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Critiques de Sir Arthur Conan Doyle (2332)
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

» Ce court roman produit une impression de déjà-vu au lecteur de « Vingt mille lieues sous les mers » (le thème, les passages didactiques sur la faune marine dignes de Conseil ou Arronax) ou au spectateur d’« Abysses » . Trois hommes descendent dans une sorte de bathyscaphe dans un gouffre sous-marin de l’Atlantique et vont y trouver l’aventure , la mort ou…. (suspens) l’Atlantide … Pas très original mais divertissant par les clichés et l’expression surannée (la forme est celle ,classique, de documents retrouvés ) .
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Un roman d'aventures qui correspond aux classiques du genre, avec ce qu'il faut de découvertes, de science et de dangers, et qui utilise le mythe de l'Atlantide. C'est intéressant et prenant. Cependant je trouve la fin bâclée. Et je regrette quand même qu'un homme capable d'imaginer de tels progrès scientifiques et de critiquer sa société de guerre ne puisse pas imaginer une utopie qui ne soit pas patriarcale ni raciste.
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Bien souvent au cours de ma lecture j'étais persuadée de lire un roman écrit par Jules Verne. Eh non! il s'agit bien d'un récit d'aventures écrit par Conan Doyle, en 1928!

Certes, le père du fameux détective excelle davantage dans les romans policiers mais on n'en passe pas moins un bon moment avec ce livre. L'intrigue reprend des éléments bien connus: la découverte d'un monde sous-marin qui se révèle être cette fameuse citée perdue: l'Atlantide.

Les trois personnages évoluent dans cet étrange univers, y découvrent à quel point la civilisation des Atlantes est moderne dans le domaine des découvertes technologiques (ne pas oublier de se replacer dans le contexte de la fin des années 20!). Nous n'échappons pas cependant à certains aspects très manichéens: les bons ont survécus, les mauvais ont été engloutis avec leur cité, sans oublier le combat du Bien et du Mal à la fin de l'histoire, toutefois cela confère un charme à cette histoire.



Ce livre est recommandé pour les enfants à partir de 9ans, je trouve cependant qu'à moins qu'ils soient très bons lecteurs, c'est un peu difficile pour eux. Certains passages peuvent leur sembler rébarbatifs. (descriptions des découvertes, des poissons etc. et tout de même assez peu d'actions.)
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Une bonne petite aventure par Arthur Conan Doyle… venant de finir 20 000 lieues sous les mers, je n’avais pas envie d’abandonner les fonds marins et je me suis lancée dans cette lecture dont j’avais entendu un peu parler par hasard. Et j’ai bien aimé même s’il y a quelques défauts.



L’histoire raconte donc l’aventure d’un scientifique accompagné de 2 acolytes dans le fond des océans et ils vont y faire une découverte fabuleuse : l’Atlantide.



J’ai toujours aimé le style épistolaire de Doyle, comme dans le monde perdu par exemple. D’ailleurs, je n’ai pas vraiment compris pourquoi il n’a pas repris le professeur Challenger pour cette aventure, mais enfin, à la limite on s’en fout…



L’histoire se lit facilement, les descriptions sont bien et pas aussi longues et pompeuses que peut être celle de 20 000 lieues sous les mers (mais l’époque et la visé du public n’est pas le même).



Ce que je regrette c’est à la fois la longueur trop courte de cette aventure, et en même temps l’ennui des 2 derniers chapitres. En effet, j’ai trouvé que cette aventure aurait pu être bien plus longue et restée intéressante... mais sans les 2 derniers chapitres. Oui, car ces deux derniers chapitres sont d’un ennui mortel : entre l’amour dégoulinant de Hadley et la tournure mystique et pseudo religieuse de la fin… franchement j’ai trouvé ça pénible. Ça m’a fait le même effet qu’« Au pays des brumes », une des aventures du professeur Challenger.



Cependant, le livre reste agréable et mériterait d’être un peu plus connu.

