Petit retour sur ce tome 2 qui m'a tout autant enchanté visuellement que le premier. Ce second tome s'avère aussi beau graphiquement et c'est un vrai plaisir pour les yeux à chacune des pages. Il faut aussi dire qu'il y a pas mal de monde qui travaille pour aboutir à ce superbe résultat avec rien de moins que 4 coloristes, et Philippe Ogaki assisté par Arturo Perez aux dessins. Le résultat est vraiment superbe.
Au niveau de l'intrigue, je trouve que l'on commence à y voir un peu plus clair dans ce tome même si je me demande combien de tomes comportera cette saga car visiblement on n'a encore ici j'ai l'impression qu'une très bonne mise en bouche pour placer correctement le décor et les enjeux de la saga et je dois dire être vraiment curieux de découvrir la suite car le tout est pour le moment assez captivant et sans temps mort. Il faut cependant veiller à bien faire attention aux différentes dates pour ne pas perdre le fil de l'histoire.
En bref, un bon second tome et je sais pour le coup que rien que pour le plaisir des yeux j'achèterai le tome 3 dès qu'il sortira.
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Mes chroniques se suivent et se ressemblent, c'est encore une masse critique qui vient m'inciter à taper ces quelques lignes sur mon pc. Cette BD ainsi que le tome 2 traînent sur mon bureau depuis pratiquement un mois sans que je ne prenne le temps de les lire. Pourtant il faut bien dire que les couvertures sont vraiment sublimes et le synopsis prometteur.
Mais depuis début octobre avec la fin de mon stage de fin d'études et de mon M2 au passage j'avoue ne pas faire grand-chose de mes journées : Sieste, série, Xbox, balade en forêt avec mon chien 2 heures par jour s'il fait beau, jeu de société avec ma grand-mère... En bref je me repose et n'avais guère envie de lire.
Face au temps qui passe, bien installé dans mon canapé hier vers 10h je me suis finalement décidé à enfin me lancer dans ce tome 1 et je dois dire que j'en ai pris plein les yeux. le graphisme à l'intérieur et à la hauteur des couvertures, c'est magnifique. Que cela soit le dessin ou la colorisation, je suis fan, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps à la lecture d'une BD de m'arrêter vraiment sur les planches pour en profiter et cela d'autant plus qu'elle ne manque pas de détails. Rien que pour le plaisir visuel, cette BD vaut largement le détour.
Prendre son temps ne fut pas de trop non plus pour assimiler ce premier tome introductif et très prometteur pour la suite. La lecture du synopsis et des informations au tout début de la BD sur le Valhalla, la Galaxie et le Jötunhem ne sont vraiment pas de trop pour comprendre de quoi cette BD cause. En effet, entre un début in médias res où on ne comprend pas grand-chose et ensuite de multiple retour en arrière dans le temps, il faut bien reconnaître que ce tome 1 fait un peu fouillis. Il n'en demeure pas moins que les premières bases de l'univers sont posées, les personnages principaux aussi je pense et je dois dire être vraiment très curieux de découvrir la suite ce que je vais faire dès aujourd'hui.
Merci à Babelio à Delcourt soleil BD pour cette chouette découverte.
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Après Vinland Saga, voilà Astra Saga qui se passe dans un futur très éloigné vers l'an 3525. C'est un mélange de space-opéra avec les légendes nordiques. Le procédé n'est pas nouveau car Valérie Mangin l'avait déjà expérimenté au début des années 2000 avec la série « Le fléau des Dieux ».
J'avoue que j'aime bien ce genre de transposition de mythologies avec le space-opéra façon Crisse. Je retrouve également un air de « Dune » avec toutes ces maisons de baronnie et d'un empereur régnant sur la galaxie. Certes, il faut adhérer à cet univers hybride.
On est tout de suite plongé dans l'action façon bataille spatiale. Cela me rappelle l'introduction du premier Star Trek de J.J. Abrams. Cela nous permet de vivre intensément l'aventure en faisant connaissance avec les différents protagonistes dans cette grande épopée intergalactique.
