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3.85/5 (sur 382 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1975
Biographie :

Caroline Dorka-Fenech est une écrivaine française.

Diplômée de lettres modernes et de l’Atelier scénario de la FEMIS, elle travaille consécutivement en tant que lectrice de scénarios, script doctor et enseignante.

"Rosa dolorosa" (2020), son premier roman, est récompensé par six prix littéraires.

En 2023, elle revient avec un texte entre révolte et déclaration, qui parle de famille, d'héritage, de religion, d'écriture et de quête de soi : "Tempêtes et brouillards". Ce roman est Révéltation Littéraire de la Fnac pour la rentrée littéraire de janvier 2023.

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Dans Le Roi Lear comme dans toute existence : l’enfant mal aimé souffre. Quels que soient les biens matériels qu’il reçoit, un château, la moitié d’un royaume, tout un trésor d’argent, l’enfant mal aimé souffre. Et c’est cette souffrance qui, à défaut de ressources protectrices, menace de l’engouffrer dans la carrière du mal. 
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Ce fut comme si, envahie par le blanc, chacun de ses membres s’était mis à basculer dans un monde sans forme, sans nom. Un monde où elle et lui seraient devenus deux méduses dans une étendue de mer lumineuse comme une lune. Deux méduses se rapprochant et se frôlant et scintillant. Deux méduses blanches, s’enlaçant sans prendre peur. Deux spectres. Deux seigneurs. Traversés par des courants qu’ils n’auraient cessé de choisir eux-mêmes, ignorant les autres. Ignorant tous les autres. La mère et le fils, uniquement.
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Aux fenêtres, les linges pendus paraissaient en lambeaux. Et, à cette heure-ci, il n'y avait personne. Seuls les Messina passaient sous les fils électriques fragiles et noirs qui couraient d'une façade d'immeuble à l'autre, composant une toile d’araignée funèbre au-dessus d'eux.
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Devant elle, Lino paraissait avoir décidé de se laisser mourir, et elle dut rassembler ce qu’il lui restait de force pour lui parler sans faiblir. Puisque, à voir la désolation de ses yeux, de ses mains, elle n’avait soudain plus aucun doute. Elle savait. Et c’était comme si ses entrailles l’avaient toujours su.
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Nouvelle visite au parloir. Lunettes noires. Robe noire. Rosa contemplait son fils amaigri qui lui parlait d'une voix tuberculeuse.
- Tu peux enlever tes lunettes ? Ça me rappelle quand tu t'engueulais avec l'autre, là, ...mon père...quand j'étais gosse.
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Mais dans les escaliers qui menaient à son appartement, seule, embrumée par le joint d'Hassan fumé trop vite, au bord du vertige, les souvenirs de ce qui s'était passé vers midi, sur ces marches, se mirent à l’envahir. L'enlèvement de son fils. Les cris lancés. Les corps empoignés. Tout semblait avoir eu lieu à une époque déjà lointaine. Les portes des voisins étaient toujours closes, elle les dépassa en accélérant. Elle ouvrit son appartement et alluma la lumière du salon. Il était sans dessus dessous. Elle préféra éteindre. Rester un instant là dans la pénombre, immobile.
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Le départ
Hiver 2005
Un désir de roman m’avait réveillée avant l’aube et j’avais commencé à écrire, pendant des heures obscures, à lutter pour trouver un sens à l’informité de mes idées. L’incipit me résistait. Cent fois effacés, cent fois récrits, les mots enfant, mère et absence se blessaient dans la même phrase, lorsque mon père téléphona.
« Je déménage, Carina, m’annonçait-il. J’ai revendu mon appartement. Mes affaires seront transportées par bateau. Ça va me coûter cher mais j’ai comparé les prix. J’ai calculé. Tout est réglé. Je pars vivre à Marrakech. Je quitte la France. Tu prendras l’avion pour venir me voir. Il y a régulièrement des promotions sur les vols. Ce ne sera pas compliqué. »
Il avait détaillé sa décision comme on évoque une escapade anecdotique, des petites vacances.
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Qui n'a pas d'héritage viens de nulle part. Qui n'a pas héritage, peut-il aller quelque part ?
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Elle savait que son fils buvait, souvent et trop. Elle savait qu'il fumait des joints, souvent et trop. Qu'il ait pu tenter la cocaïne, elle l'avait déjà envisagé. Elle ignorait qu'il était capable d'aller en acheter, seul.
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En m'invitant à sortir de son coupé, devant chez moi, il m'avait agrippée. Et j'aurais pu me laisser aller. Il me plaisait. Physiquement, artistiquement. Mais au moment où ses lèvres avaient touché les miennes, mon père m'était apparu. C'est un brouillard de sensations davantage qu'un souvenir exact. Une houle, sous la chair, davantage qu'une image précise. Mais cela avait surgi : un ressac indéfinissable venu déposer en moi les embruns d'un dégoût.
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