des BD, mais lorsque je vu ce petit bijou avec des dessins magnifique et que j'ai découvert que c'était une histoire mélangeant les dieux nordiques(mon mythe préféré) et l'espace, il fallait que je me fasse mon propre avis. Pour la lectrice de livre que je suis, c'est un peu déconcertant au début, car il n'y a pas que la lecture qui importe, il faut aussi passer du temps à découvrir l'histoire au travers des dessins. Et quels dessins. Ils sont d'une grande beauté avec beaucoup de détails, assez sombre mais cela ne fait que renforcer le fait que l'histoire se déroule dans l'espace, après le ragnarok. J'ai beaucoup aimé Hlin et j'espère que le fait qu'elle soit sur la couverture du second tome signifie qu'elle prendra une place plus importante. Ce tome 1 est avant tout une présentation des personnages et la mise en place de la mission que nos personnages vont devoir accomplir. Ce début de l'histoire m'a beaucoup plu et je suis contente d'avoir le tome 2 afin de pouvoir poursuivre cette aventure sans attendre.

Après Vinland Saga, voilà Astra Saga qui se passe dans un futur très éloigné vers l'an 3525. C'est un mélange de space-opéra avec les légendes nordiques. Le procédé n'est pas nouveau car Valérie Mangin l'avait déjà expérimenté au début des années 2000 avec la série « Le fléau des Dieux ».



J'avoue que j'aime bien ce genre de transposition de mythologies avec le space-opéra façon Crisse. Je retrouve également un air de « Dune » avec toutes ces maisons de baronnie et d'un empereur régnant sur la galaxie. Certes, il faut adhérer à cet univers hybride.



On est tout de suite plongé dans l'action façon bataille spatiale. Cela me rappelle l'introduction du premier Star Trek de J.J. Abrams. Cela nous permet de vivre intensément l'aventure en faisant connaissance avec les différents protagonistes dans cette grande épopée intergalactique.



J'ai également trouvé les dessins spaciaux de grande qualité car ils sont ultra détaillés. On notera que chaque personnage à un trait du visage qui lui est propre ce qui n'est pas pour me déplaire. Juste un bémol pour la couverture qui me rappelle étrangement celle du Château des étoiles dans son concept graphique. Pour autant, visuellement, c'est superbe, avec certaines planches sortant vraiment du lot.



Il est vrai que l'intrigue se dévoile petit à petit après un départ plutôt confus. On sent que cela risque de devenir assez intéressant avec cette lutte de pouvoir. Bref, il y a incontestablement une richesse scénaristique. On a hâte de voir la divinité en action retrouvée pleinement ses forces. Là aussi, dommage que le dos de couverture nous dévoile tout de suite son identité.



Au final, j'ai passé un très bon moment avec cette BD ambitieuse qui sort un peu des sentiers battus. Une série que je conseille vraiment aux amateurs de beaux dessins et de nouvelles expériences.



C'est un remerciement des plus sincères que j'adresse aux éditions Delcourt ainsi qu'à Babelio pour ce bel album.

Vous ne la trouvez pas magnifique cette couverture ? Elle donne envie de partir tenter le voyage, n'est-ce pas ?

La bonne nouvelle c'est que le graphisme est aussi sublime à l'intérieur, en cela on nous a point tromper.

Nous rentrons de plein fouet dans un combat qui nous dépasse totalement, vu que nous faisons à peine connaissance avec ce monde, les personnages.

La guerre semble faire rage dans le ciel, et ça va faire mal. Les plans sont magnifiques et terrifiants à la fois. Nous avons ainsi quelques pleines pages qui nous font arrêter nos yeux dessus.

La hiérarchie semble implacable, et quelques groupes se sont formés.

Il faudra ensuite faire très attention aux dates, car à un moment donné, nous retournerons en arrière. Deux personnages nous marquent alors particulièrement, un jeune homme bleu qui n'a pas eu de chance, et a fait comme il a pu, et une jeune fille noble intelligente, forte, bien plus sûre que son frère mais encore trop jeune pour se faire confier les

responsabilités.

C'est un monde très dense, très prometteur, intéressant, mais qui reste au départ difficile d'accès, tout comme l'attachement aux personnages. Le retour en arrière va quand même aider à mieux connaître ce monde, son fonctionnement, et certaines personnes.

