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Citations de Pierre Pouchairet (211)


C'était bien la police, et la PJ surtout, avec ses grandes gueules rebelles. Quelles que soient les critiques dont elle pouvait parfois faire l'objet, Léanne aimait ce groupe de femmes et d'hommes. En particulier les plus râleurs, les plus vieux, ceux qui approchaient de l'âge de la retraite. Des grognards prêts à quitter la maison pendant des jours et des nuits, juste pour le plaisir de réussir une enquête. Les flics dans ce genre se faisaient de plus en plus rares.
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Il est cinq heures du matin, lorsque Otsiemi ressort de la caserne Auvare. Il est fatigué, des sentiments plein la tête. Éternel séducteur, il se dit qu’il afficherait bien cette flic à son tableau de chasse. Il se ferait bien une ligne aussi. Et là, il imagine la partie emmerde. Il a beau être libre, il a perdu deux cent cinquante grammes de came. Pas certain que ça amuse son associé dans le business. Et puis cette garde à vue, il repense aux deux zigotos qui sont venus le voir en se présentant comme des avocats. Bizarre proposition. Ce qui est vrai, c’est qu’ils ont rempli leur part du contrat… Une Mercedes noire s’arrête à sa hauteur, la porte arrière s’ouvre, un autre véhicule suit. L’ancien footballeur hésite. Un type arrive derrière lui, un autre à côté. Ils n’ont pas l’air de rigolos. Ceux-là ne sont pas flics. Un passager se penche vers lui. Il le reconnaît : un des avocats, et l’autre est assis à l’avant. Il y a aussi un visage connu, maître Ponton, le célèbre avocat.
— Montez, monsieur Otsiemi. Nous avons beaucoup de choses à nous dire.
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Il a vu une seconde voiture, un 4×4 plateau avec des chiens. Il se faufile jusqu’à la rue et passe à côté d’un groupe de mendiants en train de dormir sur des cartons. Il doit réfléchir et trouver une planque. Il suit la route le long d’un fossé rempli d’eau croupie, il ne va tout de même pas sauter là-dedans. Il hésite et c’est le moment que choisit un serpent pour filer devant lui. La forêt n’est pas loin. Il enjambe le fossé, se retrouve sur un espace de terre cultivée, il court. Ses pieds lui font mal. Il a beau traîner sur les plages l’été, avoir l’habitude de marcher pieds nus pendant ses vacances… Ici ce n’est pas la même histoire. La peau est tendre, il se coupe, il ne sent pas la douleur, tout au moins pas encore. Derrière lui : des cris. Il imagine qu’ils ont dû aller dans sa chambre et la trouver vide. Ça y est, cette fois ils le cherchent. La chasse va commencer.
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Plus le temps passait, plus il lui était difficile de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses angoisses comme ses bonheurs. Quelqu'un à qui raconter ses journées, quelqu'un avec qui avoir une vie normale. Si tant est que cela soit possible quand on est payé pour identifier et interpeller des tueurs.
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(...) Coluche avait raison lorsqu'il disait que face à la justice, il y a deux catégories de personnes , ceux qui connaissent le droit et ceux qui connaissent les juges.
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- La prudence et la paranoïa, c'est ce qui permet à des gens comme moi de vivre vieux, alors, fais ce que je te dis.
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— T’as pas de connexions chez les flics ? C’était pourtant un de tes anciens boulots ?
— Ouais, sauf que moi, je me suis fâché avec tout le monde.
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Les officiers vouvoyaient habituellement les chefs de service, sauf Isabelle qui était venue en stage à la Crim’ dans le groupe de Girard. Le tutoiement, débuté à cette époque, se poursuivait naturellement. Il n’en demeurait pas moins qu’elle était la chef, et une fille suffisamment intelligente, bosseuse et motivée pour que le commandant la respecte spontanément.
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Traiter les journalistes de rapaces, c'est facile. Ils ne font que répondre à la demande d'un lectorat avide de sensationnel et qui passe son temps à s'abreuver de télé réalité et d'autres Hanouna.
