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Critiques de Saïdeh Pakravan (95)
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Azadi

Voilà un livre qui dès l'abord m'a paru intéressant, et par le cadre du récit, l'Iran actuel, un pays méconnu, si ce n'est à travers des films comme Une Séparation ou Une Famille honorable, ainsi que par son thème, les révoltes spontanées ayant suivi les élections présidentielles truquées de 2009, et réprimées avec violence.



Et pourtant quelle déception !

Impression générale : à mourir d'ennui... L'envie permanente de reposer le roman, en raison de sa banalité, l'absence complète du moindre intérêt pour l'action (quand il y en a) et pour les personnages, qui pourtant s'expriment à la première personne.

Cependant tous les ingrédients semblent y être... Des héros jeunes et bien situés dans leur cadre social, une situation politique mouvementée, des dialogues, des introspections, des péripéties très fortes, allant crescendo, une situation traumatisante, une réflexion sur l'état politique du pays...

Mais la mayonnaise ne prend jamais.

Que peut-on incriminer ?

D'abord la platitude du style, souvent lourd, parfois maladroit, et écrit pauvrement uniquement au présent de l'indicatif. L'absence totale de sensibilité dans l'évocation des lieux, des émotions, du ressenti des personnages. L'écriture est mécanique, raconte, bavarde, n'évoque jamais. Des personnages auxquels on ne croit pas, surtout les protagonistes masculins, dont le très improbable Hossein, un jeune "gardien de la révolution" secrètement amoureux de l'héroïne, dont le discours schématique relève d'une construction totalement artificielle. Une jeune femme, Raha, qui est victime d'événements très violents, sans toutefois qu'on s'émeuve ni qu'on vibre avec elle. Tout est raconté de façon clinique, fonctionnelle, narrative certes, mais sans relief et sans âme.

On n'arrive pas non plus à s'intéresser aux péripéties de la première moitié du roman, répétitives, peu suggestives, banales. La technique du récit est appliquée, c'est tout.



Et surtout le vrai sujet du roman, là où il est le plus sincère, le moins démonstratif et prévisible, c'est la peinture des classes aisées iraniennes et leurs lamentations sur le régime actuel, ruminations dont on sent qu'elles sont le propre des exilés qui critiquent à perte de temps, et de façon circulaire, les défauts supposés de leur peuple et sa responsabilité éventuelle dans l'existence de la théocratie iranienne. Comme on peut s'en douter, ces interrogations et autocritiques tournent en rond et n'avancent pas, et le livre fait du surplace, malgré la supposée intrigue, car une fois passées les péripéties, on retombe dans le bavardage.

Le seul atout du livre : l'évocation des accommodements auxquels les milieux aisés recourent, pour contourner les interdits du régime et ses contraintes, notamment vestimentaires, les réseaux de relations qui permettent aux privilégiés de mener une vie confortable, voire carrément luxueuse.



Bref, un livre que je ne vous conseillerai pas. Et qui fait d'autant plus regretter la grâce, la poésie et l'intensité d'un autre roman iranien, Le trèfle bleu, de Firouz Najdi-Ghazvini, sur un sujet très semblable.

J'en suis d'autant plus désolée que je l'ai lu grâce à l'opération Masse Critique de Babelio et aux Editions Belfond, que je remercie.

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Azadi

Nous sommes en juin 2009, les élections ont été truquées pour que Mahmoud Ahmadinejad reste à la tête du pays. La jeunesse aisée s’empare de la rue et manifeste son mécontentement, avec allégresse, sur la place Azadi. Chaque jour, Raha, étudiante en architecture, et ses amis rejoignent les manifestants. Un vent de liberté semble souffler. Oui, mais voilà…



Raha violée, torturée en prison voit son monde s’écrouler et essaie de se reconstruire avec, entre autre, le procès contre ses bourreaux. Mais au fait, porter plainte pour viol en Iran, est-ce possible ? J’ai cherché et trouvé une vidéo où Saïdeh Pakravan répond sûrement impossible, ce dont je me doutais.

La force du livre de Saïdeh Pakravan est de nous montrer, à travers les conversations des protagonistes de ce roman plusieurs faces de l’Iran. J’y ai trouvé de grandes différences entre les ruraux et les citadins, la classe aisée et la classe ouvrière, les religieux et les laïcs (mais emploie-t-on ce mot ?). Le régime iranien est passé maître es-rouerie et les iraniens dans le jeu du chat et de la souris. Gare s’ils se font prendre !!



Quelques bémols dans ce livre trop manichéen. La jeunesse dorée représente la liberté. Hossein, Le gardien de la révolution qui sauvera 2 fois Raha, d’origine paysanne très modeste se situe du côté du pouvoir en place. Comme l’impression que les dés sont pipés dès le départ. Beaucoup de bavardages, de pages inutiles alourdissent le livre. Je crois que j’aurais aimé un livre plus resserré.

