AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Rim Battal (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Nos futurs désirables

Douze nouvelles qui tranchent avec un passé et un présent morose et plein de fureur.



Ce recueil de nouvelles juxtapose des textes d’auteur-e-s établis et connus comme Rim Battal, Laurent Petitmangin, Bertrand Vergely, Patrick K. Dewdney,... et de jeunes étudiant-e-s tels René Tamin, 20 ans, qui fait sciences politiques, Pauline Lachèvre, qui est en troisième année de lettres modernes et Lucille Petit, 17 ans, sortie première au concours d’écriture de l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques).



L’initiative de ce recueil s’inscrit dans le cadre du projet ECOPOSS, lancé par l’Université Catholique de Lille. Ce projet relie des acteurs de la "transition écologique de demain" : étudiants, enseignants, chercheurs et entreprises.



ECOPOSS part du principe qu’il ne suffit pas d’alerter le monde sur les menaces écologiques futures, mais qu’il faut, au contraire, chercher des réponses concrètes pour y faire face, stipuler des actions positives pour pouvoir y arriver.



Dans les nouvelles retenues il est question des futurs dans lesquels seraient possibles "des relations plus saines aux autres, à la nature, à l’humanité, à la technologie, à l’économie...des futurs imaginés et sources d’une joie profonde "...



Ainsi, dans sa nouvelle "L’envolée", Laurent Petitmangin parle d’un "air nouveau", vers lequel les gouvernements, qui avant avaient aidé les marchés, imposeraient règles et interdictions.



Rémi Tamin dans "L’ours et l’enfant" insiste pour retrouver la nature perdue, tandis que Yohann Natale situe son conte "Dar-win" carrément dans le futur, au début de l’année scolaire 2025, où le jeune Yanco espère devenir médecin pour sauver sa belle Margot d’un cancer.



Rachel Corenblit dans "Soufflait un vent léger" nous confronte avec des records de chaleur, de sécheresse, des orages destructeurs et incendies mortels... et la guerre en Europe : ce "mépris des gens, de ce à quoi nous aspirions, la paix, la tranquillité".

"Vous êtes abîmée par la vie, Camille. Un peu d’espoir. C’est important l’espoir, c’est ce qui nous sauvera."



L’historienne Pauline Rouge nous explique dans "Guerre propre" comment éviter des guerres sanglantes et mortelles et Lucie Rico de Perpignan dans "Quand tu as voulu revenir" aimerait retrouver "les vœux que j’avais écrits pour le futur", son dernier devoir d’école.



La contribution qui m’a émerveillé le plus est la nouvelle de la jeune Pauline Lachèvre "Bientôt-vécu", comme l’opposé du "déjà-vu", que je vous laisse découvrir, car "il serait dommage de passer à côté d’un si bel avenir."



Le récit du théologien et essayiste Bertrand Vergely, intitulé "Le futur" constitue un tour de sagesse auprès de quelques éminents penseurs, tels Leibniz, Bergson, Paul Ricœur, Michel Foucault.



L’auteur franco-britannique Patrick K. Dewdney dans "Le futur, c’est maintenant" aurait voulu qu’on lui dise de beaucoup de choses pourquoi elles sont comme cela...



La poétesse et journaliste d’origine marocaine, Rim Battal, veut dans sa nouvelle "L’anniversaire" des réponses claires de sa chère maman sur son passé et le sens de l’existence.



Ces 12 nouvelles fort différentes de contenu et de style forment un ensemble harmonieux pour la bonne cause, un avenir radieux pour nous et nos descendants.

Si je peux me permettre de vous suggérer de ne pas les lire d’affilée, afin d’en mieux saisir leur signification profonde et leur portée.

