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Critiques de Stéphanie des Horts (165)
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Le diable de Radcliffe Hall

« Le diable de Radcliffe Hall » est un roman choquant et incroyablement cynique, mais en définitive vraiment délectable jusqu'à ces toutes dernières lignes. Si vous aimez les romans hors normes, complétement irrévérencieux, jetez-vous sur le dernier roman de Stéphanie des Horts.



...la suite sur mon blog !


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Le diable de Radcliffe Hall

Dans ce livre, on retrouve le style de l'auteure, ce style si particulier dans lequel elle excelle, il faut bien le dire. En effet, son écriture est très fluide, originale, mais ce qui surpasse tout, c'est l'humour décapant et totalement décalé de l'auteure qui est présent du début à la fin du roman. Je peux comprendre que cet humour ne plaise pas forcément, mais il est impératif de le prendre au second degré.
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Le diable de Radcliffe Hall

Maisy Kane est une américaine très riche (enfant, elle disait que son prénom était « l’Héritière » et que New York appartenait à son Papa… et à 20 ans, elle est persuadée que New York lui appartient !) qui part à Londres se trouver un mari de la haute société et faire enfin partie de l’aristocratie. Elle est niaise, un peu ronde, et très sûre de sa valeur. Sa rencontre fortuite avec la famille Radcliffe, aristocrates désargentés et amoraux va changer le cours de leur vie : c’est l’occasion pour elle d’être « lancée » et trouver un aristocrate à épouser, et pour eux, de disposer de quoi rénover leur manoir, le Radcliffe Hall, dont une légende locale dit qu’un diable, sous forme de petite fille (ou de jeune femme, ou…) rôde…



J’ai trouvé ce livre finalement assez drôle, après avoir eu du mal à le commencer. L’auteure alterne des chapitres se passant à Londres, juste avant (et après) le couronnement de la reine Elisabeth, et l’enfance New Yorkaise de Maisie. Au tout départ, je me suis prise un peu de pitié pour cette jeune oie blanche happée dans le monde sadique, brutal, malsain et sans pitié de ces Radcliffe ; ça parle, de façon soft, drôle et décalée, de drogue, de gifles, de rapports sexuels plus ou moins consentants…

Et puis finalement, les choses se mettent à leur place et on comprend voire devine ce qui se trame derrière le regard clair de la jeune femme… je ne vais pas raconter la fin du livre, mais sa préface aurait pu être : « la vengeance est un plat qui se mange froid, après un passage au congélateur ».
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Le secret de Rita H.



Dans ce roman tragique, l'auteur nous livre de manière romancée le parcours de Margarita Cansino devenue Rita Hayworth. Elle donne la parole à l'interprète de Gilda qui alterne des retours dans le passé et le moment présent, à la fin de sa vie. Le lecteur y découvre la place sans cesse grandissante de la maladie d'Alzheimer, vue à l'époque par l'entourage de l'actrice comme des crises d'alcoolisme.









Si les dégâts et la cruelle réalité sont poignants, l'évocation de la jeunesse de Margarita ne l'est pas moins. Un père exigeant, désirant à tout prix réussir, qui n'hésite pas à mettre sa fille toute jeune sur scène. Une mère dépassée par les exigences de son époux et qui se réfugie dans l'alcool.









Un premier mariage donnera à la jeune fille l'espoir d'un sauveur en la personne d'Eddie Judson. Une illusion qui cherche uniquement à dénicher la perle rare et la modèle selon les désirs du public, peu importent les sacrifices que la malheureuse (Marga)rita devra consentir.









Peu à peu, le succès s'annonce, sans pour autant apporter à Rita le bonheur qu'elle espère. De petites éclaircies éclaireront ponctuellement cette cage dorée, à travers ses mariages avec Orson Welles et avec Ali Khan. De ces moments heureux mais terriblement fugaces, naîtront deux filles, Yassie et Becky, à qui il reviendra de veiller sur la vieillesse "capricieuse" de leur mère.











Un roman émouvant qui révèle une profonde détresse humaine, derrière le faste d'Hollywood, pour celle qui restera intemporellement Gilda.
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Le secret de Rita H.