Le langage dégage également quelque chose, notamment du côté des nobles. Ils sont une façon particulière de parler.

Nous manquons quand même encore de liant, d'explications.

Au début de l'album, il est marqué qu'il est en réalité augmentée, après on ne voit pas spécialement de sigle, mais en fait chaque page de l'histoire l'est, en cela ils ont réalisé un superbe travail quand même avec des croquis, des petits plus, des machines en 3D. Par contre le fait d'avoir mis la partie en bleu qui donne les noms des personnages, planètes, dénominations d'objets dans la réalité augmentée, ainsi que le bonus à la toute fin, alors qu'on fait à peine connaissance avec ce monde n'est pas forcément l'idéal. Surtout qu'on ne peut pas l'activer directement de la lecture en numérique.

Mieux avoir du temps devant soi, et de l'énergie, pour se lancer dans cette lecture. Un univers qui a tout pour nous intéresser et nous plaire, de plus le graphisme est vraiment sublime, tant les décors, que les personnages, mais un peu difficile d'accès.

Nous finissons en pleine scène d'action et on nous donne rendez-vous en 2022.

Merci à Babelio pour l'envoi du livre.

Je découvre le travail de Philippe Ogaki avec ce T1 d'Astra Saga et je suis complètement charmée par son style ! La SF est un très bon prétexte pour exposer des palettes de couleurs variées, profondes et explosives. Pour jouer sur l'infime, le géant et la multitude. Pour s'amuser avec les ethnies, les paysages, les costumes… C'est graphiquement captivant et magnifique. Il y a des doubles planches qui laissent juste bouche bée.

Pour ce qui concerne l'histoire, je suis pour l'instant dans l'attente que ça décolle vraiment. Ce T1 est très exigeant en termes d'univers et d'enjeux. On nous met en scène galaxie en proie à des conflits politiques et de territoires, tout en ayant l'ombre de civilisations divines disparues en arrière-plan. Bref, c'est dense et 1 seul tome de BD n'est clairement pas suffisant pour se faire un avis arrêté de ce début de saga. Pour ma part, j'aurais préféré une trame plus linéaire avec une poignée de personnages mis en scène plutôt que le choix narratif fait (alternance entre passé et présent, déjà une petite dizaine de personnages, pas mal de vocabulaires et de cadres spatio-temporels).

J'espère avoir un avis plus complet à apporter après lecture du T2.

Quelle illustration!



Tout d'abord commençons par le graphisme: WAOO! C'est magnifique. Les détails des illustrations sont à couper le souffle. C'est ce qui a rendu ma lecture si agréable.

En effet, au début je n'ai pas accroché à l'histoire. Il y avait beaucoup de vocabulaire nouveau et j'avais du mal à imaginer qu'un enfant de 5 ans puisse parler comme un adulte mais une fois passer les quelques premières pages, on est happé par l'histoire et on a qu'une envie c'est de lire le second tome.



Il vient tout juste de sortir alors foncez!



Je tiens à remercier la maison d'édition Delcourt et à gleeph app de m'avoir permis de découvrir ce fabuleux livre.

La BD est très chouette dans son univers qu'elle dépeint, son rapport à l'espace avec l'infiniment grand et l'infiniment petit (surtout avec la 1ere sortie dans l'espace pour les deux jeunes héros ou le golem). Des passages d'action très beaux avec des couleurs qui font véritablement vivre les décors et les personnages!



Le mélange viking/space opera fonctionne bien, avec une veritable cohérence. Je me suis trouvé assez frustrée a la fin du tome de pas en voir plus, de ne pas voir au moins l'aboutissement d'un des arcs développés, du coup je vais continuer avec le tome 2 :) Mention spéciale pour la couverture qui est magnifique!

Les protagonistes sont mal incarnés, les visages raides, les scènes d’action parfois illisibles… Impossible de se plonger dans cette fresque tout à fait ambitieuse car elle ne semble pas montée dans le bon sens, trop obnubilée par son concept de base et la tentation – sincère et on ne peut plus respectable – de dessiner une grande saga spatiale. Les contenus en réalité augmentée – des fiches explicatives, des croquis – ajoutent à l’effet de trop-plein et soulignent, en creux, les manques du scénario. On a connu Philippe Ogaki (Terra Prime, Les Mythics, Azur, Meteors…) plus inspiré ou, en tout cas, mieux soutenu par un scénariste ou un éditeur. Ce qui est d’autant plus rageant.
Lien : http://www.bodoi.info/astra-..