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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Ouin! Pas mal déçu ce livre...



Je me suis dit qu'avec ce titre que l'auteur allait récidiver avec Le Monde Perdu mais sous la mer.



Genre on va profond puis on trouve des dinosaures...



Ben non...



Un professeur très similaire au fameux Dr Challenger finance une expédition. Une cage avec de l'air provenant de la surface et hop on descend dans une des fosses les plus profonde du Pacifique.



Bon pas de dinosaures mais un méchant gros homard. Coupe le câble! Vous voulez aller profond ben vous allez y aller...



Le roman aurait pu se terminer de cette façon...



Ben non arrive des Atlantes!



Est-ce assez comme cliché?



Ben voyons... Là-dessous dans les ruines d'Atlantis ils réveillent un démon...



Là c'est trop pour moi...



Je dirais que j'ai pas aimé!
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Spoilers.



Petit récit rapide et plaisant à lire mais qui m'a laissé une impression mitigée : les personnages principaux n'ont pas un caractère suffisamment exploité malgré des traits de personnalité intéressants, cela manque de dialogues pêchus comme l'auteur sait si bien les faire ; l'aventure à proprement parler et les récits faits par les différents narrateurs manquent d'impact, il manque quelque chose pour en faire vraie une "épopée sous-marine" qui frappe et étonne ; le monde perdu de l'Atlantide n'est pas très détaillé et finalement une fois la découverte faite, je n'ai pas ressenti de grande curiosité pour en savoir davantage sur le mode de vie et l'histoire des Atlantes, ces derniers restant finalement pas mal à l'arrière-plan de l'histoire.



La part belle est faite à la science, on voit à travers les yeux de savants passionnés, l'écriture regorge de termes spécifiques (espèces de poissons, algues, plancton...). Finalement, ce livre est surtout l'histoire d'une aventure scientifique avant d'être l'histoire de l'Atlantide, et le titre peut nous induire en erreur. Cela dit, on retrouve des traits d'humour très présents (mais j'en aurais aimé davantage et + explicites), la construction de l'intrigue sous forme de rapport avec les différents documents de preuve est intéressante, c'est très bien écrit donc j'ai quand même passé un bon moment de lecture.
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

L’intrigue est assez typique des romans d’anticipation de l’époque: scientifiquement à côté de la plaque, mais plaisante à lire pour l’aspect aventures de l’histoire. Ici les protagonistes découvrent une civilisation sous-marine, après une descente dans les profondeurs qui rappelle très fortement celle effectuée par le personnage de Dans l’Abîme, une nouvelle de H.G. Wells de 1896 (possible inspiration?) que j’avais pu lire dans le recueil contenant L’Île du Docteur Moreau il y a quelques mois.



Conan Doyle nous permet d’explorer les fonds marins et imagine des espèces inspirées d’animaux et de plantes réels, en nous épargnant heureusement les interminables énumérations qu’un Professeur Aronnax nous infligeait alors qu’il se trouvait dans une situation à peu près similaire dans 20000 Lieues sous les Mers.



Malgré quelques scènes d’action et un récit tourné plutôt vers l’aventure, le roman reste globalement assez descriptif. C’est intéressant, mais ce n’est pas non plus très trépidant. Je n’ai pas trouvé que c’était gênant pour un classique du genre, par contre le sexisme et le racisme ambiants font grincer des dents.



Cependant le plus gros défaut de cette histoire, pour moi, réside dans le dernier épisode, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Il intervient après que la situation ait été résolue et introduit un élément relevant du fantastique qui tranche complètement avec l’anticipation et le récit d’aventures, qui étaient jusque là au centre de l’intrigue. Cet ajout a un peu gâché ma lecture, je ne lui ai trouvé aucun intérêt et il m’a semblé particulièrement mal amené.



En bref, une lecture sympathique, mais pas forcément mémorable, dont la fin rompt le charme.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Le monde perdu sous la mer (Le gouffre Mara..

