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Citations de Ruth Hogan (66)


Sa grand-mère lui avait dit un jour qu'on peut imputer aux gènes la responsabilité de la laideur et à l'éducation celle de l'ignorance, mais qu'être ennuyeux était rigoureusement inexcusable. L'école avait été ennuyeuse. (...)
Son unique salut se trouvait dans les films et les livres. Elle lisait comme si sa vie en dépendait. (p. 26)
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Il faisait ses adieux aux objets. (...)

Lorsqu'il avait commencé, toutes ces années auparavant , à recueillir les objets perdus, il n'avait pas vraiment de plan. Il voulait simplement les mettre en lieu sûr au cas où, un jour, ils pourraient se voir réunis aux gens qui les avaient perdus. Il ignorait souvent si ce qu'il avait trouvé était rebut ou trésor. Mais quelqu'un, quelque part, le savait. Et c'est alors qu'il s'était remis à écrire, tramant des nouvelles autour de ses trouvailles. Au fil des ans, il avait rempli ses tiroirs et ses étagères de fragments des vies d'autrui et mystérieusement, ils avaient contribué à guérir la sienne-si cruellement fracassée_ et à la restaurer. (p. 39)
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" Le souvenir l'envahit, lui coupant le souffle et l'empêchant de respirer aussi sûrement qu'un coup de poing à l'estomac.
Une fois encore, il tenait la mort dans ses mains."
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Plus rien ne surprenait Anthony mais, grande ou petite, une perte l'émouvait toujours. (p. 13)
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Le mutisme est dangereux. Le silence est solide,fiable,mais le mutisme est une attente,comme une pause gravide.(p.60)
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Bomber disait que ce que les livres avaient de merveilleux, c'est que c'étaient des films qui se jouaient dans nos têtes.


( p.47)
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- Mais est-ce qu'elle ne se rend pas la vie plus difficile, en se mettant encore plus à l'écart de...
La voix de Laura dériva avec le train de ses pensées, prises dans l'impasse du politiquement correct.Freddy pesa ses paroles avec attention, sans porter de jugement.
- À l'écart des gens " normaux ", voulez- vous dire ?
(...)Elle savait que Sunshine s'était fait peu d'amis à l'école et avait été tourmentée sans merci par les adolescents barbares (...)
- Je crois que c'est une sorte de camouflage (...), sa façon de parler.C'est comme un James Pollock.Il y a tellement de taches et d'éclats de peinture que s'il arrivait que l'un deux soit une erreur, personne ne pourrait le dire.Si Sunshine se trompe de mot, nous ne le saurons jamais- il secoua la tête, se souriant à lui-même - C'est du génie.


( p.139)
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Dans ses moments les plus sombres,Laura se demandait dans quelle mesure elle avait manigancé elle-même ses échecs. Était-elle devenue froussarde inventérée,craignant de grimper par peur de tomber ? (p.38)
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Bomber disait que ce que les livres avaient de merveilleux, c’est que c’étaient des films qui se jouaient dans nos têtes.
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- Eh bien, je suppose qu'elle faisait un peu plus que dépoussiérer et passer l'aspirateur.
Laura avait eu l'intention d'essayer de passer prêt d'elles sans être vue mais, maintenant, elle leur fit face avec un sourire crâne.
- Fellation, annonça-t-elle. Tous les vendredis.
Et sans un mot, elle sortit en majesté.
Winnie se tourna vers Marjory l'air intrigué.
- Çà s'appelle comment, ça, en langage courant ?
- C'est de l'italien, dit Marjory en se tapotant la bouche avec sa serviette. J'en ai mangé, une fois, dans un restaurant.
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"Une vie encore marquée de cicatrices, lézardée, déformée, qui néanmoins valait d'être vécue.
Une vie avec des échappées de ciel bleu dans la grisaille, comme le morceau de ciel qu'il tenait en ce moment dans la main."
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Elle comprenait que les choses avaient une valeur bien plus grande que l'argent;elles avaient une histoire,une mémoire et,plus important une place unique dans la vie de Padua.Car Padua n'était pas qu'une maison.C'était un lieu sûr, un lieu de guérison. Un sanctuaire où lécher ses plaies,sécher ses larmes et rebâtir ses rêves-quel que soit le temps nécessaire. Quel que soit le temps nécessaire à un être brisé pour retrouver la force d'affronter le monde.(p.65)
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Aujourd'hui elle héritait d'un royaume, et, demain, elle commencerait à en explorer les secrets.
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Laura était enfin prête a reprendre son rêve.Elle avait trouve l'histoire parfaite,que personne ne pourrait qualifier de trop "calme". C’était une vaste histoire d'amour et de perte,de vie et de mort et,surtout,de rédemption.
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Son unique salut se trouvait dans les films et les livres. Elle lisait comme si sa vie en dépendait.
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Bomber disait que ce que les livres avaient de merveilleux, c𠆞st que c’étaient des films qui se jouaient dans nos têtes.
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Elle s'était fait une vie différente, une peau nouvelle, mais quelque part il y avait un endroit caché, encore rouge et raide et contracté, et douloureux au toucher.
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Elle détestait faire le ménage chez elle (...) Mais ici, c'était un acte d'amour. Lorsqu'elle était arrivée, la maison et son contenu semblaient doucement négligés. Ni sales, ni abîmés, juste un peu oubliés. (...) En douceur, sans hâte, une chambre à la fois, l'amour de Laura avait ramené la maison à la vie. (p. 18)
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L'après-midi s'achevait mais le soleil était encore chaud et le bruit des abeilles dans le chèvrefeuille obsédant dans l'air lourd. Les roses étaient magnifiques. De toutes formes, tailles et nuances, leurs fleurs composaient une mer frémissante de parfums et de couleurs. La pelouse était un rectangle parfait d'un vert somptueux et sur les arbres et buissons fruitiers au bout du jardin bourgeonnaient les promesses d'abondance de la fin de l'été.
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Le grand âge est un partenaire qui ne pardonne rien. (p.119)
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