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Mohammed Habib, le représentant de l’Autorité palestinienne en République populaire de Chine, disparaissait progressivement dans son fauteuil. Pris d’un profond dégoût, il avait l’impression de sentir son corps frêle se glacer et se recroqueviller dans son costume en tissu de mauvaise qualité, et priait pour que sa torture s’achève au plus vite. Son inconfort n’était pas dû à la température de la pièce moderne et bien chauffée dans laquelle il se trouvait, mais bien au spectacle hallucinant auquel il assistait depuis près d’une heure maintenant.
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Mon établissement reçoit actuellement une quarantaine d’étrangers en attente de jugement ou déjà jugés, la plupart pour des trafics de drogue. Malgré la gravité des infractions qu’ils ont commises, l’État chinois fait de son mieux pour les accueillir. Ils peuvent faire du sport, apprendre notre langue, regarder la télévision et même accéder à internet. Nous avons également le respect des religions : chacun peut prier et lire la Bible, comme le Coran. » avait indiqué le directeur, d’une voix sèche et dépourvue de tout sentiment.
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Une sollicitude qui n’allait pas de soi et que le Palestinien dut reconnaître et remercier. Il avait continué, d’une voix lasse, en faisant remarquer que l’Autorité palestinienne, avec l’aide de la communauté internationale et de la Chine, faisait de son mieux pour entraîner la police et protéger une jeunesse en proie au découragement.
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- T’es de quelle promo ?
- Ça y est, on va commencer à se sentir le cul.
Il resta sans voix, pas certain d’avoir bien compris. Léanne lui lança un regard en coin. Il fallait qu’elle se calme. Elle se laissa aller à un sourire.
- Je plaisante. Je dis souvent que les flics on est comme des chiens qui se sentent les fesses. Dès qu’on se croise, on y va de notre petit lot de questions : ...
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À la Légion, il y a de tout, des Blancs, des Noirs, des Asiatiques, des juifs, des catholiques, des protestants, des musulmans, des bouddhistes, et je ne sais pas combien de nationalités. On vit et on meurt ensemble s’il le faut: tout ce qui compte, c’est la valeur de l’homme, de celui qui peut-être demain vous sauvera la vie. Si vous êtes raciste dans la Légion, c’est simple, vous êtes mort.
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Au niveau du premier étage, de longues toiles plastifiées doublées de filets à mailles serrées cachaient la vue sur la ruelle où commerçaient les Arabes : les restes du bazar traditionnel. —Ils ont peur qu’on saute ? Son compagnon lui répondit d’un rire. —Non, c’est pour les Bougnoules en bas. Ils veulent se protéger. On a essayé de les faire dégager de là en jetant des ordures, ou des eaux de vaisselle, voire mieux... Et la municipalité les a protégés comme ça. Ce sont des animaux, après tout, ils méritent bien un filet de protection, conclut-il d’un rire presque heureux.
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« C’est ça la police française ? Une midinette, un Sénégalais et un agent d’assurance ? »
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Elle se tenait avec Erwann près d’un tableau sur lequel ils avaient listé les éléments connus et les pistes à explorer. Autant dire qu’il n’y avait pas grand chose dans la 1re colonne. En face d’eux, leur auditoire n’avait pas fait dans la mixité. D’un côté les militaires, de l’autre les policiers.
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Avec sa nouvelle vie, il avait fait une croix sur son passé, sans se préoccuper de savoir ce qu'avaient bien pu devenir sa femme et ses enfants. Il les avait connus dans une autre vie, qu'il valait mieux oublier.
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Depuis qu'Isaac était à la PJ de Brest et suivait sa tempétueuse commandant, s'il n'était pas encore passé par la case prison, il avait déjà visité les hôpitaux et bien failli y laisser sa peau plusieurs fois.
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Il ne put s'empêcher de penser que, lorsque les transactions financières empruntaient des parcours qui n'avaient pour seul but que d'endormir les organismes de contrôle, la finance avait des manières pas si éloignées de celles des dealers de came.
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