Margarita Carmen Cansino, jeune fille va devenir Rita Hayworth. Son enfance avec sa mère portée sur la boisson, son père qui l'interdit d'aller à l'école et la traite comme une femme fatale vont l'amener à détruire sa personnalité. Son premier mariage se révèle être une exploitation. Elle épouse ensuite Orson Welles, l'amour de sa vie, sa jalousie maladive la détruira elle et son mariage. Son 3ème mariage avec Ali Kkan sera tout aussi désastreux; les suivants aussi. Sa carrière se poursuit, elle devient l'icone des soldats. Un livre brutal sur sa vie, marquée par l'inceste de son père, en font un hommage remarquable à cette star vu sous sous une autre dimension. L'écriture et les faits sont percutants.
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Le secret de Rita H.

La biographie romancée de l’une des plus grandes stars hollywoodiennes.





Lorsque l’on commence à lire ce livre, on a des paillettes plein la tête. La belle, la superbe Rita Hayworth, c’est Gilda et son unique gant noir qui fit frémir des générations d’hommes (et de femmes) dans cette scène mythique.





Et pourtant, derrière cette actrice que tout le monde enviait (n’a-t-elle pas épousé le grand Orson Welles qui lui offrit l’un de ses plus beaux rôles dans La Dame de Shanghai ? Puis le Prince Ali Khan qui la couvrit de pierres précieuses ?) se cachait une femme meurtrie, forcée par son père à danser avec lui devant des hommes alors qu’elle n’est âgée que de 13 ans, subissant des relations incestueuses, et qui ne rêvait que d’une chose : une vie bien rangée avec un mari aimant et des enfants. Mais entre ceux qui se servirent d’elle pour leur propre progression dans l’échelle sociale et ceux qui l’aimèrent à la folie (mais peut-être pas jusqu’au point d’abandonner leurs habitudes de coureurs de jupon), personne ne sut l’aimer comme une femme « normale ». Elle est Rita Hayworth, elle est Gilda, elle est « la Déesse de l’Amour», mais pour aucun d’eux elle ne sera Margarita Cansino. Et à 40 ans, atteinte d’Alzheimer, elle fut rejetée de tous et traitée d’alcoolique.



Stéphanie des Horts essaye de nous montrer la femme Rita, d’une timidité maladive, qui se cache derrière l’actrice lumineuse que nous connaissons. C’est une femme qui voulait juste aimer de tout son être et être aimée en retour. Mais engouffrée dans la spirale infernale de la célébrité, elle ne trouvera jamais le bonheur.

Le but de cet ouvrage n’est pas de casser le mythe autour de l’actrice, mais de montrer la manière dont cette femme, car elle est avant tout femme avant d’être actrice, dépassait ses angoisses, ses craintes et ses envies pour devenir le mythe vivant de la beauté fatale.



Pour résumer, un roman qui donne envie d’en savoir davantage… ou au contraire, de ranger ce livre à la fin de notre lecture pour garder une image rêvée de Rita Hayworth. Car il faut bien le reconnaître, il n’est jamais évident de se rendre compte qu’une figure mythique telle que la sienne cache une femme avec ses faiblesses et ses blessures…
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Le secret de Rita H.

Ici, on change de genre et de registre : on quitte le beau livre d'anecdote et de témoignage pour aller dans la biographie romancée, dans laquelle la romancière Stéphane Des Horts se met dans la peau de l'héroine, star hollywoodienne aussi flamboyante qu'Audrey Hepburn, j'ai nommé Rita Hayworth.



Incarnation du glamour hollywoodien des années 40, cette fille de modestes danseurs espagnols cherchera désespérément tout au long de sa vie la protection et l'amour des hommes. Elle épouse un prince et un génie. Mais ni Ali Khan ni Orson Welles ne lui apportent le réconfort tant attendu.

Voilà un roman très documenté sur une actrice dont j'ignorais tout ou presque et qui a eu une vie effectivement rocambolesque et romanesque à souhait.

L'auteur s'est parfaitement documenté et alterne son récit avec les différentes périodes de sa vie, jouant sur le fait que la maladie d'Alzheimer à laquelle succombe Rita H dès ses 40 ans vont la faire jouer avec les souvenirs.

La construction est plutôt habile, hélas, le style fait quand même pas mal penser aux romans de gare et aux livres de la collection Harlequin.