J'ai également trouvé les dessins spaciaux de grande qualité car ils sont ultra détaillés. On notera que chaque personnage à un trait du visage qui lui est propre ce qui n'est pas pour me déplaire. Juste un bémol pour la couverture qui me rappelle étrangement celle du Château des étoiles dans son concept graphique. Pour autant, visuellement, c'est superbe, avec certaines planches sortant vraiment du lot.
Il est vrai que l'intrigue se dévoile petit à petit après un départ plutôt confus. On sent que cela risque de devenir assez intéressant avec cette lutte de pouvoir. Bref, il y a incontestablement une richesse scénaristique. On a hâte de voir la divinité en action retrouvée pleinement ses forces. Là aussi, dommage que le dos de couverture nous dévoile tout de suite son identité.
Au final, j'ai passé un très bon moment avec cette BD ambitieuse qui sort un peu des sentiers battus. Une série que je conseille vraiment aux amateurs de beaux dessins et de nouvelles expériences.
C'est un remerciement des plus sincères que j'adresse aux éditions Delcourt ainsi qu'à Babelio pour ce bel album.
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J’ai proposé cette BD que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam pour une LC, simplement en lisant le pitch. J’avais 50% de chances de me planter (30% car c’est rare que les BD Delcourt me déçoivent).
Hébé j’en suis comme deux ronds de flan tellement c’est bien !
L’ambiance est très orientée IA/cyberpunk. Le futur n’est pas trop éloigné mais pas trop proche non plus vu l’implantation humaine sur la Lune et Mars visible depuis l’espace. Les mondes et les gens sont ultra-connectés. Lassés de voir des politicards planter les nations et la planète, les peuples ont finalement voté pour des gouvernements dirigés par des intelligences artificielles. Evidemment, les IA ne risquent pas de prendre des décisions sur la base de leur seule ambition, pas vrai ?
La réponse est un choix scénaristique en fait. L’auteur peut choisir de répondre « oui, bien sûr » ou « il n’y a aucune raison ». Fred Duval prend clairement la deuxième voie.
Plusieurs récits parallèles se déploient doucement, dont les acteurs ne se connaissent pas mais qui tous se retrouvent dans une situation où les IA dirigeantes complotent. Ça rappelle un peu La Chute d’Hypérion de Dan Simmons. Les énigmes sont accrocheuses mais le décor l’emporte du point de vue plaisir. En particulier le visuel que se donnent les IA – justifié par le rappel des espèces éteintes à cause de l’homme – et le décor virtuel changeant dans lequel elles évoluent est fascinant.
Je connais peu Fred Duval, seulement à travers l’excellent Hauteville House, mais je suis à présent sûr d’attaquer d’autres pans de son œuvre une fois Meteors terminé. Je penche en particulier pour Mousquetaire et Moriarty.
Quant à Ogaki, son style dessin animé limite manga est très attrayant. Ses machines exploitent bien ses études en design industriel ; il n’oublie pas les boulons.
Une chouette découverte.
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Ça fait 20 jours que j’ai lu ce deuxième tome. Il était temps d’écrire mon billet.
La note le montre : je me suis encore bien régalé. Duval et Ogaki font avancer bon train les divers fils de l’histoire. Je suis un peu surpris de voir les IA se faire balader avec autant de facilité, un peu surpris aussi d’en voir certaines manifester des perversions toutes humaines, pour lesquelles on se demande quelle ligne de code dégradée a provoqué cet écart. Je trouve en revanche leur utilisation de la loi et de la communication médiatique très bien pensée.
Le caractère « humain » des personnages de chair et d’os contraste agréablement. Dustin Dinky me fait de plus en plus penser à Han Solo. Noria apporte une certaine fraicheur d’enfance tout en en ayant dans le ciboulot. J’ai aimé aussi la vision des hommes du désert qui n’ont pas changé leur mode de vie d’un iota tout en intégrant les outils et les codes de la technologie moderne.
