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Critiques de Sarah Koskievic (75)
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Hazel

Une plume fine et sensible comme je les aime qui met en lumière les tourments de Hazel et Romain, deux parisiens vivant avec leurs tripes le désenchantement de leur époque. Certains passages m’ont mise mal à l’aise, mais le rythme nous emporte, impossible à lâcher pour ma part. Sombre mais jubilatoire !
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Hazel

Dès le début, Hazel m'a captivé avec sa personnalité vibrante et ses blessures cachées. Son caractère complexe et sa profondeur m'ont immédiatement accroché, me plongeant dans un tourbillon émotionnel irrésistible. Ce livre est un voyage captivant qui nous emporte loin des sentiers battus de la littérature conventionnelle. J'ai beaucoup beaucoup aimé !
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Hazel

J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre que j'ai trouvé très cliché.

Un détail m'a perturbé dès les premières pages, mais je suis peut-être passée à côté de quelque chose car j'ai fini l'ouvrage en diagonale : les personnages ont 30 ans en France à l'ère Macron et de la start-up nation, mais dans le 2ème chapitre, Romain explique qu'il donne un billet de 50 francs en boîte ? Je suis perdue dans les dates.

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La meute

Je ne sais trop quoi penser de ce roman .. déjà je ne m’attendais pas à une histoire comme ça .. c’est quand même difficile de se dire que cette bande dit la Meute passe leur temps à boire, fumer et j’en passe ..

je ne me suis attachée à personne, trop de malheur dans leurs vie et les dialogues des fois entres elles ne sont pas sympa ..



Et la fin .. complètement inattendue



Je suis sûrement passé à côté de cette histoire
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Hazel

C’est un roman qui se lit à toute vitesse. Au début, tu te dis : serait-ce une version modernisée de Passion simple? Puis, tu te dis qu'il doit y avoir un truc. Enfin, tu te prends le coup de théâtre final dans la figure et tu souris. Ça change des comédies romantiques comme l’annonce la promo du roman mais ça change aussi des histoires d’amour tout court. Cette scène où un personnage fait voler les romans à travers la pièce à la page 119 est un bon résumé du roman « Vole L’Amant, vole Bonjour Tristesse, vole Circé, vole Passion simple!”. Je recommande pour se changer les idées : cela fait l'effet d'un carré de chocolat : délicieux.

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Hazel

La rencontre avec une sacrée personnage : Hazel est une jeune femme, désabusée, sombre, qui vit la nuit dans les boîtes de nuit. Nous rencontrons aussi Romain son meilleur ami, Niel, un récent amant...

Dès les premières pages, nous savons qu'Hazel va se marier, mais avec qui ??

Les récits alternent les points de vue sur Hazel et ces choix de vie.

Un texte sur la vie actuelle, sur les rapports entre les êtres, sur le mal être..

Nous déambulons avec les personnages dans les rues de Paris, dans les nuits de Paris, dans les boîtes de nuit, dans les toilettes des boîtes de nuit, dans les appartements parisiens.

l'auteure nous parle des relations amoureuses et en particulier, avec aucune concession, des amours toxiques, car malgré son sacré caractère et sa carapace, Hazel va "succomber" au "charme" dévorant de Ian.

Un texte dans l'air du temps, qui donne voix aux amours des jeunes gens d'aujourd'hui. Qui décrit très bien le monde glauque de la nuit, de la désespérance de certains individus.

Ce texte m'incite à enfin lire Vernon Subutex de Virginie Despentes, qui fait écho à ce texte.

#Hazel #NetGalleyFrance
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Hazel

A Paris, Hazel, une trentenaire excessive aux comportements autodestructeurs et suicidaires, s’engage dans une relation passionnelle avec Ian.



Romain, son meilleur ami, est le premier surpris quand il constate qu’Hazel est amoureuse. Elle qui s’abîme dans les nuits parisiennes, l’alcool, les drogues et les relations foireuses d’un soir, semble heureuse auprès de Ian.



Vu par l’intermédiaire de plusieurs personnages, Hazel, la fille au prénom «fabuleux», se soustrait à toute tentative de définition. Les chapitres alternent donnant la parole à Hazel elle-même et Romain ainsi qu’à des inconnus croisés dans des bars et qui observent la jeune fille en compagnie de Ian. Sarah Koskievik décortique ce couple et aborde les notions d’emprise psychologique et de possession.