Bref un roman instructif mais quand même un tantinet indigeste!!

Mieux voir revoir Gina ou d'autres chef d'oeuvres dans lesquels a joué la star!!
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Le secret de Rita H.

Stéphanie des Horts a vraiment réussi son livre. Tout en donnant force détails sur la carrière cinématographique de l’actrice, elle parle de Rita. Rita H. Rita H., à la fois Margarita Cansino, et Rita Hayworth.

Surnommée «la déesse de l’amour», l’interprète de Gilda, la partenaire de Fred Astaire, l’extraordinaire danseuse dans «Salomé» de William Dieterle, c’est dans ce livre une femme qui, à la première personne, s’exprime.
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Le secret de Rita H.

Il est évident que ce livre est une biographie romancée, car l'auteure, s'est mise dans la peau d'un des mythes les plus célèbres de l'Âge d'Or Hollywoodien : Rita Hayworth. Contrairement à Antoni Gronowicz sur Garbo qu'il lia que son livre n'est pas un roman, mais une biographie, démenti par sa nièce et ceux qu'ils ont connus le Sphinx : Gronowicz s'est trouvé en procès contre les héritiers… Stéphanie des Horst avait annoncé les couleurs, son livre est romancé, puisqu'elle se met en l'empathie de Rita Hayworth, comme si elle souffrait à sa place. Il est évident que nous ne connaissons pas réellement les réactions de la Diva. Pourtant, l'écrivaine apportait aussi une biographie bien documentée sur Rita Hayworth qui commençât à perdre la mémoire aux environ de quarante ans. le parcours de cette actrice, nous fait comprendre sa souffrance, manipulée par trois hommes, mais très amoureuse de Orson Welles. Il est vrai maintenant que tout le monde le sait, le premier manipulateur est son alcoolique de père qui abusât d'elle d'esprit et de corps (sexuellement). lors des tournées avec son père, un professionnel et chorégraphe danseur emmenait sa fille avec lui prétextant à qui veut l'entendre que c'est « sa femme ! »

Margarita Carmen Cansino à peur de dire que son père fut un incestueux. A-t-elle dénoncé son père qui avait ses entrées à Hollywood ? Car, il était embauché comme chorégraphe. Dans cette biographie romancée, une part de la vie de Rita Hayworth fut vraie... Son premier mari veut en faire une star, l'a força à devenir une autre personnalité ; elle passait par des douleurs qu'aucun être-humain ne pourrait penser ; on l'a défrisée avec une sorte de fer à passer ; on l'a forcée à faire un régime ; on lui enlève quelques matières grasses à son visage : Margarita Carmen Cansino ne ressemble pas à elle-même, mais à une star glamour, Rita Hayworth. Manipulée par les hommes, s'est Orson Welles pour un film qui va la figer en devenant une blonde platine dans La Dame de Shanghai… Mais la jalousie entrainait Rita Hayworth trop amoureuse de son Orson de se séparer de lui, pour se retrouver dans les bras du prince Ali Khan. Voilà un peu prêt le parcourt de Rita Hayworth. Bien que l'auteur essaye de se mettre à sa place, elle est très documentée sur l'actrice. Rita Hayworth a souffert depuis son enfance. Elle détestait certaines actrices comme sa pire ennemie, Bette Davis (c'est vrai !) avec laquelle, Rita Hayworth piquât son mari, Gary Meryl qui va devenir son amant et partenaire de théâtre. L'écrivaine se mettant à la place de Rita n'explique pas les raisons de haine que l'ancienne danseuse éprouvait sur l'actrice. Ce n'est pas si important que ça, car l'auteur ne veut pas s'arrêter sur cette animosité entre ces deux stars. L'auteure expliquait bien dans son livre, que Rita n'aimait pas le directeur de la Columbia, Harry Cohn qu'elle ne supportât pas ses mains baladeuses sur elle. Soumise à des lois des nababs, Rita Hayworth d'être traité « comme une marchandise »