Un cargo spatial se retrouve au cœur d'une guerre. Son contenu attise tellement les convoitises que la bataille se concentre pour acquérir ce qu'il transporte.

Ce premier tome d’une nouvelle série de bandes dessinées pose les bases d'un univers d'une richesse folle. On peut commencer par les dessins de toute beauté parfaitement à la hauteur de la promesse faite par la couverture. Le trait est fin, détaillé avec une palette de couleur qui rend ce space opera magnifique sur le plan visuel.

Côté intrigue, si le début peut paraître un brin brouillon, la suite commence à ordonner le récit en plongeant dans le passé des protagonistes. Et si l'on attend encore de voir comment certains vont intervenir dans l'histoire, les pièces du puzzle se mettent progressivement en place. Ensuite, il y a de nombreuses références à la mythologie viking, offrant à l'intrigue une dimension mystique inattendue et qui interroge sur le passé de l'univers qu'on nous propose.

Bref, un premier tome très prometteur et alléchant qui donne vraiment envie de poursuivre l'aventure.

Malgré un dessin des plus avenants, L'Or des Dieux, premier volet d'Astra Saga, peine à installer une histoire significative. Pour accentuer l'engouement les épisodes suivants devront impérativement « corriger le tir » en apportant davantage de clarté et de simplicité au récit.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Entre un contexte de space opera sur fond de de mythologie nordique réactualisée, une esthétique fin 18e/début 19eme futurisée et des caractères gothiques pas très lisibles on s'y perd un peu. De bonnes idées mais trop nombreuses, ou tout du moins mal harmonisées.

Les décors et scènes spatiales sont très beaux, cependant les personnages manquent de finesse.

Coté intrigue, cela semble être du déjà-vu : menace de redite du Ragnarök sur fond de guerre interplanétaire où un empire fait face à des rebelles qui veulent le faire tomber.

C'est par l'entremise d'une masse critique privilégiée que je me suis retrouvée en possession des deux premiers tomes de la série Astra Saga. Et je tiens rapidement à remercier Babelio et les éditions Delcourt pour ce partenariat.



Tout d'abord, je souhaite souligner la beauté de ces albums, de ceux qui créent un "Waw" quand on les découvre. La couverture est hyper soignée et le dessin central, magnifique, est soutenu par des dorures d'un plus bel effet.



Ensuite, le contenu ne déçoit pas. Les dessins sont magnifiques, les personnages sont particulièrement bien croqués, même en arrière-plan et l'alternance de cases aux formats différents, avec parfois des pleines pages, donne un réel rythme à l'intrigue. Ils sont cinq à s'être partagé la colorisation de l'album pour un rendu remarquable. Les jeux de lumières dans le château de la baronnie Dansner sont juste splendides.

Côté décor, nous avons la chance d'explorer plusieurs recoins de l'univers de l'auteur, se partageant entre l'espace, plusieurs planètes plus ou moins obscures, la demeure de certains nobles...



Quant à l'intrigue, nous voyageons entre 3525 et 3505, après que le Ragnarok ait détruit le monde futur. L'histoire fait référence à la mythologie scandinave, la mêlant astucieusement à une ambiance impériale rappelant l'Empire de Napoléon jusque dans les costumes de la noblesse. L'ensemble pourrait paraître hétéroclite mais tout se tient et sonne juste.

Côté personnages, comme c'est un premier tome, on est surtout dans la découverte de certains de ceux-ci; tous gardant une part de mystère. Je suis particulièrement curieuse de découvrir l'évolution de Hlin.



C'est donc un début de série dans la gamme des space opéra qui augure de bien belles choses pour la suite. Comme j'ai eu la chance de recevoir le tome 2 également, je vais de ce pas m'y plonger.

Je l’avoue, ce qui m’a attirée en premier lieu, c’est sa couverture que j’aime beaucoup. Et puis, en découvrant à travers le résumé qu’il s’agit de SF mélangée à la mythologie nordique, ça m’a intriguée.

Ce premier tome plante le décor avec une guerre galactique de grand essor. Ensuite, l’histoire revient sur les différents personnages et la manière dont ils ont évolué pour en arriver là où ils sont. Chacun a une mission et c’est intéressant de voir comment ils en sont arrivés là.