Une lecture mitigée. J’ai versé des larmes (je n’ai pas un cœur de pierre, que diantre) à la lecture du viol et de la destruction de Raha. J’ai goûté ces différents points de vue, mais…



Je remercie Babelio qui, par son opération Masse Critique ainsi que les Editions Belfond m’a permis cette incursion en Iran.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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La trêve

Des instants de vie, qui précèdent une fin de vie, un accident, un meurtre prémédité, une vengeance, un attentat ou tout acte d'une violence inouïe. Ce roman nous donne à voir ces instants précédant les drames de la vie. Ces instants de description ou d'introspection sont tour à tour d'une beauté inouïe, d'une horreur profonde ou d'une banalité navrante. Tantôt du côté d'une victime, tantôt du côté d'un coupable. Chaque protagoniste est conscient de cette trêve mais ne semble pourtant pas concevoir que sa propre mortalité ou à l'opposé, ses pulsions de violence puissent être abolies.

Mais l'imminence de la mort demeure "suspendue" car depuis minuit, ce 9 juillet, c'est la trêve, "vive la trêve". Pas de mort, pas de blessé, pas de crise cardiaque, pas de meurtre, néant.

L'auteur surprend à chaque chapitre avec de nouveaux personnages, une nouvelle situation et une montée en tension parfois à peine soutenable.

Je me suis surprise à aimer la préméditation de cette violence, parce que je savais par avance que l'issue ne serait pas aussi affreuse pour le protagoniste que le laissait supposer la situation. Mais le doute s'installe à chaque nouveau chapitre, car il est certain que la trêve ne durera pas. Est ce parce que c'est impensable, irréel, inhumain?

Une réflexion sur la noirceur humaine, l'irrévocabilité du temps, le destin.

Des changements peuvent s'opérer, il suffit parfois d'une décision, au moment opportun.

(SP)
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Azadi

En fin de lecture je reviens à la première page et relie l'avertissement. Il est difficile de penser qu'il s'agit d'une fiction tant est la puissance du témoignage et la réalité de la vie dans cet Iran d'Ahmadinejad. Très intéressant aussi le fait de lire ce roman après celui de Parisa Reza, les jardins de consolation, qui traite de la période précédente de 1920 à 1953.

L'auteur dans un style très agréable arrive parfaitement à nous transmettre cette ambiance de vie déshumanisée par tous ces interdits, ce manque de liberté qui influence même la pensée mais qui à force d'être contenue s'exprime en révolte, en colère ou en désespoir, en reniement et même en acceptation servile. Un vrai bon roman.
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Azadi

Azadi signifie « liberté » en persan. Certains la rêvent et d'autres paient le prix pour la vivre.

Est-ce l'homme qui forge une société de valeur ou est-ce une société de valeurs qui doit forger ses hommes ?

Dans les deux cas, ces valeurs s'appuient-elles sur le respect des droits de l'homme 

La loi de « Dieu », quel qu’elle soit, suffit-elle à régir un ordre juste ?

L'auteure Saïdeh Pakravan pose les questions en filigrane et fait entrer les lecteurs de plein pied dans la société iranienne, là où cela « pèche », blesse.

L'histoire débute sur « L'élection présidentielle iranienne du 12 juin 2009 qui a reconduit au pouvoir, pour quatre ans, Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République sortant ».

Un point de départ tumultueux qui fait parler les générations de tous âges, qui ont connu la période du Sha d'Iran pour certains ou l'établissement d'une république dont les lois n'ont semble t-elle pas apporter plus de libertés, d'équité et de justice. Les jeunes générations manifestent aussitôt dans les rues pour crier au scandale, il y aurait fraude électorale possible et ces jeunes-ci ne veulent plus de l'avenir qu'on leur impose.

Cela sera l'opportunité pour nous de découvrir les quelques personnages principaux, en tête la jeune Raha, étudiante des beaux quartiers Nord plus huppés et le jeune gardien Hussein, d'extraction plus modeste et sous les ordres de l'actuel gouvernement.

Les événements vont principalement s'articuler autour de Raha, les préparations des manifestations faites en secret, les discussions familiales et entre copains controversées sur la politique du gouvernement, les relations très cadrées hommes-femmes...

La rencontre entre Hussein et Raha est intéressante, au delà du profil de romance possible bien que Raha soit fiancée, c'est deux mondes qui se rencontrent.

