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EAN : 9782714470942
432 pages
Belfond (02/03/2017)
2.93/5   20 notes
Résumé :
Le plus grand paradoxe de l'amour ? Le couple. Sarah Bly, artiste new-yorkaise en pleine ascension dans le marché de l'art contemporain, rencontre un homme exceptionnel et immensément charismatique, Thaddeus Clark. Non seulement est-il un collectionneur de renommée internationale, un mécène et un géant des marchés financiers mais c'est aussi un être profondément équilibré et adorant la vie. Un homme heureux dont Sarah s'éprend de toute son âme mais avec qui elle ne ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Sarah Bly est peintre, Thaddeus Clark est un riche collectionneur, mécène et hommes d'affaires.
Lors d'un vernissage, leur rencontre va être un coup de foudre dont ils sortent bouleversés.

Roman insipide où se succèdent banalités et clichés. 426 pages qui tournent à vide, où se répètent des scènes et des réflexions, où les personnages restent superficiels et convenus comme l'est le milieu dans lequel ils évoluent : celui de l'art et des affaires où comptent principalement la spéculation et l'argent. Même si Thaddeus et Sarah le couple de rêve qui est au centre du "principe du désir", ne se comportent pas comme la plupart de ceux qu'ils côtoient, je ne m'y suis pas du tout attachée. Sarah et ses questionnements répétés m'a vraiment agacée, je n'y ai pas cru une seule minute.

"Elle qui n'a jamais pensé de façon stratégique doit à présent se livrer à des calculs compliqués. Si je lui donnes trop, est-ce qu'il va commencer à se sentir à l'aise dans notre relation ? Si je trouve des excuses pour m'éloigner de temps en temps, jusqu'où l'acceptera-t-il avant de renâcler ? Qu'est-ce qui va l'exciter assez pour lui donner envie de me poursuivre ? Qu'est-ce qui va lui faire lâcher prise ? Et que penser des nombreux signes de son insatisfaction, loin de ce que devrait être un homme amoureux et aimé ?
(...) Cela la chagrine peut-être, mais elle maintient le cap. de temps en temps, elle va vider son coeur au cabinet d'Edward qui continue à essayer de la raisonner ou chez Siobhan qui devient de plus en plus réticente à discuter de la question, voyant que tous ses conseils tombent dans l'oreille d'une sourde." p 282-283

Impossible pour moi d'adhérer à cette histoire "glamour" et encore moins au comportement ambigu de Sarah vis à vis de Thaddeus, jouant la glace et le feu pour soi-disant garder le désir entre eux intact. Elle finira par s'enfermer dans la toile qu'elle a elle-même tissée, malgré les avertissements successifs de sa tante Siobhan et les conseils sévères de Edward, l'ami psychanalyste de Thaddeus. C'est elle qui provoque les rencontres répétées avec eux deux mais à chaque fois rejette la réalité et le bien fondé de leurs remarques.

Autant j'avais lu avec passion Azadi qui se déroulait en Iran et en avait apprécié la qualité, autant celui-là m'a laissée indifférente et profondément déçue. Mais cet avis n'engage que moi et je souhaite à ce roman de rencontrer ses lecteurs.
Merci toutefois aux éditions Belfond qui me l'ont envoyé pour avis.
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Il serait aisé de ne pas vouloir croire en la perfection de Thaddeus: beau, riche, moral, bienveillant, parfait, reparfait et rereparfait. Mais le principe du désir n'est pas une simple histoire d'amour. Peu à peu , les défauts émergent, infimes tout d'abord, puis de plus en plus grossiers. Telle une tâche qu'on aurait voulu effacer sur un tableau et qu'on aurait transformée en un énorme trou après avoir utilisé une multitude de produits pour la faire disparaitre. Dans un paradoxe étrange on aime et déteste les protagonistes, tantôt pour leur immobilisme, tantôt pour leur élan démesuré. L'art est omniprésent , mais jamais pédant. Et l'histoire d'amour pourrait être transcrite en peinture par Sarah, dans une de ses séries. Thaddeus pourrait alors tomber sous le charme des tableaux et acquérir l'ensemble pour les contempler,parfois les détester ou au contraire les désirer un peu plus chaque jour.
SP
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Alors qu'elle vient de quitter l'homme immature avec lequel elle vivait et lors du vernissage de son exposition, Sarah Bly, artiste peintre new yorkaise, rencontre Thaddeus Clark, riche homme d'affaires, collectionneur et charismatique... Elle éprouve un malaise soudain et doit quitter la soirée...
La flèche de Cupidon a frappé Sarah... et cet homme brillant va occuper chaque minute de ses pensées pourtant elle décide d'appliquer ce qu'elle nomme le Principe du désir, c'est à dire feindre l'indifférence et ne jamais lui dévoiler ce qu'elle ressent pour lui...