Les décors virtuels dans lesquels évoluent les IA sont toujours épatants, avec parfois un objet décalé comme une canette de Coca. J’apprécie le design manga de certaines scènes, en particulier celles d’action.
Difficile de voir où cela va nous mener. Cela aussi est positif.
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Dans ce second tome, le scénario virevolte avec brio en passant d'une date à l'autre à la façon d'un puzzle pour nous amener à mieux comprendre les enjeux. Il n'y a pas de répit dans l'histoire.
Cela revêt une dimension géopolitique vraiment captivante. Certes, on pourrait regretter une certaine confusion mais il s'agit de bien suivre pour ne pas perdre le fil.
La beauté du dessin est toujours aussi transcendante que dans le premier volume. Le style du dessin ainsi que les couleurs respectent parfaitement l'ambiance de l'histoire. J'ai vraiment passé un bon moment devant ces magnifiques dessins, c'est vraiment un régal visuel.
La réussite est toujours au rendez-vous et le plaisir de lecture est pour ma part un vrai plaisir. Cela se termine par un nouveau cliffhanger un peu mystérieux. A suivre par conséquent.
Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour l'envoi de ce bel album de BD qui est la suite du premier tome. C'est un double cadeau qu'ils m'ont faient là.
A découvrir de toute urgence pour ceux qui aime la SF.
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Planète Mars
Une équipe de deux hommes se rend à bord d'un véhicule jusqu'à une crevasse pour le moins étrange. Afin de tenter de comprendre comment elle est apparue, Abe Sakurako descend voir ce qui émet un signal aussi puissant car, à n'en pas douter, cela vient du fond de la mystérieuse crevasse. Alors qu'il y parvient, Abe découvre une masse de grands cristaux où il pense apercevoir une ombre. Lorsqu'il touche les cristaux…
Japon
Tous les yeux sont rivés sur les écrans de télévision pour assister au retour de la première mission martienne qui a duré 23 mois. le petite Yuko est très fière de son papa qui a pris part à la préparation de la mission spatiale. Mais, mon Dieu, que c'est dur d'avoir un petit frère ! Elle transformerait bien ce petit morpion, fabricant de crottes de nez, en sushi ! Surtout lorsqu'il lui pique sa console de jeu, la dernière-née de SECA !
A l'école, Yuko a un autre problème : impossible de répéter dans la salle avec son groupe de rock en vue du concert en plein air. Ces pestes du groupe de danse classique ont obtenu l'exclusivité de son utilisation pendant tout le semestre grâce à leurs intrigues auprès du sous-dirlo. Mais c'est bien mal connaître Yuko…
Critique :
« Les Mythics », des éditions Delcourt, est une série comme il en sort de plus en plus, à savoir qu'au départ d'une idée, plusieurs scénaristes, dessinateurs et coloristes travaillent sur différents albums afin d'obtenir une succession de parutions à un rythme très rapide. Je ne me prononcerai ici que sur le numéro 1, celui qui nous narre les aventures de la jeune Japonaise, Yuko âgée de 14 ans. C'est une fille au caractère trempé qui ne s'en laisse pas compter, qui ne baisse pas les bras et n'hésite pas à affronter de grands périls. Bon, d'accord, elle est un peu râleuse et n'hésite pas à se moquer. Elle est passionnée d'électronique et travaille, pour ce faire, dans un magasin d'informatique, ce qui lui procure assez d'argent de poche pour acquérir les dernières consoles de jeu à la mode. Mais un personnage maléfique va bouleverser sa vie : le très dangereux Fujin qui maîtrise vents, tempêtes et tutti quanti ! Yuko va découvrir qu'elle descend d'un ancien héros, Raijin, qui va lui révéler qu'elle a le pouvoir de contrôler l'électricité.
