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3.49/5 (sur 177 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 18/03/1995
Biographie :

Simon Parcot est écrivain et philosophe de sentiers.

Jeune, il voyage fréquemment dans le Caucase, les Balkans ou l’Afrique du Nord. Il expérimente le désert, de feu d’abord (Sahara), de glace ensuite (Spitzberg – Pôle Nord). Plus tard, il découvre le Brésil, la folie de l’Inde, la rudesse de l’Himalaya (Népal). Il use aussi ses semelles sur les sentiers d’Europe (Chemins de Compostelle, chemin de Stevenson, Tour de l’Oisans).

Après des études littéraires, il obtient un Master de Philosophie, (spécialité Sciences-Humaines) à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (2018).

Après une expérience en tant que professeur de philosophie, il décide de revenir à la montagne, et d'habiter dans le massif des écrins. Là-bas, il se consacre à l'écriture et invente les "balades-philo", des initiations ambulantes à la philosophie.

La montagne et son univers l'inspirent :

En 2018, il écrit son premier livre, "Revenir de l'Hiver" (auto-ed.), un carnet de bord poétisé relatant ses aventures sur les chemins de Compostelle.

En 2022 parait "Le Bord du monde est vertical" (Le Mot et le Reste), son premier roman. Le Bord du monde sera lauréat des prix Ecrire la Nature L'Express (Fiction), Récit de l'Ailleurs, Alpe Isère Habitat, et finaliste à plusieurs prix dont le prix Première Plume, Hors Concours, Lettres Frontières.

En 2023, il sort "Carnet de Guides" (ed.Glénat), un documentaire littéraire et graphique présentant une série de portraits de guides de haute-montagne.

son site : https://randosphilos.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/simon.parcot

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Source : randosphilos.fr
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Soirée animée par l'Académie Hors Concours Lecture par David Sidibé Créé en 2016, le prix Hors Concours défend une littérature engagée, et récompense exclusivement des éditeurs indépendants. Il offre la possibilité à ses lecteurs de découvrir des textes inédits de la littérature adulte, contemporaine et francophone, et de voter pour leur auteur favori. L'un de ces cinq finalistes repartira avec le prix de cette édition 2022 : - Sauvage est celui qui se sauve de Veronika Mabardi (Editions Esperluète) - le bord du monde est vertical de Simon Parcot (Le mot et le Reste) - L'Arbre de colère de Guillaume Aubin (La Contre Allée) - Histoire navrante de la mission Mouc-Marc de Frédéric Sounac (Anarchasis) - Il n'y a pas d'arc-en-ciel au paradis de Nétonon Noël Ndjékéry (Hélice Hélas) Cérémonie organisée à la Maison de la Poésie, en présence des auteurices, des éditeurices en lice et des membres du jury : Stéphanie Khayat, journaliste à Télématin, Inès de la Motte Saint-Pierre, journaliste à La Grande Librairie, Ilana Moryoussef, responsable littérature à France Inter, David Medioni, rédacteur en cher d'Ernest ! et Isabelle Motrot, directrice de la rédaction du magazine Causette.

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Tu vois, je ne grimpe pas par goût du risque, je ne grimpe pas par désir de mort, au contraire, aller là-haut affine ma conscience de la vie. En fait, les sommets révèlent par contraste la préciosité de l’existence : à la descente, tout est plus beau, plus gai et plus intense. Je sens mon corps s’étendre, mes sensations s’amplifier, mes pores s’ouvrent et, rien qu’en regardant les ruisseaux, je peux sentir le ruissellement de l’eau sur ma peau, rien qu’en effleurant les fleurs d’alpage, j’arrive à comprendre leur langage !
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Gaspard a-t-il apporté les livres qu’elle lui a demandés, ceux qui racontent la naissance des flocons et qui se lisent au coin du feu, lors des soirs d’hiver, lorsque les nuits sont longues et que la terre se mêle aux cieux ? Heureusement qu’il y a les livres, pense-t-elle, que ferions-nous ici, sans les livres ? C’est eux qui nous font sortir : un vers, juste un vers, des filaments d’encre sur du papier et voilà que nos esprits filent par-delà la cheminée rejoindre les étoiles gelées.
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La vie, la grande vie, celle qui vaut la peine d'être vécue, ne s'éprouve pas dans les boyaux de la ville, ne s'apprend pas dans les livres, sur les bancs de marbre d'une université, dans le discours d'un professeur cravaté. la vie, la grande vie, s’éprouve à un passage de col, lorsqu'on a grimpé pendant plusieurs jours, et que épuisé par la marche, on voit enfin l'horizon se dégager. Alors notre âme fait un bond vers l'endroit d'où elle vient et l'endroit où elle se dirige, c'est à dire cette immensité éthérée, tissées dans la lumière et contenue entre les sommets de la vallée.
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Crois-moi, côtoyer la mort, c’est comme naître une seconde fois.
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Tu sais quoi, Gamin ? Quand je les vois glisser comme ça, je me dis qu'il faut aller dans la vie comme on va dans la fraîche ! Ne pas écouter ceux qui freinent, ce sont des fourmis qui triment, alors que nous, nous sommes une race de chamois ! Parfois, dans la vie, faut larguer les amarres ! Fuser, glisser, voler, sentir la puissance de l'onde, épouser le mouvement, quoi ! La pente t'amène à droite ? Va donc à droite ! Elle te fait virer à gauche, dévore toute ta gauche ! Et si tu tombes, épouse aussi la chute ! Rigole et chéris-là ! Grand vivant ! Vrai vivant ! Car dis-moi, qu'est-ce qu'une vie sans virage et sans chute !?
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Dans toute écriture, ce qui compte c’est la lecture qu’on en fait. Voici la mienne.

