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Citations de Stéphane Carlier (305)


Là-dessus, Biscotte tapa dans ses mains et, hilare, se mit à danser avec les bras. Pendant pratiquement une minute, la voiture fut secouée au rythme de ses mouvements. Il était clairement défoncé.
Nando observa Gaby qui, sur le siège passager, avait l’air aussi affligé que lui. Il avait constitué la pire équipe qui soit. Aucun de ces deux hommes n’avait pris la mesure de ce qui l’attendait. L’un était trop vieux, l’autre trop embrumé. Et, le pire, c’est qu’il était impossible de revenir en arrière. (…)
« Tu ne devrais pas te laisser abattre, murmura-t-elle, en posant la main sur son dos.
– T’as vu les tocards qu’on a récupérés ! Et cons comme leurs pieds, en plus de ça. Ça va foirer, c’est évident. »
Gaby jeta un œil à l’intérieur de la Camry dans laquelle, au même instant, Pickwick et Biscotte recommençaient à se chamailler.
« C’est souvent quand les choses semblent désespérées qu’elles réussissent. »
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Un ouvrage qui sur une histoire original nous renvoie à la question de l'animal.Ce lit très vite.On rentre rapidement dans l'histoire.
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C'était loin d'être une intellectuelle. On lui disait "Homère" et elle pensait "Simpson" (...)
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« Proust, ce n'est pas difficile, c'est différent.

Mais bon, il pourrait quand même aller à la ligne plus souvent. »

Ces deux phrases m’ont vraiment fait rire !
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-- Vous lisez Proust ?
-- Oui, je lisais Du côté de chez Swann. Maintenant, je suis dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs.
-- Mais pourquoi ?
-- Pourquoi ?
-- Vous préparez un examen ?
-- Non, c'est comme ça, pour le plaisir. Vous l'avez lu ?
-- Oui, enfin non mais c'est tout comme. ( p 90 / 91 )
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L'affaire est de se libérer soi-même : trouver ses vraies dimensions, ne pas se laisser gêner.
Virginia Woolf
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Ces pages ont un pouvoir consolateur équivalent voire supérieur à celui du soleil ou du chocolat.
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Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes – Capri, Saint-Pétersbourg... – où il était entendu qu’elle ne mettrait jamais les pieds.
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Mme Habib dans son salon à neuf heures du matin ressemble à une femme jouant au casino le samedi soir. Chemisier de soie havane ou léopard, bracelet faisant cliqueter ses moindres gestes et Shalimar, beaucoup de Shalimar, tellement de Shalimar que le parfum, imprégnant l’endroit, en est devenu la marque autant que son carrelage blanc à effet marbré ou les deux notes de son carillon à l’entrée. Son maquillage excessif accentue l’expression de fatigue de ses yeux sortant légèrement de leurs orbites. Sa voix est enrouée, cassée par la cigarette comme à la fin d’une journée passée à attendre. Son teint est bistré par la poudre autant que les séances sous les lampes, Madame Habib est accro au bronzage ( aux beaux jours, à la pause déjeuner, il n’est pas rare de la voir, place de la Libération, assise à un bout de banc pas encore à l’ombre, déguster sa salade de riz, le visage offert au soleil).
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A la lecture de ces pages, quelque chose d'un peu magique s'est passé qui, pour la première fois, lui a laissé penser que les livres pouvaient être meilleurs que la vie.
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aujourd'hui, elle a commencé la lecture d'un livre écrit il y a plus de cent ans par un homme qui ne quittait pas son lit, un livre avec des phrases interminables et dont elle a le sentiment, pour une raison qui lui échappe encore, qu'il va la rendre plus forte.
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Ce qui lui procure ce malaise, ce sont des questions. Est-ce ainsi que tout culmine ? Est-ce qu'on ne sera jamais plus heureux que ça ?
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Ils ne sont pas nombreux, ceux qui se réinventent. On prend généralement pour argent comptant la version de la réalité qu'on nous présente en premier, on s'abstient de la questionner par manque d'audace, parce que c'est plus facile, plus confortable et, ce faisant, on vit la vie imparfaite et frustrante de quelqu'un qui ne nous ressemble que de loin.
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Elle a lu quoi, douze pages, et elle sait déjà comment ça va marcher entre eux. A elle de s'accrocher, de continuer à avancer, souvent dans le brouillard, parfois dans le noir, de ne pas se formaliser de ses phrases à tiroir et de ses imparfaits du subjonctif, de se munir de patience et, s'il le faut, d'un dictionnaire. À lui, en retour, à intervalles réguliers, chaque fois qu'elle s'y attend le moins, de l'éblouir.
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On peut écrire sur tout, me disais-je. Un amour déliquescent, un jeune garçon à l'école des sorciers, un appartement abandonné pendant la guerre. Les sujets n'ont pas d'importance. Ce qui compte, ce qui accroche, c'est la vérité. Ce que le livre dit de nous. Le commentaire qu'il fait de l'humanité.
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Attrapez les mots, les soupeser comme des tomates au marché. Parler avec son ventre autant qu'avec sa tête. Tout lâcher et tout contrôler à la fois. Dire. Dire la vérité. Raconter au plus près, au plus vrai, la folie de ce monde, sa cruauté et sa drôlerie. Faire comme si tout cela avait un sens.
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La tendresse est probablement la chanson la plus triste du répertoire français. L'écouter dans un corbillard garé devant un cimetière, un lundi après-midi, sous un ciel menaçant, relevé de l'exploit. Ça pourrait faire l'objet d'une épreuve olympique.
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« La tendresse » est probablement la chanson la plus triste du répertoire français. L’écouter dans un corbillard garé devant un cimetière, un lundi après-midi, sous un ciel menaçant, relève de l’exploit. Ça pourrait faire l’objet d’une épreuve olympique.
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Serge et son père. Ces deux-là, c'était comme le café et le dentifrice, ils n'allaient pas ensemble.
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La tendresse est probablement la chanson la plus triste du répertoire français. L'écouter dans un corbillard garé devant un cimetière, un lundi après-midi menaçant, relève de l'exploit. Ca pourrait faire l'objet d'une épreuve olympique.
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