J'ai donc soumis l'album à la sagacité de deux de mes pimprenelles (élèves filles) âgées de onze ans pour qu'elles me fassent part de leur ressenti. L'une d'elle, pas très manga, n'était pas très emballée au départ, mais dans sa très grande bonté, elle a daigné le lire pour me faire plaisir. Résultat : elle a a-do-ré ! Mes deux spécialistes m'ont dit, en vrac, que les couleurs étaient splendides, que ça « bouge » pas mal dans la BD, qu'elles ont beaucoup ri car il y a énormément de gags. Les disputes entre filles et celle entre grande soeur et petit frère leur ont paru très réalistes ! (Mes deux critiques littéraires sont toutes deux les aînées et ont au moins un petit frère.) de même, les cachotteries de Yuko vis-à-vis de ses parents les ont beaucoup marquées ! Elles étaient épatées de l'indépendance de l'héroïne, de son courage, de sa roublardise, tout en regrettant de ne pas oser se comporter comme elle à l'égard de papa et maman !
Par le dessin, elles ont découvert quelques aspects culturels du Japon : les immenses enseignes lumineuses en ville, la nuit ; l'intérieur des maisons ; la politesse ; le fait que tous les écoliers portent un uniforme, etc.
Ce qui m'a amusé, ce fut de constater que ce qui avait le plus retenu leur attention et procuré du plaisir, ce n'était pas le combat contre le monstre, non ! Mais bien, toutes ces petites histoires de filles : les moqueries, les bagarres, les mensonges, la mode que suit Yuko, …
Au final, un livre qui leur a beaucoup plu. Je crois que je vais casser ma tire-lire et me procurer les autres livres de la série.
Ah, oui, mon appréciation personnelle, car j'avoue sans fausse honte que je l'ai lu également, et même avant d'en confier les deux exemplaires à mes choupinettes. Je ne suis pas très manga. J'ai été élevé à la sauce BD franco-belge. Mais… Cette création de Patrick Sobral, Patricia Lyfoung et Philippe Ogaki, est ici, dans le premier album, scénarisée avec beaucoup de talent par Philippe Ogaki. Jenny aux dessins est parfaitement convaincante et semble maîtriser les codes des mangas (je n'y connais rien). Magali Paillat et Valériane Duvivier ont su appliquer des couleurs fabuleuses ! Je suis idiot. (Mes élèves vous le confirmeraient sans l'ombre d'une hésitation.) Pourquoi n'ai-je attribué que 4 étoiles ? Il en mériterait peut-être bien cinq !
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Une fin plutôt apocalyptique, finalement.
Un choix parmi plusieurs solutions qui se présentaient devant Fred Duval. Je ne crois pas que j’aurais fait le même mais ça ne veut pas dire que je n’aime pas. Cela m’étonne plutôt.
Un choix qui se base sur l’hypothèse que les IA récupèrent, d’une manière ou d’une autre, tous les tics émotionnels de l’humanité qui peuvent mener aux tensions et à la catastrophe : peur de l’inconnu considéré comme menaçant sa suprématie, volonté de maintenir le contrôle par tous les moyens possibles. On est vraiment dans le même moule que les IA d’Hypérion et Endymion de Dan Simmons.
Il y a peut-être aussi l’idée que ces comportements n’ont rien de spécifique à l’humanité, qu’ils font partie des règles qui apparaissent spontanément dans la lutte pour la survie qui mène toute la vie.
Ou tout au contraire, l’idée que tout ce que crée l’humanité ne peut qu’hériter de ses comportements en apprenant à son contact.
Je philosophe, je philosophe… ce n’est pas un essai, c’est une bonne BD d’action dans laquelle l’humanité est bien malmenée par ses créatures, mais dont l’espérance n’est pas absente. On peut même y retrouver un épisode biblique digne de Noé.
Vaut clairement le détour.
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Imaginez un monde ou une intelligence artificielle gagne les élections démocratique. C’est le concept de base de ce récit. Il y a plusieurs niveaux d’intelligence artificielle dans cet univers, certaine ne vont pas plus loin qu’obéir aux ordres, d’autres sont capable de concevoir le mystique, l’ambition personnelle…
Mais voilà qu’on découvre une faille spatio-temporelle, et une éventuelle rencontre avec une espèce encore plus évoluée risquerait de mettre l’ordre actuel en défaut.