On découvre le jeune Sey, alors qu’il n’est qu’un enfant. Il a la vie dure jusqu’à ce qu’un coup du sort l’expédie comme soldat.

Si je suis toujours admirative devant les très belles planches de cette BD, je dois tout de même reconnaitre que j’ai trouvé le récit brouillon et trop décousu. Il y a des flashbacks, des moments où l’on se retrouve dans le présent. On se doute que si l’histoire revient sur Sey c’est qu’il aura une place importante pour plus tard. Tout comme la jeune Hlin.

Dans l’ensemble, j’attendais beaucoup de cette BD et si je ne peux nier que c’est un très bel ouvrage, le récit se focalisant sur la guerre et les scènes de batailles étant nombreuses et grandiloquentes, m’a un peu perdue.

Je me suis tout de même lancée sur le second tome en espérant y avoir un peu plus clair. Cependant l’idée de mélanger mythe nordique et combat spatial est loin de me déplaire et un bon sujet.

Un résumé prometteur, une superbe couverture qui annonçait de belles planches... mais un titre qui n'a malheureusement pas fonctionné avec moi.



Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de BD en science-fiction et celle-ci m'a paru bien adapté. Malheureusement, ma découverte a grandement été impactée par la qualité du fichier numérique, qui rendait la lecture des cartouches et des bulles compliquée, avec beaucoup de pixellisation, quelque soit le type d'écran... j'ai également bien moins accroché aux illustrations, que j'ai trouvé plus sombres et bien moins vibrantes que la couverture.

Au niveau du récit, ce dernier m'a paru trop dense, mais mon avis est certainement biaisé par les problèmes de lisibilité que j'ai pu rencontrer.



Bref, un titre qui n'a pas du tout fonctionné avec moi mais qui, je l'espère, trouvera son public.

BD reçue dans le cadre d’une masse critique de @babelio_ et @declourt_soleil_bd, merci pour l’envoi !



J’étais très intriguée par cette histoire qui reprend la mythologie nordique mais en en faisant une saga de science-fiction, c’est original et bien pensé ! Mais dans la réalisation, c’est un peu plus complexe. Tout d’abord, si vous désirez la lire, je vous conseille de lire le résumé sur la 4e de couverture car elle permet de comprendre plus facilement les enjeux du premier tome. Si comme moi, vous ne les relisez pas avant d’entamer la lecture, la compréhension sera bien plus difficile.



L’histoire en elle-même est assez simple mais complexifier par l’espace, les différents pouvoirs mis en place, les guerres passés et en cours mais aussi les rôles et races de chacun des personnages qui ne sont pas toujours expliqué directement. Mais en, en faisant abstraction, on comprend plus tard les tenants et aboutissants.



J’ai bien apprécié ce tome qui sert un peu de mise en bouche. On y découvre les principaux protagonistes et surtout ce qu’il s’est passé plusieurs années auparavant pour que chacun en soit arrivé là. Et la toute dernière page annonce un deuxième tome grandiose !



La BD en elle-même est sublime avec sa couverture dorée et cette image qui nous emporte directement bien loin dans l’espace. Les dessins sont très travaillés et ont prend plaisir à les regarder. J’aime beaucoup les couleurs qui oscillent entre tons sombres lors des combats et tons plus clairs lorsque l’on se retrouve ailleurs.

Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour m'avoir fait parvenir cette Bd dans le cadre d'une opération masse critique. Le design produit est très réussi avec une superbe couverture qui vous donne de suite envie d'aller jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Le graphisme d'ailleurs est d'excellente qualité. Le dessinateur semble aimer els batailles interstellaires et s'en donne à coeur joie, avec des scènes en pleine ^pages pleines de détails, mais parfois tellement foisonnantes que la lecture graphique n'en est pas facilitée. Cet effet est renforcé par la mise en couleur dans des teintes sombres qui donnent une ambiance un peu à la "blade runner", mais qui rend parfois la lecture de la scène compliquée. Les mouvements des personnages ne sont pas toujours identifiables. Le scénario semble à la fois influencé par Blade Runner, pré-cité, Dune ou encore star wars, en ajoutant une touche d'empire germanique et de mythologie scandinave. L'histoire est dense et fait des sauts en arrière dans le temps. Cela nous permet de découvrir des personnages et de creuser leur dimension psychologique, mais il faut raccrocher la wagons avec une intrigue qui ne s'est pas encore vraiment dessinée dans ce premier tome.