Je connaissais déjà Arthur Conan Doyle grâce à ses récits mettant en avant le fabuleux Professeur Challenger. Il est prévu que je fasse connaissance sous peu avec Sherlock Holmes (le père Noël m'a apporté l'intégrale de ses aventures), mais avant cela, j'avais envie d'une petite plongée sous-marine bien au sec sous mon plaid.



Ayant eu vent de l'expédition du Docteur Maracot dans les fonds très très profonds de l'océan Atlantique, et curieuse d'en savoir plus, je me suis donc rapprochée de l'un de ses équipiers, Cyrius Headley, qui m'a raconté en détails leurs aventures. Je suppose que vous avez déjà entendu parler de l'Atlantide, cité engloutie que beaucoup qualifient de fictionnelle/mythique/légendaire et qui alimente encore de nos jours un certain nombre d'œuvres de fantastique et de science-fiction ? Et bien, [attention ! asseyez-vous ou restez bien assis !], figurez-vous qu'elle existe réellement ! Oui oui oui ! Ça vous en bouche un coin hein ? [Ceux qui ne m'ont pas écoutée et sont restés debout malgré mon avertissement n'ont qu'à s'en prendre qu'à eux-mêmes s'ils ont maintenant mal au derrière parce qu'ils en sont tombés sur le cul !]



Bien évidemment, je ne suis pas allée vérifier par moi-même. L'eau, ça mouille, déjà. Et puis j'ai déjà du mal à y rentrer en pleine saison de canicule, alors là, à quelques kilomètres de profondeur, j'imagine même pas comment qu'elle doit être froide ! Et il y fait tout noir. Y a bien quelques trucs phosphorescents mais il y a aussi des créatures sous-marines pas très rassurantes, que l'Homme n'a pas encore répertoriées : des langoustes géantes, des crabes géants, des poissons géants, des limaces géantes, etc... qui ont pour seul but dans la vie de croquer de l'humain. Alors merci bien, je suis courageuse mais pas encore téméraire.



Je me suis donc contentée du récit de Headley qui est très doué de toute façon pour tout nous retranscrire comme si on y était. C'est tout comme non ? Ainsi, j'ai vécu par procuration exactement la même aventure que Maracot, Headley et Scanlan. Je me suis émerveillée de toutes ses nouveautés sous-marines quand j'étais encore bien à l'abri dans l'espèce de cabine du Stratford : les nombreuses créatures encore inconnues, la phosphorescence des décors, les restes d'une cité engloutie. J'ai légèrement déchanté quand une langouste géante a attaqué la cabine et l'a détachée du navire. Et un peu paniqué quand on s'est mis à dériver dans les profondeurs toujours plus profondes. J'ai exulté quand nous avons compris que la cité engloutie était encore habitée et que nous étions sauvés. J'ai appris beaucoup parmi cette population, découvert pleins de choses, pas toujours bonnes par ailleurs, et notamment dans leurs avancées technologiques (surprenantes pour l'époque où a eu lieu l'expédition ; aujourd'hui, on les devance de loin, il vaut mieux qu'ils restent cachés...).



Mais je vous en ai déjà trop dit. Allez-y vous-mêmes, vous verrez bien...



Donc voilà pourquoi j'aime tant les classiques jeunesse que j'aurais dû lire quand j'en avais l'âge requis et qui ne m'intéressaient pas du tout à ce moment-là. Parce qu'ils sont écrits avec une plume élaborée, minutieuse et détaillée, qui ne lésine pas sur la description des lieux et décors, des personnages et ici des différentes créatures marines, et qui n'en oublie pas le côté action et aventures pour autant.



