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Critiques de Sarah Bailey (36)
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Je remercie tout d’abord les Editions 38 et Babélio pour m’avoir permis de découvrir cette auteure lors d’une Masse critique.

Autant le dire tout de suite, j’ai beaucoup aimé ce roman qui se déroule en Australie au moment de Noël. Mais là pas de neige, hémisphère oblige, mais plutôt une chaleur forte qui accable les gens et brûle les paysages. Nous faisons connaissance avec une jeune détective Gemma Woodstock qui, si sur le plan professionnel est méthodique et sûre d’elle, ne l’est absolument dans sa vie personnelle. Elle est tiraillée entre son passé douloureux (elle a perdu sa mère jeune et quelques années plus tard Jacob son petit ami) et le présent, entre son compagnon et son partenaire avec qui elle a une liaison adultère. La seule chose qui soit stable dans sa vie c’est son fils Ben. Elle a donc du mal à gérer sa vie quand un meurtre va la bouleverser davantage. On retrouve le corps sans vie d’une enseignante du lycée, celui de Rosalind Ryan professeure d’anglais et de théâtre. Une enseignante adorée par ses élèves, ses collègues et même le proviseur de l’établissement. Gemma et son partenaire/amant se lancent dans l’enquête mais cette affaire va prendre une tournure personnelle pour Gemma car elle connaît bien Rosalind, elles étaient toutes les deux élèves du lycée onze ans auparavant et Gemma ressentait une fascination/répulsion pour cette fille si parfaite. De plus, quelqu’un offre des roses à Gemma, enlève pendant quelques heures son fils. Que doit-elle comprendre ? Qui est derrière ce meurtre, l’enlèvement de son fils ? L’esprit de Gemma vacille…



Si l’intrigue policière est classique sans véritable surprise, c’est le personnage de Gemma qui retient l’attention. On la sent fragile dès le départ, noyée par la culpabilité (à propos de sa liaison mais aussi de son passé), rongée par ses sentiments contradictoires envers son compagnon. Elle tâtonne, elle trébuche, on a l’impression qu’elle va sombrer dans la dépression à tout moment. Mais c’est une femme forte et la résolution de l’enquête va lui permettre de s’en sortir. J’ai beaucoup aimé ce personnage féminin et j’espère la retrouver bientôt car Sarah Bailey a écrit deux autres romans sur ce personnage. Je vous le recommande !



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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Dans les eaux troubles de Sarah Bailey, présentation

Elle se rappelle ce qu’il s’est passé, il y a un an et surtout elle se rappelle Rosalind. C’est difficile d’oublier et elle aurait dû partir.



Avant, un 12 décembre, c’est l’été australien et la canicule. Connor découvre un cadavre dans l’eau.



Gemma est flic et est en train de faire une fausse couche.



Avis Dans les eaux troubles de Sarah Bailey

Nous sommes à quelques jours de Noël, en Australie. Une jeune femme est retrouvée morte près d’un lac, elle est entourée de fleurs. Gemma et Felix sont chargés de l’enquête. Ils forment un bon couple d’enquêteurs. Gemma a la confiance de son responsable, car elle connait la victime. Elle a été avec elle à l’école. Rose était revenue dans sa ville natale et elle était professeur au lycée de la ville. Malgré les difficultés, elle avait pu mettre en place un spectacle qui a eu énormément de succès.



L’enquête s’annonce difficile pour la police. Les suspects sont nombreux, notamment toute la famille de Rose. En plus, la personnalité de celle-ci donne des avis divergents. Des fois, extrêmement sympathique, à l’écoute. D’autres fois, honnête, manipulatrice, superficielle, discrète mais charmante. Qui a raison, qui a tort ? La police va se pencher sur le passé de la jeune femme, son présent également, ses relations avec le directeur de l’école, ses élèves. Outre Rosalind, les élèves, les enseignants seront également passés au crible.



Des secrets seront révélés sur les uns et les autres, notamment les deux héroïnes de ce roman. Mais que cache également Gemma ? Outre sa relation sentimentale avec Felix, elle a un petit garçon auquel elle tient beaucoup. Gemma a dû faire face jeune à deux décès qui l’ont profondément chamboulé. La romancière détaille cette relation. Gemma est la narratrice de ce roman. Elle raconte son enquête, elle dévoile des éléments de son passé, elle dévoile son présent avec trois hommes présents dans sa vie. Gemma travaille dans un monde d’hommes, elle doit faire ses preuves suite au machisme de certains collègues. Gemma est solitaire. Elle n’a pas pu faire le deuil de son passé, de ses actes. Par conséquent, elle traîne une certaine culpabilité. Elle se sent à l’écart de son bonheur familial.



