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3.2/5 (sur 132 notes)

Nationalité : Islande
Né(e) à : Reykjavik , le 3/06/1970
Biographie :

Stefan Mani a grandi à Ólafsvík, un petit village de pêcheurs sur la côte ouest de l’Islande, il quitte l’école très tôt et devient pêcheur lui aussi. Sa jeunesse est alors rythmée par le travail, la dure vie de la mer, l’alcool et les ennuis.

C’est dans un de ses moments les plus sombres et les plus désespérés, lorsqu’il perd son travail et se rend compte que tous ses amis sont en prison qu’il commence à écrire des histoires.


À l’automne 1996, il déménage à Reykjavík pour y publier son premier roman, il passe un accord avec une petite imprimerie et investi la totalité de ses économies pour faire imprimer 300 exemplaires de son livre qu’il vendra dans les bars et les cafés. Deux mois plus tard, plus d’exemplaires et plus d’argent, retour en enfer, il reprend un boulot de plongeur mais continue à écrire pour faire perdurer le rêve...

Seize ans et neuf livres plus tard, Stefan Mani nous présente son premier roman traduit en français "Noir océan" (Gallimard), paru sous le titre "Skipið" ("Le vaisseau") en 2006. Il y raconte l’histoire des neuf membres de l’équipage du cargo Per qui quitte son port d’attache islandais pour rallier le Surinam. Les membres du bateau ignorent les secrets, plus ou moins terribles, que tous emportent dans leurs bagages pour cette traversée.

Ce livre a reçu en 2007 le Prix de la Goutte de Sang, qui, en Islande, récompense le meilleur roman policier ou thriller.

Son deuxième titre traduit en 2012, "Noir karma" (Svartur á leik), raconte l’arrivée de Stefán à Reykjavik et son introduction dans la mafia locale, entre trafic de drogue, vol de voitures et extorsion. Ce roman est adapté au cinéma en Islande, film dans lequel l'auteur fait un caméo. Un troisième titre de l’auteur a été traduit en France en 2013.

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Source : /parfumdelivres.niceboard.com
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui sommeille pour l'éternité n'est pas mort...
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Un marin dit adieu à ceux qu'il aime pour la dernière fois à chaque fois qu'il embarque. Ensuite, il s'en remet à Dieu et à la Providence, et se réjouit de chaque retour à terre comme si c'était le dernier.
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Pour moi, un travail bien fait est source de satisfaction, quelle que soit sa nature. Le temps passe plus vite quand on est ambitieux. Ceux qui négligent leur boulot se sentent toujours mal au travail, ils regardent leur montre à tout bout de champ et le temps ne passe pas.
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Même si tous les individus en question ne sont pas forcément en proie à des errements philosophiques, à des doutes sur leur santé mentale et sur celle de leurs compagnons, même s'ils ne se faufilent pas tous dans la nuit en s'accusant constamment de trahison, de fausseté ou de négligence, certains possèdent l'un de ces traits de caractère et d'autres les ont tous sans exception. Il se trouve que ce sont justement eux qui sont chargés de diriger le bateau et de s'occuper du moteur ! Et pour noircir encore un peu le tableau, le navire n'a même pas l'air de fonctionner correctement, il est privé de communications avec l'extérieur, les radars l'ont perdu ou il a perdu son radar, enfin, bref, un machin du genre ! Et y a plus de téléphone !
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Sa mère et son père étaient fiers comme tout, leur adorable petit dernier venait de sortir de l’École d’ingénieurs avec les félicitations, à ce qu’il leur avait dit. Lui qui avait toujours été un vrai cancre, spécialiste en beuveries et en mauvaises fréquentations…
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Un marin dit adieu à ceux qu'il aime pour la dernière fois à chaque fois qu'il embarque. Ensuite, il s'en remet à Dieu et à la Providence, et se réjouit de chauqe retour à terre comme si c'était le derniier.
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La vie est comme une guerre ou un jeu, et celui qui ignore les règles ne peut pas y participer, ou bien il est condamné à perdre. Il reste sur la touche au moment où les autres lancent les dés.
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Le caractère mortel de l'être humain signifie qu'il est condamné à mort dès le jour de sa naissance. Et puisqu'il est mort dès qu'il vient au monde, il ne peut pas mourir une deuxième fois, répond le Démon sans ciller. Seul celui qui se croit vivant redoute la mort. Et comme je suis déjà mort elle ne me fait pas peur!
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Lundi 10 septembre 2001.
Huit heures moins vingt-quatre minutes. Dans cette cuisine exiguë du quartier Þingholt, une famille de trois personnes mange du chou farci au beurre fondu accompagné de pommes de terre nouvelles.
A l'extérieur règnent le froid et la nuit de l'automne, mais chez le jeune couple il fait chaud et clair.

- J'aurais quand même préféré quelque chose de meilleur pour toi, mon chéri, observe la compagne de Sæli qui coupe en même temps une boulette de viande à leur fils, âgé de trois ans.
- Je ne pouvais pas rêver mieux, ma petite Lára, dit Sæli alors qu'il se ressert. Je vais m'empiffrer de grillages, de sauces et de veloutés tout le mois prochain.
- Mon pauvre !
- Enfin bon, tu vois ce que je veux dire ! précise Sæli. Il lui pince doucement la taille.
Sæli est premier matelot à bord d'un cargo et Lára exerce le métier de coiffeuse dans le 101, le centre-ville de Reykjavík.

- Au fait, est-ce que je t'ai montré cet appartement dans la rue Framnesvegur ? Lára essuie le gros de la sauce tomate qui barbouille le visage du petit garçon. Il était en photo dans le journal d'aujourd'hui !
- Oui, enfin, non... je ne l'ai pas vu, répond Sæli avec un léger soupir, sa main posée sur celle de sa compagne. On a déjà assez de factures à payer pour l'instant et...
- Mais on ne va quand même pas moisir ici éternellement, objecte Lára. Elle adresse un sourire maternel à son fils qui boit l'eau de son verre poisseux. Pas une fois que... enfin, tu sais quoi.

- Oui, je sais, marmonne Sæli avant de reprendre une bouchée malgré son manque d'appétit.
- On en reparlera à ton retour, hein ? propose Lára, d'un ton doux.
Sæli acquiesce. Il plonge son regard tendre dans les yeux de cette femme qu'il aime, mais il est bientôt dérangé, agacé par la sonnerie de son téléphone qui retentit dans la poche intérieure de sa veste, accrochée dans l'entrée.
- Tu es vraiment obligé de décrocher ?
- Je n'en ai pas pour longtemps, rassure Sæli. Il se lève brusquement de table, sort son portable et consulte l'écran illuminé : Withheld. Appel masqué.
- Allô ?
- Ici, le Démon.
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Toute chose s’élève puis retombe, toute chose vit puis meurt. Le mouvement que ce balancier accomplit vers la droite est aussi long que celui qu’il effectue vers la gauche. Toute cause a une conséquence et toute conséquence, sa cause. Le hasard n’existe pas.
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