Ce texte, très contemporain et citadin, nous plonge dans la vie parisienne noctambule et ses excès. Les personnages sont architectes, jeunes et riches, mais très malheureux, et il est difficile de s’y attacher, même si on comprend leur fragilité au fil des pages.



J’ai plutôt aimé le style concis, efficace et cash qui colle au thème. La fin est surprenante, un vrai twist peu vraisemblable mais finalement bien vu.



Reste que dans cette veine du trash parisien, j’ai déjà mes chouchous. Je pense à Johann Zarca avec son terrible « La nuit des hyènes », à Capucine et Simon Johannin et le très beau texte « Nino dans la nuit » ainsi qu’à Clément Mialan qui m’ont davantage émue et dont les personnages sont restés gravés en moi. J’oublierai Hazel sans doute plus rapidement !



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Hazel

Hazel est le type même de la citadine trentenaire désabusée, revenue de tout, supérieure à tout le monde, qui traine son mal de vivre de troquets en amants, ou l'inverse. Un jour elle se toque d'un sadique dont elle devient totalement dépendante, malgré ses airs de femme libérée. Elle boit, elle baise, elle fume à l'occasion et recommence à n'en plus finir. En ce moment où les armes ont repris du service en Ukraine comme à Gaza, je ne peux ressentir aucune empathie pour ce genre de personne nombriliste. C'était trop pour moi. Un peu mazo, j'ai tout de même lu jusqu'à la dernière ligne, ne serait-ce que pour comprendre les premières pages, mais avec l'impression de perdre mon temps.

#Hazel #NetGalleyFrance




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Hazel

Un portrait de femme qui brûle tout ce qui touche.



Une écriture vive, moderne, ce portrait se construit par le biais des hommes qui vont croiser le chemin de cette femme. Tout ceux qui viennent se brûler à son mal être.



Je ne sais trop que penser de cette lecture qui après deux mois passés ne m'a pas laissée une terrible impression, peut être une fin qui se veut percutante qui donne un sentiment déroutant...



Mais je n'ai pas succombé à l'attirance de cette Hazel.



Merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour le partenariat !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Hazel

Bonsoir,

J’ai rencontré Sarah Koskievic au salon du livre du Mans et en discutant avec elle, j’ai eu envie de découvrir sa plume. J’ai donc craqué pour « Hazel » aux Éditions de La Martinière Littérature et je n’ai pas été déçue du tout.

Une plume incisive percutante pour nous raconter la vie d’Hazel, son rapport aux autres, à la féminité, au patriarcat et à l’amour et à la vengeance. Un roman marquant, dur qui secoue. On a envie de secouer Hazel de lui dire mais est ce que finalement Romain n’est pas l’amour de ta vie plutôt que de te perdre avec Ian. Un roman sur la construction des relations, du rôle que chacun se donne. Un roman sur le féminisme et ses attendus, une héroïne à contrepieds de ce que l’on peut espérer. Bref une claque.



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Hazel

«Elle vivait sa vie comme une éphéméride»



Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d’une Parisienne qui, entre la drogue, l’alcool et le sexe, rêve d’une improbable histoire d’amour. Ian sera-t-il l’homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?



Les scientifiques ont bien essayé d’expliquer ce qui se passait au moment d’une rencontre, quand deux êtres se trouvent. Les manifestations physiologiques, la chimie du «coup de foudre». Pourtant le mystère reste entier. Ainsi quand Ian croise le regard de Hazel, il ne sait pas encore qu’il est sur le point de faire basculer sa vie. Tout juste peut-il constater qu’il n’avait encore jamais rencontré une telle fille: «Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s’échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s’écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs.»

On se doute bien que cette fille incandescente n’est pas faite pour la vie de couple. Peut-être pas non plus pour le bonheur. Pourtant, elle a envie d’y croire, elle qui noie son mal-être dans la vodka, dans des soirées qui ne sont plus vraiment joyeuses, mais plutôt faites pour oublier, pour sombrer dans des nuages de tabac, dans des lignes de coke, dans des vapeurs d’alcool, dans des relations aussi éphémères qu’insatisfaisantes. Elle se donne pour avoir l’impression de vivre. Et se retrouve au petit matin encore plus malheureuse que la veille.