Commenter  J’apprécie          364
Les quatrains de l'all inclusive

Avec ce petit recueil rafraîchissant et pétillant de l'autrice Rim Battal, on part en vacances sous un soleil chaud, au sein d'un hôtel club all inclusive, paressant délicieusement, les doigts de pied en éventail et sirotant un mojito glacé. Idyllique endroit pour écrire ou lire de la poésie, même si on risque d'être éclaboussée par les gouttes d'eau des plongeons titanesques et bruyants de bambins excités. Une fois le décor posé, que nous dit cette belle poétesse, nouvel espoir de la scène poétique française. La jeune franco-marocaine dans un style détaché, désinvolte et presque rentre-dedans, nous livre des vers percutants pleins d'ironie sur ce qui l'entoure, scrutant les visions de l'endroit d'où elle écrit ses mots en temps réel, lieu de villégiature qui l'inspire, en jouant malicieusement la voyeuse poétique, se moquant avec une tendresse rieuse de cet univers clôt, scène privilégiée pour conter les petits bonheurs et les travers d'êtres bronzés déambulant nonchalamment dans ce paradis artificiel. Mais attention, Rim battal a beaucoup d'humour, surtout pour se moquer d'elle-même, des siens, et de ses attitudes qui l'amusent au plus point. Introspection générationnelle salvatrice et savoureuse pour clamer une façon de vivre, une liberté féminine retrouvée, avec ses qualités et ses défauts, et la poétesse avec des mots bien à elle, semble nous dire, si ça ne vous plaît pas, eh bien tant pis !

Commenter  J’apprécie          100
Les quatrains de l'all inclusive

"Les quatrains de l'all inclusive"

Quatrains parce que les textes sont divisés en 4 parties numérotées en chiffre romain.

All Inclusive parce que l'autrice était dans un hôtel à la formule "tout inclus"

Au delà de ça, c'est bien de faire des devoirs de vacances mais généralement c'est la corvée ...

Rim Battal devait s'ennuyer très profondément au bord de la piscine avec ses enfants pour s'astreindre à écrire en vacances. J'ai trouvé cela assez bâclé , trop léger.

Rim Battal n'a pas du comprendre que la formule "All Inclusive" ne demandait pas d'y inclure son travail et aurait mieux fait de lacher prise.

Pourquoi choisir ce tourisme de masse si c'est pour le critiquer ? Mystère.

Lire qu'un chien se dressait à coup de journal sur le museau ou que l'autrice avait ses règles au bord de la piscine ne m'a pas franchement intéressé !

Je vous livre quand même mon poème préféré :

=====================================

22e quatrain de l'All Inclusive

I

II

III

IV

=====================================

Ah! , que j'ai apprécié ce poème vide! Enfin des vacances pour le lecteur.

A noter toutefois, que ce recueil est magnifiquement illustré par Sarah Battilia (ahhh! La bouée licorne avec une vrai tête de licorne !) Cette dessinatrice sauve ma lecture.
Commenter  J’apprécie          62
Les quatrains de l'all inclusive

Face au buffet sans fin et à volonté des assignations sociales tous azimuts, la poésie libératrice et drôle, toujours aussi intime, toujours aussi politique, de Rim Battal.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/06/30/note-de-lecture-les-quatrains-de-lall-inclusive-rim-battal/



Quel meilleur espace, paradoxal en diable mais aussi terriblement révélateur, pour tester les ramifications des codes de la domination patriarcale, intégrés par ses sujets en conscience ou non, ou pour tester la validité de la dialectique maître-esclave hégélienne, après tout, que l’un de ces resorts enchanteurs, entre soleil, mer et piscine, dans la volupté des formules commerciales où tout est inclus (à part le sens profond des mots une fois que le marketing les a transformés) ? C’est à cette expérience poétique et politique beaucoup plus radicale qu’il n’y paraît d’abord que nous invite Rim Battal avec ces « Quatrains de l’All Inclusive », publiés au Castor Astral en février 2021.