Etrange que l'auteure (une femme) ne parle pas de son partenaire (Glenn Ford), qu'il lui fût imposé par la Columbia (Harry Cohn) depuis le succès de "Gilda" faisant d'elle une star. En revanche, il est étonnant que Stephanie des Horts se mettant en empathie de Rita, considérait que son meilleur partenaire et ami fut Fred Astaire avec lequel les deux danseurs étaient complices y compris avec son autre ami Gene Kelly, où Rita la danseuse, travaillant dur, aimait bien travailler avec ses deux talents réunis . Mais, ce vieux cochon d' Harry Cohn voyait que l'argent rentré par sa pouliche auquel les spectateurs l'identifiaient, la punissant en l'a remplaçante par une autre(Kim Novak) uniquement comme une pièce montée avec Glenn Ford. Rita Hayworth en a beaucoup souffert de cette étiquette que le public ne pouvait pas comprendre. L'auteure s'arrête sur sa maladie et l'amour de ses enfants : deux filles, dont une Rebecca l'aînée fut celle conçue par Orson Welles, son plus grand amour, et une autre par son prince volage, Ali Kahn qui trouvât la mort dans un tragique accident de la route avec sa voiture. le père de Ali khan de son vivant demandait à son fils trop volage d'abdiquer en laissant son petit-fils unique d'accéder au trône : le futur roi pakistanais, Agan khan IV. Certains pensent que c'est en apprenant cette nouvelle de la mort du prince, qu'en 1960, Rita Hayworth commençait à avoir un début de la Maladie d'Alzheimer, et d'autres pensent que c'est à partir de sa relation avec son amant Garry Merrill… Rien ne fut prouvé du pourquoi et du comment de sa maladie, de sa perte de mémoire a commencée...

Ce n'est pas un grand livre, mais l'auteure donnait dans un long travail de documentation, se mettant à la place de la belle danseuse de se qu'elle fût dans le témoignage de sa vie.

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Les heureux du monde

Le peintre Gerald Murphy (1888-1964) et son épouse Sara (1883-1975) sont l'objet de ce récit.



Francis Scott Fitzgerald, Cocteau, Hemingway, Picasso, Dos Passos, Fernand Léger...Nous croisons tous ces artistes après la Première guerre mondiale dans un tourbillon de fêtes, de voyages, de discussions enflammées.



C'est tout le talent de Stéphanie des Horts qui nous les rend si proches.



Nous voyageons à travers la France, aux Etats-Unis, en Italie.



Mais derrière les nombreuses fêtes, les incessants voyages, il y a de la tristesse, beaucoup de tristesse.

Au fil des pages, nous passons de la joie à des moments sombres, notamment avec le décès prématuré de deux des trois enfants du couple Murphy.



Francis Scott Fitzgerald s'inspira des Murphy pour son fameux roman Tendre est la nuit.



Un livre qui sait allier divertissement, émotion et connaissance d'une époque qui connut une inoubliable explosion artistique.
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Les heureux du monde

" 1921-1928 : Tant de fêtes " puis " 1929-1940 : Tant de failles " sont les deux grandes parties de ce roman de Stéphanie des Horts, et surtout les deux périodes qui caractérisent le mieux ce que fut la vie de Sara et Gerald Murphy. Riches et festifs à outrance, côtoyant des amis du même microcosme artistique (Zelda et Scott Fitzgerald, Ernest Hemingway, Pablo Picasso…), leur bonheur extraverti masque bien des malaises intimes. Les drames qui s'ensuivront sonneront définitivement le glas des préoccupations futiles de leur existence.



Une biographie romancée intéressante, émouvante, surtout triste, qui donne envie d'en savoir plus sur toutes les célébrités mises en scène. Néanmoins, je n'ai pas été emportée. L'excès de descriptions et dialogues pas toujours utiles m'ont amenée, un peu trop souvent ,à parcourir ce récit en diagonale.



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Les heureux du monde

La romancière revient sur les années folles entre bonheur et tragédies à travers les histoires des Murphy et des Fitzgerald.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Les heureux du monde

1921 - 1937

Paris après-guerre est la ville des fêtes extraordinaires, l’alcool déborde des verres, le jazz explose des pianos, l’art fait peau neuve en s’échappant des carcans. C’est là que les Murphy posent leurs valises, ils sont beaux, riches, insouciants et rentiers, Gérald ne veut pas reprendre l’entreprise familiale, il a épousé la magnifique Sara et sont parents de trois têtes blondes.

