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Citations de Radhika Jha (54)


Je ne veux pas un avenir différent, je ne veux ni argent ni maison ni... Ni nouveau job. Je veux que le passé revienne. Peux-tu remplacer le futur par le passé ?
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Le vide en moi, comme une bouche hurlante, était comblé - de quoi, je ne sais pas [...],en tout cas il était rempli et je me sentais en paix. Je n'étais plus une ombre noire. J'avais gagné de la consistance et du poids. J'avais désormais des racines...
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Mais un homme n'a pas besoin de parler pour qu'une femme se prenne d'affection pour lui.
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Les souvenirs sont des graines qui donnent des arbres énormes en une nuit et nous cachent la vision de l’avenir.
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Une sombre odeur de fauve, trop forte pour être civilisée, trop puissante pour être dissimulée. Une odeur si impudique n’appartient qu’à la nuit, à ces moments privés de solitude que personne ne peut partager. J’ai été surprise de la trouver là, dans ce lieu public, accessible à tout le monde. Elle se collait à moi, me montait implacablement aux narines.
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Être désolé n’a jamais fait un verre entier d’un verre cassé.
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Chaque jour la vache partait avec le troupeau.
Le matin, la petite Deux-Jambes aux douces mains venait à la grange au toit de chaume où habitait la vache, ouvrait la porte et l’emmenait rejoindre ses compagnes. Alors, dans un nuage de poussière, dans l’unique ruelle du village, la bête suivait le tintement des clochettes et le clopinement des sabots, rassurée d’être parmi celles qui lui ressemblaient, tandis que la Deux-Jambes guidait le troupeau et le conduisait au pré. Il n’y avait ni arrêts impromptus ni redémarrages précipités. La vache se contentait de suivre les autres, attirée par l’odeur d’herbe fraîche qui lui chatouillait les naseaux.
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Parfois, elle confectionnait des plats auxquels j’avais déjà goûté – mais elle y mettait tellement de délicatesse et d’amour qu’ils n’avaient pas du tout la même saveur que ceux que je connaissais.
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Les étrangers demandent toujours pourquoi le Japon est un endroit si sûr.
Comment il se fait qu'il n'y ait pas plus de policiers sur les routes, qu'ils ne portent jamais d'armes et que malgré tout personne n'enfreigne la loi.
Je vais vous le dire.
C'est à cause des voisins. Ils sont vos policiers, vos juges et vos geôliers.
Mais par-dessus tout, ils sont vos maîtres.
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Les bestiaux étaient presqu'en tous liés entre eux, car leur patel prêtait généreusement à tous les villageois les rejetons mâles de Nandini, chaque fois qu'une vache était en chaleur. À travers eux, le village entier était inextricablement uni. Mais ces animaux, Lakshmi ne tarda pas à le comprendre, n'étaient que la représentation physique de quelque chose de beaucoup plus fort qui unissait ces gens et rendait ce village très différent de celui d'où elle venait et de tous ceux qu'elle avait connus. C'était l'amour qui liait les villageois à leur bétail et, puisque ces bovins se rattachaient tous au patel et à chacun de leurs congénères, c'était comme si tout Nandgaon n'avait qu'un seul cœur, et que ce cœur, c'était le troupeau.
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Un jour, elle ramènerait la route à Nand gaon, se promit-elle. Et ce serait une bonne leçon pour le patel et ses pimbêches de brus ! Dans sa tête, la vision était claire : un village complètement transformé, avec eau courante, éclairage public, télévision, école digne de ce nom, banque et centre médical : tout ce qu'on trouvai à Khandwa ! Pas un instant elle n'avait regretté l'ancien village, comme la majorité des autres. Une fois la route reconstrutie, l'autobus pourrait commencer à les desservir et à amener des ventre affamés, avec de l'argent plein les poches.
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J'avais élaboré une série de petits jeux pour prolonger son plaisir.Le jeu des odeurs restait pourtant son préféré.Je lui décrivais ce que sentaient les différentes parties de son corps à diverses heures du jour,avant,pendant,et après l'amour........enflammé de désir ,il se jetait sur moi.
