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Citations de Ron Rash (747)


Il y a certains choix que l'on fait et dont on a connaissance, pour toujours, jusqu'à son dernier soupir – il ne s'agit là, évidemment, que des mauvais choix.
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" Elle attend."
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"Dès le début, la faculté d'apparaitre et de disparaitre qu'avait Ligeia a semblé magique."
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Mais tuer quelqu'un était lus facile qu'un tas d'autres choses dans la vie. C'était attirant par son irréversibilité, aussi, parce qu'il suffisait de bien le faire une fois pour toutes. Plus facile que l'amour ou le bonheur, gagner de l'argent ou élever un enfant. Si facile qu'il suffisait d'un doigt pressant un petit arrondi métallique, ou d'une secousse du poignet. Ou simplement de ne rien faire du tout songea Léonard, d'être là et de laisser courir.
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Aussi impitoyablement la force écrase, aussi impitoyablement elle enivre quiconque la possède ou croit la posséder. De toute façon elle change l'homme en pierre ... et une âme placée au contact de la force n'y échappe que par une espèce de miracle.
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Maman et Sabrina m'ont appris mieux que ça. D'après maman, les hommes c'est comme les chats. Faut pas trop compter sur eux parce qu'ils vont et viennent à leur guise.
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Si tes notes en maths avaient été meilleures, tu aurais aussi reçu des bourses d'établissement d'autres États. Tu serais peut-être parti assez loin pour ne pas retrouver ton chemin jusqu'ici. C'était ce que j'espérais pour toi.
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À présent, un flot régulier d’hommes en quête de travail arrivait au camp. Certains campaient au milieu des souches et des branchages, attendaient des jours durant qu’un bûcheron estropié ou mort soit redescendu des bois par ses camarades, dans l’espoir d’être celui qui le remplacerait.
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Dans ce monde où qu’on vit, tout a sa place naturelle et si on enlève quelque chose, ou qu’on ajoute quelque chose que ça devrait pas être enlevé ni ajouté, tout le reste, y se retrouve bancal et mal fichu.
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Mais rien n’est solide, ni permanent. Nos existences sont élevées sur les fondations les plus précaires. Inutile de lire des manuels d’histoire pour le savoir. Il suffit de connaître l’histoire de sa propre existence.
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Pour être cultivateur, un homme devait se comporter comme une mule – garder ses yeux et ses pensées rivés sur le sol juste devant lui. Autrement, il ne pouvait pas revenir dans ses champs jour après jour.
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Elle se rendit compte qu’on pouvait avoir aussi faim de mots que de nourriture, parce que leur absence creusait le même vide au-dedans de vous, un vide qu’il fallait combler pour pouvoir affronter une nouvelle journée.
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Rachel était stupéfaite de voir tout ce qu’on pouvait oublier, et tout ce qu’on oubliait ainsi rendait la personne en question moins vivante au-dedans de vous, jusqu’au moment où on pouvait enfin supporter son absence. Quand on avait laissé passer davantage de temps, on pouvait prendre le risque de s’abandonne à ses souvenirs, on pouvait même chercher à les provoquer. Mais même alors, on pouvait voir revenir les sentiments éprouvés au cours des premiers jours et se rappeler que le chagrin était toujours là, comme un vieux fil de fer barbelé enfoui au cœur d’un arbre.
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Bill me dévisage. Quand il reprend la parole, la bonne vieille certitude d'autrefois est bien présente dans sa voix. « Si j'avais pu deviner comment tournerait ta vie, Eugene, il y aurait eu une certaine charité d'âme à t'en parler- ça aurait justifié ton ivrognerie et tout ce que tu as fait subir aux autres et à toi-même. Mais tu n'as même pas d'excuse. Ta vie, tu l'as bousillée tout seul. >»
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Y a des gens qui mettraient pas les pieds dans ce vallon. Ils pensent que rien de bon peut arriver ici. J'avais fini par le croire. Mais tu es venu, et ça a été bon.
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Un pied encore au paradis,je me tiens
Et mon regard traverse l’autre terre.
Le Grand Jour du monde arrive en retard
Pourtant qu’ils semblent étranges
Ces champs que nous avons ensemencés
D’amour et de haine.

Edwin Muir
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C’était le genre de journée que Rachel avait toujours adorée, au début de l’automne, ni chaude, ni froide, un ciel entièrement bleu, pas de nuages, pas de vent, les récoltes orgueilleusement mures, les feuilles si joliment colorées, mais encore presque toutes sur les arbres ; une journée si parfaite que la terre elle-même paraissait désolée de la voir passer, si bien qu’elle ralentissait sa rotation vers le soir pour laisser le jour s’attardait.
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Vers l’ouest, quelques spasmes insonores d’éclairs de chaleur déchirèrent le ciel. Les ténèbres s’épaissirent, mais n’offrirent pas la moindre étoile, rien qu’une lune aussi pâle qu’un ossement.
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Et puis un matin, elle avait commencé à sentir que son chagrin s’apaisait, c’était comme si un objet ébréché qui entaillait sa chair depuis un long moment s’était enfin émoussé sur les bords, usé à son contact.
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Rachel savait qu’au plus profond des bois, les feuilles de ginseng allaient bientôt commencer à montrer à leur tour des couleurs éblouissantes. Elle avait toujours pensé que c’était le plus joli moment de l’année, plus joli encore que l’automne ou même que le printemps, quand les branches de cornouillers se balançaient et étincelaient, à croire qu’elles servaient de refuge à des nuages entiers de papillons blancs.
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