💥 Percutant
En trois mots : amour - toxique - sombre
« C’est ça le truc avec les démons, ils se reconnaissent entre eux. »
➡️ Hazel est singulière, libre, lumineuse mais aussi très fragile et sombre. Ce n’est pas forcément le genre de personnage que j’affectionne d’habitude mais je pense qu’on ne peut que s’attacher à elle. Malgré un texte court on constate un certain travail sur les personnages.
« - T’as quand même un peu de marge avant de crever…
- Je sais, ça va être long. »
➡️ On retrouve beaucoup d’humour noir et d’ironie dans la plume. L’écriture est incisive, crue, parfois un peu orale mais ce n’est pas dérangeant, cela correspond au roman.
« Tous me pensaient gibier alors que je me délectais de la dépouille de mes proies. »
➡️ Suivre cette descente aux enfers est quelque part captivant mais aussi pesant, c’est à la fois très noir et plein d’espoir. J’ai apprécié la ou plutôt les manières dont sont abordées les relations toxiques. Attention quelques sujets peuvent heurter certains lecteurs.
Sans oublier une fin surprenante, que j’ai bien aimée malgré un côté un peu rapide.
Merci aux éditions de la Martinière pour ce titre dans le cadre du challenge NetGalley.
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Le roman est enchâssé dans une scène de mariage mettant l'accent sur l'amour. C'est un roman d'amour extrême dont il est question, mais un roman d'amour et de destruction.
Très peu de personnages dans cette course folle, mais tous sont intenses, avec pour point d'orgue : Hazel, l'héroïne (ou anti-héroïne) éponyme. Physiquement, la plus insignifiante, celle dont il ne reste que les os et les scarifications mais intérieurement la plus complexe, la plus entière. Celle autour de laquelle gravitent tous les autres personnages et surtout l'histoire.
L'auteure nous offre le portrait psychologique d'une personnalité meurtrie, heurtée par la vie...une souffrance à vif. Pourtant cette jeune femme existe dans la vie de deux hommes qui l'adulent : Son ami d'enfance Romain la connait instinctivement et la comprend parfois. Avec lui, la relation est ambigüe entre non-dits et silence, entre amitié-amour. Puis Ian, la rencontre de sa vie, celui avec qui dès le début s'installe une passion réciproque destructrice, dont ni l'un ni l'autre ne voulaient, dans laquelle l'un et l'autre veut le pouvoir.
Malgré l'intensité des sentiments, peu de joie dans cette vie, dans ces moments racontés : des moments instants pour se sentir vivants tout en se détruisant. La vie et ses vices : l'alcool, les nuits , les rencontres, les baises...Les mots sont crus, intenses, sans fioriture pour nous décrie cet enfer de vie que porte Hazel, cette écorchée vive dans les bas-fonds de Paris.
L'auteure se joue du genre du roman d'amour en posant un trio amoureux et en le déplaçant avec brio. J'ai été surprise, autant que les personnages eux mêmes par les réactions d'Hazel, ce personnage aux intentions morbides; par sa capacité à rester vivante détournant un potentiel de destruction vers les autres.
Le texte m'a entrainé dans la descente aux enfers d'Hazel. Je reste pantoise à la fin du roman n'ayant rien entr'aperçu de la chute, du dénouement et cherchant encore comment l'auteure a pu m'emmener en douceur dans cet imbroglio !
#Hazel #NetGalleyFrance !
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Si vous cherchez un roman un peu rock’n’roll dans le style de Virginie Despentes, vous serez servis !
Une jeune architecte qui cherche sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas, jusqu’à sa rencontre avec un homme qui marque le début d’une relation chaotique.
La plume est acerbe, les personnages donnent tour à tour leur point de vue, et la fin est totalement surprenante. J’ai adoré !
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Je suis allée au bout de ce livre... mais à quel prix ! :-) Une certaine exaspération : par l'écriture, le thème, l'intrigue, la chute ridicule... Rien ne m'a parlé dans ce roman qui décrit la vie hors sol de parisiens trentenaires et bourgeois. Une relation hétérosexuelle toxique, au final explorée uniquement en surface, sans reliefs. Je ne le recommanderai pas pour lecture. - offert par Gleeph pour la rentrée littéraire, merci à eux -
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Merci à #netgalleyfrance et aux Éditions de la Martinière pour ce service presse.
#NetGalleyFrance
#Hazel
Quelle femme étonnante.
Hazel désenchantée, transgressive, qui prend quand elle laisse croire qu'elle donne. Elle ne croit pas en l'avenir, supporte tout juste le présent et se laisse porter par chaque journée. Être éthéré, fine, maigre, presque fantomatique, elle ne s'attache pas et attend de disparaître.