Une série avec Gemma et un premier tome qui ne remporte pas réellement mon adhésion. Est-ce que la suite tiendra plus du thriller, comme annoncé en 4ème de couverture ? En effet, pour moi, ce n’est pas un thriller, je n’ai pas vécu de réelles tensions dans ce roman. Heureusement que les chapitres sont courts pour avancer, assez vite, dans le roman. La romancière détaille pratiquement chaque heure de l’enquête avec quelques retours dans le passé de Gemma. Personnellement, aucun personnage n’a remporté mon adhésion, que ce soit Rosalind, ou encore Gemma. Je ne suis pas arrivée à m’identifier, à les imaginer. Est-ce que Gemma a réellement toujours admiré Rosalind ? Fascination, oui. Est-ce que ce que Gemma a vécu sur la fin de cette enquête et pendant l’année qui a suivi lui ont permis de trouver ses marques personnelles ?



J’ai vu qu’il y avait déjà deux autres tomes édités en anglais.



Je remercie Bepolar pour cette sélection.
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

😊 A la découverte de 😊

Dans les eaux troubles de Sarah Bailey

Les éditions du 38



Nous voilà plongés dans la fournaise d’un mois de décembre australien aux côtés de Gemma Woodstock. Cette dernière va mener l’enquête sur un meurtre qui vient d’être commis : Rosalind Ryan vient d’être retrouvée assassinée, flottant dans le lac, le corps entouré de roses rouges.

Gemma a bien connu Rosalind, étant du même âge et les deux ayant fréquenté la même école. Mais elle se souvient surtout de cette jeune fille qui exerçait une étrange fascination sur l’adolescente que Gemma était.

Une enquête qui va révéler de nombreux secrets, et replonger Gemma dans les eaux troubles de son passé. Un passé qui la hante encore aujourd’hui et qui l’empêche de profiter pleinement de sa vie actuelle.



Il faut avouer qu’il faut un petit moment pour arriver à concilier canicule et saison de Noël quand on ne vit pas du même côté de la Terre que l’Australie! Au moins on est dépaysé.



Une intrigue intéressante, complexe qui va nous plonger dans les secrets et l’intimité des personnages. Rosalind la victime qui semble cacher beaucoup de choses derrière sa beauté et son magnétisme, mais aussi Gemma hantée par le suicide de son petit ami Jacob à la fin du lycée. Elle n’a jamais pu oublier son premier amour disparu si tragiquement et elle peine à se projeter dans sa vie actuelle.

Il faudra replonger dans le passé pour démêler les fils du présent. Un écheveau particulièrement enchevêtré qui va donner du mal à Gemma et son coéquipier Felix.



J’ai apprécié l’intrigue et le travail fait sur les personnes notamment celui de Gemma. Une policière efficace et investie mais qui peine à avancer et à profiter de sa vie, hantée par les souvenirs du passé. On passe beaucoup de temps sur ce personnage, et notamment sur ses interrogations et sa vie personnelle. C’est intéressant car cela a un lien avec l’enquête en cours, mais c’est peut-être un peu trop détaillé parfois.

Du coup, le roman souffre de quelques longueurs qui cassent le rythme. On perd un peu le fil de l’enquête à trop tourner autour de Gemma.



J’aurais plaisir à retrouver Gemma et l’Australie dans les futures enquêtes de la série Gemma Woodstock.



📖 Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.editionsdu38.com/catalogue/polars-thrillers/dans-les-eaux-troubles/

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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Il s’agit du premier opus de la trilogie de la série des enquêtes de Gemma Woodstock.

Un joggeur a trouvé dans le lac, le corps de Rosalind professeur d’anglais au Smithson Secondary College. Des fleurs étaient tout autour d’elle. C’est la détective Woodstock qui va se charger de cette enquête et c’est pas anodin.

Ce premier opus comporte certes une enquête mais il est pour moi plus là pour présenter le personnage de Gemma que l’on retrouvera par la suite dans les autres tomes

#AvisPolar
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Le commentaire de Cathy :

Quelques jours avant Noël, le corps d’une femme est retrouvée morte au bord d’un lac, recouvert de roses rouges.

La détective Gemma Woodstock, connaissant la victime depuis le lycée, manœuvre pour que l'affaire lui soit confiée.

Genna a toujours été fascinée par la jeune femme, que cache cette obsession qu’elle avait pour elle ?

Quels secrets vont être révélés, secrets qui auraient dû rester enfouis.

Sarah Bailey nous embarque en Australie pour une enquête pleine de suspense et de rebondissements.

L’enquêtrice que nous rencontrons me semblait cacher tellement de choses que c’est ce mystère, entourant sa fascination pour la morte, qui m’a fait avancer dans ma lecture.

Le récit nous envoûte, nous suivons cette enquête en temps réel, cela m’a permis de regrouper toutes les pièces de cette affaire, je me posais tellement de questions concernant Genna, j’avais envie de comprendre ses réactions, cette femme m’a intriguée dès le début de ma lecture.