Ce roman n'a que 192 pages mais foisonne dans tous les sens. Il est vrai que l'intrigue en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard et que le côté scientifique est un peu désuet. Il m'a semblé également y entrapercevoir un côté parfois quelque peu raciste ou macho, bien que je ne sois pas sûre de l'avoir interprété comme il faut. Mais la narration est originale, réalisée du point de vue d'un personnage secondaire, sous forme de documents retrouvés et réunis. Le monde sous-marin paraît merveilleux et effrayant à la fois. L'ambiance semi-euphorique semi-angoissante est toujours bien dépeinte. Les personnages sont attirants et leurs (més)aventures exaltantes.



C'est trop court à mon sens, j'aurais aimé rester piégée chez les Atlantes bien plus longtemps, mais ça ne m'a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.

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Le Mystère de Cloomber

Le mystère de Cloomber fait partie des livres de Conan Doyle rejetés dans l'ombre par les séries bien plus célèbres de l'auteur, les aventures du Professeur Challenger et surtout, surtout, les enquêtes du génial Sherlock Holmes.

Ici, pas de détective, le narrateur est mêlé d'abord aux évènements par sa simple proximité géographique et il ne saura rien empêcher,ni rien résoudre d'ailleurs, se bornant à un rôle de rapporteur et de compilateur.



A la lecture , ce roman soutient tout à fait la comparaison avec les autres oeuvres qui ont fait connaître l'auteur. Ce qui est amusant d'ailleurs est qu'on y retrouve des techniques que Conan Doyle utilise dans ses romans plus célèbres, comme celle de l'homme rattrapé par son passé ou le récit au présent cédant la place en cours de route au récit des évènements antérieurs qui déclencheront le châtiment, exactement comme dans Une étude en rouge ou La Vallée de la peur....



Si le côté extrêmement classique du récit et son déroulement ne provoquent pas grande surprise, Le mystère de Cloomber n'en reste pas moins un récit à énigme assez plaisant, soutenu par le style de Conan Doyle, et une découverte très agréable.
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Le Parasite

Une histoire d'hyptnose qui tourne mal, une plume ancrée dans son époque mais qui se lit facilement. Le parasite est une petite aventure sympathique qui permet de découvrir Doyle à travers autre chose que Sherlock Holmes que, pour ma part, je n'aime pas.



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Le Pirate au nez d'aigle - Jeunesse

Quatre textes d'écrivains divers, quatre styles différents et pourtant assez proches. Quatre ambiances, quatre écritures agréables. La première nouvelle de ce recueil est écrite par Sir Arthur Conan Doyle et donne son nom à l’ouvrage : le Pirate au nez d’aigle.



Les quatre histoires sont très agréable à lire, même si pas transcendantes, avec, par contre, un dernier texte que je trouve en dessous des autres dans le thème. Quelque chose a dû m’échapper pour celui-là. Ce qui n’empêche pas le fait que j’aie passé un très bon moment à la lecture de ce petit recueil, et que les trois autres textes m’ont permis de m’évader très facilement.



Pour faire court, le premier texte (Le pirate au nez d'aigle) est un récit de piraterie dont on voit très vite la finalité, mais qui reste très plaisant à lire. Le deuxième texte (Les avions fantômes) propose une enquête sur la disparition de rubis lors de transferts par avion : bien écrit mais avec une résolution simpliste. Le troisième texte (Par une nuit de brouillard) conte une vengeance subtile et bien menée, se déroulant sur un paquebot en direction de New-York : une bonne nouvelle. Et un quatrième et dernier texte (L'amulette d'or) traitant d’un groupe d’enfants devant remplir un devoir dans une forêt et dont l’un d’entre eux tombe malade… Je n’ai personnellement pas apprécié le thème de ce récit, même s’il reste facile à lire.



On appréciera donc cette lecture au style un peu "daté", mais qui surpasse de nombreuses écritures actuelles. Les idées peuvent paraître un peu simples, mais elles sont bonnes : il sera donc aisé pour des enfants de pénétrer les quatre univers ; les enfants qui entrent dans l'adolescence (et certainement ceux plus âgés) adoreront, très certainement. Si vous tombez dessus sur un marché de seconde main, je vous le conseille.