Ils fréquentent les artistes influents qui sont friands de leurs fêtes les plus folles, les plus déjantées et quand ils tombent amoureux de la Riviera, c’est à Cap Antibes que la fête continue : « Et les fêtes sont dissonantes, convulsives et décadentes, désordonnées, imbibées d’alcool !

Porter, Dos Passos, Picasso, Hemingway, Cocteau, Gertrude Stein et bientôt les Fitzgerald. Ils se vouent une admiration sans borne, écrivain, peintre, musicien.

Scott et Zelda s’entichent de ce couple qui semble prendre la vie avec une facilité déconcertante, les Murphy incarnent leurs rêves, les deux couples deviennent inséparables jusqu’au jour où Gerald et Sara Murphy se fatiguent des extravagances de leurs hôtes, Zelda est incontrôlable, sans filtre et Scott la suit au bout de toutes les folies.

Les années se succèdent, les fêtes aussi, les enfants grandissent ensemble et nouent de fortes amitiés, Honoria, Baoth et Patrick Murphy, Bumpy Hemingway et Scottie Fitzgerald, et toujours le cercle d’amis s’élargit à Villa America, Dottie Parker, Diaghilev, néanmoins des heures sombres se préparent...

En 1929, le krach boursier surprend le monde, on assiste à des revers de fortunes et des suicides en série. Les Murphy paient chèrement l’addition, mais peu importe l’argent quand c’est dans votre propre chair que s’installe la blessure.

Au même moment Zelda perd pied et c’est en psychiatrie qu’il faudra désormais chercher celle que Scott voulait muse, et rien d’autre, tandis qu’il s’enfonce dans l’alcool elle s’ancre dans la folie.

Sara et Gérald Murphy, Ernest Hemingway, Dottie Parker, Scott et Zelda Fitzgerald avancent vers leur destin, le vernis craque et les amitiés de toujours en seront éprouvées.

Longtemps après, il restera le roman de la discorde, Tendre est la nuit.

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Les heureux du monde

Clin d’œil au titre « Chez les heureux du monde » d’Edith Wharton, avec ce roman nous offrant une incursion dans les vies et l’intimité pleine d’extravagance, de flirts et d’ivresse, d’artistes et mondanités de l’époque d’avant-garde.



Paris, les années folles. La French Riviera et son soleil doré.

« Quatre années après la guerre, le mouvement dada remet en cause les conventions idéologiques, politiques, esthétiques. Dada est là, Dada est partout ».



Focus sur les Murphy, Fitzgerald et Hemingway. Des pages accompagnées par Cole Porter, Picasso ...



Milieu de la bohème chic des artistes durant ces années à travers l’histoire du couple Sara et Gerald Murphy, riches américains expatriés installés sur la Côte d’Azur.

« Les Murphy ont inventé la Garoupe et le cap d’Antibes, les bains de soleil et la Côte d’Azur. En fait, on a l’impression que les Murphy ont inventé tout ce qui est élégant, spirituel, artistique, chic et civilisé. »



Un roman où l’on rencontre beaucoup d’artistes, peintres, écrivains, musiciens, toute une époque mythique, exubérante et audacieuse.



Du beau monde où le champagne coule à flots, l’insouciance emplit les cœurs d’un bonheur fragile, éphémère, saupoudré de glamour et de lumière.



Des vies fantasques pleines d’allégresse, d’ambivalence sexuelle, un goût de la fête et du somptueux, une légèreté quasi indécente.



Il y a aussi beaucoup d’amour et de folie créatrice chez ces tristes héros légendaires avant que le tableau ne s’obscurcisse.



« La tragédie n’est pas la mort, songe Fitzgerald, c’est la vie. Ils ne le savent pas, je vais leur montrer. La tragédie, c’est le conflit entre le rêve et la réalité, entre la vérité et les illusions de chacun. Mais qui sommes-nous ? »

*

J’ai aimé découvrir la vie de ces artistes et des pans que je ne connaissais pas de leur histoire.

La plume de Stéphanie des HORTS est captivante.

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Les heureux du monde

Sur les traces du couple Gerald et Sarah Murphy dont s’est inspiré Scott Fitzgerald pour son roman « Tendre est la nuit ».

Ces Américains fortunés installés à Paris ont réellement existé et côtoyé bon nombre de personnalités telles que Picasso, Cole Porter, Jean Cocteau, Dos Passos et bien d’autres.