Déjà dans « Vingt poèmes et des poussières » (2015), « Latex » (2017) et « Transport commun » (2020), plusieurs spectres malicieux rôdaient dans la poésie de Rim Battal, acharné à produire de propices contre-pieds aux assignations de genre, de race, de géographie, et plus encore aux décisions sociales de ce qui se fait ou ne se fait pas. Le trop de place tenu par les religions, par les mères, par le tourbillon d’ultra-modernité tournant largement à vide, par les paillettes médiatiques : traité à l’ombre du parasol au bord de la piscine ensoleillée, en profitant du bar à cocktails ou du buffet (en formule All You Can Eat, naturellement et vraisemblablement), le voici sèchement et souvent ironiquement ramené à sa juste proportion.



En s’emparant vingt-et-une fois de la forme quatrain pour y déposer ses joyeuses munitions, en jouant allègrement des longueurs et des distances, Rim Battal renforce clairement son travail poétique d’une émancipation tous azimuts, mais œuvre aussi, plus insidieusement peut-être, à la manière feutrée et inquiétante de Hugues Jallon (« Le début de quelque chose », 2011), quoique depuis un angle bien différent : chaque actrice et chaque acteur de cette nécessaire reconquête – face aux stimuli orchestrés d’une même voix fusionnelle par la tradition et par l’avidité marchande ou spirituelle – doit opérer une lutte intime, dont la complexité ne saurait être sous-estimée. La langue, les mots, la poésie : ici sont les armes, qui sont maniées avec un humour subtil ou tranchant selon les besoins, et avec une humilité joueuse et indispensable.
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
Transport commun

La poésie telle que je ne la comprends ni ne la ressens.

Difficile d'écrire la critique de cet ouvrage, agréable à l'œil et au toucher mais sorti de l'objet on rencontre le vide. Quoi que, même le vide eut été préférable. On aurait pu écrire sur les pages blanches.



Ici un seau de mots jetés, éructés. L'ensemble est foutraque. Une performance de plus.

Pour les amoureux de la poésie XIXeme mais aussi des XXeme et XXIeme qui bercent les mots, plutôt que les jeter, il est préférable de ne s'attendre à rien. L'avantage: la lecture est courte et vite pliée, effaçable.
Commenter  J’apprécie          31
Latex

Vingt-trois poèmes entrechoquant les actualités critiques de 2015-2016 et les entrelacs permanents des vies résistantes.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/05/13/note-de-lecture-latex-rim-battal/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
Arago, Claire

Un petit ouvrage rassemblant des hommages à une auteure que je ne connais pas, allons bon... pourquoi cela me toucherait-il?

Mais... mais le verbe, mais les vers, mais les mots qui approchent cette poétesse sans la frôler, sans la décrire, et qui en disent tant pourtant, qui content la rencontre, le merveilleux hasard, le talent qui refuse de porter ce nom, la poésie chevillée au corps, les idées qui gouttent et font flaque, font mare, font océan, la naissance du collectif, ce lien invisible et infrangible entre ceux qui l'ont lue et le verbe, la langue aimée, chérie, malmenée, au feu la ponctuation, au brasier les rimes, puisqu'on vous dit qu'écrire c'est avant tout être libre...

Touché, je le fus, subjugué aussi. Alors j'ai tapé son nom sur un moteur de recherche, son nom et puis le titre de son ouvrage principal "Pourquoi Tancrède", parce que je me disais "rhô, rien n'est introuvable aujourd'hui...". Aucun résultat.

Splendide frustration.

Pourquoi Claire?
Commenter  J’apprécie          20
Mine de rien

Éclatante, une somme provisoire d’extraits de la poésie incisive, ironique, cruelle et joueuse de Rim Battal au cours de ces sept dernières années.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/07/10/note-de-lecture-mine-de-rien-rim-battal/



Publié en février 2022 au Castor Astral avec une superbe préface d’Arthur H, ce petit livre de poche reprend de larges extraits de la poésie de Rim Battal déjà publiée dans « Vingt poèmes et des poussières » (2015), « Latex » (2017) et « Transport commun » (2019) aux éditions Lanskine, ainsi que dans « L’eau du bain » (2019) aux éditions Supernova, comme dans « Les quatrains de l’all-inclusive » au Castor Astral déjà, et y ajoute de précieux et redoutables inédits (ou presque inédits, certains textes ayant pu se glisser dans une récente anthologie collective), regroupés sous le titre joueur et signifiant « Embrasser avec la langue ».