Hussein est baigné d'idées reçues sur ces jeunes gens qui vivent et pensent comme l'Occident la scandaleuse. A la lecture, nous nous rendons compte qu'une religion islamique très intégriste pèse lourdement sur tous les aspects de cette société décrite. Les personnages sont pleins de contradictions, se réfèrent en permanence à la religion et pourtant semble la maintenir comme un vestige de culture et d'histoire, pour le respect du passé, la respecte mais la porte lourdement tant elle se montre entravante, ne permet pas de s'exprimer librement. Chacun des personnage n'ose dire tout haut ce tout le monde pense tout bas, le système lui-même semblant plus enclin à effrayer, soumettre plutôt qu'inspirer la protection.

Le sort de la pauvre Raha et tous les débats autour de son viol lors de son arrestation pour avoir manifesté posent là un malaise ambiant, une vraie tension maintenue tout du long, l'inégalité et le mépris de la femme y sont démontrés sans fard. Nous découvrons tout un système installé, une police vestimentaire, des contrôles de mœurs entre des jeunes filles et garçons qui se fréquentent dans les rues, les jeunes femmes peuvent être brutalisées sous couvert de comportements jugés indécents. La victimisation de la jeune fille se montre évidement cruelle et odieuse et le procès de Raha se trouve être bien plus que le combat d'une seule femme pour la dignité, c'est aussi briser la loi du silence, une façon de changer la société elle-même.

Si Kian abandonne bien vite sa fiancée «  souillée », Hussein », « l'ennemi », celui-là même qui sauva Raha du gaz de ces collègues militaires à la manifestation, celui qui partit à la recherche de la jeune fille disparue depuis dix jours dans les prisons du Ministère, cet Hussein se montre chevaleresque et est séduit par cette belle Raha, libre, éduquée, simple et généreuse, il montrera une distance au système, cela appellera une vraie remise en question pour de vraies valeurs de respect et de dignité.

C'est un récit dense, les non-avertis à la culture de Téhéran pourront passer outre les nombreux termes linguistiques pour cerner l'essentiel, les autres savoureront ces mots qui les replaceront dans un rapport familier et sans doute agréable. C'est une fiction poignante, percutante sur les libertés, la Liberté tout court qui se gagne durement, une lutte qui brise le silence et l'absurde.

Une œuvre pour adultes et jeunes adultes sur la dignité humaine, le respect de l'individu, sur la jeunesse, l'envie d'insouciance et l'amour bien sûr.

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Azadi

Raha est jeune, jolie, intelligente. Idéaliste comme le veut son âge et prête à descendre dans la rue pour manifester pour la liberté, pour « Azadi » Seulement voilà, Raha vit en Iran… Et être jeune, jolie, intelligente et idéaliste à Téhéran dans les années deux-mille, ça ne garantit pas vraiment une vie facile…



Prenant place au cœur des émeutes et manifestations qui ont suivi les élections truquées ayant ramené Ahmadinéjad au pouvoir en 2009, « Azadi » est un roman coup de poing qui nous plonge avec force et finesse dans un Iran moderne aussi riche, subtil et complexe que terrible, effrayant et dévastateur.



Chaque chapitre laissant tour à tour la parole aux différents protagonistes de l’histoire, c’est à travers les regards croisés d’une jeune fille, d’une mère, d’une exilée, d’un gardien de la révolution et de tant d’autres que nous découvrons les multiples facettes de ce pays lumineux qui semble avoir sombré du coté obscur.



Ne nous épargnant rien de la violence répressive du régime, Saïdeh Pakravan nous entraine dans l’histoire de Raha et nous conte son désir de liberté, qui est celui de toute une génération, que la jeune femme a dû payer au prix fort, mais qu’elle ne laissera pas mourir.



Réel essai sociétal et politique, « Azadi » est bien plus qu’un roman puisqu’il nous mène au cœur de la république Islamique d’Iran et nous propose de nombreuses pistes de réflexions profondément intéressantes pour tenter de comprendre sa situation actuelle. Il est vrai qu’à mon sens, cette mise en situation et les théories politiques présentées ne laissent pas toujours assez de place à l’histoire, qui est parfois complètement laissée de coté et traine en longueur, et je ne peux pas cacher que bien que satisfaite d’apprendre tant de choses sur l’Iran, je me suis cependant par moments ennuyée en attendant qu’arrivent enfin de nouvelles péripéties du récit. Mais quand celles-ci arrivent enfin, « Azadi » devient un réel page-turner et il est vraiment difficile de lâcher le livre sans regrets à certains moments de l’histoire…



Une belle plume, simple mais fine. Intelligente surtout. Des longueurs et des inégalités dans la construction du récit qui m’incitent à me limiter à trois étoiles mais une belle découverte littéraire quand-même, que je conseille à tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur l’Iran, sur les femmes en pays islamiques et sur la lutte pour les droits de l’homme. Attention quand-même, âmes sensibles s’abstenir, car certaines scènes sont vraiment pour le moins bouleversantes !