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Car la paix et le bonheur, ai-je réalisé, étaient deux choses différentes. Le bonheur ressemblait aux bulles à la surface de l'eau de vaisselle. La paix, c'était l'eau elle-même. L'eau emportait toute la saleté, elle rendait aux choses leur pureté et leur intégrité. Si je laissais échapper l'eau de ma vie, il n'y aurait plus de bulles. Et que resterait-il alors ?
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Savez-vous pourquoi les membres du club ne chapardent jamais ? Parce qu'elles ne pourraient plus revenir, et il ne saurait y avoir châtiment plus terrible que celui-là.
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Les bébés regardent toujours en l'air. J'ai pensé que les couleurs entretient dans mon enfant et qu'il aurait la peau claire, pas noire comme moi!
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Appartenir à un club n'est pas la même chose que faire partie d'un groupe. Tout le monde naît au sein d'un groupe. Vous êtes un homme, je suis une femme. Vous êtes américain, je suis japonaise. Nous ne l'avons pas choisi. Cela a été décidé pour nous. On ne nous a pas donné le choix.
Adhérer à un club, en revanche, c'est comme faire un mariage d'amour : on a le droit de décider. C'est pour ça que nous voulons tous faire partir d'un club. Tant que nous ne l'avons pas trouvé, il manque à notre esprit un point d'ancrage et cela génère en nous de l'anxiété. Plus il nous faut de temps pour dénicher notre club, plus l'angoisse est présente. Et puis, un jour, nous trouvons celui auquel nous devons appartenir. Alors, nous cessons d'errer sans but dans la vie. Nous avons désormais une raison d'être. Même si la file d'attente devant l'entrée est longue, nous attendons courageusement, avec cette énergie particulière que nous appelons gaman, "patience". Et lors que les portes du club s'ouvrent et qu'on appelle enfin notre nom, nous y entrons avec fierté.
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Pour moi, et toutes les femmes seront d'accord avec cette vérité, les vêtements appartiennent à celles qui les désirent, et c'est pour cela que les femmes doivent sans cesse retourner dans les magasins, car elles savent que les vêtements ne sont réellement beaux qu'avant d'être achetés.
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C'est alors, que raconta mon père, qu'il se convainquit que Dieu devait être une espèce de charpentier. Tout le jour, il s'affairait à réparer, reconstruire, arranger, protéger ce monde turbulent qui est le nôtre. Mais parfois, il lui arrivait de se reposer et de faire quelque chose pour le plaisir, de créer quelque chose d'inutile. Du moins pour le monde qui est le nôtre. Quelque chose de Lui qui procurerait de la joie. Comme cet écureuil. Qui devait être différent de sa femelle. Et aussi impressionner, attirer l'attention de sa belle. Mais cela ne nécessitait pas forcément une beauté si incroyable, une beauté à couper le souffle. Ce petit plus, c'est le bon vouloir de Dieu, un signe pour nous rappeler que Lui existe, et qu'il est de notre devoir de préserver et de protéger ce qu'il a construit pour nous et avec nous.
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La seconde étape pour extraire la saveur de la chair, c'était la marinade. Marcello croyait fermement à l'importance de la marinade, même si certains cuisiniers y avaient renoncé. Maintenant il comprenait la raison. La marinade invitait les sucs intimes du poulet à se diffuser. Tout guilleret, il prépare une simple marinade d'huile, vin, aromates, ail et zestes d'oranges, dont il recouvrit les poulets. L'orange et l'ail allaient, chacun pour sa part, faire ressortir la suavité et la passion de la volaille, tandis que le vin purifierait les saveurs. L'huile était le grand sympathisant, lui qui réconciliait l'âme de l'oiseau avec ses nouveaux partenaires.
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Dans la vie, ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on peut acheter, mais ce qu'on fait. Ce sont deux choses très différentes.
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