Voici donc une bien belle occasion de se plonger à peu de frais dans l’approche vivante et incisive, ironique sans surplomb, capable de mêler facettes soyeuses et griffures nettes, qui caractérise la poésie de Rim Battal. Comme le dit si justement Arthur H dans sa belle préface : « Cette conscience facétieuse parfois, ce scalpel tendre, d’une cruauté désolée (la justice est cruelle), qui est en quelque sorte condamné à être original et donc ironique. La légèreté comme arme de destruction massive. »



Capable de tant de fulgurances langagières cruelles (on songera parfois, au détour d’un vers libre, à l’inventivité du Fred Arnoux de « Merdeille », par exemple, ou au regard multi-décalé de la Millie Duyé de « Cabane »), Rim Battal concocte une poésie démonstrative et argumentative qui refuse néanmoins le diktat du déroulé paisible et logique, une poésie conçue pour embrasser et mordre à la fois, une poésie qui épouse en puissance la vocation de la lecture à voix haute, une poésie qui voudrait aussi, comme le dit avec adresse la carte d’identité poétique figurant en fin de recueil, « que les femmes et les mères deviennent sujets regardant et non plus objets regardés » et « qu’elles comprennent que l’érotisme est un super pouvoir et non quelque chose d’impudique, de honteux à cacher ».
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Mine de rien

Dans cette anthologie qui regroupent plusieurs poèmes marquants et inédits de l’œuvre de Rim Battal, les mots évoquent le corps, les émotions, l’amour filial, la sexualité ou encore la maternité.

Des sujets d’actualité ou de la vie quotidienne dans une poésie très musicale et truffée de répliques chocs ou de jeux de mots percutants.



Pour la néophyte que je suis dans la poésie, je me suis laissée séduire par le phrasé, parfois cru, parfois doux, qui éveille, réveille et résonne en moi, ravivant parfois un souvenir ou une impression..

Une poésie féminine, intime, comme un regard par le trou de la serrure, et ça a du chien !


Lien : https://www.instagram.com/ne..
Commenter  J’apprécie          20
Vingt poèmes et des poussières

Une poésie charnelle, incisive et malicieuse, revendiquant ses droits même là où l’on ne s’y attend pas.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/05/02/note-de-lecture-vingt-poemes-et-des-poussieres-rim-battal/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          20
Transport commun

Comme une tentative de suture sur des déchirures croissantes, une poétique acceptation combattante d’un devenir-mosaïque, intime et politique.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/05/20/note-de-lecture-transport-commun-rim-battal/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
Mine de rien

"Toute la poésie de Rim Battal est faite d’un attachement viscéral à la vie"



(Re)découvrez notre chronique dans son intégralité entre les pages numériques de notre bimestriel littéraire et culturel en ligne le dernier dimanche tous les deux mois...
Lien : https://proprosemagazine.wor..
Commenter  J’apprécie          00
Mine de rien

J'ai découvert R.Battal dans le numéro 3 de la revuesoeurs consacré au printemps zt j'ai eu envie d'en lire plus !



Ce livre est une anthologie, il reprend divers textes déjà publié dans de précédents recueils ainsi que quelques inédits. Un bon moyen de découvrir l’œuvre de cette poétesse !



Le recueil alterne entre textes de quelques lignes ou de quelques pages, prose et vers et aborde de nombreux thème : famille, amours, sexualité, migration, féminisme …  Vous trouverez forcement des textes qui vous toucheront !

Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rim Battal (61)Voir plus

Quiz Voir plus

Le dernier jour d'un condamné

De quel genre relève ce roman ?

Une autobiographie
Une biographie
Un roman à thèse
Un journal intime

30 questions
607 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}