Le style de l’auteure est agréable, les chapitres courts donnent un très bon rythme à ce récit, je viens de passer un bon moment de lecture.
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Merci aux Éditions du 38 et à BePolar pour l’envoi de ce livre lors d’une Opération Club Sang ; à la fois découverte d’une maison d’édition et d’une auteure, que demander de plus ?! Dans les eaux troubles est le 1er tome de la trilogie Gemma Woodstock écrite par Sarah Bailey. Et… je ne sais pas. Je doute, c’est un conflit entre ma subjectivité et l’intrigue. Dans ma subjectivité, je suis mitigée, lasse, frustrée. Dans l’intrigue, ça se tient, c’est certes une enquête classique mais la plume est plaisante, le développement des personnages y est à peu près, la résolution d’un tel drame est satisfaisante et les sujets, bien que seulement effleurés, méritent largement le voyage. On a même une construction bien pesée, entre le point de vue à la 1ère personne de Gemma et des ajouts à la 3ème personne autour de quelques autres personnages, ou bien des changements entre le passé et le présent.



Bienvenue dans la canicule d’une Australie en plein mois de décembre, entre période des fêtes qui débarque en même temps que des incendies sur les terres agricoles. Bienvenue dans une petite ville bien sympa qui se retrouve brusquement tourmentée quand le corps de Rosalind Ryan est retrouvé dans un lac à proximité de son lycée. Un meurtre, dit-on, et une professeure d’anglais et de théâtre mystérieuse, fascinante pour la gent masculine, et un peu pour la gent féminine. Mais surtout pour les mecs. Détails importants : elle est entourée de roses rouges, une partie de ses affaires manque, et sa vie ne colle pas avec le portrait que chacun en fait. Gemma Woodstock est de son côté une enquêtrice complètement paumée bien qu’elle veuille faire croire qu’elle a la maîtrise de sa vie. Elle a réussi à braver la sainte misogynie de ses collègues, et c’est elle qui prend en charge l’enquête sur le meurtre de cette femme qui la fascine autant qu’elle la rebute. Elle la connaissait depuis le lycée, cette mort aussi violente est personnelle désormais. Tout est personnel dans ce roman.



Sur le papier, ce « thriller » est exaltant, palpitant, annonce des retournements de situation et de véritables dangers pour Gemma et son équipier, Félix. Les éléments apparaissent et les théories affluent, les suspects sont nombreux et Rosalind est bien un mystère jusqu’au bout, insaisissable et pleine de nuances. Une intrigue satisfaisante, c’est le cas : un début où l’on retrouve d’un côté Gemma faisant une fausse-couche et de l’autre, le corps de Rosalind. Des secrets qui ont l’air de lier Gemma et Rosalind, des secrets autour de Gemma et sa vie mouvementée, son passé douloureux. Les révélations s’enchaînent plus ou moins, apportent un lot d’intérêt pour pousser les autres pages tandis que certains sujets sont abordés sans être vraiment fouillés, approfondis ; à l’image du jugement des autres mamans autour de Gemma parce que celle-ci ne veut pas d’autre enfant que Ben sauf si le père n’est pas celui qu’on pense, la manipulation et les conséquences sur de jeunes esprits, la culpabilité, la dépression, etc.



Quand la fin arrive, c’est crédible sans plus. Certains auront déjà trouvé le coupable, d’autres pas du tout, et y a moi, indifférente parce que je me suis déjà détachée depuis longtemps, parce que certaines choses sont inachevées. Pourquoi envoyer des fleurs à Gemma ? Pourquoi utiliser un de ses proches ? Pourquoi se contenter de dire « ah c’est de la manipulation » plutôt que de le montrer pour bien creuser le sujet ? Oui, Dans les eaux troubles est un « thriller » classique qui se lit assez vite, avec une traduction fluide et une mise en page à tomber, quel bel objet-livre on a là ! Du début à la fin c’est intéressant, y a pas mal de longueurs mais sur l’intrigue, sur l’histoire, tout se tient et le livre se referme sur une conclusion claire, en attente de suite, pas forcément, ça aurait pu s’arrêter là.



Alors pourquoi ce conflit ? Parce que je n’ai pas eu l’impression de lire une enquête et encore moins un thriller. Tout tourne autour de Gemma, tout. Et ce début qui annonçait un personnage approfondi et nuancé, en réalité il ne tient pas ses promesses. Les incertitudes de Gemma se transforment en une série de lamentations où pas une seule fois elle ne prend la peine de se demander comment vont les autres, Scott son petit-ami, Ben son fils, Félix son équipier et amant. Qu’est-ce qu’elle leur fait subir ? Ça, elle ne se le demande jamais, elle veut juste baiser avec Félix, y compris alors qu’elle vient de faire une fausse couche ou qu’un de ses proches est en danger, elle veut qu’il quitte sa femme et soit exclusif comme elle l’est avec lui. Est-elle supposée se faire aimer des lecteurs ? Je ne pense pas, et je suis ravie de trouver des personnages que je ne suis pas obligée d’aimer. Simplement, Gemma ne suscite aucune empathie, aucune sympathie. À force de focaliser toute la narration sur elle et pas sur l’enquête, on s’y perd dans les détails, dans un esprit qui ne sait pas ce qu’il veut, perdu jusqu’au bout, incapable de prendre des décisions dès que ça concerne sa vie personnelle, incapable de penser aux autres.