Désirons nous plutôt ce qui nous est refusé que ce qui nous est offert ?..
Ce principe du désir peut paraitre exact mais peut aussi tout détruire...
Et cela n'est pas aussi simple qu'il y parait sinon au prix de grandes souffrances...
Jusqu'où on peut aller par peur de perdre l'être aimé ?... Ne serait ce pas un jeu dangereux ?..

Ce roman est un roman d'Amour, plein d'intrigues ou plutôt d'intrigantes relations qui révèlent peu à peu l'histoire de la construction du couple et décortique sa complexité qui fait redouter le lâcher prise, l'abandon au sentiment amoureux.
L'écriture est fluide, sensible et fait voyager le lecteur dans le milieu artistique new yorkais, lui fait vivre une expérience forte.

Ainsi on suit les premiers émois puis le jeu de séduction, les troubles, les questionnements, les craintes, les doutes de tout être amoureux, et l'on craint un instant d'être tombé dans un roman mièvre, à l'eau de rose... mais un instant seulement, tant Saïdeh Pakravan sait tenir le lecteur en haleine, décrivant l'évolution des relations du couple avec finesse et analysant la capacité de l'être humain à s'autodétruire avec justesse.

Un roman dense mais qui se lit d'une traite, un très bon moment de lecture.
Un grand merci aux éditions Belfond pour cette découverte et je confirme ce qu'indiquait leur courrier "une oeuvre très différente d'Azadi ( que j'avais beaucoup aimé )... mais qui démontre que Saïdeh Pakravan est une auteure surprenante et éclectique".
A lire absolument


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Dans le New-York glamour du milieu de l'art contemporain, Sarah, artiste profonde et sympathique tombe sous le charme fou de Thadeus Clark, mécène et collectionneur au coeur d'or. Prise au dépourvu par les sentiments intenses que lui évoquent cet homme, elle se soumet bon gré mal gré à un régime on ne peut plus stricte de son invention, le principe du désir : Pour être sure que leur amour et leur passion dure toujours, jamais elle ne devra dévoiler à l'homme de ses rêves combien elle l'aime et le désire, jamais elle ne pourra s'offrir à lui toute entière... Dans ce jeu du chaud et du froid auquel elle se prête dés lors, il est de moins en moins sûr comment le désir pourra survivre et de qui il se jouera finalement...

