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Citations de Salim Bachi (94)


Que Dieu me pardonne,, la diplomatie est l’affaire du diable le plus souvent.
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Le cœur empli de joie, je respirai cet air chaud et parfumé qui dilatait mes poumons. Le monde exultait autour de moi et je retrouvais mon souffle, celui que la maladie avait presque éteint. J’oubliais les dieux enseignés par nos professeurs. Ici, sous le ciel, contre la mer, la philosophie avançait pieds nus. C’était cette image que je voulais fixer pour l’éternité.
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Et chaque homme, à un moment de son existence, sait qu’il a accompli son destin.
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Je suis des partisans d'Ibn Sina, le grand médecin et penseur persan qui vécut au Xème siècle. Pour Avicenne, baptisé ainsi au Moyen Âge en Occident, la foi est une question personnelle qui engage l'individu seul dans son rapport à Dieu. Cette relation au divin ne saurait être réduite à l'observance du dogme et des rites. Un dévot peut très bien prier cinq fois par jour, observer le jeûne pendant le mois de ramadan, faire son pèlerinage à La Mecque et rester pourtant au seuil du paradis puisque, d'une certaine manière, il marchande sa foi comme le ferait un commerçant.
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Une vérité qui ne tient que par la terreur est un mensonge qui avance masqué.
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Tous les soirs, mon père me lisait Vingt mille lieues sous les mers. Au bout d'une semaine, il interrompit sa lecture, me tendit le roman et me déclara que je devrais le terminer seul. Ce que je fis, emporté par le désir de connaître la fin de ce récit merveilleux. Quel cadeau ne me fit-il pas! Je passai ainsi de mes illustrés à la littérature, un saut quantique.
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Faut-il donc être fou pour être un homme juste ?
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La jeunesse préférait les nouvelles technologies au savoir antique. Qui le lui eût reproché ? (...) Ne valait-il mieux pas télécharger une musique idiote que de lire L'Odyssée ? Ou alors communiquer avec le monde entier sans jamais le connaître (...) plutôt que de s'enfermer dans les pages d'un bouquin et de faire preuve d'un égoïsme forcené. On voulait être connecté à tout prix, et avec tous. L'univers virtuel n'avait d'autre frontière que sa propre virtualité. Les plus belles prisons, les plus redoutables étaient celles que l'on se créait soi-même avec un ordinateur, une connexion Internet, et un oubli certain de la réalité.
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Le titre m'a paru quand je l'ai repéré sur les rayonnages!! A près j'ai remarqué que c'était une fiction et ça m'a beaucoup déçu! Ce genre d'histoires en fictions ne m’intéresse pas trop.
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Je suis des partisans d'Ibn Sina, le grand médecin et penseur persan qui vécut au Xe siècle. Pour Avicenne, baptisé ainsi au Moyen Âge en Occident, la foi est une question personnelle qui engage l'individu seul dans son rapport avec Dieu. Cette relation au divin ne saurait être réduite à l'observance du dogme et des rites. Un dévot peut très bien prier cinq fois par jour, observer le jeûne pendant le mois de ramadan, faire son pèlerinage à La Mecque et rester pourtant au seuil du paradis puisque, d'une certaine manière, il marchande sa foi comme le ferait un commerçant.
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D’après un site à la noix, il n’y a eu que 425 Eurydice en France depuis 1900, c’est peu, trop peu pour que l’on se permette d’en perdre une seule. Ça ne pouvait que lui porter malheur.
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Le chien était maintenant très vieux, et son pelage gris parsemé de taches noires. Il avançait devant son maître en remuant faiblement la queue. Cela faisait bien longtemps qu'il ne se souvenait plus de sa jeunesse canine. Il vait veillé le Dormant, son maître, qui à présent descendait du bateau, veillé la nuit et le jour et Dieu sait que les nuits furent longues et les jours aussi.
