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Critiques de Roselyne Bachelot (66)
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Corentine

Je n’attendais rien de la plume de Roselyne Bachelot et ce fut une bonne surprise car elle a remarquablement écrit ce livre qui rend hommage à sa grand-mère. On sent son admiration et son amour pour cette femme qui a su avec beaucoup de courage, de caractère et d'intelligence sortir de sa condition modeste et s’intégrer dans une région et une classe sociale qui n’étaient pas les siennes. J’ai aussi beaucoup aimé la mise en perspective avec les grands événements de l’Histoire : migration des européens aux USA, contexte politique du début du XXème siècle, ravages de la première guerre mondiale…Pour résumer j’ai adoré lire le destin de cette femme exceptionnelle.
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682 jours

C'est une illustration de la parabole de la paille et la poutre. R Bachelot fustige, tout au long de ce livre, l'ego des autres alors que l'hypertrophie du sien s'étale à longueur de pages. Inutile d'avoir un président, un premier ministre et un gouvernement alors que Bachelot les remplacerait avantageusement. Elle a tout compris avant tout le monde, a des solutions à tout, mais, bien entendu, personne ne l'écoute. Pourquoi ? Parce que c'est une femme évidemment. Il ne peut pas y avoir d'autres raisons.

En outre, c'est écrit à la truelle, dans un style familier sans doute destiné à souligner la proximité de l'auteur avec le petit peuple méprisé par les cultureux.
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Corentine

Un très bel hommage que rend Roselyne Bachelot à sa grand-mère Corentine, en dressant le portrait de la femme qu'elle a été sa vie durant. Une femme exceptionnelle, avec une incroyable force de caractère et résilience, qui lui ont permis de traverser toutes les épreuves de sa vie, aussi dures soient-elles...Et avec une volonté hors normes qui lui fera atteindre ses objectifs sans ciller !
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Corentine

Un bel hommage à sa grand mère et à nos grands parents.



Roselyne Bachelot nous livre l'histoire de Corentine, sa grand mère. Un sacré bout de femme.



J'avais peur parce que les livres écrits par des politiques sont souvent pompeux. Pas du tout. Le récit est réellement centré sur Corentine.

Roselyne Bachelot s'est presque totalement effacée.

C'est émouvant.

La dureté de la vie à l'époque apparait également comme un personnage récurrent. La vie (surtout à la campagne) était loin d'être facile.





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Corentine

Je ne sais plus qui, sur son blog, m'a tenté avec ce roman, mais je l'en remercie. Ce livre est une belle surprise. L'écriture est très belle et l'histoire de la grand-mère de l'auteure touchante.



Corentine nait, en Bretagne, dans une famille pauvre. A 7 ans, elle est vendue à un marchand de chevaux chez qui elle trimera pendant 5 ans. Ensuite, à 12 ans, elle est placée chez des bourgeois de la capitale.



La petite paysanne au caractère assez fort comprend vite les règles du jeu et se soumet à ses maitres.



Un jour, elle rencontre un homme d'une condition bien supérieure à la sienne. Sachant que jamais ses parents n'accepteront une bonniche comme belle-fille, Jules et Corentine se marient en cachette.



Le bonheur est complet jusqu'au moment où la guerre éclate et où Jules est envoyé au front. Corentine doit se débrouiller seule en attendant le retour de son mari qui, malheureusement, mourra à la guerre.



Corentine était enceinte lorsque son mari est parti. La voilà maintenant seule pour élever Juliette, la petite fille que son père n'a pas connue...



La jeune femme n'est pas du genre à se laisser aller et elle reprend sa vie en mains...



Une leçon d'histoire, la défense de la langue bretonne, une revanche sur la pauvreté et la servitude, un portrait admirable et un livre émouvant font de ce récit un roman que je conseille à tous.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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682 jours

Voila une ex ministre qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui règle ses comptes avec certain.Un livre agréable à lire et qui éclaire sur les 2 ans que Roselyne a passé au gouvernement Castex.Elle a même eu le courage de ne pas faire un deuxième mandat alors qu'elle avait beaucoup d'appuis.
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682 jours

Avec la verve qu'on lui connait, Roselyne Bachelot nous livre ses mémoires sur son mandat de ministre de la culture, qu'elle a exercé dans la période particulière de la pandémie de COVID.



Elle nous raconte le travail harassant d'un ministre, les journées de 14 heures, la technocratie, les coups bas des collègues, élus, artistes ou les travers des gens du monde de la culture.



On sent tout la conviction et l'énergie de cette femme qui a toujours (on peut dire depuis l'enfance) baigné dans la politique.



Elle tire à vue de manière réjouissante, pas trop méchante, et parsème son récit d'anecdotes amusantes, comme celle de la soirée des Césars, assez surréaliste.