Hiroyuko.
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Le Possédé

Texte écrit lors d’un séjour à la station suisse de Davos – comme quoi l’air des cimes peut être stupéfiant et la blancheur des pistes, dissimuler un sombre sous-sol.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le Possédé

Le possédé raconte l'histoire d'un scientifique, matérialiste, qui ose pourtant dépasser son scepticisme et se lancer dans des expériences sur l’hypnose... Pour son malheur !

J'ai aimé le style (journal intime) qui aide à se projeter et donne un rythme au livre. On retrouve le mystère et le suspens d'Arthur Conan Doyle. C'est un moment très plaisant de lecture et très court aussi !
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Le Possédé

Curieux opuscule qui évoque l'emprise d'une femme sur un scientifique. le tout se terminant, évidemment, par un drame dont on soupçonne l'auteur.

A noter le remarquable texte d'introduction ode à la vie particulièrement poétique, voire emphatique : sublime ! Cela justifie à elle seule l'achat de cet ouvrage.
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Le Possédé

Arthur Conan Doyle, né Arthur Ignatius Conan Doyle (1859-1930)), est un écrivain et médecin écossais. Alors qu'il rêvait d'accéder à la reconnaissance littéraire par ses romans historiques, c'est finalement le roman policier qui permet à Doyle de passer à la postérité avec ses romans et nouvelles mettant en scène le détective Sherlock Holmes.

Le Possédé, court roman de 1894 qui vient d’être réédité, s’inscrit dans ce qu’on pourrait qualifier de veine « fantastique » et qu’on imagine issu de ses préoccupations tardives : sur la fin de sa vie, marqué par de nombreux deuils, il s'investit dans des causes ayant trait au surnaturel aujourd'hui discréditées. Ainsi, il défend le mouvement spiritualiste, fondé sur la croyance en Dieu, il se distingue par la croyance en une communication possible avec les défunts. Ceux-ci pouvant être contactés par de simples individus ou par des médiums entraînés, dans le but de recueillir des informations sur la vie après la mort.

Le professeur Gilroy est un scientifique, un physiologue, c’est-à-dire qu’il étudie le rôle, le fonctionnement et l'organisation mécanique, physique et biochimique des organismes vivants et de leurs composants ; la physiologie étudie également les interactions entre un organisme vivant et son environnement, et à ce titre il se targue « d’être un affreux matérialiste. » Ceux qui prétendent que l’âme peut être manipulée comme la matière, le font plus que sourire et pourtant… Par défi et pouvoir prouver que la science à raison afin d’en tirer un article favorable à sa carrière, il va être confronté à Miss Penelosa, une femme au physique plus que disgracieux et boiteux originaire de Trinidad, dotée d’un pouvoir de médium hors du commun.

Régulièrement il fréquente le salon d’amis et sert de cobaye à la médium, séances dont il tire des notes très précises consignées dans son journal, le texte que nous avons entre les mains. Ce qui débute comme une rigolade pour lui, va lentement se corser quand il réalise qu’il ne peut plus se passer de leurs séances tous les soirs vers vingt-heures, puis que sous hypnose il déclare sa flamme à cette dame contre son gré et quand il va vouloir se rebiffer et se dégager de ce jeu malsain, la diablesse va sortir le grand jeu de la possession démoniaque. Gilroy est dans un sale pétrin, commettant des actes saugrenus à l’université, puis de violence dont il n’est pas maître. Quand Miss Penelosa menacera sa fiancée, c’en sera trop, Gilroy devra prendre la seule décision possible… ?

Pas mal du tout ce petit bouquin qu’on lit à toute vitesse. L’intensité dramatique monte crescendo dévoilant le pouvoir extraordinaire et qu’on peut imaginer sans limites de la médium, le pire étant que Gilroy ne peut rien faire, s’il demande conseil autour de lui on va le prendre pour un fou, s’il cherche à résister il n’a pas la force suffisante, cruel dilemme.