Niveau intrigue et construction, ça sera donc satisfaisant et rien d’autre ; niveau subjectivité, disons que les clichés n’ont pas aidé mais je ne suis pas maître de la situation. J’ai donc aimé ce premier tome malgré le personnage principal agaçant et le manque d’ouverture vers les autres personnages, et je pense que j’aurai pu davantage l’apprécier à mes débuts de lectrice dans le genre. Pourrais-je lire la suite ? Pas dans l’immédiat, c’est une certitude. Il a manqué cette dose d’authentique et de profondeur aux autres personnages, car en fin de compte, ce n’est pas une enquête autour de Rosalind et ses mystères ; c’est une quête autour de Gemma qui se cherche encore. Autant attendre d’être tombée sur des coups de cœur avant de tenter le deuxième tome, au risque de partir fâchée avec Gemma Woodstock.



D’autres lecteurs sauront tomber sous le charme de cette policière, souffrir avec elle, ressentir pour elle, ici ça aura été plus délicat, et pourtant j’ai lu jusqu’au bout, avec intérêt, et j’attendais qu’on nous parle enfin de ce mystère qu’est Rosalind… tant pis, peut-être que quand la traduction du 2ème tome sortira, je me risquerai à tenter ?



Note : 3,5/5
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

On entre de plain pied dans l'histoire et tout de suite on ressent comme une ambiguïté de la part de la détective Gemma Woodstock, personnage torturé qui erre dans ses souvenirs. Une femme est couchée sur la table d'autopsie, une femme assassinée qu'elle connaissait depuis le lycée.

J'ai senti tout de suite que je m'étais fait harponner par l'histoire.



Gemma Woodstock a dû faire son trou dans ce bastion de la misogynie qu'est la police. Dès le début elle a su qu'elle devrait se battre pour prouver qu'elle valait autant que ses collègues masculins.

On apprend peu à peu des bribes de sa vie, son passé douloureux au travers de flash-backs.

Elle vit depuis toujours à Smithson où pratiquement tout le monde se connaît.



L'enquête que mènent Gemma et Felix, son coéquipier, nous entraîne dans l'intimité des habitants de Smithson et beaucoup dans les souvenirs de l'adolescence. Peu d'indices au départ, de nombreuses questions, des secrets de famille semblent se faire jour, une menace sournoise, de sourdes angoisses…

Ce roman est un véritable page turner. J'y ai tout aimé, l'écriture très belle qui dépeint si bien les sentiments et les douleurs, le rythme, les descriptions, les personnages, le suspense, l'enquête… et puis l'Australie ❤️ !!!

J'ai aimé Gemma, avec ses fêlures, ses zones d'ombre, ses fantômes, ses secrets, ses mensonges, ses mystères, toute la douleur qu'elle trimballe comme des grosses valises pesantes, et l'air de vivre à côté de sa propre vie, un peu en retrait, comme si elle faisait en sorte d'exister avec ce qu'elle n'a pas choisi. La résolution de cette enquête semble être particulièrement vitale pour elle. Et tout le long, Rosalind, la femme assassinée reste un mystère et on sent bien qu'on devra arriver au bout du bout du roman pour enfin savoir qui l'a tuée et pourquoi, car tout s'imbrique parfaitement.



Merci Babelio_ Masse critique et les Editions du 38 pour l'envoi de ce roman.
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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Je ne connaissais pas du tout cette maison d’édition et le travail éditorial est à souligner car cela donne un véritable confort de lecture. Le livre est souple mais le dos ne s’abîme pas, les pages sont aérées et à chaque début de chapitre, on retrouve un arbre en contre plongée pour nous rappeler le parc.



Ce titre est le premier tome de la saga Gemma Woodstock. Il y en a encore deux autres mais qui n’ont pas encore été traduits.

Le roman se déroule en Australie dans la petite ville de Smithson, à 4 km de Sydney

On est en décembre et la chaleur est écrasante. C’était très déstabilisant de lire une histoire qui se déroule en décembre mais dans laquelle tout le monde a chaud. Cela n’est pas habituel dans mes lectures.



L’histoire commence fort puisque dès les premières pages un jogger découvre le corps d’une femme morte dans un lac, recouverte de roses rouges.

Les sergents détectives Gemma Woodstock et Felix Mc Kinnon sont chargés de trouver le meurtrier.



Le roman est écrit à la première personne et nous suivons l’enquête du point de vue de Gemma. On se retrouve directement dans la tête de la détective qui a beaucoup de secrets, que l’on va découvrir au fil des pages. Cela rend l’histoire encore plus addictive et pique notre curiosité. Son passé est assez sombre et elle a vécu plusieurs drames. J’ai vraiment beaucoup aimé découvrir ce personnage.