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Azadi

Azadi, liberté en persan, en kurde également; un mot que crie toutes celles et ceux qui en manquent cruellement comme ces gens qui vivent en Iran. C'est eux que raconte ce roman. L'auteure rend plus particulièrement hommage à celles et ceux qui ont osé braver les autorités en organisant des manifestations pour dénoncer les fraudes électorales lors des présidentielles de 2009 qui ont porté à la victoire Mahmoud Ahmadinejad. C'est le mouvement vert qui n'a pas duré, qui a échoué, qui n'a pas su arracher la liberté. Mais ils ont au moins essayé. Ils ont au moins espéré. Et certain(e)s ont payé, dure, le prix de leurs essais. C'est le cas, ici, de Raha, étudiante en architecture, pleine d'espoir et d'envie pour son pays qui verra ses rêves et son corps brisés après une arrestation injustifiée. L'histoire est triste, forcément, malheureusement.



Saïdeh Pakravan réussit, dans ce roman, à me "réveiller". Le temps de la lecture, elle me rappelle les souffrances et les douleurs de toutes celles et ceux qui vivent dans des régimes autoritaires, totalitaires. Elle me rappelle les risques que ces gens encourent lorsqu'ils osent exiger ce qui leur revient de droit. Mais malheureusement, ais-je envie de dire, ce que Raha subit, tout le monde, quelque soit le pays et son régime - même démocratique- peut l'éprouver. Il suffit qu'on ôte à l'individu ses droits et qu'on le soumette à un système qui donne à certain(e)s autres l'autorité pour que ceux-là ne se privent pas du sentiment d'impunité. Et pour que celle-là ne soit pas, il ne faut jamais abandonner, jamais se résigner. Il faut toujours opposer à l'autre qui veut nous avilir la puissance de notre droit à être et à exister. Ce roman nous le rappelle avec une certaine efficacité.



Tour à tour, en faisant parler différents personnages, Saïdeh Pakravan nous raconte également l'Iran. Sans jamais approcher le manichéisme, sans jamais faire dans le simplisme, elle dessine les portraits de possibles citoyens iraniens qui expriment leurs points de vue, leurs opinions et leurs sentiments sur leur pays et son régime. Ce sont des jeunes enthousiastes, des anciens désillusionnés, une iranienne expatriée, un sepahi ... ils contestent, dans l'ensemble, le régime, critiquent leur pays, parfois avec sévérité, pour avouer, au fond, qu'ils l'aiment, en vérité, profondément. Ils chérissent l'Iran et veulent, pour lui, un avenir brillant mais savent, qu'il faut, pour cela, s'émanciper de ce régime qui les briment tant. Mais comment y arriver? D'une écriture fluide, tout à fait jolie, presque poétique et même journalistique, Saïdeh Pakravan nous invite à ressentir la douleur de l'Iran, à percevoir ses difficultés, à entendre ses interrogations et à aller au delà des apparences. Petit bémol à son récit: elle fait parler tous ses personnages à la première personne du singulier sans jamais changer de style ni de ton. Résultat, j'ai eu le sentiment que tous parlaient de la même voix; une voix à l'image de la plume, féminine. C'est assez déconcertant quand il s'agit de lire le témoignage des protagonistes masculins. Mais le défaut est minime. Il n'entache pas la qualité de ce roman que je conseillerai avec empressement.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Azadi

Quel plus grand privilège que la liberté ? C’est ce que je me suis dit en fermant ce livre bouleversant. Saïdeh Pakravan réussit le tour de force de présenter au travers de son héroïne Raha – étudiante en architecture - le quotidien des iraniens soumis aux incroyables vicissitudes juridico-religieuses imposées au pays par le gouvernement, les affronts et humiliations faits aux femmes mais aussi des éléments d’histoire de l’Iran avec ses puissantes racines persanes. C’est le grand avantage de la fiction que de donner à ressentir, à comprendre une réalité mieux que la réalité elle-même.



Ce roman choral donne la parole à plusieurs protagonistes : Hossein d’abord, un jeune sepahti – gardien – qui va aider Raha –– assommée lors des manifestations qui se sont déroulées à Téhéran après les élections truquées de 2009. Puis Nasrine, la mère de Raha, Kian son fiancé, Djamchid son oncle, Gita une amie de la famille revenue des Etats-Unis pour quelques mois. Chacun fournit une vision singulière sur la situation en Iran.

Ce sont surtout les approches de Hossein et Raha qui offrent une double perspective sur les événements. L’un confiant dans le pouvoir, les principes de la révolution islamique va voir sa vie bouleversée par l’intrusion de Raha, jeune femme cultivée, engagée dans les réformes qu’elle croit possible pour son pays. Elle est le principe féminin du roman, elle porte tous les maux de cette révolution. Elle est celle a qui l'on s’identifie pour voir par ses yeux un quotidien fait d'interdits et de mensonges.