Bref, une lecture agréable, quoique le déroulé soit parfois un peu brouillon.
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682 jours

Un personnage toujours aussi croustillant et haut en couleur qui ne mâche pas ses mots





































































































































































































































































































































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Corentine

Comme j'aime les hommages aux grand-mères !



Ici pas ou peu de souvenirs directs de Mme Bachelot avec sa grand-mère mais un hommage sous forme de biographie.



Sans aucun doute, Corentine, comme beaucoup de ses contemporaines a eu une vie, une enfance, très rude et placée sous le signe du labeur. Elle a dû "s'estimer heureuse" de bien peu pendant tant d'années !



J'adore lire et apprendre sur la vie quotidienne et le travail dans l'Histoire, j'ai été servie ici. Par contre la narration fait que l'on a vraiment l'impression de lire une biographie. La plume qui rend plus fluide les biographies romancées habituellement n'était pas là pour moi.



Petit plus, la Bretagne et les bretons, leur langue, leur Histoire et leurs coutumes sont mis à l'honneur !
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682 jours

Si j'avais été conquis par le livre sur sa grand-mère Corentine, ce livre-ci est naturellement un livre différent, largement plus politique, mais aussi un peu moins bien écrit. De plus, j'ai noté quelques longueurs, malgré l'intérêt qu'un tel livre peu représenter dans une perspective politique, mais aussi au niveau de son aspect documentaire. En bref, une lecture en demi-teinte, utile, élémentaire, mais qui se traîne parfois un peu. À lire malgré tout...
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682 jours

Il y a du bon et du moins bon dans ce livre de Roselyne Bachelot. Commençons par le bon : j'ai énormément apprécié ce voyage dans les arcanes de la politique gouvernementale française avec ce style "Bachelot" qui ne s'encombre pas de retenue : elle tire vraiment à vue sur les personnalités (politiques, technocrates, artistes, etc.) qui lui ont mis des bâtons dans les roues ou l'ont injustement mise en cause pendant ses 682 jours rue de Valois, avec un franc-parler dont les habitués des Grosses Têtes et de ses anciennes émissions de télévision sont coutumiers.



En ce qui concerne le moins bon, cela concerne surtout le récit de son bilan rue de Valois : que Mme Bachelot veuille rendre compte de son action de ministre de la Culture est tout à fait louable et vraiment instructif, car on ne se rend pas toujours vraiment compte de ce que représente le ou la ministre de la Culture, mais elle se perd parfois trop dans des termes techniques et de longues descriptions de dossiers pas toujours accessibles pour le lecteur lambda.



Néanmoins, ce livre demeure très intéressant dans son ensemble et le franc-parler de l'ancienne ministre lui donne un petit goût relevé qui est loin d'être désagréable.
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682 jours

Moins de deux ans … c'est la durée moyenne d'activité d'un ou d'une ministre de la Culture au cours des dernières années … A part André Malraux, Jack Lang ou Frédéric Mitterrand, de qui nous souvenons-nous ?



J'apprécie Roselyne Bachelot : elle est née moins d'un trimestre après moi, elle déploie en toutes circonstances une énergie fantastique et un humour ravageur, c'est une femme constante en ses idées politiques : de droite, certes, mais qui a soutenu le droit à l'avortement, le mariage pour tous et le PACS au grand dam de ses amis politiques.



Comme nombre de ses prédécesseurs ministres mais avec infiniment plus de légèreté (Michel Barnier, Bruno le Maire, entre autres), elle livre ici ses souvenirs, à la fois plaidoyer pro domo, testament politique et autocritique, en un pamphlet plein de saveur et, à quelques exceptions près – Benjamin Biolay – pas méchant.



L'intérêt de l'ouvrage réside dans sa démonstration des missions d'un ministère de la culture sous la cinquième République, son importance économique au sein des territoires, sa lutte contre le parisianisme et une meilleure répartition des crédits entre les secteurs soutenus – voire biberonnés – par l'argent public : cinéma, musique, spectacle vivant et compagnies théâtrales, festivals, livre, jeunesse, musées, défense des droits d'auteurs, entretien du patrimoine …



Pendant ces 682 jours, Roselyne Bachelot a été essentiellement confrontée à la crise sanitaire qui a vu fermer toutes les salles de spectacles et trouver des solutions innovantes pour soutenir les artistes contraints à l'arrêt de leur activité. Elle se montre particulièrement critique devant ceux qui refusèrent de reconnaître la culture comme un « bien essentiel », fustige l'abondance de l'argent public qui génère gaspillages et mauvaise répartition des investissements.