L’autrice utilse les ficelles du genre policier en nous mettant sur de mauvaises pistes, ce qui a bien fonctionné avec moi puisque je dois avouer que je ne m’attendais pas à cette fin.



Alors si vous souhaitez lire une enquête policière qui se déroule à Noël sous 40°C, je vous le conseille ! J’ai hâte maintenant de découvrir la suite des aventures de cette détective.

Je remercie les Editions du 38 ainsi que #Bepolar pour cet envoi.



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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

« C'est incroyable ce qu'on peut garder enfoui quand on veut. »



Smithson, Nouvelle-Galles du Sud, Australie. Rosalind Ryan, qui enseignait au lycée Smithson, est retrouvée morte par un joggeur, son corps entouré de roses flottant sur le lac Sonny. Chargée de l'enquête, le sergent-détective Gemma Woodstock connaît de vue la victime, ayant fréquenté le même lycée il y a un peu plus de dix ans. Elle ne s'est jamais remise des événements qui se sont passés pendant cette période, que l'on va découvrir tout au long de l'intrigue, auxquels elle va se trouver de plein fouet confronté avec la mort de Rose, une jeune femme qui déjà dans l'enfance suscitait la fascination. J'ai bien aimé le choix de l'auteure de raconter l'histoire du point de vue de Gemma, un personnage féminin complexe et très au fait de ses failles, et dès les premières lignes j'ai su que j'allais apprécier - et ce fut le cas - ce thriller procédural à l'amorce accrocheuse, qui aborde les thèmes du deuil, des émois de l'adolescence et du poids de la culpabilité. Dans les eaux troubles est le premier tome des enquêtes de Gemma Woodstock.



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Gemma Woodstock, tome 1 : Dans les eaux tro..

Alors que tout le monde s'organise pour mettre en oeuvre les derniers préparatifs pour la fête de Noël, le corps d'une jeune femme parsemé de pétales de rose est retrouvé au petit matin dans un lac telle une représentation d'une Ophélie submergée dans les eaux troubles...

Cette scène de crime digne d'une tragédie Shakespearienne va être le théâtre d'un drame dans le for intérieur de Gemma Woodstock, la détective chargée de l'enquête. Et pour cause, la victime n'est autre qu'une ancienne camarade de lycée dont la découverte va réveiller de vieux démons enfouis depuis des années par Gemma... Cette enquête pourrait bien ouvrir une boîte de Pandore fermée depuis tant d'années et détruisant tout sur son passage...



Je tiens à remercier les Éditions du 38 et BePolar car j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre sous un bon plaid cette enquête policière se passant à Noël alors que l'Australie subit une vague de chaleur écrasante. J'ai beaucoup aimé le soin apporté par les Éditions du 38 dans les choix fait de la mise en forme, chose que je n'avais jamais vu auparavant mais qui est très agréable. En ouvrant cet ouvrage, vous serez plongés dans un récit dynamique rythmé par les nombreux flashbacks de notre jeune détective. Même si j'ai trouvé que par certains côtés le personnage de Gemma était assez égoïste et parfois détestable, ce choix fait par Sarah Bailey arrive finalement assez facilement à se comprendre. Je me suis rendue compte qu'étant mère moi aussi d'un petit garçon de deux ans et demi, ce point commun m'a pas mal rapproché du personnage Gemma et, j'ai finalement réussi à m'attacher à elle.



En refermant cet ouvrage je n'ai eu qu'une question qui m'est venue : quand est-ce que les Éditions du 38 ont prévu de publier les deux prochains tomes car j'ai une furieuse envie de retrouver notre héroïne... Affaire à suivre 😉
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Gemma Woodstock, tome 2 : Au coeur de la nuit

Perturbée par ce qu’a fait remonter en elle l’affaire Rosalind Ryan (voir le premier tome: Dans les eaux troubles), le sergent-détective Gemma Woodstock a quitté Smithson, sa ville natale située en Nouvelle-Galles du sud, laissant son fils Ben derrière elle, après avoir tenté de donner une seconde chance à sa relation avec Scott. Depuis peu à Melbourne, où elle doit faire ses preuves comme inspectrice, elle travaille avec un nouveau partenaire, le sergent-détective Nick Fleet, un homme instable et qui a des problèmes. Les deux vont enquêter sur le meurtre d’un sans-abri, Walter Miller, affaire qui sera éclipsée par le meurtre du jeune acteur Sterling Wade, poignardé pendant le tournage d’une scène où son personnage se fait attaquer par une horde de zombies… Sarah Bailey, en confiant la narration à son enquêtrice, développe un personnage profondément fascinant sur le plan psychologique. Entièrement habitée par ses enquêtes et par l’amour qu’elle ressent pour son petit garçon, elle boit cependant trop, et n’arrive à avoir un répit mental qu’à travers des rencontres d’un soir. Même si j’ai trouvé quelques longueurs à cette intrigue qui s’attache beaucoup à la procédure d’enquête, cela n’a en rien gâché mon plaisir, me couchant même fort tard afin de découvrir le dénouement de l’histoire.
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Gemma Woodstock, tome 3 : Là où vont les morts