Les récits s'entrecoupent au travers de nombreux personnages mais une ligne sombre coupe le roman en deux quasiment au milieu. L’enthousiasme du début va laisser place à une grande noirceur après l’incarcération de Raha dans une prison calamiteuse.



La maturité avec ses doutes et ses incertitudes va prendre la place de l’espoir. "Azadi", Liberté, est au bout du roman mais on sent que c'est aussi le cri du cœur de l'auteur pour son pays. Saïdeh Pakravan semble avoir confiance dans le sens de l'histoire - car les peuples finissent toujours par briser les jougs qu'on leur impose - mais le roman nous montre à quel point le prix à payer est/sera lourd.



Pour ne pas quitter le roman après l’avoir fermé, j’ai continué à explorer sur internet, les lieux et les évènements cités dans le livre, je me suis pris un bain d’histoire, de beauté mais aussi de terreur. On ne peut que souhaiter que les fils de Saïdeh connaissent – comme elle l’espère dans sa dédicace – « un jour un Iran meilleur »

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Le principe du désir

Je lis rarement des romans d'amour mais j'avoue que de temps en temps, surtout quand c'est bien écrit, ça fait du bien. La lecture est très plaisante, c'est beau, c'est frais et ça fait du bien comme un conte de fée des temps modernes, très citadin.

Les personnages sont très attachants, je crois bien que moi aussi, comme tout le monde dans le livre, je suis tombée amoureuse de Thaddeus Clark.

J'ai particulièrement apprécié la vie artistique new-yorkaise et plus généralement les innombrables références aux artistes contemporains ; je n'y connais strictement rien mais le livre a aiguisé ma curiosité et je suis allée faire quelques recherches. Les moments de créations de Sarah ou les discussions autour de l'art sont passionnants.



Par contre, tout comme Sarah a agacé son entourage avec son principe du désir, j'ai moi-même par moments trouvé quelques longueurs à la partie où Thaddeus s'éloignait d'elle et où elle ne faisait rien à part geindre. J'ai trouvé à ce moment là le personnage insipide et j'attendais avec une certaine exaspération que quelque chose se passe et que le livre redémarre. Heureusement c'est arrivé !



En tout cas un grand merci aux Editions Belfond pour cette découverte.
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Le principe du désir

Alors qu'elle vient de quitter l'homme immature avec lequel elle vivait et lors du vernissage de son exposition, Sarah Bly, artiste peintre new yorkaise, rencontre Thaddeus Clark, riche homme d'affaires, collectionneur et charismatique... Elle éprouve un malaise soudain et doit quitter la soirée...

La flèche de Cupidon a frappé Sarah... et cet homme brillant va occuper chaque minute de ses pensées pourtant elle décide d'appliquer ce qu'elle nomme le Principe du désir, c'est à dire feindre l'indifférence et ne jamais lui dévoiler ce qu'elle ressent pour lui...



Désirons nous plutôt ce qui nous est refusé que ce qui nous est offert ?..

Ce principe du désir peut paraitre exact mais peut aussi tout détruire...

Et cela n'est pas aussi simple qu'il y parait sinon au prix de grandes souffrances...

Jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé ?... Ne serait ce pas un jeu dangereux ?..



Ce roman est un roman d'Amour, plein d'intrigues ou plutôt d'intrigantes relations qui révèlent peu à peu l'histoire de la construction du couple et décortique sa complexité qui fait redouter le lâcher prise, l'abandon au sentiment amoureux.

L'écriture est fluide, sensible et fait voyager le lecteur dans le milieu artistique new yorkais, lui fait vivre une expérience forte.



Ainsi on suit les premiers émois puis le jeu de séduction, les troubles, les questionnements, les craintes, les doutes de tout être amoureux, et l'on craint un instant d'être tombé dans un roman mièvre, à l'eau de rose... mais un instant seulement, tant Saïdeh Pakravan sait tenir le lecteur en haleine, décrivant l'évolution des relations du couple avec finesse et analysant la capacité de l'être humain à s'autodétruire avec justesse.



Un roman dense mais qui se lit d'une traite, un très bon moment de lecture.

Un grand merci aux éditions Belfond pour cette découverte et je confirme ce qu'indiquait leur courrier "une oeuvre très différente d'Azadi ( que j'avais beaucoup aimé )... mais qui démontre que Saïdeh Pakravan est une auteure surprenante et éclectique".

