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3.33/5 (sur 221 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Alger , 1971
Biographie :

Salim Bachi est un romancier.

Il a passé son enfance à Annaba. Après un séjour d'un an en France en 1995, il est revenu en 1997 pour faire des études de lettres à la Sorbonne.

En 2001, il publie son premier roman, "Le chien d'Ulysse", aux éditions Gallimard, salué par la critique et récompensé notamment par le prix Goncourt du premier roman. Il obtient également la Bourse Prince Pierre de Monaco de la découverte et le Prix littéraire de la vocation 2001 décerné par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet.

Son deuxième roman, "La Kahéna", est paru en 2003.

Après une année de résidence à la prestigieuse Villa Médicis à Rome, son troisième roman, "Tuez-les tous" (2006), marque un tournant dans son inspiration avec le choix d’un sujet complexe et douloureux.

Il a publié six romans aux éditions Gallimard dans la collection blanche, qui ont été salués par la critique et ont obtenu plusieurs prix littéraires. Il a également publié un recueil de nouvelles sur la malvie en Algérie intitulé "Les douze contes de minuit" (2006) chez le même éditeur et un récit de voyage, "Autoportrait avec Grenade" (2005), aux éditions du Rocher.

En 2018 il obtient le prx Renaudot poche pour son livre "Dieu, Allah, moi et les autres" (Gallimard, 2017).
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Source : www.gallimard.fr
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Citations et extraits (94) Voir plus Ajouter une citation
Que Dieu me pardonne,, la diplomatie est l’affaire du diable le plus souvent.
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Le cœur empli de joie, je respirai cet air chaud et parfumé qui dilatait mes poumons. Le monde exultait autour de moi et je retrouvais mon souffle, celui que la maladie avait presque éteint. J’oubliais les dieux enseignés par nos professeurs. Ici, sous le ciel, contre la mer, la philosophie avançait pieds nus. C’était cette image que je voulais fixer pour l’éternité.
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Et chaque homme, à un moment de son existence, sait qu’il a accompli son destin.
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Je suis des partisans d'Ibn Sina, le grand médecin et penseur persan qui vécut au Xème siècle. Pour Avicenne, baptisé ainsi au Moyen Âge en Occident, la foi est une question personnelle qui engage l'individu seul dans son rapport à Dieu. Cette relation au divin ne saurait être réduite à l'observance du dogme et des rites. Un dévot peut très bien prier cinq fois par jour, observer le jeûne pendant le mois de ramadan, faire son pèlerinage à La Mecque et rester pourtant au seuil du paradis puisque, d'une certaine manière, il marchande sa foi comme le ferait un commerçant.
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Une vérité qui ne tient que par la terreur est un mensonge qui avance masqué.
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Tous les soirs, mon père me lisait Vingt mille lieues sous les mers. Au bout d'une semaine, il interrompit sa lecture, me tendit le roman et me déclara que je devrais le terminer seul. Ce que je fis, emporté par le désir de connaître la fin de ce récit merveilleux. Quel cadeau ne me fit-il pas! Je passai ainsi de mes illustrés à la littérature, un saut quantique.
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La jeunesse préférait les nouvelles technologies au savoir antique. Qui le lui eût reproché ? (...) Ne valait-il mieux pas télécharger une musique idiote que de lire L'Odyssée ? Ou alors communiquer avec le monde entier sans jamais le connaître (...) plutôt que de s'enfermer dans les pages d'un bouquin et de faire preuve d'un égoïsme forcené. On voulait être connecté à tout prix, et avec tous. L'univers virtuel n'avait d'autre frontière que sa propre virtualité. Les plus belles prisons, les plus redoutables étaient celles que l'on se créait soi-même avec un ordinateur, une connexion Internet, et un oubli certain de la réalité.
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Le titre m'a paru quand je l'ai repéré sur les rayonnages!! A près j'ai remarqué que c'était une fiction et ça m'a beaucoup déçu! Ce genre d'histoires en fictions ne m’intéresse pas trop.
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Le chien était maintenant très vieux, et son pelage gris parsemé de taches noires. Il avançait devant son maître en remuant faiblement la queue. Cela faisait bien longtemps qu'il ne se souvenait plus de sa jeunesse canine. Il vait veillé le Dormant, son maître, qui à présent descendait du bateau, veillé la nuit et le jour et Dieu sait que les nuits furent longues et les jours aussi.
La ville s'étendait sous leurs yeux, blanche comme l'Aube qui s'était levé sur la mer. Jadis la cité s'était appelée Alger.A présent ses habitants lui donnaient le nom de Carthago.Mais cela ne disait rien au voyageur et à son chien. Sans doute, dans une autre vie, les villes changeaient moins vite.Mais ces souvenirs étaient de vieux et lointains échos qui ne se répercutaient plus sur les parois de la caverne.
Ils descendirent la coupée et se retrouvèrent sur le quai.Les hommes se bousculaient. La foule gonflait comme une vague sur le point de s'abattre sur une digue pendant une tempête...
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Faut-il donc être fou pour être un homme juste ?
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