C'est un roman original, une héroïne comme je n'en avais jamais vue. Elle se sent vivante le temps d'une étreinte et le dit :
"Je veux me noyer dans les draps et m'oublier. Qu'on me donne un moment de pur plaisir, pour me souvenir, encore, que je suis vivante."
Pourtant elle ne veut surtout pas plus de la part des hommes. Femme-objet et chasseresse tout à la fois, elle est tout en contradictions.
C'est un récit à plusieurs voix : Hazel, l'ami, l'amant, quelques gens croisés au hasard de ses sorties. À se vouloir détachée de tout, elle devient terriblement attirante.
Une lecture qui m'a sortie de mes habitudes et qui m'a beaucoup plue. Sa fin m'a même séduite.
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A la manière de Despentes, on suit Hazel, trentenaire complètement lost, et les personnes qui l'entourent, notamment Romain, son seul vrai ami. On suit ses relations toxiques, ses pensées et les pensées des gens qu'elle croise.
Mais finalement je suis jamais vraiment rentrée dans son histoire, on reste assez en surface. J'ai eu l'impression d'une succession de petites scènes sans vraiment de but, composées de personnages de différentes classes sociales mais pas tellement crédibles non plus ... La relation toxique avec Ian n'est pas vraiment approfondie, je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher au personnage.
Il n'y a aucune place à la suggestion, tout est verbalisé, ce qui laisse une sensation un peu too much de violence. Et méga méga trigger warning sur le suicide.
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Le roman se lit très vite, commencé le soir et finit le lendemain. J'ai beaucoup aimé l'idée d'un personnage qui se construit à travers le regard croisé d'un entourage proche ou de parfaits inconnus et celui du personnage principal.
Écrire des bons anti héros n'est pas facile, et c'est un peu ce qui pèche ici : il y a une vraie envie de montrer le délabrement des personnages, ils ne sont racontés qu'à travers leur défauts et leurs pires travers si bien qu'il est vraiment difficile de s'y attacher ou d'avoir de l'empathie pour eux. Et pour ma part, lire la déglingue de bourgeois parisiens me lasse vraiment, j'ai l'impression d'avoir lu 12 fois ce genre d'histoire. J'avais vraiment envie de quelque chose de percutant ( comme Manger Bambi ou Baise-Moi par exemple). J'aurais adoré ce livre s'il montre les mécaniques des relations toxiques, ce qui fait qu'elles tiennent, comment on s'en libère, comment ça se manifeste en amitié ou dans la romance, comment ça pourrit les autres relations, comment on s'en sort. Ici, c'est suggéré ou effleuré. Malheureusement ça n'a pas comblé mes attentes.
C'est une lecture qui part mal. L'histoire commence du point de vue de Romain, personnage masculin tout ce qu'il y a à la fois de plus toxique et cliché dans le même temps. Il est beau, il gagne bien sa vie, il sait que c'est une ordure envers les femmes et que sa meilleure amie le détesterait pour ça mais c'est quand même un connard. On est vraiment dans un cliché et un trope pas du tout renouvelé du mec sombre mais que toutes les filles s'arrachent. Il n'aime pas les femmes (ce sont des objets bons pour combler ses désirs) mais ouf, Hazel est une exception il peut être amie avec elle (sa seule amie féminine vraisemblablement) sans avoir envie de baiser avec elle. Un Sasuke donc.
Puis on rencontre Hazel, l'héroïne du livre. On sait d'elle qu'elle est brisée depuis au moins l'adolescence si ce n'est avant et qu'elle a tout un ensemble de comportements autodestructeurs. Elle est vide, enchaîne les coups d'un soir, frôle l'alcoolisme (ou tout du moins n'a pas un rapport sain à l'alcool), son anorexie est largement suggérée, elle fume plus que de raison. Et sinon elle arrive à maintenir l'illusion. Et là paf, elle rencontre Ian et c'est le grand amour, elle ne vit que par et pour lui - notez qu'on n'a pas vraiment d'indication sur la bascule. On passe d'un repas de midi qui n'a pas l'air incroyable à l'avis de Roger qui n'a de rôle que celui didascalie et de Pythie de troquet pour annoncer que Ian et Hazel vont s'aimer et se déchirer.
On tombe dans les ressorts classiques d'une relation hetero toxique : Hazel ne vit que par et pour Ian, il la définit et fait la pluie et le beau temps dans sa vie et son emploi du temps. Et Hazel profite un peu de cet « amour »/attirance/parenthèses tout en sachant que c'est vain.
