Lacey St James a une vie pourrie. Elle est issue d’une famille détestable au possible, à cause de la façon égoïste qu’ont ses membres de faire de la jeune femme un porte-monnaie vivant. Lacey ne leur sert qu’à payer les factures avec le maigre salaire qu’elle touche chaque mois en allant travailler dans le supermarché de la petite ville où ils habitent, un job dans lequel elle n’a aucune espérance d’évolution. Rajoutez à ce cocktail amer un ex-copain complètement fou qui la prend pour une prostituée (je pèse mes mots) et vous avez compris qu’un avenir radieux ne lui pend pas au nez.
Jusqu’à l’arrivée d’Everett, un jeune homme hors du commun qui semble avoir de lourds secrets derrière lui et une existence aussi ridicule que celle de Lacey. Il vit dans des maisons inoccupées par leurs propriétaires et se contente d’une vie de bohème. Allez savoir pourquoi, dès sa rencontre avec Lacey, il se trouve fasciné par elle et décide de prendre soin d’elle. Mais est-il celui qu’il prétend ? Peut-elle se reposer sur lui ? Lacey apprendra à ses dépends que les apparences sont parfois trompeuses.
Belle déception !
Le résumé n’est en rien le reflet de ce roman.
Lacey est bien moins fragile et désespérée que j’ai pu le croire au début de ma lecture. Elle a fait seule les choix qui l’ont fait arriver là où elle était avant sa rencontre avec Everett, personne ne l’a obligée à sortir avec un mec louche et à quitter l’école pour trouver ce job sous-payé.
D’accord, on ne choisit pas sa famille (qui dans ce cas est une vraie plaie), mais elle ne cherche pas à s’en échapper. Sa seule occupation c’est de sortir, ça elle connait très bien : courir de soirée en soirée, boire et plus pour oublier dans quoi elle est empêtrée, sur ce sujet beaucoup auraient du mal à la battre. Elle m’a exaspérée, j’avais juste envie de la secouer pour qu’elle comprenne que c’est maintenant qu’elle doit se réveiller pour que sa vie change.
Pour Everett, mon jugement est difficile. Je ne l’ai pas totalement cerné, il traine derrière lui des casseroles plus grosses que les résidences qu’il squatte. J’ai porté plus d’attention à ses faits et gestes que ceux de Lacey, je suis restée bouche bée en découvrant… Enfin, son plus gros secret. Je pense que l’auteur aurait dû développer son histoire autour de lui plutôt que de mettre Lacey en personnage principal.
Je ne peux pas dire que je me sois plongée dans ce roman avec avidité, je l’ai survolé sans m’attacher aux personnages. Lacey m’énerve en permanence, sa famille est insupportable et Everett cache trop de choses pour un seul homme.
Je ressors de ma lecture déçue d’avoir perdu le temps que je lui ai accordé. Moi qui m’était fiée aux avis élogieux sur ce roman, je m’étais dit qu’il allait me plaire, je ferai plus attention la prochaine fois. Un énorme flop pour moi, pourtant j’avais apprécié la créativité et la sensualité que dégage la plume de Sara Fawkes lors de ma lecture de son autre roman, « Tout ce qu’il voudra ».
La seule chose que je ne peux reprocher à « Un nouveau souffle », c’est sa couverture énigmatique et girly avec le rose éblouissant.
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