Une bonne idée de départ, il faut l'avouer, dans ce monde moderne étrange où toute jeune femme connait et subit maintes fois l'adage "Suis-le il te fuis, fuis-le il te suis", le principe du plaisir de Sarah a forcement à la fois quelque chose de tabou et de familier. Pourtant dans ce roman, poussé à l'extreme, il perd vraiment tout son charme et semble être un rappel incessant à la futilité et au manque de profondeur des relations contemporaines (Etait-ce là ce que voulait l'auteur?) Dès le premier quart du roman on a envie que ça finisse tant on comprend avant l'heroine que sa quête n'a pas de sens. Malheureusement ça n'en finit pas et d'atermoiement en atermoiement, on finit par ce lasser du sujet certes d'actualité mais tellement galvaudé par l'auteur : Merde quoi, elle rencontre l'homme ideal, elle est la femme idéale et ils se coulent dans une vie de luxe et de luxure mais non, elle s'empêche d'être heureuse parce qu'elle est accro à son precept de plaisir... Heu... Permettez au commun des mortels de lever les yeux aux ciel et de soupirer quelque peu... Dommage! Vraiment dommage, car il y avait dans le precedent roman de l'auteur ce je ne sais quoi de philosophie en plus, cette profondeur qui faisait que son recit ne restait pas à la superficie de l'histoire d'amour des personnage mais la transformait en quelque chose de plus grand de plus universel. Pour moi, "Le principe du désir" avait le potentiel et les prémices d'un tel exploit, mais il reste malheureusement dans mon souvenir à la hauteur d'un "Sex in the city" où robes de cocktails et discussion creuses ont le beau rôle...
L'écriture fluide de l'auteur, sa culture et son souhait palpable de transmettre un message plus élevé en font un roman plutôt agréable à lire, mais à mon gout, il est loin d'être abouti et j'espère que l'auteur plongera plus loin en elle pour le prochain au lieu de céder à la facilité des pastiches romantiques si prisés de nos jours... Prisés mais vite oubliés...
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Un homme beau, riche, intelligent, charismatique, profondément humain, dont sa fille dit de lui :"C'est un homme hors du commun, plus grand que nature "
"ça n'existe pas, ça n'existe pas ".
Une jeune femme, artiste peintre prometteuse, foudroyée d'amour lors d'une première rencontre dans une galerie où elle expose, effrayée à l'idée qu'un amour, même puissant, s'affaiblira au fil des ans, sera remplacé par la lassitude, développe une stratégie originale et perverse qui le maintiendra dans le désir d'elle, dans l'attente d'elle. Longtemps. Toujours.
Voilà, tout est dit. Je n'en dévoilerai pas d'avantage.
Au lecteur de découvrir le développement provoqué par l'auteur.
J'ai lu ce roman d'une traite. Il m'a intéressée mais n'a pas su m'émouvoir.
Les deux protagonistes, images sur papier glacé, ne m'ont pas convaincue.
En revanche, les personnages secondaires sonnent vrais et sont attachants.

Je remercie particulièrement les éditions Belfond.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Au cas où tu ne t'en serais pas rendu compte, je te rappellerais que les femmes ne sont pas toutes les mêmes. Il y a beaucoup de choses que les hommes pensent que les femmes aiment que les femmes n'aiment pas du tout ou pas toujours.
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Peter et Rachel échangent des regards, s'envoyant des commentaires dans le morse conjugal peaufiné par des décennies de télépathie.
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Oui, Le principe du désir relève presque du suspens car on se demande, alors qu'on envisage sa lecture du livre, où cette stratégie du désir peut bien mener à part le désastre.

Le principe du désir est un roman paradoxal où des personnages bien en chair et en os, de notre époque, se regardent, s'aiment et se haïssent sous l'égide de l'Amour.

Sarah Bly is me ! (mais plus important, Thaddeus Clark existe-t-il dans la vie?)
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- Est-ce que les artistes ne sont pas supposés avoir des intuitions exceptionnelles et une capacité d'observation qui n'est pas donnée au commun des mortels ?
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Voir Thaddeus tous les jours ne suffit pas à Sarah, ne lui apprend pas tout ce qu'elle voudrait savoir sur lui. Il y a aussi ce brouillard entre eux, cette absence de communication réelle dont elle est entièrement responsable. Pour l'avoir à elle, accessible, toujours là, elle continue à se rabattre sur Google, mais une recherche Internet ne peut guère se substituer à une présence.
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Videos de Saïdeh Pakravan (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Saïdeh Pakravan
Saïdeh Pakravan était présente à la Foire du livre de Brive. Elle évoque sa rencontre avec les lecteurs. En savoir plus sur « La Trêve » : http://bit.ly/2fvJIdX
Née en Iran, franco-américaine, Saïdeh Pakravan est auteur de fiction, poète, essayiste et critique de film. Depuis plus de trente ans, elle partage sa vie entre Paris et Washington. de cet écrivain monde est né Azadi, qui l?a enfin révélé au public français en 2015 et a été couronné par le prix de la Closerie des Lilas et le prix Marie-Claire. La Trêve est le deuxième roman de Saïdeh Pakravan à paraître en France et chez Belfond.
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