Le style brut et un peu vulgaire a souvent été noté et remarqué, il y'a des parallèles à Despentes noté ici et là par d'autres lecteurs•ices. Mais les seuls points que j'ai noté c'est un langage qui se veut cru et une histoire de gens paumés et c'est tout. Je n'ai pas beaucoup aimé le style qui ne sert pas beaucoup la narration et n'aide pas non plus à s'attacher aux personnages.
Hazel est vide et brisée c'est comme ça qu'on la présente, qu'elle se présente et c'est à peu près tout ce qui la définit sans y trouver aucune profondeur. C'est son essence et je n'arrive pas à me satisfaire de cette unique explication alors que Hazel présente des troubles évidents d'un PTSD : alcoolémie, hypersexualité, tendance suicidaire, anorexie. Si c'est vraiment quelque chose comme ça je préfère que ce soit clairement dit plutôt que le trope de la fille brisée inaccessible qui se détruit un peu plus chaque jour. Si c'est une conséquence de la vie plus généralement et du patriarcat qui semble dénoncé en filigrane ce n'était pas satisfaisant non plus sous cette forme.
J'ai trouvé le récit et l'enchaînement des scènes un peu décousus et j'ai souvent eu du mal à me repérer dans la chronologie des événements, très rapides et pas toujours très bien contextualisés, j'ai trouvé l'évolution de la relation très floue, un peu convenue. Et la fin n'est même plus vraiment une surprise.
Merci à Gleeph et aux Editions de la Martinière pour l'envoi et la découverte, je garde de cette lecture le plaisir de prendre des notes au fur et à mesure de mes lectures.
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Roman coup de poing, cru, direct, sans fioritures, âmes sensibles s’abstenir.
Personnellement j’ai beaucoup aimé mais à mon avis, les avis peuvent être divergents.
La vie amoureuse d’une jeune femme, Hazel, est retranscrite du point de vue de divers personnages, que ce soit le meilleur ami, la patronne d’un bar, une inconnue espagnole qui la renverse en voiture, l’amant du moment, etc.
Sur Hazel, ils portent un regard extérieur et pourtant criant de vérité.
La vie compliquée d’Hazel, sa volonté de s’autodétruire en permanence en font une jeune femme énigmatique qui sort du lot et attire les regards ou fait fuir, c’est selon.
Un roman qui ne laissera pas indifférent.
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Olivia, Isadora, Elly, Louise, Rosalie, Romane. Elle constitue ce qu’elles appellent « La Meute », une bande de filles d’âges, d’expériences, de vies, d’envies différents mais liées par un fil d’amitié invisible qu’elles seraient bien en peine d’expliquer.
Sarah Koskievic nous amène au cœur de cette bande, passant du présent au passé pour nous expliquer le lien qui les unit.
Autant le dire, je ne me suis attachée à aucune d’entre ces femmes, trop pleines d’aigreur et de rancoeur. Elles picolent, couchent, parfois se droguent. Ça se veut sans doute trash mais c’est surtout désespérant de solitude et les clichés ne sont jamais bien loin.
Au final pas tellement d’aspérités auxquelles se rattacher et pas beaucoup d’empathie ressentie au fil de ce court roman.
La fin, inattendue et violente, m’a laissée un peu démunie avec mon désintérêt pour ces 6 femmes. Je m’en voudrais presque de ne pas les avoir appréciées, car aussi insupportables soient-elles, elles ne méritent pas le sort cruel qui leur est réservé.
Quelqu’un le mérite-t-il d’ailleurs ? N’est-ce pas à ce questionnement final que souhaite nous amener Sarah Koskievic ?
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La rencontre avec une sacrée personnage : Hazel est une jeune femme, désabusée, sombre, qui vit la nuit dans les boîtes de nuit. Nous rencontrons aussi Romain son meilleur ami, Niel, un récent amant...
Dès les premières pages, nous savons qu'Hazel va se marier, mais avec qui ??
Les récits alternent les points de vue sur Hazel et ces choix de vie.
Un texte sur la vie actuelle, sur les rapports entre les êtres, sur le mal être..
Nous déambulons avec les personnages dans les rues de Paris, dans les nuits de Paris, dans les boîtes de nuit, dans les toilettes des boîtes de nuit, dans les appartements parisiens.
l'auteure nous parle des relations amoureuses et en particulier, avec aucune concession, des amours toxiques, car malgré son sacré caractère et sa carapace, Hazel va "succomber" au "charme" dévorant de Ian.
Un texte dans l'air du temps, qui donne voix aux amours des jeunes gens d'aujourd'hui. Qui décrit très bien le monde glauque de la nuit, de la désespérance de certains individus.
Ce texte m'incite à enfin lire Vernon Subutex de Virginie Despentes, qui fait écho à ce texte.