Ce premier tome met les éléments en place : une jeune fille fugueuse dans le désert, un cadavre de cosmonaute surgi du passé perdu dans l’espace, les IA matérialisées sous forme de Gorilles vivant dans une jungle, un journaliste vedette se faisant arrêter… Le tout peut paraître assez compliqué, il y a beaucoup d’éléments à assimiler, entre cyberpunk et space opéra, avec des personnages attrayants, mais pour moi, la magie prend forme. Le graphisme est à la hauteur des ambitions, dynamique, beaucoup de détails pour mettre en évidence l’aspect technologique avancé de cet univers et des décors impressionnants. Ça fonctionne parfaitement, même si quelques effets dans le style manga m’ont parfois agacé, surtout l’effet radial pour décrire les chocs. Mais cela reste un détail, il y a beaucoup d’inventions dans cet univers foisonnant, créatif et original, et des surprises, des rebondissements qui rendent l’histoire particulièrement haletante et prenante, et une conception de société originale, dans le style dystopique, vraiment bien construite, qui pose des bases vraiment très solides pour soutenir ce récit. J’ai pris beaucoup de plaisir dans cette lecture, autant pour l’histoire que pour le graphisme, maintenant il reste à espérer que la fin soit à la hauteur.
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Le premier tome m’avait emballé, ce second confirme tout le bien que j’en ai pensé. Je l’ai même trouvé meilleur au niveau du graphisme, moins d’effets à la manière des mangas et des décors encore plus fous. Pour ce qui est du récit, il y a toujours de l’action, des surprises servis par des personnages attachants. Entre cyberpunk, dystopie et space opera, je suis comblé.
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J’ai beaucoup apprécié le tome 1 et le tome 2, et le final se tient tout à fait à la hauteur, cette série ravira les fans de SF.
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Aussi bien que le premier tome, c'est dans la continuité mais on a tout de même des surprises, les personnages se développe encore un peu plus, on découvre de nouveaux peuples "primitifs" et une technologie étrange que les autochtones prennent pour un dieu.
Les humains eux sont toujours aussi viles et calculateurs pour s'emparer de la planète pour eux seuls et faire des autres peuples leurs esclaves, mais c'est sans compter sur Élise, notre héroïne, qui fait tout pour calmer les choses, malheureusement elle disparaît.
Que va elle devenir ? Comment tout cela va tourner ?
Les dessins sont très bon et le scénario est trvavaillé, une bonne série de SF, à suivre !
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Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour m'avoir fait parvenir cette Bd dans le cadre d'une opération masse critique. Le design produit est très réussi avec une superbe couverture qui vous donne de suite envie d'aller jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Le graphisme d'ailleurs est d'excellente qualité. Le dessinateur semble aimer els batailles interstellaires et s'en donne à coeur joie, avec des scènes en pleine ^pages pleines de détails, mais parfois tellement foisonnantes que la lecture graphique n'en est pas facilitée. Cet effet est renforcé par la mise en couleur dans des teintes sombres qui donnent une ambiance un peu à la "blade runner", mais qui rend parfois la lecture de la scène compliquée. Les mouvements des personnages ne sont pas toujours identifiables. Le scénario semble à la fois influencé par Blade Runner, pré-cité, Dune ou encore star wars, en ajoutant une touche d'empire germanique et de mythologie scandinave. L'histoire est dense et fait des sauts en arrière dans le temps. Cela nous permet de découvrir des personnages et de creuser leur dimension psychologique, mais il faut raccrocher la wagons avec une intrigue qui ne s'est pas encore vraiment dessinée dans ce premier tome.
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C'est par l'entremise d'une masse critique privilégiée que je me suis retrouvée en possession des deux premiers tomes de la série Astra Saga. Et je tiens rapidement à remercier Babelio et les éditions Delcourt pour ce partenariat.
Tout d'abord, je souhaite souligner la beauté de ces albums, de ceux qui créent un "Waw" quand on les découvre. La couverture est hyper soignée et le dessin central, magnifique, est soutenu par des dorures d'un plus bel effet.