Sa vision de l'intérieur de la dégénérescence de son propre parti interpelle. Elle apprécie les qualités de la ministre qui lui a succédé – Rima Abdul Malak – tout en regrettant qu'un conseiller n'ayant aucune expérience politique se prive d'une connaissance nécessaire des élus locaux. Toujours loyale au pouvoir qui l'a choisie, elle sait que ce poste ministériel – celui auquel elle a aspiré pendant toute sa carrière politique – sera le dernier car il importe, dans ce job éminemment éjectable de : « savoir, en arrivant, qu'on aura à peu près la même espérance de vie que sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute et continuer en inaugurant les réalisations de son prédécesseur et en préparant celles de son successeur ».
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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682 jours

Tel un véritable journal intime, Roselyne Bachelot se confie et ne peut s'empêcher de lancer quelques piques sur ce qu'elle découvre.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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682 jours

Snobisme arrogant", "forteresses clientélistes", "bien-pensance" : l'ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot tape fort sur les travers du milieu dans un livre bilan de son passage Rue de Valois, "682 jours".
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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À feu et à sang. Carnets secrets d'une présiden..

j'ai été agréablement surpris par ce récit. Un exercice politique est toujours compliqué, souvent sur le fil du rasoir, la marge de manoeuvre est très étroite. Il y a bien sûr, la politique gauche / droite, mais il y a surtout, en arrière plan, la politique homme / femme. Une vision parfaite d'un désastre annoncé. Et je suis plutôt d'accord avec la vision de Roselyne Bachelot sur ce dernier point. Une femme sait toujours quand elle doit partir et elle sait également préparer sa succession. A découvrir.
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Corentine

Les origines que je partage avec Roselyne Bachelot ne pouvait que m'inciter à lire Corentine. Le visage de celle-ci en couverture m'a rappelé mon arrière grand mère, elle portait sur son visage la même simplicité et le regard franc de ceux qui n'ont rien à perdre.



Roselyne Bachelot raconte la vie de jeune adulte de sa grand-mère, elle le fait à merveille avec beaucoup de tendresse. Je n'ai dans ma famille que des récits de celles et ceux qui sont restés en Bretagne, aucun de ceux qui sont partis. J'étais forcément heureuse de lire un pan de notre histoire commune.
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Corentine

Dans ce roman, Roselyne Bachelot nous raconte la vie de sa grand-mère, Corentine. Ce dernière n'a pas eu une vie facile. Elle a été vendue par ses parents à l'âge de 7 ans, elle a été livrée à elle-même....



Roselyne Bachelot rend un très bel hommage à sa grand-mère.



C'est un témoignage poignant mais aussi fort émouvant !
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Corentine

Bibliographie de la grand mère de Roselyne Bachelot.Le livre est intéressant pour sa description de la vie en Bretagne au début du 20e me siecle , Corentine doit son ascension sociale grâce à son intelligence et aussi je pense à sa beauté , moins jolie une simple employée de maison aurait elle attirée un jeune homme issu de la bourgeoisie même si celui ci était culturellement très ouvert .

Ce livre rend un bel hommage à cette femme courageuse et humaine .
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Corentine

Quel destin que celui de la grand-mère de Roselyne Bachelot.

Avec Corentine, c'est la Bretagne des campagnes du XIXème siècle qui revit. celle des paysans qui vivent chichement. Corentine y apprend toute petite à devenir servante, et monte à Paris. Et là c'est le Paris des gens de maison qui prend forme, celui d'avant la première guerre mondiale.

Les années de guerre vu par le truchement des femmes

Corentine, elle a un sacré caractère. Un caractère qui ne se contente pas de sa situation. Une sacrée gamine qui veut plus que ce que sa naissance lui a donné. Une gamine analphabète et intelligente qui va s'élever.

Corentine, c'est aussi une féministe et une syndicaliste et une entrepreneuse. Roselyne a de quoi être fière de sa grand-mère.



Et en plus c'est bien écrit, et ça se lit d'une traite.
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Corentine

C’est une proche, bretonne jusqu’au bout des ongles, qui m’a mis ce livre entre les mains.

J’ai dû faire une exception à ma règle, car il est très rare que je lise des livres écrits par des peoples et encore moins écrits par des personnages politiques.

J’ai cette constante suspicion, que ces personnes ne sont peut-être pas toujours les auteurs de leurs propres ouvrages.

*



Bref, je me suis plongé dans la vie de Corentine, la grand-mère de l’auteure.

Cette femme issue d’une famille nombreuse et de parents pauvres bretons, a eu un destin qui fût malheureusement semblable à celui d’autres femmes de son époque.



Car la misère était grande en ce début du XXe siècle, surtout dans cette région de France où la vie en compagne était rude, où les hivers étaient froids et dévastateurs.

Comme dans d’autres régions pauvres de France, les gens avaient peu d’argent et avaient en conséquence du mal à manger à leur faim.

Dans les familles nombreuses qui possédaient quelques terres et une fermette, toutes et tous à l’âge de travailler parfois très jeunes, contribuaient aux tâches quotidiennes difficiles.