#Hazel #NetGalleyFrance
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Hazel est une trentenaire parisienne, que rien ne raccroche vraiment à la vie. Elle boit beaucoup, plongée dans une sorte de dépression qui la noie tel un trou noir. Elle se fout de tout, se fout de manger, se fout des hommes avec qui elle couche et qu’elle jette en suivant. Elle a souvent décidé d’en terminer avec son existence, sans jamais réussir, sa peau marquée par les tentatives. À ses côtés on découvre Romain, aussi antipathique que Hazel, homme à femmes, architecte, rêvant de faire souffrir et détruire les personnes sans cervelle avec qui il couche et à qui il promet monts et merveilles.
L’écriture de l’autrice est audacieuse, tranchante comme un couteau, vive et entêtante. Les mots sont crus, les phrases sont courtes. On est ici bercé par la noirceur des personnages.
Et justement ces personnages, parlons-en. Antipathiques à souhait, je n’ai rien éprouvé pour eux. Je n’ai pas été sensible à leur histoire, me demandant même comment l’on pouvait s’attacher à eux. J’ai eu de la peine, pour les quelques personnages gravitant autour d’eux et laissés sur le carreau.
Ce livre ne me marquera certainement pas. Mais je n’oublierai tout de même pas l’écriture si incisive de l’autrice.
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Livre lu dans le cadre du Challenge Netgalley 2023 #ChallengeNetGalleyFR @NetGalleyFrance @NetGalleyFR
Ce livre est comme une bombe à retardement, je l'ai lu le souffle court, entre angoisse et résignation.
C'est brutal, violent et sans filtre.
Une jeune femme, trentenaire, qui espère voir arriver la fin de sa vie. Elle se mutile, cumule les conquêtes et puis elle croise l'amour et enfin elle se sent vivante.
Oui mais, c'est un amour toxique. Une relation qu'elle devrait fuire et qui la pousse dans ses retranchements.
Mais jusqu'où ira cette histoire...
Des chapitres qui donnent leurs voix à chaque personnage et qui rendent l'histoire encore plus noire.
Un livre qu'on peut adoré ou détester, tellement il malmène.
L'écriture incisive de l'auteure y est pour quelque chose et je pense que c'est l'effet recherché.
Une histoire d'existence,de relationnel où les personnages se testent, se cherchent, se bousculent.
Je suis touchée par la façon dont le roman est mené même si l'histoire m'a quelque peu ébranlée.
Et vous, connaissez-vous l'auteure ?
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Jeune trentenaire, Hazel souffre d'un profond mal-être. Alors qu'elle essaye tant bien que mal de survivre, elle enchaine les relations toxiques...
Sarah Koskievic nous offre un puissant roman d'amour et d'autodestruction.
Les chapitres alternent les points de vue de Hazel et Romain, son meilleur ami. Quelques rares personnages secondaires prennent la parole et enrichissent l'analyse psychologique de la situation.
La lecture de ce roman est déroutante. J'ai trouvé la narration brute, saccadée, haletante ; Un rythme en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages (comme une apnée à vivre).
L'autrice nous dresse un portrait fin et profond d'Hazel. Malgré la noirceur qui l'entoure, on s'attache à elle et on l'accompagne dans sa lutte contre la vie, pour la vie...
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Une plume fine et sensible comme je les aime qui met en lumière les tourments de Hazel et Romain, deux parisiens vivant avec leurs tripes le désenchantement de leur époque. Certains passages m’ont mise mal à l’aise, mais le rythme nous emporte, impossible à lâcher pour ma part. Sombre mais jubilatoire !
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J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre que j'ai trouvé très cliché.
Un détail m'a perturbé dès les premières pages, mais je suis peut-être passée à côté de quelque chose car j'ai fini l'ouvrage en diagonale : les personnages ont 30 ans en France à l'ère Macron et de la start-up nation, mais dans le 2ème chapitre, Romain explique qu'il donne un billet de 50 francs en boîte ? Je suis perdue dans les dates.
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C’est un roman qui se lit à toute vitesse. Au début, tu te dis : serait-ce une version modernisée de Passion simple? Puis, tu te dis qu'il doit y avoir un truc. Enfin, tu te prends le coup de théâtre final dans la figure et tu souris. Ça change des comédies romantiques comme l’annonce la promo du roman mais ça change aussi des histoires d’amour tout court. Cette scène où un personnage fait voler les romans à travers la pièce à la page 119 est un bon résumé du roman « Vole L’Amant, vole Bonjour Tristesse, vole Circé, vole Passion simple!”. Je recommande pour se changer les idées : cela fait l'effet d'un carré de chocolat : délicieux.
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