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Le professeur Challenger : La Ceinture Empo..

J'ai lu ce livre sur ma liseuse que j'ai trouvé sur ebooksgratuits.com qui propose des livres libre de droit. C'est donc en fouillant sur ce site que j'ai découvert la machine à désintégrer. La seizième page fut la dernière. Amusant, divertissant et efficace. Un peu comme un trou normand au milieu du repas.
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Le professeur Challenger : La Ceinture Empo..

Masse Critique et les éditions Okno m'ont envoyé ce recueil de trois nouvelles écrites par Arthur Conan Doyle. Para-littérature est le terme qui désigne parfois dédaigneusement le roman policier et la science-fiction : il s'applique ici à merveille. On reproche souvent à la para-littérature de divertissement son peu de soin du style, le caractère stéréotypé des personnages, les clichés de toute sorte, le manque d'originalité et d'inspiration. Cela s'appelle parfois aussi littérature alimentaire, produite par des auteurs qui écrivent beaucoup et mal pour vivre.

*

Le premier récit, "
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Le professeur Challenger : La Ceinture Empo..

Avant de lire ce livre, je ne savais pas que l'auteur, Sir Arthur Conan Doyle, avait mis en scène un autre personnage récurent (autre que Sherlock Holmes), le Pr. Challenger. On quitte l'univers policier pour celui de la science-fiction.



Ici, dans la première nouvelle, La ceinture empoisonnée, la fin du monde approche et cinq personnages se confinent chez le Professeur pour survivre. J'ai bien aimé mais, parfois, j'ai trouvé que ça tournait un peu en rond.

Dans la seconde, La machine à désintégrer, un savant affirme avoir créé une machine extraordinaire, celle de téléporter de la matière (la matière disparait et réapparait). J'ai beaucoup aimé cette nouvelle que j'ai trouvé très captivante !

Dans la dernière, Quand la Terre hurla, une nouvelle entre science-fiction et fantastique, le professeur souhaite démontrer que la planète Terre est un être vivant en creusant un trou de plus de 13 000 mètres pour s'approcher au plus près des entrailles de la Terre. Là, j'ai beaucoup moins aimé car le récit s'approche d'un récit scientifique où il n'y a pas de suspense.



J'ai beaucoup aimé découvrir la plume de l'auteur dans cet autre genre littéraire, la science-fiction. Sur les trois nouvelles, une m'a beaucoup plu, une moyennement et une pas trop.
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Le professeur Challenger : La Ceinture Empo..

Ah le professeur Challenger ! J'adore ce genre de personnage qui m'amuse beaucoup.

Tout d'abord je dois préciser que j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique: je remercie donc Babelio et les éditions Okno de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.

Je vais commencer directement par les bémols : une faute d'orthographe -page 229 "insolant" au lieu d'"insolent- qui me chagrine dans la mesure où le texte Quand la Terre hurla date de 1928 et où les traductions ont eu le temps depuis d'être lues, relues, corrigées etc. Autre bémol: la seule illustration du livre est une photo en première page d'Arthur Conan Doyle sans date précisée et AUCUNE illustration de The Strand Magazine qui a publié les exploits de Challenger : cela aurait apporté un petit plus à cette édition.

Ceci dit, revenons-en aux différents textes.