Avant les lois de Jules Ferry en 1882, rendant l’école laïque et gratuite, les seules institutions éducatives étaient tenues par des religieux.ses.

Mais le constat est effarant de voir qu’en Bretagne et ailleurs à la fin du XIXe siècle, beaucoup trop d’enfants n’étaient pas scolarisés.

Et l’analphabétisme était encore plus répandu chez les filles. Les parents paralysés par des traditions rigides et rigoristes, préféraient garder leurs filles ainées à aider aux travaux de la maison, à aider à élever les plus petits de la famille ou à les envoyer comme servantes dans des familles aisées.

*



C’est ainsi qu’en 1897, que Corentine la petite paysanne illettrée et sans avenir, fut vendue par ses parents, à l’âge de sept ans à des marchands de chevaux.

La jeune fille, bien que courageuse, décidée et docile, va alors découvrir ce que sera sa nouvelle et misérable vie de servante, de bonne à tout faire, de petite « bouseuse. »



Il est vrai que les bretons ont souvent été traités de « bouseux » et « d’arriérés » par une partie des français. Peut-être dû à l’emploi de leur langue bretonne et dont personne ne comprenait mot, à part les bretons eux même.



C’est ce même breton, méprisé que l’armée française envoyait le plus souvent au front.

Pendant la guerre de 14-18, les officiers auraient offert du mauvais vin pour donner du courage à ces gens de la terre qui étaient habitués à boire du cidre.

Ce qui aurait permis d’envoyer tous ces soldats bien enivrés, en première ligne et d’en faire de la chair à canon.

*



Me revoilà avec Corentine, la petite bretonne bouseuse, avec sa vie « traîne-misère ».

Elle s’est mise au service de plusieurs familles aisées. Des familles qui n’ont jamais aucune compassion pour leurs servantes, qu’elles vomissent, qu’elles exploitent, qu’elles insultent, qu’elles bousculent, qu’elles sous-paient. Et qu’elles logent dans des conditions parfois déplorables et indignes.



Mais pourquoi ces petits et ces grands bourgeois auraient-ils de la commisération pour cette vermine ? Pour ces jeunes paysannes insignifiantes et incultes, soupçonnées de voler, de chaparder lorsque les maîtres ont le dos tourné.



Et pour ajouter de la peine à leur peine, les employées auront aussi à gérer les jalousies, les commérages des autres servantes et des autres domestiques de la maison. Car dans ce monde ci-bas, il n’y a pas beaucoup de solidarité, c’est du chacun pour soi.

*



Il fallait que toutes ces jeunes filles soient bien démunies financièrement pour pouvoir encaisser sans broncher toutes les humiliations que leurs maitresses de maison leur faisaient odieusement subir.

Et voyez-vous, non seulement toutes ces filles avaient à accomplir leurs tâches quotidiennes des plus ingrates parfois, à la limite de l’esclavage, mais elle avait aussi à subir très souvent les violences sexuelles de leurs patrons et de leurs maitres.



Car n’en déplaise aux féministes qui vont incomber la faute au patriarcat, c’était toute une société bourgeoise de l’époque qui était corrompue et qui vivait dans hypocrisie.

Il était d’usage courant, en ce début du XXe siècle, que la matrone dans ces familles aisées, faisait chambre à part avec son mari, dès le deuxième ou troisième accouchement.

Le couple gardait bien-sûr la face en public et l’épouse consentait souvent à que son mari volage aille « se soulager » en « troussant les bonnes. »

*



Beaucoup de ces patrons violeurs ne prenaient pas de précaution.

C’était toujours de véritables drames lorsque les servantes se découvraient enceintes.

Pas de salut pour ces pauvres filles-mères qu’on couvrait d’opprobre. Elles étaient très vite virées comme des malpropres, comme des fautives par leurs maitres et maitresses.



De la misère et de la précarité s’ajoutaient encore à leur misère. Garder l’enfant était pour certaines une charge supplémentaire, une déchirure, un désarroi.

D’autres allaient voir « des tricoteuses » qui avortaient les malheureuses parfois dans des conditions d’hygiènes douteuses.



Que d’infortune ! Que de larmes ! Que de moment de solitude ont dû vivre toutes ces jeunes femmes, éprouvées dans leur chair et dans leur cœur !

*



Corentine aura eu ce maigre répit de n’avoir subi aucune violence sexuelle. Mais le destin continuera de s’acharner sur elle. Après des années à faire « la bonniche » dans différentes familles bourgeoises, elle rencontra Jules Le Bris, l’homme qui bouleversera sa vie, mais qui disparaitra aussi et malheureusement très vite.

*



« Corentine » est finalement un beau et poignant témoignage, un de plus que je viens de lire.

L’auteure s’est surtout attardée à décrire avec délicatesse, le bien triste visage de la condition de la femme en Bretagne de ce début d’avant-guerre de 1914.



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