Dans ce troisième tome de la série, Gemma Woodstock vit maintenant à Sydney où elle travaille avec une nouvelle équipe, et où elle a vit avec un nouveau compagnon. Ramenée à Smithson en raison d'un triste événement (malheureusement divulgâché par le quatrième de couverture), elle saute sur l'occasion d'en repartir au plus vite, emmenant son fils Ben avec elle malgré la réprobation et l'inquiétude que cela suscite chez ses proches, lorsque son ancien patron reçoit une demande d'aide de la part d'un inspecteur de sa connaissance : une jeune fille de quinze ans, Abbey Clark, a mystérieusement disparu à Fairhaven, une petite ville côtière, alors que son petit ami de dix-huit ans a quant à lui été retrouvé sans vie. Gemma se remet à peine d'une enquête similaire qui l'a profondément marquée; pourtant, face à l'urgence de la situation, elle se lance dans cette investigation avec détermination. Là où vont les morts se révèle être un thriller qui m'a maintenue en haleine tout au long de ma lecture, entre autres quant à ce qui a bien pu se passer pour qu'Abbey disparaisse ainsi, de même qu'en ce qui a trait aux dangers qui menacent Gemma et Ben, des personnages auxquels je me suis beaucoup attachée.
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La colocataire

❌J’abandonne ce livre.

Depuis le début je publie mes coups de cœur, mais cette fois-ci c’est un livre que je n’ai pas réussi à finir. J’ai vraiment persévéré, mais je n’ai pas été captivé par l’enquête.



L’intrigue initiale m’a vraiment donné envie de le lire, mais dès le début, de nombreux personnages se sont ajoutés sans cesse. J’ai compté pas moins d’une dizaine de personnages dès le premier chapitre. Il y a trop de personnages et trop de descriptions qui alourdissent le récit. Même en consultant la fin, j’ai trouvé que c’était du déjà vu, avec un dénouement sans surprise. Le livre manque de dynamisme, les rebondissements sont fades. On tourne en rond sans cesse. Une enquête non résolue peut être intéressante, mais ici, ça manquait de peps. Il n’a pas été addictif pour moi.

Mon avis est qu’un cheveu sur la soupe car d’après les premières critiques ce thriller est apprécié. J’espère que les autres livres de cette maison d’édition que j’apprécie beaucoup, sont de meilleure qualité.
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La colocataire

J’ai vraiment pris plaisir à lire cette histoire, à suivre l’enquête et à essayer de démêler le vrai du faux aux côtés d’Oli.

Le fait de découvrir cette affaire vieille de 10 ans et d’apprendre à connaître Oli dans son intimité, avec son passé et son présent m’a un peu perdue au début, mais c’est justement ce mélange qui m’a fait rentrer dans le récit. Plus ça allait, plus ça me plaisait !



Là où Sarah Bailey m’a eue, c’est quand, à plusieurs reprises, j’ai cru avoir deviner quelques bouts de dénouement. J’ai donc été surprise que les choses se déroulent différemment. Je n’ai pas eu de gros choc malgré tout lors du dénouement mais je l’ai trouvé intéressant.



L’écriture de l’autrice m’a convaincue, elle est fluide, on va droit au but et on se croirait en plein cœur de l’enquête et de l’action. J’ai beaucoup aimé la construction de l’intrigue, mais aussi celle des personnages.



Au début Oli est un peu froide et difficile à cerner. J’étais loin de la détester mais je ne savais pas quoi penser d’elle et ça me frustrait. Et puis, au fur et à mesure, on apprend à la connaître, on la comprend de mieux en mieux et surtout on la voit évoluer énormément.

À ses côtés, Cooper, que j’ai adoré, est un grain de légèreté dans un océan d’angoisse. Il est très touchant par son ambition, sa motivation et même par sa gentillesse, au milieu de cette agitation constante et face à ces rebondissements capables de faire ressortir le pire en chacun des personnages. Lui garde la face et fait toujours de son mieux.

De manière générale, les personnages sont très nuancés et j’ai trouvé leur écriture très intéressante.



Ce que j’ai le plus apprécié, au-delà de l’enquête et de ses mystères, c’était peut-être ça justement : la complexité de chacun de ces personnages, la complexité de leurs décisions, de leurs pensées, de leurs relations aussi. On se demande ce qui mène un jour à un meurtre, bien sûr, mais on se demande aussi ce qui mène aux mensonges, à l’éloignement et bien d’autres choses encore…



Et mine de rien, j’ai un peu envie de le relire un de ces jours, pour voir s’il y avait des indices que j’aurais raté à la première lecture !



