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Critiques de Sophie Coignard (26)
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Benalla, la vraie histoire, un intrus au co..

C'est une enquête policière!

Vous connaissez le criminel Benalla, la victime (le contribuable et l'Image de la France), les dégâts collatéraux (Gérard Collomb et des chefs de cabinet...) !

Mais, qui était le "chef", celui qui était dans l'ombre et soutenait Alexandre Benalla?

Et pourquoi ce feuilleton?





Souvenez vous, du 24/07/2018, discours d'E.Macron:

La blague sur Benalla qui n'a jamais été mon amant... "Et s'ils (les Sénateurs) cherchent un coupable, il est devant vous! le seul responsable, c'est moi et moi seul. Qu'ils viennent me chercher!"





C'est impossible, et Macron le sait bien...Il est le seul citoyen de France qu'on ne peut pas venir chercher! Les commissions d'enquête n'ont pas le droit de le convoquer et il est irresponsable devant la justice de tous les actes commis dans l'exercice de ses fonctions...





Alors, pourquoi Macron protège encore et encore Benalla? Il suffisait de le licencier...





Selon Sophie Coignard, Benalla respecte et fait rire Brigitte Macron...

Pardon?

Benalla a l'oreille du Président (les mails et sms entre eux deux perdureront, même après les rapports du Sénat) et lui rapporte les ragots de l'Élysée...

Car Macron n'a confiance en personne!





Quel suspens! Lisez ce livre qui explique comment un président de la république française a voulu empêcher une, voire plusieurs enquêtes de police, sur son chargé de mission "préféré" !

Abus de pouvoir, faux semblants, et la recherche du "coupable" par Macron!





Je veux parler des responsables qui ont balancé, dans la presse, les agissements de Benalla ( le tabassage d'un manifestant à la Contrescarpe, alors qu'il n'est pas policier...) et ses corrélations avec Macron...

Il faut trouver le "traître" et "vous me le crevez!" Ordonne Macron...







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La caisse

La Caisse des Dépôts est une très vieille institution, un peu poussiéreuse peut-être, mais gorgé d’argent, qui est celui de tous, de la collectivité en somme, puisque c’est notamment comme on le sait, l’argent des livrets A ou de développement durable en grande partie, dont elle assure la gestion, mais aussi celui des notaires puisque ce que l’on y dépose via leur intermédiaire atterrit aussi dans la caisse des dépôts et consignations, de là vient du reste ce dernier vocable je pense.



Tout ce blé devrait servir à quoi (250 milliards auxquels s’ajoutent autant d’actifs propres, une manne !) ? et bien justement c’est bien là que le bât blesse. Si sa vocation première est d’être au service de l’intérêt général et du développement économique, pour l’Etat et les collectivités, en intervenant par exemple, comme elle le fait depuis le début du XXème dans le financement du logement social qui est connue du public comme une de ses missions régaliennes ou autres constructions collectives, au fil du temps, elle s’est diversifiée vers des activités de banque d’investissement sur les marchés concurrentiels, et se situe entre service public et activités privées tout azimut, banque d’affaires internationale, société d’assurance…



Par ailleurs, elle est censée être indépendante du pouvoir exécutif, et placée sous la protection du Parlement, en fait, ce n’est un contrôle que de loin ; en gros par exemple, des parlementaires siègent à la commission de surveillance, souvent, on leur soumet des dossiers à traiter, quelques heures seulement avant les délibérations…. C’est dire !



Quant aux Directeurs généraux, ils font un peu ce qu’ils veulent et n’usent pas toujours de leur pouvoir de dire non quand ils sont sollicités. Si l’Elysée dit, il nous faut investir dans la cité du cinéma par exemple, ou ici ou encore là, alors on ouvre le robinet, parfois sans véritable contrôle ni perspectives, parfois après quelques harcèlements au besoin.



Autrement dit, ce trésor de la Caisse suscite bien des convoitises, et tout le monde y pioche ou s’en sert et tout ce que raconte cette enquête est proprement sidérant.