L’auteure nous entraine au cœur des années folles, des soirées mondaines, de la culture, de l’art mais aussi du drame qui a touché ce couple légendaire.

Il m’a fallu un peu de temps au début pour me familiariser avec la multitude de personnages, leurs surnoms, ... j’ai ensuite trouvé ce roman enivrant et touchant. Il nous en apprend beaucoup sur cette époque d’après guerre.
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Les heureux du monde

L’invention de la plage l’été, c’est eux. L’invention de l’idée du bonheur, c’est encore eux. La plage de la Garoupe au Cap d’Antibes, c’est toujours eux. Ils avaient tout : la beauté, la richesse, l’insouciance, l’amour. Sara et Gerald Murphy débarquent à Antibes en 1921 et le monde va immédiatement changer. Dès les premières pages, on croise les noms les plus en vogue de l’époque : Hemingway, Jean Cocteau, Picasso, Fernand Léger, John Dos Passos, Raymond Radiguet, Diaghilev, Stravinsky et bien sûr, les Fitzgerald. La valse des fêtes, des longs étés sur la Côte d’Azur nous emporte. Si nous traversons, en liesse, les années folles, nous effleurons aussi le chagrin et les drames. Ceux, qui inventent le bonheur de vivre, se fracassent contre le malheur. Ce roman magnifique, onctueux et féroce nous invitent à côtoyer les plus grands artistes de cette époque et d’être, pendant 350 pages, l’un de leurs compagnons. Absolument magique.
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Les heureux du monde

Sara Murphy , dès le début du roman dans une lettre adressée à Scott Fitzgerald dit « qu’ ils sont les seuls, elle et son mari Gérald à savoir où sont enterrées les cassettes chargées d’or et de pierreries, qu’ils ont sollicité une place au soleil dans ce monde et qu’elle leur a été accordée ». Le décors est posé et à travers eux Stéphanie des Horts nous emmène flâner dans un monde irréel fait de fêtes, de grande insouciance et d’excès en tout genre. Un univers doré et pailleté où l’on rencontre Cocteau sans Radiguet, Paulo Picasso, Col Porter, Dos Passos, et Noureev. L’athlétique Ernest Hemingway est l’ami de Scott Fitzgerald, l’un déteste les riches, l’autre les adore et tous les deux en abusent à loisir. « Ces heureux du monde » se retrouvent au château de la Garoupe chez les Murphy au bout du chemin des contrebandiers à la pointe du Cap d’Antibes, un endroit magique dont les allées sont bordées d’orangers, de palmiers et de lauriers roses. Scott commencera à écrire « tendre est la nuit » et fera de Sara et de Gérald les héros de son livre. Confidences, rivalités, séductions, amertumes, Francis Scott, Zelda, Ernest H et les Murphy incarnent à eux cinq une époque, un milieu, avec ses mœurs et ses habitudes. Il y a des bouffées de souvenirs et de l’inattendu , Stéphanie des Horts nous livre de formidables pages sur les couples qui roupillent dans leur liaison et des glissements d’êtres hypersensibles qui sombrent dans l’hystérie. Sans parler de Zelda qui se perd peu à peu dans la folie, toujours soutenue par l’amour inconditionnel de Scott. Puis les années passent, il y a de l’impétuosité, de l’emportement mais aussi du désespoir, de la douleur et quand le chagrin les poignarde, ils sont pleins d’affection les uns pour les autres. Toutes ces émotions sont magnifiquement bien décrites avec des mots pleins de ferveur meurtrie. Folie, fêtes, compassion et lucidité sont les qualités de ce beau roman. Stéphanie des Horts nous conte des vies endormies soudainement réveillées par une plume sensible et ravageuse.
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Les heureux du monde

Un nouveau roman de Stéphanie de Horts, c'est toujours pour moi, un plaisir de le dévorer. Cet auteur a le chic pour rendre vivants tous ses personnages, pour les ressusciter, elle a un côté (et je ne veux pas être désagréable en le disant) "point de vue, image du monde" mixé avec "closer" qui me plaît beaucoup. Elle documente ses écrits et éclaire/imagine/suppose certains traits, certaines réflexions qui ont provoqué l'histoire, les histoires qu'elle nous conte.