Merci à NetGalley et Mera éditions pour le SP !
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La colocataire

J’ai eu la chance de lire en avant première, une semaine avant sa sortie officielle en France, le nouveau roman de l’autrice australienne Sarah Bailey, et je peux déjà vous dire que j’ai adoré !! Ce polar est sorti le 17 mai dernier aux éditions MERA.

Dans ce roman nous suivons Oli Groves, une journaliste de presse écrite vivant à Melbourne, qui a couvert en 2005 la fameuse affaire des Colocataires : trois étudiantes vivant ensemble dans une petite maison d’un quartier plutôt de Melbourne, font une petite fête, l’une des étudiantes Evelyn est retrouvée morte en fin de soirée, poignardée de plusieurs coups de couteaux, l’une de ses colocataires Alex est soupconnée du meurtre, tandis que la troisième fille Nicole a disparu….Oli est alors appelée par sa chef pour suivre l’affaire, qui semble très vite conclue par l’inspecteur Bowman ainsi que la jeune détective Isabelle Yardley avec l’arrestation puis le procès d’Alex, qui passera 6 années en prison.

10 ans plus tard, une jeune femme est retrouvée pendue dans une ferme dans une petite ville à une trentaine de km de Melbourne, il semblerait que ce soit la fameuse Nicole : Oli

se replonge alors dans l’enquête. Alors que les nouveaux médias telles que les chaînes d’info en continu, les contenus disponibles en permanence sur internet, semblent venir sonner le glas de la presse écrite, la nouvelle patronne d’Oli lui demande de faire équipe avec un jeune journaliste Cooper Ng, afin de créer un podcast sur cette célèbre affaire ainsi que ses nouveaux rebondissements…Mais la tâche ne va pas être si facile, car Oli doit aussi jongler avec une vie privée compliquée.

J’ai découvert cette autrice grâce à ce roman dont le pitch présenté sur les réseaux m’a beaucoup intéressée, et je dois dire que je ne suis vraiment pas déçue. J’ai bien aimé le fait que le personnage principal soit une journaliste, c’est assez original pour un roman policier, nous sommes plongés dans un monde assez cruel, dans lequel l’audience devient malheureusement plus importante que la vraie raison d’être du journalisme, à savoir transmettre des informations précises et vérifiées. Si le début nous semble assez facile, une dispute entre étudiantes qui tourne mal, ça arrive...au fur et à mesure de la lecture nous nous rendons compte que beaucoup de choses ont été cachées et continuent de l’être….qui est donc réellement derrière tout ça et pourquoi ? J’ai été bluffée par les révélations des derniers chapitres, un vrai page turner qui accroche le lecteur jusqu’au bout !

J’ai déjà très envie de découvrir les premiers romans de l’autrice !!

Je valide aussi avec cette lecture l’Australie pour pour le challenge #polarautourdumonde

.

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La colocataire

"La Colocataire" de Sarah Bailey est un thriller captivant qui m'a tenu en haleine du début à la fin. L'intrigue est magistralement tissée, avec des rebondissements inattendus qui maintiennent le suspense jusqu'au dénouement final, véritablement surprenant. Le livre plonge profondément dans un mystère qui a longtemps intrigué les Australiens : le meurtre de la colocataire. La découverte du corps d'une autre colocataire, neuf ans après les faits, relance l'enquête et Oli se retrouve à travailler avec Cooper un jeune podcasteur.



L'un des éléments que j'ai particulièrement apprécié est le personnage de Cooper Ng, le podcasteur plein de fraîcheur et d'humour. Son rôle aux côtés de l'héroïne, Olive Groves, apporte une dynamique vivifiante à l'histoire. En revanche, j'ai moins apprécié voir pas du tout aimé le personnage d'Oli Groves, la journaliste. Son attitude hautaine et son opinion élevée d'elle-même m'ont souvent agacé, notamment dans sa façon méprisante de traiter Cooper. Cette opposition entre les deux personnages principaux apporte une dimension supplémentaire à l'enquête.



Ensemble, ils dévoilent un réseau complexe et des secrets enfouis. Sarah Bailey réussit avec brio à entrelacer les révélations du passé et du présent, créant une œuvre riche en suspense.
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La colocataire

Globalement, j'ai bien aimé cette lecture qui tient en haleine. J'ai apprécier naviguer entre passé et présent pour tenter de comprendre tous les tenants et aboutissants. J'ai ainsi pu voir l'évolution des personnages et des situations entre 2005 et 2015. La situation d'Olive est assez singulière puisqu'elle est la nouvelle compagne de Dean, le mari d'Isabelle Yardley - décédée il y a quelques années. Elles travaillaient sur la même affaire et étaient aussi entêtées l'une que l'autre. Au fur et à mesure que cette enquête progresse, Olive voit Dean changer et s'interroge sur son couple, sur sa relation passée avec Isabelle. L'histoire évoque donc bien plus qu'un assassinat ; cela touche plus de monde. L'affaire semble plus complexe et plus glauque qu'à l'origine. Mon intérêt a été attisé à plusieurs reprises avec les découvertes d'Olive. Ce qui était intéressant, c'est le point de vue de la narration : choisir de vivre l'enquête des yeux d'une journaliste, cela apporte un peu d'originalité. Agréable, la plume de Sarah Bailey est entrainante et facile à lire.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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La colocataire

Cette histoire est très embarquante . On est aux côtés d'Oli , journaliste de presse écrite spécialiste des faits divers. Elle est en couple avec celui qui fut son amant 10 ans plus tôt pendant son mariage avec une détective qu'Oli croisait dans les affaires qu'elle couvrait pour son journal.

