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Citations de Pierre Choderlos de Laclos (687)


Ce fût là, surtout, que je m’assurai que l’amour, que l’on nous vante come la cause de nos plaisirs, n’en est plus que le prétexte.
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Croyez-moi, vicomte, on acquiert rarement les qualités dont on peut se passer .
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L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Cette différence, si essentielle et si peu remarquée, influe pourtant, d'une manière bien sensible, sur la totalité de leur conduite respective. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Plaire n'est pour lui qu'un moyen de succès; tandis que pour elle, c'est le succès lui-même.
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Je suis heureuse, je dois l'être. S'il existe des plaisirs plus vifs, je ne les désire pas ; je ne veux point les connaître. En est-il de plus doux que d'être en paix avec soi-même, de n'avoir que des jours sereins, de s'endormir sans trouble, et de s'éveiller sans remords ? Ce que vous appelez le bonheur, n'est qu'un tumulte des sens, un orage des passions dont le spectacle est effrayant, même à la regarder du rivage.
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Mais quel que soit le sort qui m'attend, on a toujours assez vécu, quand on a eu le temps d'acquérir l'amour des femmes et l'estime des hommes.
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Ensuite j'ai été chez la fille. Vous ne sauriez croire combien la douleur l'embellit ! Pour peu qu'elle prenne de coquetterie, je vous garantis qu'elle pleurera souvent : pour cette fois, elle pleurait sans malice. Frappée de ce nouvel agrément que je ne lui connaissais pas, et que j'étais bien aise d'observer, je ne lui donnai d'abord que de ces consolations gauches, qui augmentent plus les peines qu'elles ne les soulagent ; et, par ce moyen, je la menai au point d'être véritablement suffoquée. Elle ne pleurait plus, et je craignis un moment les convulsions. Je lui conseillai de se coucher, ce qu'elle accepta ; et je lui servis de femme de chambre : elle n'avait point fait de toilette, et bientôt ses cheveux épars tombèrent sur ses épaules et sur sa gorge entièrement découvertes ; je l'embrassai ; elle se laissa aller dans mes bras, et ses larmes recommencèrent à couler sans effort. Dieu ! qu'elle était belle ! Ah ! si Magdeleine était ainsi, elle dut être bien plus dangereuse, pénitente que pécheresse.
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"En vérité, vous êtes cent fois plus mauvais sujet que moi, et vous m'humilieriez si j'avais de l'amour-propre."

Vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil
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Adieu ; tâchez de me lire. Ces mots tracés au crayon effaceront peut-être, mais jamais les sentiments gravés dans mon coeur.
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Quand je vois Danceny, je ne désire plus rien, quand je ne le vois pas, je ne désire que lui.
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Où nous conduit pourtant la vanité! Le Sage a bien raison, quand il dit qu'elle est l'ennemie du bonheur.
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Ce spectacle, en éveillant mes désirs, anima mes regards ; je sentis qu'ils devaient être tendres et pressants, et je me plaçai de manière à pouvoir en faire usage. Leur premier effet fut de faire baisser les grands yeux modestes de la céleste Prude. Je considérai quelques temps cette figure angélique ; puis, parcourant toute sa personne je m'amusais à deviner les contours et les formes à travers un vêtement léger, mais toujours importun. Après être descendu de la tête aux pieds, je remontais des pieds à la tête. Ma belle amie, le doux regard était fixé sur moi ; sur-le-champ il se baissa de nouveau, mais voulant en favoriser le retour, je détournai mes yeux. Alors s'établit entre nous cette convention tacite, premier traité de l'amour timide, qui, pour satisfaire le besoin mutuel de se voir, permet aux regards de se succéder en attendant qu'ils se confondent.
(Lettre LXXVI, Valmont)
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On nous recommande tant d'avoir bon coeur ! Et puis on nous défend de suivre ce qu'il inspire, quand c'est pour un homme !
(Lettre XVI, Cécile)
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La vie que je mène ici est réellement fatigante, par l'excès de son repos et son insipide uniformité.
(Lettre XV, Valmont)
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J'allai le soir même chez madame de Volanges, et, suivant mon projet, je lui fis confidence que je me croyais sûre qu'il existait entre sa fille et Danceny une liaison dangereuse.
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L'inconcevable empire que vous avez sur moi vous rend maîtresse absolue de mes sentiments ; et si mon amour seul vous résiste, si vous ne pouvez le détruire, c'est qu'il est votre ouvrage et non pas le mien.

(Lettre XXXV, le Vicomte de Valmont à la Présidente de Tourvel)
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Je n'avais pas quinze ans, je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos Politiques doivent leur réputation, et je ne me trouvais encore qu'aux premiers éléments de la science que je voulais acquérir.
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Lettre 48
C'est après une nuit orageuse, et pendant laquelle je n'ai pas fermé l'oeil ; c'est après avoir été sans cesse ou dans l'agitation d'une ardeur dévorante, ou dans l'entier anéantissement de toutes les facultés de mon âme, que je viens chercher auprès de vous, Madame, un calme dont j'ai besoin, et dont pourtant je n'espère pas jouir encore.
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L'humanité n'est parfaite dans aucun genre, pas plus dans le mal que dans le bien. Le scélérat à ses vertus, comme l'honnête homme a ses faiblesses.
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P.S. A propos, j’oubliais… un mot encore. Voyez donc à soigner davantage votre style. Vous écrivez toujours comme un enfant. Je vois bien d’où cela vient ; c’est que vous dites tout ce que vous pensez, et rien de ce que vous ne pensez pas. Cela peut passer ainsi de vous à moi, qui devons n’avoir rien de caché l’une pour l’autre : mais avec tout le monde ! avec votre Amant surtout ! vous auriez toujours l’air d’une petite sotte. Vous voyez bien que, quand vous écrivez à quelqu’un, c’est pour lui et non pas pour vous : vous devez donc moins chercher à lui dire ce que vous pensez, que ce qui lui plaît davantage.
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"Ah ! laissez-moi vous croire parfaite ; c’est le seul plaisir qui me reste. Prouvez-moi que vous l’êtes en m’accordant vos soins généreux. " Lettre XXIV
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