Ici, c'est un univers que je connais un peu celui des années folles et plus particulièrement entre France et Etats-Unis, celui de Gerald et Sara Murphy, des américains aisés, qui vont servir de modèles pour les personnages de Dick et Nicole Diver dans "Tendre est la nuit" de F. Scott Fitzgerald.

On se retrouve donc dans le Paris des années d'après la première guerre mondiale entre Fitzgerald (et son épouse) et Hemingway (et ses femmes, l'Espagne), Picasso (lui aussi ses femmes, l'Espagne), Gertrude Stein, Cole Porter, Cocteau, les bals des Beaumont ... Le couple Murphy est beau, distingué, pétillant. Ils forment avec leurs 3 enfants (Honoria, Baoth et Patrick "P’tit Pook") un cercle enchanté et enchanteur qu'ils reproduisent partout où ils passent. Ils vont lancer la Riviera, la Côte d'Azur entre autres. Gerald est peintre, Sara est divine, elle séduit, inspire, mais reste fidèle à son époux. Ils vont croiser la route de Francis Scott Fitzgerald à son apogée, entre son épouse, Zelda, leur petite fille, Scottie. Il y a beaucoup de glamour dans ce roman, mais aussi son lot de désespérance, car malgré leur argent, leur charme (ou à cause de ceux-ci ?), les Murphy vont perdre deux de leurs enfants de maladie, le couple va s'user à faire le grand écart entre une vie de velours et une vie aux dents acérées qui va détruire leurs plus belles créations. Un couple formé comme beaucoup d'une femme qui aime les hommes et d'un homme qui aime certes son épouse, mais aussi les hommes, sans se l'avouer, sans vouloir le reconnaître.

"Chez les heureux du monde" est bien sûr un fort beau roman d'Edith Wharton, qui nous raconte l'histoire d'une femme, Lili Bart, qui ne vit que dans les yeux d'une société qu'elle idolâtre. Déchue de sa position, réalisant la vanité de ses choix, elle se suicide au chloral, car elle n'existe plus. Ici, on peut évidemment se poser la question, non pas de l'existence uniquement dans une société aisée, mais plutôt d'une existence où nous passons à côté du plus important, l'amour de ceux qui sont réellement importants pour nous, dans le sens noble du terme, ceux qui donnent du sens à notre vie. Dans le cas des Murphy, ils ont cruellement découvert que les seules personnes importantes pour eux, n'étaient ni les écrivains, ni les peintres, dont ils s'entouraient, mais leurs enfants, qu'ils chérissaient certes, qu'ils élevaient, mais dont ils n'ont jamais mesuré autant la"valeur" qu'au moment où ils les ont perdus.
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Les heureux du monde

Un vrai moment de bonheur auprès de personnages que j'aurais aimé rencontrer : les auteurs, les peintres, les artistes des années 30 à 70. Je n'envie pas leur vie, faite de hauts et de bas, de folies, d'excès, de plongées en eaux troubles, mais chacun à son niveau avait de quoi séduire... Je recommande.
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Les heureux du monde

Stephanie Des morts nous conte les années folles entre bonheur et tragédies à travers l' histoire des Murphy couple légendaire qui côtoya les Fitzgerald, Hemingway, Dos Passos, Picasso, Colter et tant d'autres.

Je connaissais pas l'histoire et de ce fait pas l'aura de ce couple au sein du milieu intellectuel des années 20, c'est une histoire fascinante .

J'avoue avoir eu du mal au début , trouvant que Stéphanie des Horts ne faisait que décrire un milieu extrêmement riche, cultivé et privilégié devenant ennuyeux.

Puis, on entre dans l'intimité de ce groupe d'amis et on découvre leur fragilité d' artistes, leurs doutes, leurs angoisses .

Les tourments de Scott Fitzgerald et la folie de son épouse Zelda; la générosité ,les colères et le machisme d'Hemingway; etc

On a très vite le sentiment de partager la vie de cette communauté , on rit, on danse, puis on désespère et on pleure avec eux.

L'histoire d'une vie étincelante et tragique d'un couple solaire qui a eu pour meilleurs amis les grands noms des milieux littéraire ,de l'art,, de la mode et de la musique de l'époque.



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