Il est question d'un fait divers qui fit la une des journaux australiens. 3 jeunes femmes colocataires : à l'issue d'une fête, une est retrouvée morte poignarder, la seconde est à ses côtés avec l'arme et baignée de son sang et la troisième a disparu.

La 2nde fut logiquement désignée coupable après ses aveux et les preuves accumulées mais quid de la 3ème ? Et si l'affaire avait été correctement jugée?

10 ans après l'affaire refait la Une des journaux, Oli reprend elle aussi le fil de l'enquête entre recherche de vérité et du scoop pour son journal.



L'histoire est plutôt bonne, on est dans un récit très cinématographique et la fin est hélas un peu accélérée sans qu'on en soit époustouflé.



Livre lu en SP via netgalley.
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La colocataire

Le nouveau polar de l'auteure primé de la trilogie à succès Gemma Woodstock : The Dark Lake, Into the Night et Where the Dead Go.



Olive Grooves et Cooper sont deux journalistes qui vont réactualiser " l'affaire de la colocataire " . Un fait divers qui date de plus de 10 ans et qui n'est toujours pas résolu : dans une coloc, trois jeunes femmes.

Une est morte, une autre a disparu, et la troisième est en prison.



Cooper ,journaliste junior ,persuadé que les podcasts sont l'avenir de l'information , tape un peu sur les nerfs des journalistes seniors qui ne jurent que par les articles papiers , et pourtant grâce à lui l'enquête va prendre un nouveau tournant.



🌼J'ai apprécié que cette intrigue soit vue du côté des journalistes et non pas de la police.



Oli ,actuellement fiancée , à l'homme qui était son amant pendant plus de 10 ans, et qui aujourd'hui se retrouve veuf et papa de deux petites jumelles , elle doute d'elle-même et de son futur mariage .

J'ai trouvé le personnage de Oly complètement attachant. Autant ses qualités et sa pugnacité , que ses fragilités et son passé qui expliquent son présent .



Le livre est assez long mais les rebondissements sont nombreux. L'intrigue est bien ficelée et dévoile des secrets enfouis mais des associations malsaines.

Et sans vous dévoiler l'intrigue , j'ai énormément apprécié les thèmes abordés qui méritent vraiment d'être traités.



Je remercie @netgalleyfrance et @meraeditions pour leur confiance !

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La colocataire

C'est avec la série que j'ai beaucoup appréciée mettant en vedette le sergent-détective Gemma Woodstock que j'ai récemment découvert l'auteure australienne Sarah Bailey. C'est avec enthousiasme que j'ai sollicité NetGalley ainsi que Mera éditions, que je remercie pour l'envoi de ce livre au résumé des plus intrigants, lorsque je l'ai vu apparaître sur le site. Oli Groves, une jeune journaliste d'investigation à l'époque, avait écrit sur « le meurtre de la colocataire », un fait divers qui avait alors marqué les esprits: Evelyn Stanley, une jeune étudiante qui partageait un appartement avec deux amies, Nicole Horrowitz et Alex Riboni, avait été retrouvée morte au lendemain d'une fête donnée à leur appartement, un meurtre pour lequel Alex avait été peu après arrêtée. La réapparition soudaine de Nicole, qui avait alors disparu, relance l'enquête d'Oli, qui est demeurée hantée par cette affaire qui n'avait pas livré tous ses secrets. Contrainte par sa patronne, elle doit faire équipe avec Cooper Ng, un jeune journaliste qui travaille au département numérique et qui a obtenu un entretien avec Alex en vue de réaliser un podcast, alors qu'elle peine à gérer sa relation avec Dean, un homme intense et contrôlant avec elle. Abordant des thèmes tels que les traumatismes d'enfance, les relations toxiques et la crise des médias et ses répercussions sur le journalisme d'enquête, La colocataire présente une narration dynamique et agréable à lire, qui alterne efficacement le passé et le présent afin d'éclairer les événements ayant conduits au meurtre d'Evelyn. J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre cette intrigue jusqu'à son dénouement, que j'étais bien loin d'avoir anticipé, et à voir se tisser la relation entre Oli et Cooper, des personnages que l'auteure a su rendre bien attachants.



#LaColocataire #NetGalleyFrance
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