On est surpris même de voir qu’elle est encore debout après tout ça, et après des scandales comme la fusion de Véolia et Transdev qui a eu lieu pour satisfaire à des intérêts privés ! ou encore celui de Dexia avec lequel elle a quand même eu un peu chaud aux fesses …



Inutile de préciser qu’il y a là aussi des scandales de rémunération hallucinantes auxquelles s’ajoutent stock option, des actions gratuites en veux-tu en voilà.. qui montent à des niveaux que je n’ose pas écrire…

Un détail en passant : elle entretient par ailleurs ce qu’elle appelle des « énarques sur étagère » autrement dit des gens qui sont un peu au placard ou qui ont quitté le navire d’un cabinet ministériel quelconque, et qu’on entrepose là en prévision d’un éventuel petit coup de main ici ou là, une sorte de carnet d’adresse pour dépanner les copains… CDC : Caisse des Copains comme disent en plaisantant (jaune) les auteurs.



Vous avez dit République exemplaire ?



Attention, la lecture de ce livre nécessite un estomac bien accroché !

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Le pacte immoral

Quand le ministre de l'Education Gilles de Robien, conscient des ravages causés par la méthode globale d'enseignement de la lecture, décrète le retour officiel de la méthode syllabique, il déclenche un tollé, la machine Education Nationale se grippe et reste braquée sur la solution bâtarde de la méthode mixte qui, telle le pâté d'alouette, comporte un cheval de global pour une alouette de syllabique. Quand Luc Chatel veut en finir avec les RASED, ces réseaux d'aides spécialisées aussi discriminants que contre productifs, le mammouth freine des quatre fers et la défaite du ministre est presque aussi complète que celle de son collègue...

« Le pacte immoral » est une enquête effectuée sur le fonctionnement de notre système éducatif par Sophie Coignard, grand reporter à l'hebdomadaire « Le Point ». A l'instar de la pléiade de bouquins publiés sur le même sujet, le constat de celui-ci est aussi terrifiant que décourageant. De plus en plus mal classée dans les études PISA de l'OCDE, la France, qui consacre son plus gros budget à l'Education, se retrouve au fin fond du classement des pays développés, aussi bien en efficacité qu'en réussite. Et pourtant tous les hommes politiques de droite comme de gauche n'ont cessé de proclamer qu'ils voulaient faire de l'Education la priorité des priorités ! On se demande ce qu'il serait arrivé si elle avait été le cadet de leurs soucis ! En sous-titrant l'ouvrage : « Comment ils sacrifient l'éducation de nos enfants », l'auteur annonce tout de suite la couleur. Il y a bien une volonté de dévoiement, de perversion sous prétexte d'égalité des chances, de non discrimination et autres sornettes du même tonneau. Depuis plus de 40 ans, en voulant la réformer, les puissants détruisent l'école de la République en se gardant d'ailleurs bien d'y placer leurs propres rejetons. Pour ces « héritiers », du solide, du sérieux du traditionnel, pas de méthodes fumeuses, d'éveil transversal et autres sensibilisations ludiques sorties des crânes d'oeufs des pédagogistes disciples de Meyrieu. Le livre regorge de faits avérés qui sont autant de condamnations sans appel. Il se termine par cette constatation : il suffirait de peu de choses pour que ça fonctionne. Oui, sans doute, beaucoup de courage politique et un grand nettoyage pour se débarrasser de tous les Diafoirus jargonnants et autres malfaisants qui pantouflent dans les hautes sphères. Là, d'ailleurs, réside une certaine faiblesse du livre. Sophie Coignard se cantonne un peu trop aux couloirs du ministère, aux magouilles diverses et variées, aux tractations et tripatouillages entre décideurs, hauts fonctionnaires et syndicalistes. Elle aurait pu donner un peu plus la parole aux soutiers et aux galériens, ces enseignants du terrain qui, la plupart du temps, en trichant avec les instructions délirantes, arrivent envers et contre tout à maintenir à flot ce radeau de la Méduse pris de folie. Pour en savoir plus sur la réalité du terrain, lisez plutôt Le Bris « Et vos enfants ne seront pas lire... ni compter » ou Viallet « Le mammouth m'a tuer ». Des témoignages, des vrais.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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La caste cannibale : Quand le capitalisme d..