La ville s'étendait sous leurs yeux, blanche comme l'Aube qui s'était levé sur la mer. Jadis la cité s'était appelée Alger.A présent ses habitants lui donnaient le nom de Carthago.Mais cela ne disait rien au voyageur et à son chien. Sans doute, dans une autre vie, les villes changeaient moins vite.Mais ces souvenirs étaient de vieux et lointains échos qui ne se répercutaient plus sur les parois de la caverne.
Ils descendirent la coupée et se retrouvèrent sur le quai.Les hommes se bousculaient. La foule gonflait comme une vague sur le point de s'abattre sur une digue pendant une tempête...
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En Algérie les écrivains ne sont pas en odeur de sainteté. Je pense à la relégation de Kateb Yacine, assigné à résidence à Sidi Bel Abbès, dirigeant un théâtre fantôme. Mon ami Abdelkader Djemaï, écrivain de talent, m'a raconté cette anecdote concernant Kateb Yacine et Boumédiène, cet affreux dictateur. Un jour le Prince convoqua le Poète et lui tint ce langage : "Kateb, tu es un grand écrivain, alors tu devrais écrire et arrêter de parler..."
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Parfois il suffit d'un homme dressé seul face à l'abîme pour déchirer le voile des ténèbres, un homme encore dans toute la force de l'âge, inflexible, sûr de son droit, fanatique. J'ai été cet homme pendant ces quelques jours de juin 1940, pendant la débâcle française alors que le monde libre s'écroulait, que Winston Churchill haranguait la France pour qu'elle ne capitulât pas devant l'avancée ennemie et se souvînt de Clemenceau arpentant les lignes du front pendant la Grande Guerre. Mais Clemenceau est mort depuis longtemps, paix à son âme , et il ne reste rien de cette France-là. Elle avait était ensevelie dans les tranchées, elle n'était plus qu'un corps sans vie et sans âme, elle avait perdu la foi, elle s'était ouverte les entrailles sur le Chemin des Dames, dans l'enfer des bombardements(...)elle n'était plus qu'un épouvantail sur des champs de blé(...) et ces maréchaux séniles qui dirigeaient son armée n'étaient que les spectres de cette France enterrée dans les fosses communes de Champagne, d'Artois et d'Argonne. Cette France capitula. Elle le fit le 17 juin par la voix de Pétain.
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Je suis le consul Aristides de Sousa Mendes , et ces personnes ont toutes un visa signé de ma main pour aller au Portugal.
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"Combien de juges, emplis de leur importance, sont restés les bras croisés quand la justice elle-même s'enguenillait et rampait dans le caniveau, tendant une main implorante ? À quoi riment toute cette comédies, ces croyances qui font l'homme, si, en temps de misère, les justes se comptent sur les foigts d'une main ?" p.177
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Une brise ténue agitait des pins parasols recourbés comme des vieillards. Plus haut, un phare surplombait les ruines et saluait l’horizon en fuite. De la mer montait le son caverneux de l’eau soupirant dans la roche. Ce baiser des Titans et des Nymphes se répercutait dans l’atmosphère chargée d’humidité.
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Le 14 juin, je me rendais à l'évidence. La France c'était livrée, il n'y avait plus rien, un gouvernement fantoche à Bordeaux, un vieillard indigne qui s'apprêtait à vendre son pays pour pactiser avec le démon. Alors je fermais les rideaux de ma chambre pendant trois jours, de la date du repli du gouvernement français à Bordeaux jusqu'à la démission de Paul Reynaud, poussé vers la sortie par le maire de Bordeaux en personne, Adrien Marquet, et un Catilina de petite envergure, Pierre Laval, vermine de la même espèce que ces hommes qui dirigeaient le monde depuis deux décennies, démons et diables divers, insectes nuisibles.
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Je te l'assure, Andrée, ils sont là, ils attendent, sais tu quoi, ma tendre amante, sais-tu ce qu'ils attendent en vain ?
ils espèrent que le consul du Portugal à Bordeaux leur délivrera un visa pour l'éternité
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« Je suis un homme heureux et il vaut mieux cacher cet état qui n’est jamais bien vu dans le milieu des gens de lettres, cette jungle dont les fauves sont miteux »
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