Je vois dans ce livre un hymne à la montagne et aux hommes qui rêvent d’en conquérir les plus hauts sommets jusqu’à en perdre la raison.
Comme l’océan, la haute montagne est un lieu mythique, fascinant, de spiritualité où les forces de la nature sont omniprésentes. C’est aussi un endroit sacré où la terre et le ciel se rejoignent. Lieu propice donc, à l’irrationnel dans lequel, dès le titre, Simon Parcot nous fait entrer.
Malgré certains défauts (propos métaphysiques plaqués principalement) j’ai pris plaisir à lire ce roman. Dans ce récit entraînant, poétique parfois, presque d’emblée viennent se mêler à un environnement réaliste des éléments étranges, bizarres, étonnants. Plus le récit avance plus le merveilleux, voire le fantastique prend le pas sur la réalité et les deux protagonistes s’enfoncent dans un monde à la fois réel et onirique, un monde intemporel où passé et présent se rejoignent, où rêves et réalité se confondent, où les hommes et les esprits cohabitent, où les vivants et les morts se rencontrent. Nous y retrouvons la plupart des ingrédients du réalisme magique ou réel merveilleux si caractéristique de la littérature latino-américaine de la seconde moitié du XXéme siècle.
Dans sa quête de l’absolu, existentielle et spirituelle, Gaspar parti à l’assaut de l’inaccessible sommet de cet univers vertical, se dissout dans l’immensité et s’en va rejoindre l’Eternel.
Belle métaphore de l’homme, prêt à braver tous les éléments et se dépasser pour – tel un Don Quichotte montagnard – atteindre l’inaccessible étoile.
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Il contemple avec fascination cette étagère qui vient recueillir toutes les paroles tues dans le silence de la montagne et qui ressortent ici, suite à une curieuse alchimie, sous forme de papier et de cuir. Ici, les hommes se taisent car dehors, il n'y a pas de place pour la parole. Il n'y a que le vent, le gel, l'immensité des sommets qui imposent un silence brutal, le silence de l'hébétude, dans lequel on peut même rester toute sa vie. Certains restent dans ce silence, lui a dit Gaspard: une fois parvenus au sommet, ils ouvrent la bouche de stupéfaction et leur langue gèle instantanément, les plongeant dans un mutisme que seuls les livres peuvent délier. Car ici, il n'y a pas de place pour la parole, et quand il n'y a pas de place pour la parole,

alors on s'en va crier dans des livres.

Dans ces sarcophages d'encre, le papier vient recueillir la parole impossible.
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Les légendes ne naissent ni dans les livres ni dans les écoles. Les légendes naissent autour d'une table usée, au fond d'une taverne faiblement éclairée, deux pieds sous la terre, au milieu de l'hiver. Là, les humains tentent de trouver les mots justes pour nommer l'indicible. Ensemble, ils tissent des phrases, rassemblent les morceaux épars de l'expérience pour y déceler un sens, inventent les prémices d'un nouveau monde, brodent du mythe à la surface même du réel, mythes qui, des siècles plus tard, deviendront histoires et se diront, ensuite, dans les écoles et les livres.
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Le monde est bien plus vaste que ce que nous pensons. Nous passons notre vie à le réduire, ramenons l'inconnu au connu et réduisons la différence au semblable. L'ailleurs ne nous échappe plus, nous avons oublié les surprises. Nous vivons dans nos territoires, nous habitons les mêmes lieux et aimons les mêmes personnes, jusqu'à dire "le monde est comme ceci". Mais le monde n'est pas comme ceci. Il est bien plus vaste que ce que nous pensons. Il est un réservoir infini de nouveautés, un fauve qui se dérobe, un immense tableau qui demande à être dévoilé. Marcher vers le Bord du monde nous enseigne cela. Chaque pas ne rapproche pas du but, il nous en éloigne. Chaque pas est une déprise de soi qui nous rapproche de la vérité, qui n'est rien d'autre que l'oubli.
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- Dis, pourquoi tu grimpes ? lance Solal ------------------
- Je grimpe pour redescendre , pour éprouver la joie de revenir en fond de vallée , là où sont les bêtes, les fleurs et les gens que j'aime.
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