Quand on s'intéresse à la décroissance, à la consom'action, qu'on commence à toucher à ces domaines-là, peu importe la porte par laquelle on est passé pour y arriver, si on n'a pas d'emblée franchi celle du capitalisme-c'est-quoi-et-pourquoi, on finit par y arriver et par regarder ce qu'il s'y passe... Après avoir pris la porte des banques, avec Les banksters dont je vous parlais ici, j'ai donc franchi celle du capitalisme, de sa folie, de sa course effrenée en forme de rouleau compresseur et de la manière dont les gouvernements censés nous représenter lui laissent les coudées franches. Si on se limite à l'une des définitions du dictionnaire, le capitalisme c'est "un système qui s'appuie sur la propriété privée des moyens de production et qui a pour fondement l'accumulation du capital productif au travers de la réalisation du profit". Ce livre nous montre comment, dans les faits, le capitalisme se met en pratique, exemples concrets à l'appui: augmentation de la pauvreté, augmentation du stress au travail pour ceux qui ont réussi à en trouver un, comportement des "grands" patrons français, scandales (affaire Renault, affaire des Pages jaune, affaire Dexia, etc.), rôle de ces agences de notation sorties de nulle part, anecdotes sur le FMI, rôle des banques. Insuffisant pour avoir une vision complète si on ne connaît pas bien le sujet, mais éclairant.
Lien : http://mesmotsenblog.blogspo..
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L'oligarchie des incapables

Un livre très lourd. C'est une suite "d'affaires" journalistiques mettant en scène la corruption de "l'élite". Pourtant, le fait que ce ne soit qu'une suite sans réellement de lien entre les articles, sans connexion, le rend très difficile à lire, très long.
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L'oligarchie des incapables

Je ne dois pas être très adepte de ce genre de livres. Et pourtant j'en ai déjà lus. Je pensais trouver quelque chose d'innovant. Mais non. Nous partons d'un même constat qu'il y a une dizaine d'années mais avec des exemples actuels. Du coup, on se rend compte que les politiciens ne sont pas plus inventifs que ça. Juste un peu plus cupide... Un livre sorti pour les présidentielles. Ni plus ni moins.
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Le pacte immoral

L'auteur, journaliste, infiltre pendant un an le système éducatif. Du ministère aux salles de classes, elle passe tout à la loupe, interroge, analyse...... Le constat est affligeant, l'école est en naufrage. Elle sort de son rôle fondamental, celui des apprentissages fondamentaux. "tous illettrés dans 10 ans" (pour plagier Attali "tous ruinés dans 10 ans") Entre "L'école du crétin" (je ne sais plus le nom de l'auteur), vu de l'intérieur du système et "le pacte immoral", vu de l'extérieur, le constat est le même : le niveau baisse, l'écart se creuse. Et si tout était voulu ?
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Un État dans l'État : Le contre-pouvoir maçonni..

Une enquête relativement complète mais qui me fait avoir une réflexion à la fin de la lecture : "le problème de la franc maçonnerie est justement le secret, et tout ce livre est conçut sur des témoignages mais aucune preuve ni document" (ou presque).



C'est donc au lecteur d'accorder le crédit qu'il veut à l'enquête de l'auteur.
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Le pacte immoral

Toi qui entre ici, abandonne toute espérance...



C'est avec un véritable sentiment d'abattement que j'ai refermé ce livre.

Ça commence déjà mal avec des ministres de l'Education nationale qui acceptent le poste du bout des lèvres, rêvent parfois et tentent des réformes, puis abandonnent et attendent que ça passe.

Ça continue avec le front commun des politiques, des théoriciens cooptés de la rue de Grenelle et des syndicats.



Tout désespère dans l'enquête de Sophie Coignard : la non concordance des temps (une mesure même mauvaise, ne produira ses effets que bien des années après), les baromètres truqués (la fable du niveau qui monte), les explications fumeuses (l'enfant producteur de son propre savoir), la baisse du niveau des enseignants, les fausses réformes (l'IUFM !)...

Comme le dit une inspectrice générale : "Diafoirus est de retour" !



De quelque côté que l'on se tourne, nulle trace d'espoir hormis la conscience de la plupart des enseignants.



Il s'agit donc d'un livre indispensable, mais terriblement démoralisant tant l'ampleur de chantier s'avère gigantesque.



