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3.83/5 (sur 213 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : White Center , le 21/12/1923
Mort(e) à : Seattle , le 22/10/1982
Biographie :

Né à White Center, dans l’État de Washington, le 21 décembre 1923, Richard Hogan (son nom d’origine) est d’abord élevé par sa mère, puis en 1942 change son nom en Richard Hugo pour prendre le nom de famille de son beau-père.

Il grandit à White Center, dans l'État de Washington, à l'extérieur de Seattle Il sert pendant la Seconde Guerre mondiale comme aviateur-bombardier en Méditerranée, et cette expérience informe certains de ses poèmes avec lesquels Hugo étudie l'écriture créative Théodore Roethke à l'Université de Washington, où il obtient un BA en 1948 et une maîtrise en 1952 Après la publication de son premier livre, le, Une course de valets (1961), il commence à enseigner à l'Université du Montana à Missoula, où il travaille pendant près de 18 ans.En 1961 il publie son premier recueil de poèmes et en 1963 il arrive à Missoula où il anime un atelier d'écriture à l'Université du Montana. Il compte parmi ses étudiants James Welch, James Crumley et William Kittredge.

Richard Hugo est une grande voix de la littérature de l'Ouest. C'est un poète reconnu aux Etats-Unis (ses poèmes n'ont pas été traduits en français). Il est également l'auteur d'un roman policier mythique : "La Mort et la belle vie" ("Death and the Good Life"). Cet ouvrage rate de peu le prix Pulitzer.

Son dernier roman inachevé, "The Saltese Falcon", est publié en France en 2004 sous le titre "Si tu meurs à Milltown" accompagné de poèmes et d'essais critiques de l'auteur.

Il meurt à Seattle d’une leucémie, le 22 octobre 1982.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Hugo http://ecrivainsmontana.free.fr/bibliographie/hugo/hugo.h
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
J'étais content de ne plus être jeune. Le monde est bien plus beau quand on devient assez vieux pour se rendre compte combien les femmes sont séduisantes à tout âge.
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Il y a une chose que je n'ai jamais comprise, c'est l'intérêt que les services de police portent aux attaques de banque par rapport aux affaires de meurtre.
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- Une femme blonde. Peut-être jolie dans le temps, mais trop vieille maintenant.
- Vieille comment ?
- Plus de trente ans, au moins, répondit-il.
- Fanée ?
- Oh ! Oui ! shérif Barnes. Vous savez bien, sur la pente descendante.
J'étais content de ne plus être jeune. Le monde est bien plus beau quand on devient assez vieux pour se rendre compte combien les femmes sont séduisantes à tout âge.
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C’était peut-être le vin ou le ciel triste. En démarrant, je pensais à mon père qui était rentré un soir à la maison après avoir perdu son travail et qui s’était mis à pleurer cependant que ma mère s’efforçait de le réconforter. Je pensais à un Noir de Seattle qui ne voulait pas être un violeur d’enfants, mais qui, ne pouvant s’en empêcher, m’avait dit qu’il allait se tuer, ce qu’il avait fait en s’immolant par le feu. Je pensais à une petite fille qui s’était noyée dans un lac près de Seattle et aux cris de sa mère quand on avait tiré de l’eau le cadavre de son enfant. Je pensai à un monde où la vie est toujours trop dure, où on nous demande d’en supporter davantage qu’on en est capable. Je chialai comme un môme. Pour personne en particulier, pour nous tous.
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C’était peut-être le vin ou le ciel triste. En démarrant, je pensai à mon père qui était rentré un soir à la maison après avoir perdu son travail et qui s’était mis à pleurer cependant que ma mère s’efforçait de le réconforter. Je pensai à un Noir de Seattle qui ne voulait pas être un violeur d’enfants mais qui, ne pouvant s’en empêcher, m’avait dit qu’il allait se tuer, ce qu’il avait fait en s’immolant par le feu. Je pensai à une petite fille qui s’était noyée dans un lac près de Seattle et aux cris de sa mère quand on avait tiré de l’eau le cadavre de son enfant. Je pensai à un monde où la vie est toujours trop dure, où on nous demande d’en supporter davantage qu’on en est capable. Je chialai comme un môme. Pour personne en particulier, pour nous tous.
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C’était peut-être le vin ou le ciel triste. En démarrant, je pensai à mon père qui était rentré un soir à la maison après avoir perdu son travail et qui s’était mis à pleurer cependant que ma mère s’efforçait de le réconforter. Je pensai à un Noir de Seattle qui ne voulait pas être un violeur d’enfants mais qui, ne pouvant s’en empêcher, m’avait dit qu’il allait se tuer, ce qu’il avait fait en s’immolant par le feu. Je pensai à une petite fille qui s’était noyée dans un lac près de Seattle et aux cris de sa mère quand on avait tiré de l’eau le cadavre de son enfant. Je pensai à un monde où la vie est toujours trop dure, où on nous demande d’en supporter davantage qu’on en est capable. Je chialai comme un môme. Pour personne en particulier, pour nous tous.
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C'est sans nul doute signe qu'on vieillit quand les filles vous paraissent plus jolies qu'autrefois.
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Richard F. Hugo
Un vrai poète est celui qui vit les poèmes, qui est tellement habité par le monde imaginaire et le besoin d'écrire que cela guide aussi sûrement sa vie que les étoiles guidaient le vieux marin.
Richard Hugo par James Welch.
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LA VEUVE CLICQUOT


C’était une sacrée bonne femme, la plus formidable que j’aie connue.

Elle avait des hanches et des cuisses superbes, et ce qu’il fallait de seins. Quant à son cul, il frisait le sensationnel. Elle était un peu enveloppée, ce qui n’est pas pour me déplaire chez une femme – le genre mannequin qui donne l’impression de vivre avec cinquante grammes de muesli par jour ne me passionne pas –, et elle savait être à la fois dure et tendre selon ce que les circonstances exigeaient. Elle avait de longs cheveux châtains et des yeux aussi verts que l’herbe de printemps.

Mais, comme quelqu’un l’a fait remarquer, le sexe réside dans la personnalité, et c’était sans nul doute le cas chez elle. Elle se montrait chaude et empressée, une force positive dans l’univers. Chaude et empressée avec moi, je veux dire.

Son mari était mort depuis deux ans ...





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On avait l'impression que chaque fois qu'un problème surgissait, on l'étudiait, on en discutait, et puis soit on l'oubliait de sorte qu'il restait à jamais un problème à régler, soit il se résolvait de lui-même pendant la nuit quand personne ne regardait, aussitôt remplacé par un nouveau problème.
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