Pierre Schoendoerffer

Le thème : le metteur en scène Henri Lanvern est en tournage au Vietnam avec les comédiens et toute l'équipe. Un jour deux personnes viennent le voir, il part avec eux, et il ne revient pas : il "plante" toute son équipe en plein tournage. L'auteur consacre tout le roman à chercher ce qui a pu se passer. Cette enquête – ou plutôt cette quête – l'amène à des amis et des relations de Lanvern qui lui racontent des épisodes de vie dans une section de l'armée peu avant la bataille de Dien Bien Phu, la bataille elle-même, les relations avec un peuple des montagnes – les Hmongs –, les relations avec quelques Vietnamiens du peuple et quelques militaires vietnamiens de haut niveau.



J'ai apprécié : C'est superbement écrit. C'est la vie d'un homme dans des périodes compliquées, dans des lieux compliqués. On vit un conflit majeur par les yeux des personnes qui en sont des acteurs de la base, on voit ce qui a amené chacun là, comment se tissent leurs relations et parfois leurs drames. C'est étonnant qu'il y ait sur Babelio aussi peu de lecteurs pour ce grand roman. Merci à Jean-Gabriel et Caroline de m'avoir donné ce roman : quand des amis renouvellent leur bibliothèque, on fait parfois de belles découvertes.



J'ai moins apprécié : aucune déception.

Le roman ainsi que son adaptation au cinéma sont excellents.C'est une histoire de marins,d'hommes et d'honneur.Des membres de ma famille ayant fait la guerre d'indochine,je me sens très concernée par cette histoire.

Je regrette la façon dont le gouvernement français a traité nos militaires.

Les voies du Sang :



Une belle découverte =) ce livre m'a rappelé la guerre des clans, cette série avec des chats sauvages. J'ai malheureusement abandonné cette série et ce livre m'a donné envie de m'y remettre =)



Il m'a aussi rappelé un film, les deux frères, l'histoire de deux tigres, frères, que l'ont voit vivre en évitant au maximum les humains sans succès.



Ce livre c'est une leçon de vie aussi. Un chat se bat contre la mort pour la vie alors que à la base tout le destiné à mourir...

Un excellent roman, devenu un classique au même titre que le film éponyme. De l'Indochine à Saint Pierre et Miquelon, en passant par la Bretagne ou l'Algérie, on y parle de courage, d'honneur, de mémoire, de mort et d'amitié. On ne se lasse pas de le relire.

Un chef d'oeuvre. Comme le film du même nom réalisé par l'auteur.

Il nous fait vivre le quotidien, terrible, d'une petite section pendant la Guerre d'Indochine.

Lisez ce livre. Regardez le film. Et vous comprendrez un peu mieux cette guerre oubliée.

Voilà un roman qui ne m'a pas convaincue. Son titre évoque le battement d'aile d'un papillon qui, d'un bout du monde, peut provoquer un ouragan à l'autre bout. Déjà ça...



J'avais vu plusieurs films de cet auteur qui était aussi réalisateur. Ils m'avaient captivée: "Diên-Biên-Phu", "Le Crabe-Tambour", "L'Honneur d'un Capitaine" et "Là-Haut". Oeuvres engagées. Je n'avais jamais lu les romans dont certains de ces films furent tirés.



"L'Aile du Papillon" est son dernier roman, il date de 2003.

Ce qui m'a particulièrement rebutée, c'est le vocabulaire "marin" qui m'est quasi inconnu. Je comprends bien que c'était un homme de la mer mais ce n'est pas le cas du lecteur moyen comme moi. Je trouve ennuyeux de devoir aller chercher dans le dictionnaire à chaque paragraphe. Je ne l'ai pas fait et donc une partie du texte m'a semblé assez obscure. L'histoire en elle-même est celle d'un écrivain retraité, vivant en Bretagne, à qui son neveu demande d'écrire l'histoire de son propre naufrage. A cause d'une défectuosité dans son matériel, son "multicoque" va sombrer; il est seul à bord, participant d'une grande course autour du monde. Il est recueilli par le capitaine d'un vieux rafiot qui, dans une fausse manœuvre, détruit totalement le multicoque. Il reviendra sain et sauf mais sera "obligé" de prendre les commandes du cargo en pleine débâcle et menacé par la tempête.



Un récit dans le récit donc, raconté par l'un et revisité par l'autre.

Le tout sur fond d'une autre tempête, celle qui surgit dans le petit port du Finistère où vit le vieil oncle.



Tout cela m'a laissé une impression terriblement conventionnelle, voire caricaturale. Le temps gris, la mer déchaînée, la vie périlleuse des pêcheurs, les petits cafés, les ivrognes... et sur le cargo, pareil: un capitaine monstrueux, un équipage abruti, de pauvres Noirs dans les cales, etc...

On dirait un collage d'extraits de romans classiques, Moby Dick entre autres et les Bretons vus par le reste de la France au XIXème siècle...



Je pense sincèrement que cet ultime roman n'ajoute rien à la gloire littéraire et cinématographique de cet auteur, qui a été récompensé de multiples fois et à juste titre. En France il est considéré comme un héros national (voir Wikipédia)

Me reste à lire ses autres romans!

Une partition écrite par deux grands journalistes de génération différente mais embrasés par le souffle de l'histoire. Ils ont su transcender l'horreur de la guerre pour s'intéresser aux hommes qui souffrent et meurent en gardant une part d'humanité et en mettant en exergue le terme "fraternité d'armes" écrit en lettres de sang. Se lit d'un trait avec une passion croissante.

Un véritable chef d'oeuvre.

L'Adieu au roi s'impose comme un grand roman d'époque, nous rappelant que Pierre Schoendoerffer -décédé l'an passé-, outre son talent de cinéaste (La 317e Section), était également un écrivain passionnant.
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Schoendoerffer et Forestier ne sont pas de la même génération, mais ils appartiennent à la même famille, et les paroles qu'ils échangent témoignent à la fois d'un respect mutuel et d'une complicité contagieuse. Ce livre, où les grands événements défilent, se dévore et se lit en plans-séquences — Kessel aurait aimé...
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