Pour le reste, l'agencement est assez confus et on a l'impression de lire plusieurs fois le même constat, sous des angles parfois peu différents. Du coup, au bout d'un moment, on s'ennuie un peu. Le contenu rattrape néanmoins toutes ces faiblesses.
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Ces chers cousins

En 2015, une enquête relativement approfondie sur l’évolution, pour le meilleur et pour le pire, d’un symbole français du capitalisme familial.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/07/18/note-de-lecture-ces-chers-cousins-les-wendel-pouvoirs-et-secrets-sophie-coignard-romain-gubert/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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L'oligarchie des incapables

Un livre qui fait froid dans le dos

La soif d'argent a remplacé la soif de pouvoir. Qui gagnera le plus que son copain ? On ouvre les caisses de l'état pour se servir. Pourquoi se gêner ? On ne risque rien, la justice, les médias sont bien contrôlés par les copains. Le peuple est là pour renflouer les caisses en toutes circonstances. Les impôts cela sert à cela. Et si un fonctionnaire trop zélé nous bloque dans notre ambition, on passe un coup de fil et cet inconscient revient dans le droit chemin. La politique du comment gagner plus cela marche, on a de plus en plus de millionnaires en France ! Evidemment pour que quelques-uns gagnent plus, il faut que beaucoup perdent plus. Mais c'est cela la vie ! Je n'imaginais pas la politique gangrené à ce point. J'ai eu envie de vomir à la lecture de certains passages. Ames sensibles s'abstenir !! Bravo aux auteurs ! Un livre qu'il convient de lire avant de voter !!!!
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L'oligarchie des incapables

Cet ouvrage ressemble à un assemblage de petites histoires. A cela s'ajoute un style proche du familier et une structure très bancale. Le tout donne un livre peu agréable à lire.

Voilà pour la forme, pour le fond, on a un compte-rendu des affaires politiques majeures de ces dernières années. Cette piqûre de rappel sur ces différents scandales ne réconcilieront pas les personnes fâchées avec la sphère politique.

Les auteurs arrivent à une conclusion assez simpliste de dirigeants corrompus qui ne donnent pas l'exemple de la rigueur nécessaire à la société française à la vue de la situation économique actuelle. Chacun se fera son opinion sur une nécessité de la rigueur ou encore sur l'absence de solutions proposées par les auteurs (mesures de transparence pour les personnes politiques).

Au final, on apprend rien de plus que ce qui a été publié dans les journaux lorsque les différentes affaires ont été révélées, il n'y a pas d'analyse de fond. N'ayez donc pas trop d'attentes, c'est un livre à utiliser comme une sorte de catalogue.
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Le pacte immoral

Eh bien voilà... je ne voulais pas vraiment savoir... Comment accepter tout ça ?

Bien sûr, je ne peux pas être en accord parfait avec certaines idées de Sophie Coignard sur la finalité et les modalités de l'éducation des enfants. Mais je ne peux nier la réalité de ce "canard sans tête". Je suis en plein dedans (où exactement ?).
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Benalla, la vraie histoire, un intrus au co..

J'ai vu la vidéo sur Facebook, dès les premiers jours. Je la partage car elle me choque par sa violence. Je ne m'habitue pas, en effet, à voir un policier frapper un homme à terre. Je ne m'y habituerai jamais. En colère, je me dis que l'impunité va de nouveau régner en maître et que personne ne réagira à cette violence gratuite. Erreur. Quelques mois plus tard, j'apprends, comme tout les Français, que l'homme n'est pas un policier mais un fidèle compagnon d'Emmanuel Macron et qu'il s'appelle Alexandre Benalla. En arrêt de travail pour deux semaines en raison d'un début de grossesse éprouvant, je suis alors l'affaire via les chaînes d'informations et les réseaux sociaux. Je suis les travaux des différentes commissions. Et je fulmine, je m'énerve, je m'agace, je peste, j'enrage. C'est, je crois, à ce moment précis que ma détestation d'Emmanuel Macron prend de la vigueur car je suis outrée par le sentiment d'impunité qui gouverne les hommes et femmes en place, choquée par leur arrogance et leur mépris pour nous autres citoyens. Les réactions de la « Macronie » sont si ridicules, si pitoyables, si lamentables que je me sens insultée. En mon fort intérieur, ça bouillonne, ça explose et j'ai envie de fracasser toutes les têtes que je vois à la télévision. La faute aux hormones de grossesse? J'en doute car je suis une révolutionnaire dans l'âme; une révolutionnaire en carton pâte je vous l'accorde mais une révolutionnaire qui, en tant normal, a envie de renverser les tables, de fracasser les verres, de cracher sur le monde. Alors vous imaginez la fureur de cette âme quand elle voit des hommes et des femmes politiques déverser leurs éléments de langage sans honte et sans vergogne convaincus que ça passerait auprès des petites gens stupides que nous sommes. Quel mépris, quelle insulte ! L'affaire Benalla confirme, pour moi, le mépris d'Emmanuel Macron pour la Démocratie, son arrogance et sa duperie. L'affaire Benalla révèle les dysfonctionnements de notre système politique, les défaillances morales et illustre les failles des Hommes devenus pitoyables lorsqu'ils font courbette devant le pouvoir. L'affaire Benalla est une affaire pitoyable dans le fond mais qui devient UNE AFFAIRE incroyable par sa gestion déplorable et par tout ce qu'elle révèle de ces gens qui nous gouvernent. Alors je conseille la lecture de ce livre, oui, car il faut se remémorer les faits et gestes de ces incapables. Il faut se les rappeler pour les sanctionner au moyen du bulletin de vote.
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Quitter la (grande) ville