C’est sur le rythme syncopé d’une playlist qui donne aux chapitres leur titre que l’on suit ces errances dans le Paris des bobos qui, s’ils n’ont guère de problèmes d’argent, sont tous plus ou moins mal dans leur peau.

En leur donnant successivement la parole, Sarah Koskievic nous permet de détailler ces malaises existentiels, ces quêtes désespérées vers un avenir plus serein. Et comme il est plus facile de juger les autres que soi-même, les avis sont souvent tranchés, excessifs, assassins. Ainsi, Romain qui est l’ami d’Hazel, ne peut s’empêcher de penser que son féminisme est excessif, qu’elle devrait s’amender un peu. L’occasion de souligner que la galerie de personnages proposée ici montre combien l’époque est dramatiquement instable. Chacun se veut fort et affiche ses faiblesses, chacun se veut libre et se perd dans des principes destructeurs. Chacun veut profiter de la vie en oubliant que le bonheur ne se trouve pas dans des addictions plus ou moins puissantes. Cette Meute, pour reprendre le titre du premier roman de l’autrice, a sans doute écouté No Future en boucle.

On pense au Vernon Subutex de Virginie Despentes, mais dans un style plus frénétique, plus décapant, qui colle parfaitement au propos. Jusqu’à l’ultime chapitre qui ne reprend pas pour rien le titre du premier, Sympathy For The Devil, bouclant une boucle qui pourrait vous surprendre.




Lien : https://collectiondelivres.w..
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Hazel

Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.

Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s'auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme dépressive, une vie dépravée, sexe alcool, drogue, des éléments existentiels , pour décrire Hazel, Elle sombre de plus en plus dans les méandres de l'enfer, de la folie. Sa rencontre avec Ian, pourrait-être un échappatoire, une renaissance, se prouver qu'elle peut mener une vie normale, Ce rêve devient vite en cauchemar, une relation toxique s'installe, il la manipule, il se joue d'elle .Hazel est sous l'emprise de Ian, elle à beaucoup de mal à se recentrer sur elle même et quitter cet être nauséabond, Elle est enchaînée avec elle même, Pourra t'-elle reprendre le contrôle de sa vie? Il a également Romain ,son ami de longue date, toujours présent, un homme à femme , des relations d'un soir,, aucun états d'âme pour la gente féminine, Il y a elle, il y a lui, il y a Romain,il y a tous les personnages rencontrés au fil de l'histoire, L'auteur commence son roman , en mettant en avant Hazel ,au bras de Romain,pour célébrer son mariage, un questionnement qui s'installe , qui a réussi à apprivoiser et donner du bonheur à Hazel, Quel est l'heureux élu?

L'auteure m'a totalement chamboulé par son récit, Elle traite avec beaucoup de réalisme son sujet, monde où la fiction n'a plus sa place. Une histoire cruelle dure , où rien est épargné à Hazel, Un langage cru donnant plus de véracité, et je dirai même que c'est existentiel. La lecture est dérangeante, percutante, bouleversante,L'univers est d'une extrême noirceur, un univers glauque, un univers oppressant, Mon empathie pour Hazel c'est intensifiée au fil de la lecture,

L'auteure nous entraîne , avec dextérité dans son monde, du début jusqu'au twist final,Une histoire qui m' a pris aux tripes , scotchée, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, un roman que j'ai dévoré, Un roman court mais intense en émotion, Il reste pour un public averti vu le langage utilisé,

Je vous le recommande.
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Hazel

Coup de coeur tardif pour ce roman de la rentrée littéraire. Lorsqu'Hazel rencontre Ian, elle pense que leur union sera salvatrice, mais cette relation s'avère davantage destructrice. Ce couple dysfonctionnel est le théâtre du drame intime de l’emprise. Hazel est une jeune femme taciturne, dépendante et un peu instable qui s’accroche à une histoire d'amour. L’atmosphère générale est d'emblée volontairement vénéneuse et nébuleuse. L’oralité est omniprésente dans ce petit roman choral qui se lit pourtant d'un seul souffle. Le style de l’autrice est fluide et le canevas narratif est tissé avec soin. Les phrases sont toujours courtes, parfois cinglantes. Le vocabulaire est incisif. L’ensemble est ténébreux et caustique, mais il faut dépasser cette opacité car ce récit incandescent est réussi et véritablement habité. Le rebondissement des dernières pages est inattendu. J'apporte une petite mention spéciale pour ce moyen format dont le visuel est magnifique et pour la qualité du papier issu de forêts durablement gérées. Une très jolie découverte qui va m'inciter à découvrir d'autres titres de la collection Rubis des éditions de La Martinière.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Hazel

Cinglant, touchant, sombre mais jamais pesant.
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Hazel

Un roman énigmatique à fleur d’émotion, en kaléidoscope, qui se lit le souffle court.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Hazel

Si vous cherchez un roman un peu rock’n’roll dans le style de Virginie Despentes, vous serez servis !