A lire absolument





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Azadi



Azadi, c'est d'abord une plongée dans la Révolution iranienne, après 1979. Le roman composé de courts chapitres où chaque personnage parle permet de donner différents points de vue. C'est aussi une description de la vie quotidienne en Iran. La plupart des personnages appartiennent à la bourgeoisie libérale. Leur instruction, leur contact avec l'étranger les amènent à porter un jugement critique sur la Révolution. Ils habitent de beaux appartements. Ils organisent des fêtes où on boit de l'alcool. Les filles échangent le tchador pour des habits à l'occidentale. Le jeune Hossein , issu d'une famille pauvre a quitté la campagne pour devenir gardien de la Révolution. Des événements dramatiques vont le mettre en contact avec ce milieu.

Mais, Azadi, c'est le roman de la vie bouleversée de Raha. Jeune étudiante en architecture, elle est arrêtée au cours d'une manifestation;Elle est emprisonnée : expérience terrible qui bouleverse sa vie. Son regard sur le monde, son entourage, sur elle même en est radicalement transformé. Elle ne va alors cesser de témoigner, manifestant ainsi son droit à la liberté : azadi.

Saïdeh Pakravan réalise une véritable œuvre littéraire. Elle n'a pas vécu directement ses événements. Et, pourtant, elle réussit à nous y plonger. Son récit n'est pas un reportage. Elle fait une analyse subtile de l'évolution de Raha. Aucun pathos, aucune sensiblerie ou excès romanesques. Mais, un plaidoyer intelligent et vibrant pour la place des femmes dans la société, leur droit à la parole et leur liberté.

Un roman à lire pour comprendre la révolution iranienne mais aussi pour soutenir l'engagement des femmes qui réclament leur azadi, leur liberté.
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Azadi

Azadi, qui signifie liberté en persan est un roman choral, où chaque protagoniste nous conte sa vision de la révolution de 2009, époque où les iraniens investissent les rues afin de s’insurger contre les résultats truqués des élections.

Une incursion dans la société iranienne actuelle, Saïdeh Pakarvan dépeint toutes les strates sociales : ceux qui vivent dans l’opulence, et ceux pour qui vivre rime avec trimer. La profonde croyance dans les milieux modestes avec l’omniprésence de l’islam et son absence totale dans les milieux plus aisés, pour qui la religion est imposée en société, entre foulards et autres tchadors, mais qui est inexistante dans l’intimité. Sans oublier l’époque révolue du Shah, regrettée du bout des lèvres par ceux qui l’ont vécue.



Le fil conducteur reste Raha, jeune étudiante en architecture, fille unique qui évolue dans le milieu téhéranais aisé. Elle est fiancée à Kian, la vie lui sourit, l'avenir leur sourit, mais c'était sans compter sur les aléas de la vie. Certaines vicissitudes peuvent déstabiliser temporairement, mais d’autres ébranlent immuablement… Lors d’une manifestation, Raha se retrouve séparée de ses amis, arrêtée et jetée en prison, elle y subira la pire des violences : le viol de son corps mais aussi de son âme. « Tu vas être exécutée dans une heure, il me dit. Tu ne vas pas mourir vierge, ou tu irais au paradis. Les putes n'ont aucune place au paradis ! » Comment s’en sortir face à une société où la virginité est gage de « qualité » ? Doit-elle aller à l’encontre des institutions et porter plainte pour donner l’exemple et faire cesser ces massacres ? En subissant publiquement la médiatisation et le regard de tous. Ou se replier et tout oublier ?



Un roman choral, ou chaque voix pense avoir raison, où pour certaines voix la victime endosse le rôle du coupable, car c’est elle qui l’aurait cherché…



Les mots persans sont très présents, mais sont suivis par leur traduction, cela peut paraître pesant pour certains, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à les déchiffrer (étant arabophone, j’essayais de retrouver les mots persans d’origine arabe et vice versa, trilitères et quadrilatères)



Azadi est d’une grande authenticité et d’une pertinence déliée, un roman comme je les aime, intellectuellement généreux, mais aussi historiquement captivant.

Azadi ou quand Saïdeh Pakravan donne à la jeunesse iranienne une voix qui doit se faire entendre! Un roman à lire de toute urgence !



En espérant que les futures générations connaissent « un Iran meilleur »


Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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Azadi

Ce roman est particulièrement bienvenu dans le contexte que nous connaissons depuis le 7 janvier 2015.

Il se déroule en 2009, dans un Iran sous le coup d’une élection présidentielle truquée qui a vu confirmer au pouvoir un homme dont les mandats se seront caractérisés par la brutalité, la répression et l’intolérance.

L’Iran, c’est ce pays qui a subi à peu près ce qu’on peut imaginer de pire en termes d’obscurantisme religieux, de fanatisme monstrueux, de bêtise de l’extrême. La liberté d’expression y a été écrasée, la pensée individuelle annihilée, les femmes y ont été maltraitées, avilies, ensevelies sous des voiles, interdites de mouvement, d’air et de soleil. L’endoctrinement y est devenu la règle.