Le premier, La Ceinture empoisonnée, date de 1913 et met en scène les personnages du Monde perdu publié l'année précédente. On retrouve le journaliste et narrateur Ed Malone, l'aristocrate aventurier Lord John Roxton, le professeur George Edward Challenger et Madame ainsi que son adversaire, contradicteur et néanmoins ami le professeur Summerlee. Il ne faut pas oublier le contexte historique : la Grande-Bretagne croit alors dominer le monde et cela se retrouve dans le personnage principal. Le texte est misogyne - Madame Challenger est une épouse dévouée à son "génie" de mari au-delà de toute raison-, raciste (les peuples du Sud résistent moins au fléau que ceux du Nord), les classes de la société sont bien établies - Challenger est prêt à laisser mourir son personnel qui le sert fidèlement depuis10 ans mais veut sauver ses compagnons d'aventure ... en cela il est le reflet de son époque et de ses normes sociales : Conan Doyle n'aurait sans doute pas publié le même livre après la Grande Guerre dont le système de classes est ressorti fracassé, où les femmes ont commencé à s'affirmer et où les peuples des colonies ont sauvé la mise à leurs métropoles. Ceci dit, le début est amusant : Challenger convoque ses compagnons et les somme d'amener une bouteille d'oxygène après avoir annoncé la fin du monde dans le Times. Summerlee, très sérieux, démontre à ses compagnons pendant le trajet en train son absence de talent à imiter les cris d'animaux, Challenger se cache sous la table pour mordre le mollet de sa bonne. Bref, le monde devient fou. Les quatre amis et Mme Challenger se calfeutrent et attendent la fin du monde qui leur parvient par l'éther, le fameux éther que les amateurs de steampunk connaissent bien désormais et dont on ignore de quoi il s'agit. L'attente est bien menée, les dialogues sont intéressants même si tout est fait pour mettre en valeur l'esprit supérieur de Challenger sur ses compagnons et principalement sur son principal contradicteur Summerlee. Les arguments du professeur Challenger ne tiennent guère la route et sont péremptoires mais ce n'est pas grave : le lecteur est là pour l'admirer. Personnellement, j'ai préféré les positions de Summerlee quand bien même elles sont tournées en ridicule. Le passage sur l'amibe survivante m'a un peu laissée perplexe puis j'ai trouvé que cette réflexion de Conan Doyle était étonnamment moderne : l'humain peut dispatraître de la Terre et la vie peut continuer quand même... Un court roman intéressant qui m'a beaucoup plu.

La deuxième nouvelle La machine à désintégrer, publiée en 1927 est très décevante : l'auteur choisit la facilité. Seule chose amusante : l'arrogance de Challenger qui reproche à Malone de l'avoir désigné dans un de ses articles comme « l'un de nos plus grands savants vivants » et qui corrige un de ses confrères qui dit de lui qu'il est célèbre dans toute l'Europe : « Réputation que vous avez eu le bon goût de qualifier d'européenne, quoique j'ai de solides raisons de croire qu'elle n'est pas moins établie en Amérique. » Le professeur Challenger ne doute de rien et surtout pas de lui-même et j'adore ça !

Enfin, Quand la Terre hurla parue en 1928 clôture ce recueil. Il rattrape l'inanité de la précédente : Challenger veut prouver que la Terre est vivante et s'apprête à la faire hurler pour cela... Cette nouvelle est néanmoins un peu longuette par rapport à son ressort narratif.

Pour conclure ce billet, j'ai aimé ces « exploits » grâce à la mauvaise foi de son héros et à leur côté suranné même si ces nouvelles sont inégales.
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Le professeur Challenger : La Ceinture Empo..

On peut s'attendre à tout sauf à ça !

Mais où l'auteur est allé chercher une histoire pareille ? Quelle imagination.



Dans ce livre, j'ai rapidement été plonger au cœur d'une intrigue palpitante.

Jusqu'à la fin je m'attendais à une fin tragique.

Quel chute ! Que de rebondissements !

L'auteur a joué avec mes émotions ainsi qu'avec celles des personnages.

Le professeur Challenger est tantôt un homme dur et autoritaire tantôt doux comme un agneau, mais seulement avec sa tendre épouse. D'ailleurs il ne s'en cache pas devant ses amis.



Le jeune Malone, narrateur, reste effacé et discret face à ses amis haut en couleur, voire exubérants. Je pense que c'était un choix délibéré.



Un roman court et addictif !
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