Je remercie très chaleureusement les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce roman.



Cet ouvrage n’est pas un mode d’emploi. C’est un récit d’une aventure individuelle et collective.



Sophie Coignard et Michel Floquet nous livrent des conseils et comment se faire accepter sur une terre inconnue ?

Ils ont quatre enfants et c’est leur premier livre ensemble.



Ils témoignent de leur nouvelle vie dans la Perche. Sophie Coignard et Michel Floquet ont quitté la capitale pour une nouvelle région il y a 20 ans.

Avec la progression du télétravail et la pandémie, les « refugiés du Covid » font la même chose.

Ils nous détaillent leur parcours.

Au début, ils l’avaient caché à leur milieu professionnel. Puis, il faut dire qu’à l’époque le mot télétravail existait à peine. Ça a été un parcours du combattant mais pour une vie plus saine… Un changement de vie !



J’ai également appris et j’ai rencontré « ces accourus », les citoyens enfin les envahisseurs fuyant la grande ville !



Sophie Coignard et Michel Floquet sont souvent dans la comparaison entre les années 2000 et celles « des réfugiés du Covid ».



La couverture est originale et attrayante. Ce roman est intéressant et intimiste.

Cet ouvrage est composé de 25 chapitres relativement courts. Le style est agréable.

À plusieurs reprises, j’ai souri par des situations drôles et cocasses.

Cet ouvrage est inspirant et optimiste.



Ce livre est un témoignage et un guide de survie en terre inconnue..



Et vous seriez-vous capable de quitter la (grande) ville  ?
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Quitter la (grande) ville

Sophie Coignard est journaliste au Point. Je l'ai beaucoup lu et apprécié dans le passé. Comment ne pas citer l'omerta française ou l'Oligarchie des incapables, deux récits politiques très intéressants.

Michel Floquet est quand à lui un ancien journaliste pour TF1.

Quitter la (grande) ville est leur premier ouvrage en commun. le titre ne pouvait que me parler...



"En fait, les accourus aiment bien les gens du cru, à condition toutefois qu'ils ne portent atteinte ni à leur paysage, ni à leur quiétude. "



Evolution des moeurs



Une fois n'est pas coutume, j'utilise la quatrième de couverture pour

entamer cette chronique. Elle traduit parfaitement la situation actuelle.



"Il y a vingt ans, les auteurs de ce livre ont décidé d'aller vivre à la campagne avec leurs enfants tout en continuant de travailler à Paris. Cette décision, difficilement avouable à l'époque est aujourd'hui celle de milliers d'exilés du Covid qui n'ont plus besoin de se cacher.

Comme Sophie Coignard et Michel Floquet, ils aspirent à une autre vie, dépourvue d'embouteillages, de loyers délirants, de rats trottinant dans les espaces verts.

A la campagne, dans le Perche en l'occurrence, on se gare devant le cinéma, le court de tennis est à cinq minutes. Les services publics ont un nom et un visage.

Le télétravail permet désormais d'envisager l'accès à ce paradis rural qui essaie de transcender les blocages, les contradictions de notre société. [...]"



Qui ne se reconnaît pas dans ces phrases... Qui n'a pas eu envie de tout plaquer, de changer de vie et d'embrasser l'inconnu, de retrouver le goût simple, de vivre mieux avec moins...



La pandémie a très clairement fait évoluer les habitudes et modifier les comportements. Je suis campagnard, je suis un adepte historique des circuits courts et des produits locaux, j'aime mon lopin de terre, mon jardin et le calme de l'espace pour lire, me détendre, ... Je revendique mon indépendance.



Mon petit village était une zone blanche : pas de téléphone portable possible. Il était (et est toujours) réputé pour sa qualité de vie, son fleurissement, sa tranquillité et son dynamisme. Pour autant, je vis aujourd'hui en région parisienne et suis donc un spectateur privilégié de ce phénomène dont le livre de Sophie Coignard et Michel Floquet traite.



