Citations de Serge Marquis (179)
Il est là le véritable harcèlement. Quand les coups s’inscrivent dans le mental. Un simple regard du bourreau suffit à tout déclencher. On est kidnappé de l’intérieur. On est l’otage de ses propres pensées. - page 88
La jalousie, c’est la peur de perdre, tandis que l’envie, c’est la peur de ne pas avoir. Dans les deux cas cela t’aliène et t’empêche d’aimer. » - page 168
L’amitié entre un homme et une femme est possible quand l’ego ne s’en mêle pas avec son besoin de posséder l’autre. - page 233
On arrive à mettre les bourreaux en prison, mais l’ego, on ne l’emprisonne pas. Tel un phénix, il ne cesse de renaître … Il lance des cailloux sous forme de balles, de bombes, de missiles, au nom d’une nation, d’une religion ou de n’importe quelle autre stupidité identitaire. Il commet des viols, inflige des tortures, coupent des têtes, soi-disant pour protéger une croyance ou une opinion alors que c’est sa propre existence qu’il protège. - page 230
La plus grande méprise de l'histoire est la croyance en l'existence de l’ego. C'est-à-dire croire dans la solidité et la permanence des innombrables fausses identités avec lesquelles le cerveau structure le “moi”. Croire que “je” est ma profession par exemple, ou que “je” est la couleur de ma peau, ou ma religion. Croire que ces “fausses” identités ont une existence réelle, la seule valable, ou qu’elles sont supérieures à toutes les autres. Et cela justifie de faire disparaître toutes celles qui pourraient menacer le je existence, c'est-à-dire toutes celles qui ne leur ressemblent pas. C'est bien plus grave que n'importe quelle croyance en Dieu ! - page 90
L’ego, c’est la personne qu’on pense être. Et qu’il grossit au fur et à mesure que celui qu'on pense être croit avoir toujours raison et s’imagine supérieur aux autres. Le “qui” on pense être n’a jamais rien à voir avec ce que l'on n'est en réalité. Jamais. - page 59
L’ego, c’est le “moi”, ou tout ce qui structure le “moi”. - page 57
L’ego, c’est tout ce que ce “je” représente, c’est la petite voix dans notre tête qui dit “je” ou “moi, je”. - Page 58
L'ego est le résultat d'une activité mentale qui crée et maintient en vie une entité imaginaire dans notre esprit.
Une grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l'inflige à soi-même. Une grande partie de la souffrance humaine est associée à une forme ou à une autre de résistance, de non-acceptation de ce qui est.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent.
L'humilité, c'est la clef d'or. Dès qu'on prétend la tenir dans sa main, elle s'évanouit.
Plus on associe ce que l'on est à ce que l'on a, plus s'intensifie la crainte de perdre ce que l'on a.
Il est devenu très difficile, en ce monde, de ne pas utiliser le je. Le je est partout. Il a remplacé Dieu dans nos vies.
L'activité mentale-ego (notre ami Pensouillard) cherche la croissance personnelle, alors que l'activité mentale-conscience ne cherche rien du tout. Et celle-ci apparaît lorsqu'il y a décroissance personnelle, c'est-à-dire après ce déclic qui libère du moi.
" Vous avez un hamster dans la tête !
Et ce petit rongeur invisible est capable, en une fraction de seconde, de capter toute votre attention et de se mettre à courir à vous en faire perdre la boule ! "
" Une grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l'inflige à soi-même. Une grande partie de la souffrance humaine est associée à une forme ou à une autre de résistance, de non-acceptation de ce qui est . [ Eckhart Tolle ] "
Les plus grandes maladies de tous les temps ne sont pas la peste ou le choléra, ce sont le syndrome d’hyperactivité et le déficit d'attention.Véritable pandémie moderne.
En occident, nous concevons la magie comme l’art de créer des illusions. Pour les Tibétains, détruire les illusions est la forme la plus élevée de magie.
Bien entendu, pour que vous ayez raison, quelqu’un doit avoir tort. L’ego adore donc donner tort, puisque cela lui donne le droit d’avoir raison. Autrement dit, vous devez donner tort aux autres pour acquérir un sens plus fort d’identité
Si l’expression « s’aimer soi-même » avait un sens, peut-être serait-ce celui là : n’être qu’une présence exempte de l’agitation de l’ego. […]. S’aimer soi-même, c’est consacrer 100% de son attention à sentir l’amour circuler dans toutes les fibres de son être, sans discours égotique pour court-circuiter les neurones.