Une jeune architecte qui cherche sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas, jusqu’à sa rencontre avec un homme qui marque le début d’une relation chaotique.

La plume est acerbe, les personnages donnent tour à tour leur point de vue, et la fin est totalement surprenante. J’ai adoré !

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Hazel

Hazel a un prénom d'ange. Mais d'un ange déchu. Démoniaque dans sa relation aux hommes, aux autres, elle se nourrit exclusivement de fumée de cigarettes, de vin et du sang de ses victimes. Avec son ami Romain, sa Thelma, elle chasse, joue, dévore. Jusqu'à Ian. Pour la première fois, elle tombe amoureuse, comme toutes ces filles normales. Elle minaude un peu, imagine enfin un horizon possible, une belle histoire de celles qui peuvent sauver les âmes les plus noires. Mais Ian est installé dans une petite vie, avec une gentille fille. S'instaure alors une relation toxique entre Hazel et Ian. Qui est le manipulateur ? Qui est le manipulé ? Rien n'est clair jusqu'à... *twist final* !



Au rythme d'une playlist extrêmement bien choisie (Comment est ta peine ? La mienne est comme ça), on entre dans un roman au ton contemporain, quelque part entre Despentes et Becker. Le genre de textes qui me plaît. Dévoré en une journée, j'ai aimé la construction du récit, son propos, ces personnages trentenaires et parisiens. J'ai regretté que parfois l'autrice veuille en dire trop sur le contexte social, se perdant sur quelques paragraphes dans un discours politique qui nous éloigne de ce qui nous tient en haleine : l'histoire entre Ian et Hazel, cette entreprise de destruction en marche, "un coup de foudre entre eux ? Non, c'était une collision." Parce que le propos social et politique tient dans cette histoire d'amour. Le jeu immuable de la séduction, l'état de nos relations aux autres guidé par une société de l'immédiateté, les conventions sociales qui nous oblige à suivre des chemins tracés et l'envie folle de trouver sa place malgré le poids de ce que l'on est.



Et puis, il y a un petit côté Liaisons dangereuses dans tout ça. Jouer. Manipuler. Blesser. Se blesser. Croire à une rédemption. Retomber. Replonger. Jouer encore. Manipuler plus directement. Blesser pour ne pas être blessé soi-même. Tout ça sous le regard de la faune nocturne parisienne. Un public qui connaît aussi bien les codes que nos héros. Mention spéciale à Denise qui analyse aussi bien les couples qu'elle sert des bavettes-frites. Denise, j'aurais aimé qu'elle me raconte toute l'histoire.

Sympathy For The Devil.

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Hazel

Une petite pépite ! Une lecture ovni !



Je remercie la FNAC et les éditions La Martinière pour la découverte de cette lecture lors du prix Littéraire FNAC 2023.



Un ovni, pourquoi ?

On suit une jeune femme complètement paumée, destructrice et qui passe d'une histoire à l'autre en souffrant de plus en plus à chaque fois.

Jusqu'à ce qu'elle fasse LA rencontre...



Alors, j'ai failli abandonner plusieurs fois ma lecture même si ce n'était pas un gros pavé. Mais il y avait un je-ne-sais-quoi de reste-avec-moi qui a fait que je l'ai lu jusqu'au bout.

Que j'ai bien fait !



Ca a failli être un coup de cœur tellement je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer !
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Hazel

Hazel côtoie la vie sans jamais la toucher. La toucher elle, pourtant, les hommes savent comment faire... mais comment résisteraient-ils ? Pour elle, ils ne sont que des visages déjà oubliés, ils sont la cause directe et indirecte des cicatrices au bras, des morsures aux épaules, des vertigineuses et irréparables blessures intérieure.