"Les néoruraux d'aujourd'hui n'ont pas grand-chose à voir avec ceux des années 1970, pour lesquels le terme a été inventé. Il s'agissait, à l'époque, d'une population essentiellement jeune, en rupture avec la société de consommation. Les nouveaux venus, dans leur grande majorité n'ont pas ces aspirations idéologiques. Ils veulent juste, tous les sondages le montrent, une meilleure qualité de vie sans pour autant remettre en cause le modèle de développement dominant."



Les accourus



En tournant les un peu plus de 200 pages, vous ferez la connaissance des accourus "comme on les appelle", ces citadins fuyant la grande ville, ces intrus se ruant en masse vers les campagnes à la suite de l'annonce du confinement en mars dernier.



Sophie Coignard et Michel Floquet font un parallèle entre leur installation dans le Perche dans les années 2000 et celles de ces "réfugiés épidémiques". Ils évoquent leur histoire personnelle et leur souvenir, leur surprise, leur volonté de cacher ce déménagement à leur collègue pour éviter tout problème.



Le ton est souvent léger, badin, humoristique ou bobo. J'ai apprécié la sincérité de leur propos. Mention spéciale à la restauration de leur logis et l'épisode de l'architecte des bâtiments de France.



J'ai aimé également leur regard plus ou moins pertinent, plus ou moins objectif, plus ou moins "acide" sur leurs nouveaux voisins. le chapitre sur la folie potagère m'a beaucoup fait rire, celui du RSD (restauration, subvention, défiscalisation) beaucoup moins. Chassez le naturel il revient au galop...



Attention cependant, ce livre n'est pas pour autant un mode d'emploi pour s'installer à la campagne. Ce n'est pas un guide des us et coutumes, des bonnes méthodes et manières pour être accepté. Certes, il y a quelques conseils mais ils restent classiques, communs, banals... Là encore, sourire aux lèvres en me remémorant la fiche pratique numéro 3: Faire aimer la campagne à ses enfants ou la numéro 4: Obtenir sa naturalisation.

Vous n'apprendrez pas grand chose et serez déçu si c'était ma principale attente en vous procurant l'ouvrage.



Quitter la grande ville est avant tout un récit optimiste d'une expérience réussie, d'un changement de vie voulue et assumée.



J'ai passé un bon moment de lecture et remercie Sophie Coignard et Michel Floquet pour toutes ces anecdotes. Rafraichissant, humoristique et surtout d'actualité, je vous le conseille.

3,5/5




Lien : https://www.alombredunoyer.c..
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Benalla, la vraie histoire, un intrus au co..

On a l'impression de liredu canard enchaîné pendant 300 pages. Si vous avez suivi ce feuilleton politique vous n'apprendrez rien de plus.
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Le pacte immoral

La situation de l'enseignement au Maroc n'a rien à envier à celle de la France. Il est bien navrant qu'on en soit arrivé à ce niveau de médiocrité.
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L'oligarchie des incapables

Un livre polémique, sur les dérives de la politique française actuelle. La plupart des politiciens y sont présentés comme intéressés essentiellement par leur enrichissement personnel, avec souvent des liens étroits avec de grandes sociétés qui font un usage douteux de l'argent public.

Les auteurs sont journalistes, et je ne doute pas de leur source ni de leur travail. Mais le livre est assez difficile à lire : il y a beaucoup de chapitres sans qu'un véritable classement ne me soit apparu très clair. Chaque chapitre présente également plusieurs scandales dont le point commun ou l'éventuelle progression dans la gravité (procédé souvent invoqué par les auteurs) ne me soit là encore apparu très net.

J'ai eu du mal à le finir. J'ai eu l'impression de lire une centaine d'article du "canard enchaîné" à la suite. L'état du pays ou de notre classe politique ne sort pas grandi de cette lecture, mais on sort surtout l'esprit bien embrouillé.

Un livre sans doute honnête et utile, mais qui rate sa cible par manque de synthèse.
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La tyrannie des médiocres : Pourquoi il faut ..

Dans cet essai au vitriol, l’éditorialiste au « Point » Sophie Coignard déplore la disparition du mérite au profit de la recherche à tout prix de l’égalité.
Lien : https://www.lepoint.fr/livre..
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