Celui là, il traine depuis un moment dans ma PAL... depuis sa sortie en fait.

J'ai eu un peu de mal à suivre au début, et les polices de caractère des bulles ne sont pas toujours faciles à déchiffrer.

Mais au fur et à mesure de ma lecture, j'accrochais de plus en plus.

Je l'ai refermé en disant "C'est bon, je vais lire la suite !". Affaire à suivre donc :-)

Amatrice de mythologie nordique, je me suis laissée tenter par cette transposition dans l'univers SF galactique.

Longtemps après une bataille épique au cours de laquelle les Ases ont affrontés les Jötunns, plusieurs peuplent forment un empire galactique composé de différentes baronnies. Mais comme bien souvent à la cour, les intriguent vont bon train et les affrontements pour le pouvoir finissent par ressurgir. Voici pour les grandes lignes de l'intrigue.

Le scénario justement est un peu confus au démarrage de ce premier tome. Mais il gagne en intérêt à mesure qu'on apprend à mieux connaître certains personnages.

J'ai terminé la lecture de cet album non pas sur un gros coup de coeur mais avec l'envie au moins de lire le suivant pour voir où l'auteur nous mène.

Les références sont nombreuses et le mélange assez audacieux : mythes vikings, guerre des étoiles, graphismes évoquant le manga, couverture rappelant les dorures des vieux romans de Jules Verne...

J'avoue ne pas avoir été conquise plus que ça par le graphisme un peu confus lui aussi à mon goût pour les scènes de combats et de bataille, même si il faut saluer la variété des décors et des personnages.

Pour résumer, c'est une découverte, vers laquelle je ne serai pas forcément allée sans l'occasion offerte par Babelio et les éditions Delcourt Soleil (que je remercie au passage). Je suis heureuse de cette occasion et curieuse de lire le second tome pour me faire un avis un peu plus poussé.

Bonjour ! Merci à Masse Critique pour la réception de cette bande dessinée dont le pitch m'attirait beaucoup au premier abord, mais dont la réception s'avère un peu mitigée.



Nous nous trouvons dans un univers de science-fantasy mêlant space opéra, complots politiques et mythologie nordique, sur fond de guerre spatiale. L'idée de base est très originale, et j'ai trouvé le mélange intéressant. Les références à la mythologie nordique sont partout, à tel point qu'il est parfois difficile de suivre la cadence.



C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a posé problème. Nous sommes jetés dans l'intrigue sans aucun contexte, et c'est au lecteur de comprendre ce qui se passe. le problème étant que dès que l'on commence à comprendre, nous sommes balancés ailleurs, avec d'autres personnages, et bien souvent quelques années avant ou après, si bien que j'ai eu du mal à comprendre quelle est la chronologie présente avant la fin, ainsi que ce que l'histoire de la baronnerie vient faire là, vu qu'elle détonne assez du reste de l'histoire. J'ai bien accroché au personnage de Sey, mais je trouve son développement trop rapide et expédié en seulement quelques pages, ce qui rend difficile l'attachement au personnage. le trio qu'il a formé semble intéressant, mais il s'est formé si vite que je n'ai pas vraiment eu le temps de l'emmagasiner avec tout ce qui se passe dans cette BD.



Pour autant, j'aimerais souligner la très grande qualité du dessin. J'ai particulièrement apprécié les scènes de bataille, qui sont nombreuses et spectaculaires. J'ai un peu moins accroché à la caractérisation des personnages, je trouve que ce sont vraiment les décors qui font la qualité de cette bande-dessinée.



J'attends donc à présent de voir ce que le tome 2 nous réserve. Il y a de bonnes idées, mais un ralentissement de l'intrigue me semble indispensable pour que l'on comprenne bien les enjeux de chaque personnages et pourquoi ils ont leur place dans cette histoire.



À très vite pour le tome 2 !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

J’ai eu un coup de cœur pour les couvertures de ces bandes dessinées que je trouve très chouettes. Elles attirent l’œil par l’effet de cadre en dorure, et la posture des personnages, de trois-quarts, en plein mouvement laisse présager des aventures. Il n’en faut pas plus pour aiguiser ma curiosité. Certains diront qu’elles sont un peu baroques, mais justement, je leur trouve une belle identité, ainsi.