Ce parant d'un maquillage plus ou moins sombre en fonction de la noirceur intérieure, Hazel tente chaque jour d'affronter le monde.



Son ton grinçant, son désintérêt de tout, son mépris, sa haine non dissimulée, sont les épines dont elle se pare pour repousser ce monde qu'elle déteste mais qui arrive néanmoins à la dévorer à petit feu de ses crocs acérés, brisant la plus dure des carapaces comme la plus fragile des fleurs.



Entre nuits sans fin, quête de séduction, alcool, drogue, la liberté est totale. Mais quand Ian fait son entrée en scène, la rencontre est explosive, l'envoûtement total, la voici bientôt captive de cet amour toxique.



Un roman qui prête également la voix à Romain, le meilleur ami d'Hazel, mais également aux différentes personnes qui croisent la vie d'Hazel, le terrible Ian compris, des voix tour à tour désabusées, blessés, dissimulatrices, fausses, mais qui sonnent toujours éminemment juste.



Un rythme haletant pour un livre intense, parfois cru, souvent drôle, remplie de références musicales (en plus des noms de chapitres qui sont des titres de chansons), corrosif, sombre et Rock and Roll, profondément féministe et dénonciateur d'une société destructrice, jusqu'au final aussi inattendu que mordant.
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Hazel

Alerte pépite de la rentrée !

Dans le cadre du @challengenetgalley, j'ai eu le plaisir de lire en avant-première ce roman qui, je peux vous le dire aujourd'hui, fait parti des pépites de cette rentrée.

Déjà, son autrice ! @sarahkoskievic est la directrice de prod du podcast le plus écouté de France @transfertpodcast. Ouais, c'est elle qui, avec son équipe, nous trouve les pépites de chaque semaine. C'est elle qui valide les histoires fabuleuses que l'on a dans les oreilles. Transfert, je vous en avais parlé en avril, après avoir lu l'ouvrage issu du podcast.



Ici, avec "Hazel" Sarah vise plus grand, Sarah se dévoile, Sarah nous donne des frissons et bien que je ne la connaisse pas personnellement, je peux sentir que ce livre lui ressemble. Dans cette histoire, on va découvrir des personnages écorchés par la vie, aux grosses blessures sur lesquelles ils mettent peu de mots, des êtres aimés et aimant à leur façon, mais qui se cherchent. C'est le début de la vie d'adulte pour Hazel et Romain, ils bossent dans la même boîte, ils se sont rencontrés à la fac, à la fois tout et rien ne les rassemble. Mais ils s'aiment. De cet amour pur, à la limite du fraternel. Sauf qu'on le sait, si on ne s'aime pas soi même, on peut difficilement aimer les autres.



J'ai envie de (presque) tout vous dire de ce livre mais il reste pourtant si difficile à résumer. Par son écriture franche, ciselée, poétique, aux problématiques actuelles, ses phrases percutantes ; ce livre ne se raconte pas mais se "vit".

Ce roman choral rentre dans l'intime de ses personnages, un chapitre va nous faire les détester pour mieux les aimer aux suivant. On a envie de ne pas en perdre une miette, de tout souligner. Persuadé que Romain et Hazel trouveront leur chemin, guériront. Le livre s'ouvre et se ferme sur un évènement (censé être) heureux : un mariage. Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entres Hazel et Romain, on découvre les tranches de vie des personnes qui sont de passages dans leurs vies, les petits instants qui comptent beaucoup.

J'ai souffert avec Hazel, j'ai détesté le comportement de Romain, j'ai apprécié les tournants féministes, j'ai souris aux notes d'humours, j'ai vécu ce livre et je sais que je ne pouvais pas mieux lui rendre hommage. Par mes émotions.

Plus en profondeur, nous pourrions percevoir que cet ouvrage est une dénonciation de cette nouvelle génération totalement cabossée, dépassée par les tendances et les médias, cette génération qui surconsomme et utilise les gens comme des Kleenex ou qui tentent seulement de trouver leur place dans un monde inadapté.

"De toute façon, on est tous le toxique de quelqu'un".



A noter : l'ouvrage s'ouvre sur une playlist. Connection auditive non surprenante de notre autrice et j'ai adoré ce détail.



Bref, un ouvrage qui m'a fait vibrer, j'en voulais encore. J'ai hâte de lire d'avantage de Sarah. Ne passez pas à côté à cette rentrée !



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