Le paysage a changé, aujourd’hui, un peu. Les voiles laissent apparaître quelques mèches, hommes et femmes ne risquent plus la prison, voire pire, s’ils se côtoient dans l’espace public. Au-delà de l’histoire douloureuse de l’héroïne, Raha, et grâce à son histoire, on voit ce nouveau ce nouveau paysage qui tente d’émerger, de sortir de cette nuit voulue par les mollahs. On suit le quotidien d’une famille pour laquelle la religion compte peu, sinon sous la contrainte, une famille où l’on ne fait pas ramadan, où on ne dédaigne pas un verre de vin, où garçons et filles peuvent se fréquenter sans crainte, où l’on cultive l’ouverture et la tolérance.

Dans un monde post 7 janvier où les excès du fanatisme religieux nous terrifient et où il est difficile de prévoir jusqu’où vont aller l’endoctrinement et l’aveuglement des plus vulnérables, voilà un roman qui ouvre des perspectives pour espérer que dans un pays où l’obscurantisme a fait des ravages, le jour se lèvera enfin sur une vie normale à l’abri de la folie et de l'extrémisme religieux.
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Azadi

Azadi est un roman choral qui dresse, à travers le regard des proches de Raha, un tableau de la société iranienne en 2009.



2009. Des élections truquées portent Ahmadinéjad au pourvoir. A travers des personnages fictifs narrateurs de ce qu’ils vivent au quotidien dans les jours et les semaines qui suivent ces élections, l’auteur dresse un certain portrait de l’Iran, mentionnant des personnages politiques réels qui participent à l’histoire (la petite et la grande) du pays.

Nous naviguons entre tradition, conservatisme et modernité dans cet Iran contemporain.

Modernité, puisque nous suivons le point de vue d’une famille ouverte, pas ou peu pratiquante, Raha s’habille à l’occidentale, avec un voile léger couvrant à peine ses cheveux, et elle est étudiante. Si elle se couvre la tête et les bras, c’est pour ne pas être arrêtée par les gardiens de la révolution.

Tradition et conservatisme, à travers ces gardiens de la révolution, au service de la République islamique ces hommes en noirs qui chargent les manifestants, les matraquent, envoient les gaz lacrymogènes, arrêtent et torturent. Dans ce contexte tendu, les manifestations d’opposition au régime sont nombreuses dans les jours qui suivent les élections. Le peuple, les jeunes descendent spontanément et massivement dans la rue, place de la liberté (Azidi). Pleins d’espoir, ils pensent que la pression populaire va suffire à faire plier le régime. Mais ils doivent faire attention, sous peine d’arrestation.



C’est ce qui finit par arriver pour Raha.

‘’Tu vas être exécutée dans une heure, il me dit. Tu ne vas pas mourir vierge, ou tu irais au paradis. Les putes n’ont aucune place au paradis ! » Humiliation, violence, torture.

Mais au lieu de l’abattre, ce qu’elle a subit va faire d’elle une militante, bien qu’elle rejette le mot. Toujours soutenu par sa famille, elle s’élève contre les institutions, contre le gouvernement, et porte plainte pour l’exemple contre les hommes qui l’ont violée, subissant pour cela publiquement le regard de tous.

Parviendra-t-elle à trouver sa place et un avenir dans l’Iran d’aujourd’hui ?



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Azadi

Si le rythme est inégal, si l'écriture n'insuffle pas toujours l'intrigue avec assez de force, l'histoire de cette jeune femme retient et impressionne, éclaire sur la société contemporaine iranienne, les privations de liberté et rend compte avec effroi des conditions de vie de la population soumise à un régime religieux barbare et obscurantiste, si peu respectueux des femmes et qui glace le sang.
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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La trêve

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il nous montre à voir toutes les possibilités qui s'offrent à nous dans plusieurs situations. Et nous démontre que la violence n'est jamais la bonne option.



Une belle découverte.
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Azadi

Cet ouvrage nous raconte quelques mois de la vie de trois jeunes iraniens nés sous le régime de la République Islamique :

Raha, étudiante en architecture, vit dans un quartier favorisé de Téhéran avec ses parents, sa grand-mère et son oncle, ancien professeur d'une université américaine,

Kian, son fiancé, de parents divorcés, sa mère Homa est chirurgienne,

Hossein, d'origine paysanne. Grâce à un oncle il exerce un emploi chez les Gardiens de la Révolution.