Ensuite, le contenu ne déçoit pas. Les dessins sont magnifiques, les personnages sont particulièrement bien croqués, même en arrière-plan et l'alternance de cases aux formats différents, avec parfois des pleines pages, donne un réel rythme à l'intrigue. Ils sont cinq à s'être partagé la colorisation de l'album pour un rendu remarquable. Les jeux de lumières dans le château de la baronnie Dansner sont juste splendides.
Côté décor, nous avons la chance d'explorer plusieurs recoins de l'univers de l'auteur, se partageant entre l'espace, plusieurs planètes plus ou moins obscures, la demeure de certains nobles...
Quant à l'intrigue, nous voyageons entre 3525 et 3505, après que le Ragnarok ait détruit le monde futur. L'histoire fait référence à la mythologie scandinave, la mêlant astucieusement à une ambiance impériale rappelant l'Empire de Napoléon jusque dans les costumes de la noblesse. L'ensemble pourrait paraître hétéroclite mais tout se tient et sonne juste.
Côté personnages, comme c'est un premier tome, on est surtout dans la découverte de certains de ceux-ci; tous gardant une part de mystère. Je suis particulièrement curieuse de découvrir l'évolution de Hlin.
C'est donc un début de série dans la gamme des space opéra qui augure de bien belles choses pour la suite. Comme j'ai eu la chance de recevoir le tome 2 également, je vais de ce pas m'y plonger.
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Un cargo spatial se retrouve au cœur d'une guerre. Son contenu attise tellement les convoitises que la bataille se concentre pour acquérir ce qu'il transporte.
Ce premier tome d’une nouvelle série de bandes dessinées pose les bases d'un univers d'une richesse folle. On peut commencer par les dessins de toute beauté parfaitement à la hauteur de la promesse faite par la couverture. Le trait est fin, détaillé avec une palette de couleur qui rend ce space opera magnifique sur le plan visuel.
Côté intrigue, si le début peut paraître un brin brouillon, la suite commence à ordonner le récit en plongeant dans le passé des protagonistes. Et si l'on attend encore de voir comment certains vont intervenir dans l'histoire, les pièces du puzzle se mettent progressivement en place. Ensuite, il y a de nombreuses références à la mythologie viking, offrant à l'intrigue une dimension mystique inattendue et qui interroge sur le passé de l'univers qu'on nous propose.
Bref, un premier tome très prometteur et alléchant qui donne vraiment envie de poursuivre l'aventure.
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Je remercie Babelio et les éditions Delcourt de m'avoir fait parvenir cette bande dessinée dans le cadre d'une opération masse critique. Premier contact avec l'ouvrage : tout comme pour le premier tome, la couverture est vraiment très réussie, avec cette fois des teintes encore un peu plus chaude que pour le précédent. Cela donne de suite envie d'ouvrir l'ouvrage.
Nous retrouvons dans ce second tome un univers dense et très typé que l'auteur a su construire en mêlant les influences de Balde Runner ou encore de Dune.
C'est donc dans un univers où les batailles galactiques font rage que deux jeunes héros évoluent au sein d'un empire où la cour a des arrières goûts d'Empire germanique ou de cour napoléonienne. Le tout est tissé sur un arrière plan de mythologie scandinave.
Ce tome permet, au travers de l'histoire suivie des deux jeunes héros de développer une sorte d'attachement aux personnages pour lesquels on découvre d'étonnantes capacités au fur et à mesure que l'intrigue se dévoile.
La fin de l'album annonce une intrigue plus politique qui permettra d'aller plus loin que l'opposition entre l'Empire et le sultanat jusqu'ici exploitée et dont on connaît peu les motifs. Par ailleurs, l'un des belligérants : en l'occurrence le sultanat nous est très peu montré et reste un inconnu au bout de ces deux albums.
L'intrigue reste cependant très intéressante.
Le graphisme est élégant. La difficulté de la lecture graphique liée à la mise en couleur est moins prononcée que dans le tome 1, mais la plupart des scènes restent très chargées.
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