Le récit se passe dans la galaxie. Des êtres d’une puissance sans nom s’affrontèrent et s’exterminèrent mutuellement, créant un Ragnarök qui détruisit une partie de la galaxie. Les espèces survivantes ont reconstitué leur monde, sur les ruines restantes, se sont alliées en un Empire qui prospère ; mais le temps passant, les récits du passé s’oublient, les intérêts personnels des uns et des autres fragilisent l’Empire et la belle union des débuts s’effrite en des luttes intestines fratricides.



Ce premier volet permet de poser le récit et nous fait débuter au cœur de l’action. C’est une stratégie efficace car cela pique notre curiosité. Un mystérieux chargement doit être intercepté, les soldats sont envoyés comme chair à canon, leur vie étant considérée comme peccadille face au danger que représente l’objet à récupérer.



En parallèle, nous découvrons le passé de Sey, l’un des soldats. Une vie douloureuse, d’orphelin des rues, condamné à voler pour assurer sa survie, larcins commis au profit d’un homme d’affaires peu recommandable. Mais Sey a un instinct de survie implacable : il veut s’en sortir, et s’en donne les moyens, au péril de sa vie. Une bonne dose d’audace, de la chance, des mésaventures parfois cruelles et voilà notre gamin des rues soldat de l’Empire. C’est un soldat entraîné, courageux et doté d’une vrai sens tactique. Il est particulièrement touchant. Ses amis sont eux aussi hauts en couleurs. L’un fanfaronne, l’autre est plus discret mais tout aussi doué. Ce trio se sort de toutes les aventures et avec son sens du travail en équipe, sa capacité d’entraide et son talent militaire, il fait la différence lors des combats. J’ai beaucoup aimé apprendre à connaître ces trois- là.



J’ai également beaucoup aimé découvrir la baronnie Dansner. Hlin est une jeune fille des plus attachantes. Nous la découvrons enfant : elle est vive, pétillante, intelligente et effrontée, mais dans les limites que lui permettent sa place. Son frère, par contre, est un monstre d’arrogance et de suffisance. Nous comprenons d’ores et déjà que ces deux-là ont un vrai rôle à jouer dans la suite. Cela attise notre curiosité.



Ce qui m’a beaucoup plu dans ce tome, ce sont les références littéraires et culturelles que nous pouvons déceler : pour la Ragnarök, l’allusion à la mythologie nordique est plus qu’évidente, un clin d’œil à Oliver Twist de Dickens peut se repérer. L’ensemble m’a fait penser à Star Trek également pour plusieurs raisons : l’Empire, les combats galactiques, les différents peuples rassemblés formant des équipages de vaisseau bigarrés. A cela s’ajoute une dimension supplémentaire puisque nous voyons poindre des complots, des tentatives de prendre le pouvoir lentement mais sûrement pour renverser l’Empire et réveiller les Anciens dieux. Cette saga offre donc une pluralité d’influences et donne au lecteur un panel varié de sensations, de découvertes savoureuses et intéressantes.



Pour ma part, j’ai apprécié les graphismes. Les personnages, quelque soit leur espèce, sont expressifs, les scènes de combat suggèrent parfaitement la violence, la vivacité et le mouvement. J’ai beaucoup aimé les jeux de contrastes dans les représentations des planètes : les planètes abritant le petit peuple et les contrebandiers forment une antithèse parfaite aux palais flottant des nobles. Les unes sont sombres, déchirées de structures métalliques, de foreuses et laissent une impression d’industrialisation sauvage et dévastatrice tandis que les autres ressemblent à des petits Eden, des bulles de douceur où la nature préservée peut s’épanouir. Ainsi, les planètes elles-mêmes deviennent le double des habitants, et exacerbent les inégalités entre les classes sociales en les matérialisant avec une évidence cruelle.



Cependant, il y a un bémol. Il est au début très compliqué de se repérer dans les époques, les lieux, la mythologie décrite. Les Ases, les Jötuns, l’Aegir, le Steinn sont autant de noms, d’entités que nous croisons et avec lesquelles nous avons besoin de nous familiariser. Cela rend la lecture un peu ardue au début.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..