L'histoire se situe en 2009 après la réélection contestée de Ahmadinejad. La réélection donne lieu à des manifestations pacifiques, réprimées avec violence. Raha participe à ce mouvement avec Kian. Ils rêvent de liberté. Au cours d'une manifestation, légèrement blessée Raha est sauvée par Hossein .Au cours d'une autre manifestation elle est arrêtée et conduite dans une prison qui se situe dans les sous-sol du ministère de l'intérieur. Après y avoir subi des violences inouïes elle sera libérée, grâce une nouvelle fois à l'intervention d'Hussein.Malgré sa rupture avec Kian - jeune homme peu courageux - et très entourée par sa famille elle réussira à retrouver un sens à la vie.



J'ai aimé l’histoire de cette jeune iranienne et apprécié de découvrir une vie quotidienne et privée qui ne ressemble pas tout à fait à l'image que nous renvoie habituellement les informations sur l'Iran. L'image que nous en avons est celle d'un régime théocratique dans lequel la pratique de la religion islamique est obligatoire.Or, Raha est issue une famille aisée - on ne connaît pas l'activité de son père - et plutôt athée. Elle n'a reçu aucune éducation religieuse et n'a pratiquement jamais mis les pieds dans une mosquée. L'alcool n'est pas un tabou, il est présent dans les soirées d'adultes comme dans celles des jeunes et le soir son père boit un whisky, son oncle de la vodka. Il doit donc exister des établissements plus ou moins clandestins pour leur permettre de se ravitailler ? L'essentiel est de ne pas être surpris par les gardiens de la révolution.

L'auteure nous fait comprendre que si une certaine liberté existe dans le cercle privé la vie quotidienne à l'extérieur est très surveillée et réglementée particulièrement pour les femmes : tenue vestimentaire, comportement en compagnie d'un homme...

La vie du jeune Hossein est bien différente de celle de Raha. D'origine modeste et très religieux il respecte les règles de l'Islam et ne remet pas en question le gouvernement de la République Islamique. Il est l'un des personnages intéressants de ce roman dans lequel il apparaît surtout comme beaucoup plus honnête et sympathique que Kian.
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Le principe du désir

J’avais découvert cette auteure il y a quelques années avec Azadi, roman sur l’Iran. Mais là, l’auteur prend une tout autre direction pour aborde le couple. Changement de décor complet.

Nous sommes cette fois à New-York dans le milieu artistique. Sarah Bly est une jeune artiste prometteuse. Elle a la chance d’être repérée par un riche mécène influent, Thaddeus Clark. Mais elle ne veut plus être délaissée dès qu’elle cède aux avances d’un homme. Alors elle met sur pied une stratégie imparable : le principe du désir. Garder ses distances, souffler le chaud et le froid, pour que Thaddeus ne soit jamais en terrain conquis, alors qu’elle se consume d’amour pour lui.

Sarah, si belle, si douée, si créative manquerait-elle donc tant de confiance en elle dans le domaine de l’amour ?

Un live qui interroge sur l’amour, la relation, le couple. Jusqu’où Sarah peut-elle aller dans ce principe ? Attention, à jouer avec le feu, on peut se brûler les ailes…Mourir d’amour, est-ce possible ?

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La trêve

La trêve est un un roman kaléidoscope dans lequel une multitude de personnages vivent une journée extraordinaire.

La vie est comme suspendue : plus de violence, ni accident, ni mort ni même naissance. Tous les personnages sont d'abord confrontés à une situation stressante qui ne dégénère pas puisque la trêve est là. Les histoires défilent, différentes à chaque chapitre, c'est même déstabilisant au départ puis on s'habitue et surtout on s'attache au récit. Que va-t-il se passer pour toute cette population ? Plus jamais de dérive ?

Les situations sont variées, avec un point commun : une violence annihilée par l'effet de la trêve. Chacun réfléchit alors et prend son destin en main : une prise de conscience s'opère, c'est le moment de faire le bilan de sa vie.

Certains personnages reviennent plusieurs fois comme Simon le policier et Mandy la journaliste. Kim et Jennifer, deux jeunes amants poursuivis par un mari jaloux apparaissent dans plusieurs chapitres également.

Cette galerie de portraits d'hommes et femmes rappelle « Short cuts » de Robert Altman, tous ces personnages qui se croisent ou pas, tous reliés par les conséquences de ce nouveau phénomène : la trêve. L'histoire n'est pas vraiment importante au final, on retient plutôt leurs hésitations, passions, errances et nous lecteurs, sommes suspendus tout du long à cette lecture.

Ce n'est pas un roman d'anticipation, plutôt une fiction remplie d'humanité, à découvrir.



Parution le 25 août aux éditions Belfond.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Azadi

Magnifique roman à 4 voix, profond et intelligent. L'iran, une jeunesse qui tente de se révolter,un viol, un procès...

La condition de la femme dans un monde d'homme. D'un réalisme et d'une dureté à ne pas lire si vous êtes sensible. Magnifique texte, puissant. Je vous le recommande.
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